AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nadejda Mandelstam (13)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Sur Anna Akhmatova

Dans un avant-propos la traductrice, Sophie Benech, explique que Nadejda Mandelstam (1899-1980), l'épouse du grand poète Ossip Mandelstam (1891-1938) et l'amie intime de la fabuleuse poétesse Anna Akhmatova (1889-1966) est plus qu'un simple témoin ou auteure d'une biographie ordinaire : "elle analyse, réfléchit et tire des conclusions toujours très fines autant sur son époque que sur la création poétique".



De crainte que le NKVD (précurseur du KGB) ne confisque les vers de son mari, après son arrestation en mai 1934 et son envoi dans un camp près de Vladivostok où il meurt de typhus en décembre 1938, Nadejda avait appris tous ses poèmes par coeur.

Le corps du poète génial, décédé à 47 ans, fut jeté dans une fosse commune et ce n'est qu'un demi-siècle plus tard, en 1987, sous Gorbatchev, qu'il fût complètement réhabilité.



Cette édition de 2013, présenté par l'historien Pavel Nerler, qui a ajouté une postface fort instructive, a absolument tout pour plaire même au lecteur le plus exigeant. Il combine la qualité exceptionnelle de poésie à une page hautement tragique d'un passé relativement récent dans un ensemble de 265 pages avec des notes, un dictionnaire des personnes citées une triple bibliographie de l'oeuvre du couple Mandelstam et d'Akhmatova et pour couronner le tout une série de photos évocatrices de ces illustres personnages. Sans oublier la qualité linguistique admirable de la version française grâce à Mme Benech.

La jolie couverture du livre est un portrait d'Anna Akhmatova de 1915 par Natan Altman (1889-1970), un peintre d'avant-garde d'origine ukrainienne.



Anna Akhmatova et Ossip Mandelstam ; il ne manque plus que le Nobel Boris Pasternak (1890-1970) et Marina Tsvétaïéva (1892-1941) pour compléter le quatuor des poètes super doués de cette glorieuse époque de peu avant la Révolution d'Octobre 1917.

Je me permets de vous rappeler ma critique du 7 juin dernier de l'ouvrage d'Irma Koudrova "La mort de Marina Tsvétaïéva".



Anna Akhmatova détestait les légendes, celles qui embellssent et édulcorent, mais le plus grand danger, pour nous, note Nadejda Mandelstam, c'étaient les calomnies, toutes extravagantes qu'elles puissent être. "Tout nous colle à la peau", disait-elle. "De fait, qu'il s'agisse d'elle, d'O.M. (Ossip Mandelstam), et, ces dernières années également de moi.... ".



Ce passage illustre bien le climat de suspicion, punition, bannissement et exil ou en un mot de l''arbitraire qui a régné sous Staline, et qui a en quelque sorte conditionné l'existence et l'oeuvre de nos héros littéraires et humains.



Anna Akhmatova avait, par ailleurs, commencé la rédaction d'un livre, qu'elle a appelé "Mon livre" ou "Étude sur la nature des calomnies", que Nadejda Mandelstam a pu lire et qu'elle a qualifié d'une thèse de psychologie sociale.

Pour des raisons que j'ignore, cette étude n'a jamais été publiée.



Quoi qu'il en soit dans l'ouvrage de Nadedja Mandelstam la lectrice et le lecteur découvriront assez d'horreurs résultant du régime soviétique de ces années-là.



Ne vous laissez pas décourager pour autant, car la beauté de la poésie de ces héros et leur richesse humaine compensent largement les pages inévitablement sombres et noires.

Commenter  J’apprécie          594
Contre tout espoir

A travers le récit des quatre dernières années de la vie d'Ossip Mandelstam, l'auteure nous dresse le portrait, allant 1900 à 1970, de la société Russe et plus particulièrement du milieu intellectuel.





Elle évoque une vie faite de pauvreté, de misère, de mendicité où tout le monde vit dans la peur d'être arrêté, d'être trahi et finit presque par espérer que cela arrive pour ne plus avoir à se cacher, à dépendre des derniers amis, ceux qui ne sont encore déportés ou morts dans un camp.





Le portrait dressé de cette société intellectuelle, qui souvent avait participé à la Révolution, est terrible car il n'y a plus d'amis, c'est le règne du chacun pour soi où domine la peur et la trahison.





Elle nous raconte aussi les errances de ville en ville, les logements minables partagés avec d'autres "relégués" qui, eux non plus, n'ont pas le droit "d'exister".



Heureusement, parfois, il y a tout de même de belles rencontres parmi ces gens du peuple, ces paysans qui n'ont rien mais qui arrivent à leur redonner un peu d'espoir dans le genre humain, en acceptant de les cacher, de les nourrir, quelques temps, au péril de leur propre vie.





Si vous aimez la littérature Russe, grâce à ce livre, vous rencontrerez de très nombreux écrivains et poètes Russes que fréquentait le couple Mandelstam avant sa " relégation ". Vous vivrez au jour le jour avec eux jusqu'à la mort du poète et partagerez leur désespoir mais aussi leur joie d'être ensemble tout le temps même pendant leur première déportation.





C'est un livre qui va bien au delà de la simple évocation de souvenirs, il nous en apprend beaucoup sur le courage du peuple Russe et son goût de la vie, avant tout.



Commenter  J’apprécie          380
Sur Anna Akhmatova

Un ouvrage emprunté à ma Bibliothèque de Recherche, près du Jardin des Plantes- juin 2022- Bibliothèque Buffon



***Une très forte hésitation avant de me décider à rédiger un billet de cette lecture, après la très excellente critique de notre ami, kielosa @



Je vais me permettre de débuter ce billet par un extrait de la préface de la traductrice, Sophie Benech, qui est des plus précieuses pour comprendre l'importance de ce témoignage de première main !



"Or sa poésie a profondément évolué depuis les années 20, l'histoire s'y est engouffrée avec son cortège de malheurs- morts, persécutions, arrestations, exécutions, guerre- donnant à sa voix une ampleur qui n'a fait que croître. " La voix du renoncement se fait toujours plus forte dans les vers d'Akhmatova, avait déjà remarqué Ossip Mandelstam.Et aujourd'hui, sa poésie tend à devenir un des symboles de la grandeur de la Russie."De fait, les tragédies qu'elle a connues se fondent si bien dans celles de son peuple et de son pays que sa poésie, profondément lyrique et personnelle, a acquis depuis longtemps une dimension universelle et même épique. " ( p.23)



Dans ce texte rédigé par la veuve du poète, Ossip Mandelstam , Nadejda Mandelstam, parle de son amie- poétesse, Anna Akhmatova, mais aussi de leur trio amical et indéfectible, qu'ils formaient avec son mari...



Un texte essentiel, lumineux et précieux pour honorer la mémoire de tous ces poètes, artistes dissidents, morts dans les camps , assassinés ou ayant fini dans le plus grand dénuement, sous un régime de terreur, et leurs écrits censurés ou interdits ...



Nous avons beau avoir lu et avoir eu connaissance du courage immense et des engagements jusqu'au-boutistes des intellectuels russes, des Poètes, écrivains, artistes dissidents , nous ne pouvons être que submergés d'une intense admiration devant autant de détermination, de sacrifices ( jusqu'à leur vie même) de ces hommes et femmes pour l'Art et la Liberté de s'exprimer....



Et les femmes n'étaient pas les dernières, loin de là !!..



La destinée d'Anna Akhmatova en est la preuve éclatante.



Ce récit très riche de Nadejda Mandelstam est doublement captivant, car c'est à la fois un hommage personnel, et l'histoire d'une amitié hors du commun dans un contexte historique et politique terrible, accompagné du récit détaillé des persécutions incessantes dans le quotidien des intellectuels, et de la population sous le régime stalinien !



Le croisement de destinées individuelles exceptionnelles et de la grande histoire russe, " véritable rouleau compresseur" !



En plus d'un livre prodigue en informations souvent vécues directement par les trois protagonistes , dans un régime de la Terreur, Nadejda Mandelstam exprime son admiration sans réserve pour la poétesse, Akhmatova mais aussi son attachement fidèle à l' Amie.



"Il est difficile d'être poète, il est difficile d'être femme de poète, mais il est absolument impossible d'être à la fois femme et poète. A.A.a trouvé en elle- même la force d'être à la fois l'une et l'autre, mais pour l'une comme pour l'autre, le prix à payer a été élevé. "(p.96)
Commenter  J’apprécie          350
Contre tout espoir

De même que les livres de Chalamov sur la déportation et les camps sous Staline (La Kolima), il faut lire ce très beau livre de Nadedja Mandelstam qui permet de se faire une idée assez claire de ce qu'était la vie quotidienne de la population russe à cette époque et surtout de ceux qui voulaient garder à tout prix une conscience. Sans haine et sans idéologie elle relate ici les conditions de sa vie avec le grand poète Ossip Mandelstam durant ces années, constate avec lucidité les comportements de ses contemporains mais n'oublie jamais les souffrances des autres pour les siennes propres. L'art de maintenir l'espoir au milieu du désespoir; grand livre.
Commenter  J’apprécie          140
Contre tout espoir

J'ai été emmenée à ce livre par la lecture du roman de Robert Littell, L'hirondelle avant l'orage. Nadejda Mandelstam a été la compagne du poète russe Ossip Mandelstam et ses souvenirs sont précieux car ils racontent les dernières années de la vie du poète et leur quotidien de nomades obligés pendant l'ère stalinienne. de dures vérités en constats terribles, cette lecture émeut et donne aussi malgré tout de l'espoir.
Commenter  J’apprécie          60
Sur Anna Akhmatova

Cette biographie n’en est pas tout à fait une, en tout cas pas tout à fait sur une seule personne, malgré son titre. Une petite introduction s’impose : Nadejda MANDELSTAM, femme puis veuve du poète russe Ossip MALNDELSTAM, mort d’épuisement en 1938 quelque part du côté d’un camp de transit de la Kolyma. Anna AKHMATOVA, célèbre poétesse, amie d’Ossip donc par ricochets de Nadejda. Par conséquent l’auteure de cette biographie sur Anna AKHMATOVA y voit beaucoup son mari Ossip, l’évoque, puis dirige sa plume vers lui, comme sans même s’en rendre compte, aimantée.



Anna AKHMATOVA est née GORENKO et prendra son pseudo en hommage à son arrière grand-mère. Alors qu’elle s’initie à la poésie, la Russie s’empare d’un nouveau destin. AKHMATOVA va souffrir plus qu’il n’est possible. Premier mari, le poète GOUMILIOV, fusillé en 1921 (ils avaient divorcé en 1918), le troisième mort dans les camps staliniens, le fils arrêté trois fois. Et bien sûr, l’un de ses plus proches amis, MANDELSTAM, mort en transit. Comme si ce n’était pas assez lourd, AKHMATOVA se voit interdite de publication à partir de 1924, pendant une vingtaine d’années, puis autorisée de nouveau à faire paraître ses poèmes en 1940, mais uniquement partiellement. Les mots sont une arme, ceux d’AKHMATOVA paraissent trop aiguillés aux yeux des autorités. Elle ne sera éditée que cinq fois de son vivant.



Ossip MANDELSTAM, poète. Arrêté en 1934 pour son poème coup de poing « Épigramme contre Staline » de 1933, mari de Nadejda, ami d’Anna, déporté, mort en 1938 après 20 ans de vie commune avec Nadejda. Cette dernière est attirée par les souvenirs et les mots qui en découlent. Sa propre silhouette s’immisce entre Ossip et Anna, de fait nous avons une sorte de triple biographie où la mémoire se mélange. N’oublions pas que Nadejda fut la principale passeuse des poèmes de son mari, que lorsqu’il était interdit d’écrire, c’est elle qui apprenait ses poèmes par cœur pour ensuite les partager avec des proches puis avec des éditeurs pour notamment les faire publier en samizdats.



Et puis tout à coup, le visage d’Anna AKHMATOVA semble changer aux yeux de Nadejda MANDELSTAM (la raison en est expliquée en postface de l‘ouvrage). Elle la juge sévèrement : autoritaire, égocentrique, jalouse, maladivement portée sur ce que sa personne peut dégager en public, toujours dans l’attente du malheur. Pourtant, visiblement, le portrait est bien plus édulcoré qu’un autre que dressera Nadejda et lisible dans « Contre tout espoir » (trois tomes en tout). AKHMATOVA va vivre dans le dénouement, le manque, de manière pauvre, étriquée.



En même temps, ce récit est beaucoup axé sur la poésie, plus précisément de techniques de poésie, celles des deux personnes déjà évoquées bien sûr, mais aussi d’autres poètes, puis évocations des courants de pensée, comme les acméistes auxquels appartenaient AKHMATOVA et MANDELSTAM. Des poètes arrêtés, condamnés, exécutés, il en est question. Au XXe siècle, le destin des poètes russes semble avoir été lié à une perpétuelle épée de Damoclès au-dessus de la tête.



Et enfin, l’Histoire en marche, avec le dégel à partir de 1956, le communisme qui semble prendre un visage humain, laissant quelque répit aux poètes persécutés. Le livre est écrit en 1966, juste au moment où les exactions reprennent, il n’en sera donc pas fait état dans ce récit.



Cette biographie, c’est tout cela brodé ensemble dans un seul tissu, un ouvrage fait de souvenirs, souvent durs, avec en fond l’ombre à la fois planante et enracinée d’Ossip MANDELSTAM. La traduction et l’excellente préface sont assurées comme toujours sans accrocs par Sophie BENECH, la courte postface signée Pavel NERLER. C’est sorti fin 2019 aux éditions Le bruit du temps en version poche pour une somme modique.



https://deslivresrances.blogspot.fr/


Lien : https://deslivresrances.blog..
Commenter  J’apprécie          40
Sur Anna Akhmatova

Cet extraordinaire essai écrit par Nadejda Mandelstam, la femme du poète du même nom, rend hommage à celle qui fut une précieuse amie du couple Mandelstam : Anna Akhmatova, poète russe du siècle d'argent, chef de file du mouvement de l'acméiste en compagnie d'Ossip Mandelstam et de Nicolas Goumikiov, et qui eût la chance (ou le malheur), de survivre aux deux guerres mondiales qui meurtrirent profondément la Russie, qu'elle se refusera toujours à quitter, malgré son interdiction du publication, son exil à Tachkent, et les multiples emprisonnements de son fils, Lev Goumiliov.



Dans ce curieux récit biographique autant qu'autobiographique, Nadejda narre sa rencontre avec Anna Akhmatova et les indéfectibles liens qui les lièrent, renforcés par la mort en 1938 d'Ossip Mandelstam sur la route de la Kolyma. Pour Anna, c'est comme si le poète défunt vivait à travers son épouse, qui avait appris par coeur ses vers. Leur amitié s'épanouit au fur et à mesure de leurs longues discussions philosophiques, littéraires, sociétales, retranscrites par Nadejda et qui soulignent une réflexion permanente d'Akhmatova sur leur vie dans l'Union soviétique :

"De tout ce que nous avons connu, le plus fondamental et le plus fort, c'est la peur et son dérivé - un abject sentiment de honte et de totale impuissance. "



On découvre que cette période impitoyable pour les écrivains qui ne louaient pas le régime a vu fleurir de nombreux stratagèmes pour faire perdurer la poésie, dont les vers étaient récités à voix basse, et appris par coeur par les proches :

"En poésie, on pourrait dire qu'il y a deux types de vers : ceux que l'on entend, et ceux que l'on écrit. "



Ce formidable fourmillement intellectuel méconnu transparaît pourtant à chaque page de Sur Anna Akhmatova, qui enrageait contre "les spécialistes étrangers" :

"Il était hallucinant de voir à quel point les spécialistes étrangers de littérature ne comprenaient rien à notre vie, ils ne se doutaient même pas que chez nous, l'absence de publication ne signifiait pas du tout l'interruption du travail poétique."



Si dans cet écrit Nadejda conserve un souvenir affectueux d'Akhmatova, on comprend combien il a pu être difficile de côtoyer une telle personnalité à laquelle on pardonnait ses humeurs eût égard à son immense intelligence, et de s'affirmer au-delà de sa fonction "d'épouse" de Mandelstam. Son propos se fera par la suite moins tolérant et admiratif, notamment dans Contre tout espoir, que je compte bien me procurer.



J'ai été profondément marquée par la vie d'Anna Akhmatova et de son courage face aux évènements et aux tragédies qui s'acharnèrent sur elle, de son ex-mari fusillé à la déportation d'êtres proches, ou encore sa survie dans un dénuement total qui ne réussirent cependant à tarir ses vers. Loin de n'être qu'une biographie, cet ouvrage est également une mine d'or sur la vie intellectuelle sous le régime soviétique, du point de vue des femmes. L'avant-propos est très intéressant, tout comme les différentes interventions de la traductrice, Sophie Benech, sur France culture. Laissons tout de même le mot de la fin à Nadejda Mandelstam :

"Ce lecteur n'a même pas remarqué qu'A.A. est le poète non de l'amour, mais du renoncement à l'amour au nom d'une humanité supérieure. "
Commenter  J’apprécie          30
Sur Anna Akhmatova

"De tout ce que nous avons connu, le plus fondateur et le plus fort, c'est la peur et son dérivé", commence Nadejda Mandelstam dans ce recit qu'elle consacre à sa grande amie, la poétesse russe Anna Akhmatova. Précieux témoignage sur Akhmatova, mais aussi sur la place qu'a occupé sa poésie pour des centaines de milliers de Russes.
Commenter  J’apprécie          20
Sur Anna Akhmatova

Elle était tout ensemble une grande dame et une enfant frivole, « une colombe et une prédatrice, l'amie la plus jalouse et la plus partiale de toutes celles que j'ai connues », note Nadejda Mandelstam, au coeur de ce tendre et vivant récit-portrait.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          10
Contre tout espoir

A propos des camps vécus par Ossip Mandelstam
Commenter  J’apprécie          10
Sur Anna Akhmatova

L'écriture très concrète, très physique de Nadejda Mandelstam dit beaucoup sur le temps et les individus. Elle rend ces grands poètes Russes vivants, elle ne parle plus d'icônes, mais de personnes.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
Commenter  J’apprécie          00
Contre tout espoir

La différence entre la licence et la liberté, la première étant plus toxique qu’on ne croit, la relation directe entre la sexualité et la poésie, la nocivité des chefs charismatiques comme des responsables trop zélés : ce sont quelques-uns des thèmes que Nadejda Mandelstam (1899-1980) aborde dans Sur Anna Akhmatova, texte écrit juste après la mort de son amie, en 1966.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
Commenter  J’apprécie          00
Contre tout espoir

Plus qu'un témoignage, un geste littéraire et de foi en la pensée et en l'art. Ecrit par une femme à l'énergie et à l'intelligence dédiées à la mémoire de l'œuvre immense de son compagnon.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nadejda Mandelstam (76)Voir plus

Quiz Voir plus

Pluriel de quelques mots composés (2e)

Les carottes sont crues

des épluche-légume
des épluches-légume
des épluche-légumes
des épluches-légumes

12 questions
73 lecteurs ont répondu
Thèmes : vocabulaire , orthographe , Accords , pluriel , noms , motsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}