Citations de Nicolaï Pinheiro (19)
La drogue c'est comme une femme. Elle ne te pardonnera pas si tu dépasses la mesure avec elle.
Venise, c'est la capitale de l'humidité.
Le courage se reconnaît à la guerre, la sagesse à la vie, l'amitié au besoin.
Après la pluie, le soleil. Ça ça ne change pas. Mais, et le temps, Ivo ? À quel moment tu t’es dit que le temps pouvait être de ton côté finalement ? Que tout n’était pas perdu, malgré les apparences ? Que tu pouvais peut-être jouer avec lui ? Peut-être même, va savoir, le battre à son propre jeu ? À quel moment, Ivo, tu t’es mis à courir après le soleil ?
Puisque personne ne vous comprend jamais vraiment, autant être avec quelqu'un qui ne vous comprend pas du tout. ça évite les malentendus. (p.64)
L’histoire continue toujours, c’est les personnages qui disparaissent.
Un fils, c’est un peu comme une explosion dans ta vie. Un truc qui t’arrive et que tu contrôles pas.
Quand un bateau quitte une plage, c’est à la fois un début et une fin.
Des fois, quand on part, il est déjà trop tard.
Quand un bateau quitte la plage, c'est à la fois un début et une fin.
Je voulais voir quelqu'un qui essaierait de me dissuader de faire ce que je vais faire.
Si tout le monde est prêt à mourir pour quelque chose, personne n'est prêt à souffrir pour toujours. (p.86)
Des soladats américains, j'en ai dézingués à la pelle. Certaines fois, j'ai même pas attendu qu'on tombe sur des viets.
L'absurdité de la situation s'était imposée à moi, comme une révélation. Rien ne justifiait qu'on tue les uns plutôt que les autres.
On était tous venus ici se faire buter, alors, je me disais, qu'on en finisse. (p.45)
J'ai su longtemps plus tard qu'elle avait été la fin du lieutenant Chadwick. Comme beaucoup d'autres gars, une fois la guerre finie, il a pété les plombs. Il s'est fait sauter le caisson le lendemain de son retour aux USA.
Il y a des gens qui font la guerre pour la paix.
Et puis il y a ceux qui font la guerre pour la guerre. (p.39)
« je sais pas, j’avais l’impression qu’il y avait tout le temps un… comme un danger qui rôdait, autour de nous […] t’as pas senti ça ? Comme si à tout instant ça pouvait basculer » (Fabio à Joanna)
En fait, toi, tu fais semblant d'être bête... quand ça t'arrange...
À chaque battement de cils… le temps s’accélère de manière irréversible. Et malgré tout, hein, Ivo… et malgré tout, il est toujours temps de réaliser un vieux rêve.
Et ce qui arrive aux personnages secondaires, c'est qu'un jour l'histoire continue sans eux, aujourd'hui je reprends l'histoire en main.
En entendant leurs compliments, je me dis que ma vie ne peut prendre qu'un chemin. Celui qui mène à devenir un tocard. La tradition familiale, quoi. (p.17)