Avec ce livre, on entre dans l'enfer de Natascha Kampusch : de son enlèvement, sa séquestration à sa libération.
L'auteur nous entraîne dans sa vie qui a été la sienne, c'est-à-dire l'horreur d'une jeune fille...
Elle nous retrace les faits mais aussi ses sentiments, sa peur...
On ne peut qu'admirer cette jeune femme qui a réussi à partir de cet enfer.
Un témoignage bouleversant.
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Dans son roman "3096 jours" Natascha Kampusch nous fait vivre les points fort de sa captivité, du lavage de cerveau que lui a fait vivre son ravisseur.
La tension, l'incompréhension de cette jeune fille est palpable au travers des mots.
Son courage aillant enfin porté ses fruits et lui aillant enfin permis de retrouver sa liberté, mais à quel prix...
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L’auteure a été enlevée à 10 ans et tenue prisonnière pendant 3096 jours, soit plus de huit ans. Elle raconte ici, précisément, sans fioritures, sans sentimentalisme excessif, ce qu’a été sa vie pendant ces longues années.
On reste admiratif devant sa maturité, la force de caractère qui lui a permis de s’en sortir, de résister. Elle décrit parfaitement l’avilissement psychologique, physique, le syndrome de Stockholm qu’elle se refuse à appeler un syndrome.
C’est un témoignage dur, mais efficace, et qui démontre bien tous les mécanismes et les travers de notre société actuelle par rapport aux victimes.
A lire assurément.
La lecture est oppressante (la jeune fille a vécu 8 ans dans une cave de 5 m² et elle sait le faire ressentir au lecteur), et difficile. A lire à partir de 14 ans environ.
A noter toutefois : même si elle en a subi, elle ne parle pas de sévices sexuels car elle explique qu’elle préfère garder cet aspect-là de sa captivité secret. De jeunes adolescents peuvent donc lire ce témoignage.
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Moi je l'ai lu en allemand.Mais je l'ai quand meme adoré de pouvoir ce mettre dans la tete de Natascha et puis savoir comment on se sent après 10 ans a vivre dans une cave.Ce livre est absolument a lire
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J'ai été très bouleversée par cette lecture .. C'est vraiment quelque chose qui m'a traumatisé .. J'avais 8 ans quand cet homme l'a enfermé puis 16 lorsqu'elle s'est libérée de ce calvaire .. La relation qu'elle a avec son ravisseur est incroyable mais personne au fond ne peut juger car personne n'a vécu aussi longtemps prisonnière .. Puis elle a beau être critiquée comme pas possible, moi je l'admire car je pense que je n'aurai pas eu la force de vivre ne serait-ce qu'un quart de ce qu'elle a subit .. Elle a une force et une intelligence hors du commun à mes yeux .. Un très beau mais très dur témoignage !
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Comme beaucoup j'avais entendu parler de l'histoire de Natascha Kampusch kidnappée à l'âge de 10 ans et rester enfermée pendant plus de 8 ans qui a réussi à s'enfuir et recouvrer sa liberté, j'avais entendu tout ce qu'on a pu en dire sa "fascination" pour son ravisseur mais je n'avais pas entendu son point de vue à elle et comment en huit années enfermé et humiliée elle en a perdu son identité et c'est habitué à cette "vie" avec son ravisseur. Elle nous raconte son histoire de son point de vue d'enfant et toutes les ambiguïtés que peuvent ressentir les victimes de sévices.
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Difficile de critiquer ce genre de récit. Je ne suis pas ici pour émettre une critique ni un avis mais simplement pour donner tout mon soutien à l’écrivaine, même des années plus tard.
Difficile d’avouer son attirance littéraire envers ce genre de récit. Suis-je étrange ?
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« Ne t’éloigne jamais de tes copines, il y a des fous partout ». C’est ce que ma mère m’a dit pendant des années. J’étais enfant, et honnêtement, la répétition de ce discours me saoulait plus qu’autre chose. Natascha Kampush n’a pas eu la même chance que moi. Elle, elle a croisé un fou qui l’a retenue chez lui, qui l’a humiliée, maltraitée moralement et physiquement pendant 8 ans et demi.
Dans « 3096 jours », Natasha Kampush commence par parler de son enfance. Puis arrive à ce jour où Wolfgang Priklopil la kidnappe. Elle raconte ensuite sa captivité… et termine avec ses premières heures de liberté. J’ai acheté ce livre parce que j’ai voulu savoir pourquoi cette affaire est considérée par beaucoup, comme un cas de syndrome de Stockholm. Je sors de cette lecture en ayant à la fois plus de connaissances sur cette histoire (c’est plus vaste, plus profond et plus personnel que ce que les médias ont pu dire) tout en ne sachant pas quoi penser du lien entre son histoire et le syndrome. D’un côté, on ne peut nier qu’elle a toujours fait preuve d’une force incroyable. C’est une véritable combattante que l’on ne peut qu’admirer.
Personnellement, je me suis demandé si j’aurais été capable de penser et agir comme elle pendant ses 3096 jours de véritable horreur.
Mais… d’un autre côté, elle semble tellement chercher à refuter l’idée d’un syndrome de Stockholm, que cela en devient parfois excessif (et répétitif). On sait à quel point son ravisseur l’a manipulée (outre les coups et le manque de nourriture, il lui faisait croire que personne ne voulait d’elle à l’extérieur). Il a eu une emprise terrible sur elle.Elle dit souvent que si elle est, en quelque sorte, « allée dans son sens », c’était parce que cela lui permettait de mettre tout cela à distance, de faire en sorte que cela ne la ronge pas et de prendre ainsi un certain pouvoir. Elle ne comprend aussi pas vraiment pourquoi la société ne voit que le mal en lui.
Alors j’ai mis du temps avant de réaliser quelque chose.
Priklopil, c’était, à la fois, la main qui la frappait constamment et la main qui la relevait. L’homme qui l’humiliait et en même temps, celui qui rêvait d’une vie avec elle. Priklopil, c’est la seule personne avec qui elle a vécu pendant quasiment une décennie. Alors qui sommes-nous pour juger ses ressentis et faire de son cas une bête de foire ? Personne n’aurait voulu être à sa place, et personne ne comprendra jamais totalement ce qu’elle a vécu.
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J’aime beaucoup les livres tiré d’une histoire vraie. Jeune fille kidnapper par un homme durant 3096 jours, elle nous raconte son histoire…
J’ai mis énormément de temps à lire ce livre. L’histoire est quand même prenante, énormément de respect pour cette jeune femme qui a subi un tel calvaire… Mais c’est vrai que plus on avance dans la lecture et plus les jours se ressemblent, ma concentration et de plus en plus difficile… J’ai apprécié connaître son histoire mais je ne relirai pas une deuxième fois ce livre.
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Suite à des vidéos YouTube de grue crime qui parlait de cette affaire,j'ai achetée ce livre .
Je suis impressionnée par le courage et la resiliance dont a fait preuve Natasha.
Un témoignage touchant mais aussi révoltant (en ce qui concerne la police notamment !!)
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J'avais déjà vu le film avant de lire le livre. L'intérêt de ce dernier est de connaître les pensées de Natascha. Son histoire est incroyable, quelle force de caractère pour avoir su tenir pendant 8 ans dans de telles conditions. Il y a tout de même des zones d'ombre dans l'enquête, elle aurait pu être retrouvée plus tôt et ça c'est rageant.
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Témoignage poignant (ça ne se note pas en étoiles au passage), auquel on peut trouver quelques longueurs mais y en a t'il vraiment en tant que lecteur installé bien au chaud par rapport aux 8 années volées à cette jeune fille...
Mention particulière à cette dernière qui fait preuve d'une grande maturité et de courage tout au long de sa captivité.
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Ce livre est témoignage d’une histoire d’enlèvement. 3096 jours , c'est le titre de l'autobiographie, période durant laquelle Natascha Kampusch a été détenue par son ravisseur. Une enfance qui s'est arrêtée à un coin de rue, alors qu'elle n'avait que 10 ans. C’est avec beaucoup d’émotions, qu’elle nous entraîne dans son affreuse captivité. Elle nous raconte les circonstances de son enlèvement sur le chemin de l’école et revient sur le calvaire qu’elle a vécu. Notamment lorsque Wolfgang Priklopil, son ravisseur, l'affamait, la frappait et la forçait à nettoyer sa maison à demi nue en la traitant d'esclave pendant 8 ans. On n'y découvre l'horreur du quotidien de Natascha mais aussi le mécanisme du syndrome de Stockholm.
C’est un livre à la fois poignant, touchant et saisissant surtout lorsque l’on sait que c’est une histoire vraie. Je pense qu'on ne devrait pas critiquer un livre comme celui-ci mais juste s'incliner face à tant de courage. Les émotions de Natascha sont retransmises. J'ai vraiment été là avec elle, tout au long de ma lecture, sans pouvoir rien faire pour pouvoir l'aider.
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J'ai vraiment adoré ce livre, j'ai toujours aimé les autobiographies mais celle ci particulierement. A travers les mots de Natascha Kampusch j'ai compris et ressentis ce qu'elle a vécu. J'ai été ému par ce livre, par l'enfance qu'elle a eu. Elle décris tous les détails de son enfance avant l'enlèvement mais également l'enlèvement et la séquestration qu'elle a subi.
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