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Critiques de Nadège Erika (62)
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Mon petit

Je sors à peine de cette lecture sur laquelle il n'est pas si évident de trouver des mots... Il commence sur une vie bancale, celle de Nana, partagée avec ses trois frère et sœurs entre l'appartement de Jeanne, la mère bohème, ses coupures de courant et les repas au Banania, et celui de Grand-Maman, et ses règles qui empêchent la misère, la séparation, la fratrie en éclats. Nana grandit entre Belleville et la Porte de Montreuil, elle pousse comme elle peut, s'occupe des petites, ne sait rien ou pas grand chose de son père absent, rencontre Gustave, le plus beau du quartier...



Et il y a dans ce récit une douceur autant qu'une âpreté, beaucoup d'amour, parfois mal distribué. Et l'on traverse avec Nana les quartiers de son enfance... Je pense que ce roman parlera d'autant plus aux Parisien-nes, dont je ne fais pas partie, tant les lieux, les rues, participent au récit. Un peu plus difficile de s'y sentir intégrée, quand on ne les connaît pas ou peu.



Et puis arrive la deuxième partie, les "lendemains [qui] vous scient les jambes", et l'on quitte les rires et les moment difficiles pour une douleur égale à aucune autre. Le sujet abordé étant particulièrement difficile, je l'indique ici, pour celles et ceux qui le souhaiteraient :



Les émotions changent et se bousculent, et ce roman, vibrant, poétique et douloureux devient plus émouvant encore. Mais dur aussi. Dur, vraiment.
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Mon petit

Tout d’abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Livres Agités pour m’avoir fait parvenir ce roman dans le cadre de cette Masse Critique privilégiée !



Suite à la quatrième de couverture, je pensais lire les mots d’une narratrice adolescente, or pas du tout… ! On découvre une Naëlle largement adulte qui se remémore des souvenirs...! Je ne m’attendais pas à cela, mais finalement on s’habitue vite et nous voilà plongé dans l’ambiance des rues de Belleville et le récit de la protagoniste.

Il ne m’a fallu que quelques pages pour réussir à accrocher à cette lecture. J’ai de suite aimé sa manière de raconter, le détail de ses anecdotes… On découvre ainsi une atmosphère un peu mélancolique tandis que Naëlle se remémore son enfance et adolescence. Un quotidien pas toujours des plus faciles en réalité, à naviguer entre chez sa mère et sa grand-mère dans deux univers complètement opposés, sa mère galérant pour subvenir à ses besoins à elle et ses frères et soeurs, un père absent de sa vie…



J’ai aimé le personnage de Naëlle. Elle m’a très vite touchée, sans que je ne sache dire pourquoi. Le fait qu’elle soit une jeune fille banale, qui se pose des questions (dont elle a parfois les réponses, parfois non…) et qui a envie de vivre, fait qu’on peut facilement s’y attacher et s’y identifier, même si je n’ai pas du tout grandi dans une situation similaire à la sienne.

J’ai aussi rapidement apprécié le personnage de Grand-Maman, que Naëlle aime énormément. On sent son affection pour elle, et cette affection se communique à nous lecteur.ice.



Ainsi, la Naëlle adulte évoque des souvenirs de manière non chronologique. On peut se dire qu’il ne se passe rien de dingue en terme d’intrigue, mais j’ai beaucoup aimé la suivre au fil des pages ; elle est attachante, la plume est agréable, la lecture est fluide.



Et puis… Ce n’est pas tout, non, bien sûr.

Quelque part au milieu de cette histoire de vie, il y a un drame.



Un drame auquel je ne m’attendais pas vraiment.

Un drame qui ne peut laisser indifférent.e.

Un drame qui fait que cette lecture est si marquante.



Quelque part dans ce roman, il y a toute une partie qui m’a fait ressentir des émotions fortes et indescriptibles.

J’ignore si ce drame-là avait été dit avant, dès le début du livre. Peut-être. Peut-être que je n’avais pas été assez attentive en lisant les premiers chapitres. Peut-être avais-je manqué l’info. Ou que je le savais déjà et que je n’y pensais juste plus. Enfin bon, je ne sais plus.

Toujours est-il que je ne m’attendais pas à ce que cela soit si brutal.



Un moment si atroce et si tragique a été parfaitement bien raconté et écrit par l’autrice. En tant que jeune lectrice, qui n’a jamais vécu cette souffrance-là, j’ai malgré tout ressenti beaucoup d’émotions, ces émotions-là que les mots ne peuvent décrire.



Ce roman dégage énormément de douleur, une douleur terrible et indicible.

Mais de ce roman se dégage aussi tellement de force…



Il m’est difficile de décrire cette lecture, mais ce qui est certain, c’est que je ne m’attendais pas à en ressortir autant touchée, autant chamboulée.

Ce livre ne peut laisser indifférent.e. Je trouve qu’il s’en dégage énormément de choses, et je ne m’en doutais pourtant pas du tout en le commençant…



On y trouve tellement de brutalité, de dureté, mais aussi tellement d’émotions et d’humanité…



Enfin bon. Merci Babelio pour cette belle, très belle découverte ! Je recommande !
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Mon petit

Merci à Babelio et aux éditions Livres Agités pour la découverte de ce titre.



Un roman intimiste où la narratrice, Naëlle, dévoile au lecteur son histoire personnelle. Au gré de confidences, elle retrace son parcours de son enfance à l'âge adulte. Cette proximité entre elle et le lectorat crée directement un lien entre eux. L'attachement est quasi immédiat, ce qui facilite l'entrée dans le récit alors qu'au départ, le liseur ne sait pas où l'auteure veut l'emmener. Il se laisse cependant bercer par sa plume et par les souvenirs de Naëlle. Les lignes défilent tout comme les pages dans une atmosphère teintée de nostalgie. La jeune femme semble enracinée à son passé. Celui-ci est placé sous le sceau du secret. En effet, dans sa famille, les non-dits ont une place importante. Ses proches préfèrent taire les choses pour les empêcher d'exister et faire comme si de rien n'était. Les douleurs sont enfouies, non exprimées, cachées.

D'enfance, Naëlle n'en a pas vraiment eu. Elle qui est devenue femme avant l'heure est à son tour touchée par un drame qui l'amène à entrer dans ce silence organisé qu'elle a toujours redouté. Il est des circonstances qu'il est plus simple d'occulter. Mais ces mots tus s'amoncellent et prennent bien vite toute la place dans son être intérieur. Ils l'étouffent. le silence détruit plus qu'il ne soulage.

La tragédie qu'elle traverse traite d'un sujet très difficile qui est bien amené par l'auteure. Son écriture engendre une totale empathie chez le lectorat pour sa protagoniste qui grandit d'un coup, trop vite et trop durement. D'autres personnages attirent également la sympathie malgré leurs défauts comme c'est principalement le cas de Grand-Maman. le lien qui lie cette dernière à sa petite-fille est touchant et plonge à son tour le lecteur dans une sorte de nostalgie.

Le drame central auquel s'en ajoutent d'autres amène réflexions et thématiques qui interpellent, le tout saupoudré de remarques sociétales piquantes pour une lecture percutante.

"Mon petit" est le récit poignant d'une femme broyée par le souvenir du passé, par la surdité de certains et le silence des autres (p.275). Un premier roman prometteur.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Mon petit

Le début du roman est assez lent à se mettre en place. J’avais un peu du mal à me concentrer sur son histoire.

C’est un livre où on se balade dans Paris, surtout entre Belleville, Ménilmontant, Porte de Montreuil.

Il faut lui donner sa chance et préserver car d’la deuxième partie de l’histoire est hyper touchante.

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Mon petit

"Mon petit", c'est ainsi que Grand-Maman surnommait Naëlle, la narratrice. Naëlle a passé son enfance entre l'appartement de sa grand-mère dans la cité HLM de la rue Piat et celui de sa maman, Jeanne, porte de Montreuil. A 20 ans, elle va vivre un drame bouleversant. Son récit commence 26 ans plus tard. Elle déambule dans les rues de Belleville, le quartier de son enfance. Et elle commence à raconter au lecteur son histoire.

Deux temps narratifs se conjugent dans son récit, celui du présent et celui du passé.

Naëlle a eu 4 frères et sœurs, tous de pères différents. Aucun papa n'est présent dans la vie des enfants, la maman les élève seule. C'est pourquoi pendant un temps, les enfants vivent la semaine chez Grand-maman et le weekend chez leur maman. Deux modes de vie bien différents : chez Grand-maman, on ne dit pas de gros mots, on se tient correctement, on s'habille comme il faut, on mange proprement. Grand-maman est gentille avec ses petits-enfants, mais elle tient à leur donner une belle éducation. Chez Jeanne, la maman, c'est une autre affaire. Factures impayées, huissiers qui débarquent, malnutrition. Mais il y a de l'amour entre eux. Naëlle raconte la vie dans l'un des appartements puis l'autre, les péripéties lorsqu'elle se rend toute seule de l'un à l'autre alors qu'elle n'est qu'une enfant, ses révoltes contre l'injustice. Déjà petite, son caractere de battante se fait sentir. Puis elle grandit et tombe enceinte à 19 ans. Ensuite c'est le drame.

A l'évocation de ce drame, qui occupe le dernier tiers du livre, je ne peux m'empêcher de penser que ce récit contient une très large part autobiographique. Les éléments décrits, les sentiments ressentis sont rapportés avec une telle précision et une telle intensité qu'ils n'ont pu qu'être vécus.



Ce récit, c'est le témoignage d'une écorchée vive, une femme blessée dans sa chair, dans ses entrailles, mais une femme qui a finalement su se relever.



Je remercie beaucoup Babelio et la maison d'édition Livres Agités, que je découvre par la même occasion, pour l'envoi du roman.
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Mon petit

Naëlle se promène dans Belleville, c'était son quartier mais elle ne le reconnaît plus depuis la gentrification. Alors elle se souvient. La rue Piat, toute la semaine chez Grand-maman. Les bonnes manières, les petits cols claudine, l'appart HLM tellement recuré, tellement soigné, si bien qu'à hauteur d'enfant on ignore qu'il y a peu d'argent... Et toutes les règles, tous les rituels abandonnés les weekends chez maman, avec ses horaires décalés d'infirmière, le papa dont on ne parle jamais et les hommes qu'on voit trop, les repas joyeux de gosse à base de Banania devant la télé... La vie d'enfant faite d'allers et retours, les années qui s'égrènent et puis les yeux verts du plus beau garçon du quartier, comme un prélude à la tragédie qui s'annonce...



"Belleville, un ventre de mère." écrit Nadège Erika, dans la bouche de Naëlle. La maternité, le quartier, l'enfance, tout est affaire de grands moments de joie et de douleurs infinies, de vacarme et de silences assourdissants, de lumière et d'obscurité. On vibre, on pleure, on hurle, on frémit avec "Mon petit", on tend vers la douce étreinte de Grand-maman. Tout sonne très juste, avec cette énergie propre aux premiers romans.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Livres agités pour cette masse critique privilégiée !
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Mon petit

Mon petit ou Comment dans le Belleville des années 90, un jeune métis va devenir maman de jumeaux à 19 ans, et que la pression du système de domination social et économique va conduire à la mort d’un de ces nourrissons.



Mon Petit nous entraîne dans les rues de Belleville, dans les pas frénétiques d’une jeune décidée à vivre plus tôt que les autres.



Zéro pathos, jamais tire-larme, c’est le livre d’une femme forte, c’est même souvent drôle, toujours bien vu. L'écriture est impulsive, engagée,nourrie aussi à la culture hip-hop



Un livre à la fois drôle et touchant qui nous taquine pour mieux nous émouvoir au débusqué, tout au long de cette vie tragique décrite sans mélodrame
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mon petit

Comme l’écrit si justement Vanessa Caffin éditrice de Livres Agités, maison d'édition indépendante dédiée aux primo-romancières et qui publie Mon Petit de Nadège Erika, ce livre est « un cri, celui des invisibles ».

Nous entrons dans ce premier roman, directement dans Belleville sur les pas de la narratrice, une femme de quarante-cinq ans.

Elle vient de démissionner de la fonction publique. Si elle a plaqué la structure qui accueillait des mères adolescentes, des ados et des postados en danger ou en difficulté après avoir bossé dans un foyer d’accueil d’urgence pour enfants, c’est que « dans ce secteur, il se passe des choses que je ne veux plus voir ni savoir. »

Elle est donc revenue à Belleville sur les traces de son enfance et de sa jeune vie d’adulte pour écrire. Écrire pour mettre des mots sur ce qu’elle a vécu, « pour emballer ses tourments », une sorte de rempart à la douleur et à l’injustice.

Le récit de sa vie est en effet loin d’être anodin et elle vivra un drame sans nom, un drame qui n’a pas de fin.

Même si ce Belleville qu’elle retrouve a été gentrifié comme l’avait prédit sa grand-mère, s’il est tout autre, il est pour elle toujours comme avant.

Elle se retrouve bientôt dans la rue Piat devant l’appartement de sa grand-mère. Plantée devant le paillasson, Naëlle ferme les yeux, et entre comme dans un rêve, revient dans les années 90 et revoit…

C’est donc dans cette cité HLM, rue Piat, chez Grand-Maman, que Naëlle, son frère aîné et ses deux petites sœurs vivaient durant la semaine. Le week-end, ils allaient chez leur mère Porte de Montreuil.

C’est ainsi que Naëlle a navigué toute son enfance entre l’escalier E (rue Piat) et l’escalier 12 (Porte de Montreuil). Deux univers complètement différents, deux modes de vie diamétralement opposés, la rigidité du cadre chez la grand-mère la semaine, et la bohème chez Jeanne, la mère, le week-end, Jeanne et ses quatre mômes de quatre couleurs et quatre pères différents. « c’était ça ou la DDASS ».

Naëlle n’était jamais là où elle voulait, sa mère lui manquait tout le temps en semaine et elle ne pensait qu’à sa grand-mère le week-end…

Elle grandit et aux questions qu’elle pose, pas ou peu de réponses. Elle rencontre des hommes jamais comme il faut, puis tombe amoureuse de Gustave, le plus beau gars du quartier, de Belleville aussi, mais pas du même Belleville… Elle devient mère à dix-neuf ans.

La vie continue avec ses éclats de rire et ses silences mais le drame guette et sera d’une terrible férocité.

Le titre Mon Petit fait référence à cette enfant, Naëlle, propulsée dans la vie adulte bien trop tôt et qui adorait que sa grand-mère l’appelle ainsi parfois. Le « mon » voulait dire qu’elle était vraiment à elle et le « petit » qu’elle avait le droit de ne pas toujours être une grande sœur, une personne raisonnable devant montrer le bon exemple.

Avec ce premier roman, Nadège Erika nous offre un récit absolument bouleversant, poignant et tragique.

L’auteure nous conduit depuis l’innocence de l’enfance, jusque dans les pas effrénés d’une jeune fille décidée à vivre plus tôt que les autres, avec un appétit de vivre délirant, paralysé brutalement. Seule la force qu’elle a pu trouver en elle lui a permis de s’arranger avec la réalité, mais quelle force !

J’ai été captivée par ce roman, par l’écriture alerte, rythmée et imagée de Nadège Erika.

Il est une ode magnifique à ce quartier de Belleville et la description faite avec humour des Gentrificateurs et de la boboïsation du quartier très réaliste et savoureuse.

Ardéchoise et ne connaissant pas ce territoire, je n’ai sans doute pas saisi toutes les subtilités de cette vie parisienne et me suis parfois perdue dans certaines rues…

Mais j’ai avant tout été touchée et bouleversée par la douleur éprouvée par cette jeune maman, victime par ailleurs de violences conjugales, l’impossibilité et l’interdiction d’évoquer la mort de son bébé ayant encore aggravé cette douleur extrême.

J’ai été indignée et révulsée par l’attitude ignominieuse de ce médecin appelé en urgence, un comportement injustifiable.

Les séquelles psychologiques sont toujours là vingt-six ans plus tard, et elle éprouve encore régulièrement une forme de culpabilité et de la honte à ne pas avoir réussi à mener sa grossesse jusqu’à son terme. Terriblement poignant.

Plus que tout, j’ai admiré cette force, cette vitalité, cette énergie dont a fait preuve cette femme pour faire face à tous les évènements auxquels elle a été confrontée. Malgré toutes ces épreuves, elle est restée debout !

Dans ce roman, en partie autobiographique, Nadège Erika démontre les pouvoirs de l’écriture.

Avec des mots, elle crie la douleur de ses maux, elle écrit ses joies, ses peines, ses incompréhensions, ses peurs, sa douleur, sa colère. L’écriture, comme une sorte de thérapie, un moyen d’aller de l’avant et de refuser le statu quo.

Ce roman est également un moyen de s’intéresser à tous ces gens dont les histoires ressemblent peu ou prou à celle-ci. Dans son quotidien d’éducatrice spécialisée dans le médico-social, Nadège Erika en a croisé beaucoup...

Mon Petit de Nadège Erika, un roman contemporain, percutant, sombre mais enjoué, a été pour moi un véritable coup de cœur que je vous incite vivement à découvrir.

Tout comme pour Biche de Mona Messine aux mêmes éditions, une magnifique couverture augure déjà d’un contenu passionnant.

Un grand merci aux éditions Livres Agités pour leur confiance.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Mon petit

Un roman qui parle d'une cité HLM, de ses habitants, des huissiers, de l'injustice qui pèse sur les enfants de la cité.

Un roman qui parle de maternité douloureuse, de souffrance du quotidien.

Nadège Erika a su à travers sa plume transcrire les émotions des ados des cités HLM.

Bien qu'ayant une dizaine d'années d'écart avec Nana, le personnage principal, son vécu et ses ressentis de l'enfance m'ont plongé dans la mienne.

J'ai retrouvé une ambiance, des bruits, des odeurs, des objets, une façon de parler, une façon d'être, des signes de reconnaissance de la vie dans une cité.

Ici la cité c'est Belleville. Cité possédée d'une âme qui vous marque au point de vous appartenir.

Puis Nana grandit, s'émancipe un peu tôt... et devient maman.

Changement de sujet. L'autrice expose cette maternité et ses difficultés de mère et de couple.

Puis le drame.

Celui qui transpire dans le récit de Nana.

Cette mélancolie parsemée de regret et de tristesse qui nait en filigrane dans l'écriture direct , impulsive, réaliste.

Je me suis sentie moins concernée que par le 1er tiers du livre, mais j'avoue que la description des états d'âmes de cette maman est bouleversante.

Là aussi une situation qui met l'injustice de "mal-naitre" au coeur du roman.

Une lecture qui laisse place à l'émotion sur des sujets qui reflètent notre société et sur lequel l'autrice marque son engagement par sa plume.

A découvrir.

Merci à Babelio et les Editions Livres Agités pour ce roman de la rentrée littéraire dans le cadre de l'opération masse critique privilège.
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Mon petit

Un roman en forme de témoignage, de récit de vie, plein d'allant, sans larmoiement, avec un personnage très digne et punchy, qui ne se victimise jamais. Avec pour cadre un Belleville très réaliste, évoqué avec douceur et lucidité, sans nostalgie. Bien écrit, vivant, de l'humour. Parlera aux habitants de Belleville. J'ai beaucoup aimé et l'histoire et la façon qu'a l’autrice de la raconter.
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Mon petit

Entre l’escalier 12 et la rue Piat, Nana, qui évoque parfois la fleur des ruisseaux que fût l’héroïne de Zola, vit une jeunesse aussi agitée et désinvolte, tourmentée cependant par les réponses qui ne viennent pas. Dans sa famille, on ne dit pas les malheurs, qu’ils soient présents ou juste occupés dans les silences qui en disent long. L’adolescence sera brève, une grossesse inopinée à dix neuf ans cèlera le destin de la jeune femme.



Dans ces lignes transparaissent l’amour inconditionnel pour ce quartier de Belleville, et surtout pour ce qu’il était avant que les bobos fassent surgir d’on ne sait où les kebabs à l’épeautre et à la betterave, et plus sérieusement rendent inaccessibles les prix des loyers.



La suite des événements aurait-elle été différente si Grand maman n’avait pas été contrainte à s’expatrier à cent cinquante kilomètres de Paris ? Nul ne le sait et probablement non.



Il y a beaucoup d’amour partagé au sein de cette famille qui ne coche pas les cases requises pour ne pas s’attirer d’ennuis administratifs de toutes sortes. La mère de Nana est un cas d’école.

Un amour peu exprimé, délégué à la grand-mère, mais indiscutable.



Beaucoup de vie dans ce roman, à l’image du quartier polychrome que fût Belleville, grâce à l’écriture directe, aux dialogues sans artifices, et à la vivacité des phrases pour exprimer la diversité des sentiments et émotions qui traversent le texte.



Premier roman poignant et réussi



280 pages Livres agités 24 août 2023


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Mon petit

Belleville dans les années 90.



La narratrice Naëlle, son frère aîné et ses petites sœurs, partagent leur vie entre deux domiciles, celui de leur mère porte de Montreuil et celui de leur grand-mère, Grand-Maman, dans la cité HLM de la rue Piat. Ils s'adaptent à deux modes de vie diamétralement opposés. A la rigidité du cadre imposé durant la semaine par leur grand-mère, leur "mère adjointe", succède la vie de bohème le week-end chez Jeanne, leur mère. La jeune femme est infirmière et libre, les passages des huissiers et les coupures d'électricité pour impayés sont monnaie courante chez cette mère de 4 enfants de 4 couleurs différentes et de 4 pères différents.



Les enfants ne connaissent rien de leurs pères respectifs, c'est un sujet tabou pour Jeanne.



Naëlle va tomber amoureuse de Gustave, le plus beau du quartier, et devenir mère à dix-neuf ans. Mais un drame va bouleverser sa vie.



Les Livres Agités est une toute nouvelle maison d'édition qui ne publie que des textes de primo-romancières. "Mon petit" est un roman d'inspiration autobiographique.

Naëlle/Nadège grandit au sein d'une famille singulière, enfant métisse dans une famille blanche de classe populaire, elle a longtemps été le parent de sa mère et de ses frères et sœurs jusqu'à sa brutale propulsion dans la vie adulte et son choix de devenir mère à dix-neuf ans. Nana n'a pas eu conscience de la pauvreté dans son enfance car l'amour prédominait et la liberté dont elle bénéficiait une partie du temps lui était savoureuse. " Nous avons manqué de tout sauf de vie et d'espoir."

L'auteur nous fait découvrir la personnalité très sympathique de Naëlle, son amour pour son quartier refuge, " la mixité ethnique ne laisse pas de place à l'insipide ", pour sa ville qu'elle aime parcourir à pied, son désarroi devant la gentrification de son cher quartier qu'elle ne reconnaît plus, le quartier est un véritable personnage du roman.

Le récit prend toute son ampleur au milieu du récit quand un drame frappe Nana, tout juste âgée de vingt ans, prend en pleine face le fracas d'une mort suivie d'un deuil impossible, "j'étais sidérée, j'ignorais encore à quel point j'allais mourir de cela ma vie entière". Le texte devient alors bouleversant sans jamais être larmoyant. Un cri de colère, un cri de révolte contre l'injustice dont les plus pauvres sont victimes.

L'écriture évolue au fur et à mesure de l'histoire, Nadège Erika la résume ainsi : " Mon écriture est comme moi, héritière de violences. Donnez-moi la mort et la haine, j'écrirai la mort et la haine. Donnez-moi l'amour, montrez-moi des coquelicots, j'écrirai leur beauté, leur douceur et leur vulnérabilité."

Un texte très fort avec une héroïne marquante. Un premier roman très réussi.
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Mon petit

Naëlle est adulte maintenant. A quarante-cinq ans elle sillonne les rues de Belleville, ce quartier auquel elle est tellement attachée. C'est ici qu'elle a grandit, naviguant avec ses frères et sœurs entre chez sa grand-mère et sa mère. Au cœur des années 1990, elle apprend vite à être indépendante et taire les secrets de famille.

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Livres Agités pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique privilégiée.

C'est un coup de cœur. J'ai refermé le livre et l'ai serré contre mon cœur comme j'aurais voulu serrer Naëlle contre moi. Pour la consoler, lui dire que je comprends que ce qu'elle a vécu et ressenti. Pour qu'elle se sente moins seule.

J'ai aimé ce livre dès les premières pages car elle m'a immergé dans mon enfance. Je n'ai pas grandi à Belleville dans une banlieue, et j'ai retrouvé beaucoup de ce que j'ai vécu. L'éducation stricte mais bienveillante de la grand-mère, sa tendresse et les disputes entre les frères et sœurs. Les goûters fait de crêpe à la confiture, les Nuts et les cassettes vidéo.

Sa façon de raconter est sans fioritures ou effet de plume, c'est nature, franc et honnête. Le genre d'écriture que j'aime beaucoup.

Naëlle nous dévoile ses secrets de famille, ceux-là même qui l'ont étouffée toute sa vie. Elle nous raconte, l'absence de son père, l'absence de sa mère. Tout ce dont il ne faut absolument jamais parlé.

Et la mort de son fils, dont personne ne veut lui parler non plus. Elle étouffe sous ses non-dits, elle implose de rien pouvoir exprimer à ses proches.

Alors je referme ce livre avec émotion, bouleversée par cette histoire qui est celle de tant de femmes mais qui ne pourront jamais prendre la parole ou la plume pour la raconter.

Je ne peux que vous conseiller ce roman bourré de nostalgie et de tendresse.
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Mon petit

Un premier roman qui plonge dans les XIXeme et XXeme arrondissement de Paris dans les années 90: Belleville, Ménilmontant, les Buttes Chaumont,…



La narratrice démissionne du service médico-social de la ville de Paris car elle ne veut plus voir, ni savoir.

Elle replonge dans son enfance partagée entre chez sa grand mère Rue Piat et le week-end chez sa mère Porte de Montreuil.

Les fins de mois étaient difficiles chez ma grand mère, chez la mère c’est le mois qui l’était.

C’est un livre sur les invisibles, les sans dents, la gentrification :

« Elle (grand mère) disait toujours qu’à Belleville, les spéculateurs finiraient par expulser les familles les plus modestes et que les dealers feraient le reste » p.106

Un livre sur le deuil d’une mère, sur celles qui passent leur vie a encaisser et que la vie casse, sur celles qui affronte tout grâce a l’aide des autres femmes de la famille, sur le racisme, sur les castes sociales,…

C’est un condensé d’émotions, il est beau et douloureux à la fois.
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Mon petit

Accompagnant Naëlle faire un tour de Belleville, le quartier de son enfance, j'ai pendant les quelques premiers chapitres eu l'impression d'être perdue dans un roman pas pour moi. Un roman de parisien, un roman de Bellevillois même, endroit où je n'ai jamais mis les pieds et où je ne reconnaissais rien de ce qui m'était présenté. Et puis, peu à peu, je me suis attachée à cette femme qui nous présente, plus que son quartier, l'histoire de bien des familles, avec la tristesse parfois des familles perdues, mais les sursauts d'amour et d'envie qui font qu'on avance, toujours.



Et nous voilà à tourner les pages, à comprendre que ces quartiers sont l'appui d'un monde qu'on pourrait croire disparu, repris aux pauvres par les plus riches, mais qu'on croise quand même si on creuse un peu. Une histoire fascinante, des personnages attachants, et tellement émouvant. Accrochez vous sur ces premières pages si vous n'êtes pas du coin et découvrez ce monde inconnu... Et pourtant pas si éloigné de nous.
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Mon petit

BOULEVERSANT ! Gros coup de cœur ❤️‍🔥



Naëlle grandit, entre ses frères et soeurs, entre sa grand Maman et sa mère, entre Belleville et Porte de Montreuil. Cette fillette bien décidée à s'émanciper, à vivre plus tôt que les autres, rit aux éclats, tombe amoureuse... sans s'imaginer que le drame guette. 👀



Mais que j'ai aimé ce livre ! Tout, absolument tout m'a convaincue. Ce roman est un cri du corps, un cri du cœur de cette femme qui nous raconte le drame intime qu'elle a dû surmonter. Je ne vous raconterais pas la teneur de celui-là, mais il fait partie de ceux dont on ne se relève jamais vraiment. À travers son héroïne et grâce aux mots, Nadège Erika s'est libérée, nous dévoilant un talent immense.



"J'écris pour emballer mes tourments dans un corps de papier et mettre des mots sur une histoire qui en a manqué."



La plume, délicieusement punchy et impulsive est superbe et nous apporte son lot d'émotions entre sourires et larmes. Un drame qui m'a frappée de plein fouet comme si l'histoire de son autrice était devenue mienne et un récit que j'ai refermé la gorge serrée sachant que je ne l'oublierai pas.



Naëlle, celle qui vit au bord des larmes, mais qui sait les retenir tant elle a du métier. Qui parle de son parcours sans rancoeur, de la réalité du milieu social dans lequel elle a grandi. Cette façon dont il l'a façonnée mais dont elle souhaite s'extraire aussi. Naëlle, dont émane une rage de vivre incroyable malgré les difficultés.



Un récit tout en poésie et en musicalité. Empli de lucidité et de sensibilité. Merci Nadège de t'être confiée ainsi. D'avoir raconté l'indicible sans pathos...

Brillant, poignant, bouleversant. Les mots me manquent.

Plus qu'un coup de coeur, c'est un coup de foudre que je vous recommande absolument ! Foncez découvrir ce premier roman bouleversant ! ✨️



J’espère que vous êtes tenté.e.s? 😇

Ceux qui l'ont déjà découvert, partagez-vous mon enthousiasme?
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Mon petit

Naëlle grandit dans le Belleville des années 90 entre deux adresses et deux quartiers. Côté pile, Jeanne, sa mère fantasque qui a eu 4 enfants de plusieurs pères différents, chez qui c'est liberté à gogo, visites régulières des huissiers et vie cahotique. Côté face, sa grand mère adorée qui recueille les enfants de sa fille quand celle-ci n'arrive plus à gérer et tente vaille que vaille de leur inculquer bonnes manières et cadre de vie plus structuré. Mais Naëlle est pressée de grandir et de tomber amoureuse et avec toute l'insouciance de sa jeunesse va se trouver confrontée à la plus grande des épreuves.



Mon petit est un roman qui démarre fort avec un ton et une langue bien à lui, nous racontant une enfance pas comme les autres dans un quartier plein de vie et haut en couleurs avant la gentrification en cours. Certains passages, notamment sur la manière dont le quartier se normalise et devient petit à petit "branché" avec l'arrivée d'habitants plus riches, sont juste désopilants et on s'attache très vite à la jeune Naëlle qu'on aimerait protéger des coups durs qui l'attendent. L'auteure trouve les mots justes et le ton adéquat pour nous narrer cette histoire, qui m'a semblé être en partie autobiographique puisqu'il existe beaucoup de correspondances entre elles et son personnage principale, loin du misérabilisme ou de la fausse compassion pour cette enfance un peu cahotique. D'ailleurs de la compassion Naëlle n'en veut pas, elle est prête à croquer la vie à pleines dents et à affronter toutes les galères et son énergie traverse les pages du livre, rendant cette lecture très agréable.



Néanmoins il m'a manqué un petit quelque chose pour que ce livre soit un vrai coup de cœur. J'ai peut-être été mal influencée par la 4e de couverture qui me laissait attendre un récit sur l'enfance de Naëlle alors qu'en fait celle-ci n'occupe que le début du livre, l'auteure passant très vite à sa vie d'adulte et surtout consacrant l'essentiel du roman au drame qui l'a frappée et à ses conséquences. J'ai trouvé que ce livre souffrait parfois d'un manque de rythme et d'un certain déséquilibre, la première partie étant finalement très vite expédiée (alors que j'aurais aimé passé plus de temps avec l'extraordinaire grand-mère de Naëlle, dont on ressent tout l'amour et l'impuissance à protéger sa petite fille) alors qu'au contraire dans la seconde moitié du roman certains chapitres sont très détaillés et parfois un peu répétitifs. Encore une fois peut-être est-ce juste un malentendu parce que ce livre ne correspondait pas à ce que je m'étais imaginé mais malgré certains passages poignants sur le deuil impossible de la jeune femme et sa difficile reconstruction j'ai trouvé cette seconde partie un peu inégale. Il m'a semblé que le roman aurait pu trouver encore plus de force en étant un peu plus travaillé et construit.



Malgré ces petites réserves qui m'ont empêché de conclure ma lecture par un franc "waouh", Mon petit reste un livre que j'ai beaucoup apprécié avec un ton bien à lui, une vraie franchise dans le propos qui n'hésite pas à frapper fort loin de toute langue de bois ou politiquement correct et une liberté de penser qui fait du bien ! Une auteure que j'aurai plaisir à suivre en espérant qu'elle publie bientôt un second titre.



Merci beaucoup à Babelio pour cette Masse Critique privilégiée et aux éditions Livres Agités pour avoir publié ce titre et m'avoir donné l'occasion de le découvrir.
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Mon petit

Quel roman ! Et quelle claque ! Ce premier roman est un coup de maître auquel je ne m'attendais absolument pas. Happée dès les premières pages, je l'ai dévoré d'une seule traite. On suit le parcours de la jeune Naëlle, avec son quotidien difficile, mais des rêves plein la tête. Très vite, sa naïveté va se heurter à des épreuves terribles. On s'identifie bien à cette jeune femme très crédible à laquelle on s'attache immédiatement. L'écriture est fluide, le ton est juste et l'ensemble est criant de vérité. Je ressors un peu chamboulée par cette lecture, à la fois belle et forte. On referme le livre en se disant que la boucle est bouclée. On a l'impression de regarder par le trou de la serrure et de remonter le fil de la vie de cette jeune Naëlle, des années 90 à nos jours, on entend les rires et les larmes, on ressort pétri d'émotions. Dans cette famille, on est plutôt taiseux, on exprime peu ses sentiments, mais on ressent pourtant l'amour inconditionnel de la grand-mère maternelle. Les femmes n'ont pas le droit de partager leurs chagrins, si terribles soient-ils. Une mention spéciale pour les couleurs chatoyantes du superbe visuel qui m'a donné envie d'ouvrir le livre. J'ai découvert Nadège Erika avec ce premier titre et je suivrai sa plume prometteuse avec grand plaisir. Il y a peu, j'ai découvert un autre titre tout aussi réussi des éditions Livres Agités. Je vais donc poursuivre l'exploration de leur catalogue de parutions... Bravo.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Mon petit

📚 L'histoire - Naelle, la narratrice, se souvient. De son enfance, dans le Belleville populaire des années 90, avec frère et sœurs ; quatre enfants, quatre pères différents. De son enfance partagée entre l'appartement de Grand-Maman à Belleville et celui de leur mère, dysfonctionnelle, Porte de Montreuil. De la naissance de son couple, de ses propres enfants aussi.



🖊️ Grandir, devenir adulte, n'est pas facile pour Naelle... Une vie âpre, faite de coups (très) durs, de minuscules fragments de bonheur aussi.



🖊️ Un premier roman. Un vrai ton. Une écriture intéressante, cohérente. Un texte âpre, moderne.



🖊️ Être au plus près de la vie de la narratrice, de l'autrice probablement en filigrane. Et la suivre dans les rues de Paris, très présentes dans ce texte, dans les différents appartements de sa vie, dans les services de l'hôpital.



😔 Bilan ? Lisez-le, la plupart des lecteurs ont infiniment apprécié ce roman. Je reconnais ses indéniables qualités, mais au bout d'un moment, je m'en suis détaché émotionnellement : tant de malheurs, de souffrances, qui s'abattent sur une seule personne...



😔 Extrait : "Je ne serai plus jamais heureuse. À présent, tout ce qu'il adviendra de ma vie sera toujours trop long."
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Mon petit





Mon petit c'est le petit nom affectueux que donne Grand-Maman à Naëlle.

Élevés par leur grand-mère et leur mère, Nana et ses frères et sœurs sont en garde alternée. La semaine à Belleville et le week-end à Porte de Montreuil.

Deux ambiances . Et beaucoup d'amour quand même. Même si la vie chez maman est bancale.



Mais qu'il est réussi ce roman!

Une première partie enlevée et rafraîchissante où Nana raconte le Belleville de son enfance ( pas celui des bobos, juice bars et autres thés matcha...vraiment bien sentie d'ailleurs la description du quartier "gentrifié").

Entre petits bonheurs, larcins, vie de quartier.



Vient alors une suite poignante. Nana grandit, tombe amoureuse, puis enceinte.

Un drame survient. Le désespoir et la sidération sont extrêmement bien restitués.



Un livre marquant découvert grâce aux 68 premières fois.
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