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Critiques de Nikita Mandryka (31)
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Comment devenir maître du monde ? (Le Concomb..

A Bagdad, l'ignoble vizir cherche inlassablement le moyen de devenir calife à la place du calife.

D'autres, en multipliant citations, amis et modestes avis, aspirent à devenir la reine du royaume de Babelio.

Moi, je veux être maître du monde !

Mais comment devenir maître du monde ?

Et que faire, mon Dieu, que faire lorsqu'on l'est devenu ?

Tirer des larigots ?

Désorienter l'Orient-Express ?

Être de gauche ?

Battre la campagne à mains nues ?

Sauver le peuple ?

Célestin Sucebonbon, journaliste intérimaire à la "dépêche Melba" et Aristide Chourave de la "Sentinelle des Ardennes" ont mené l'enquête.

Et tout ça n'est pas des clopinettes !

Mandryka le sait, il a bien connu le concombre masqué ...

"Comment devenir le maître du monde ?" est le quatrième tome des aventures philosophiques, potagères et métaphysiques du concombre masqué.

L'album est paru en 1980.

Keskeucé ?!

J'avais pourtant bien spécifié qu'on ne me dérange sous aucun prétexte pendant ma lecture !

Schmougle mou !!!

Le concombre masqué est apparu, en 1965, dans les pages de "Vaillant" mais il porte en lui les gênes de l'absurde que "Pilote" et "L'Écho des Savanes" ont pour notre plus grand plaisir contribué à installer dans la BD moderne.

Pourtant un terrible secret se cache dans cet album !

Celui du "livre du Grand Tout", écrit par le moine fou Barbapou qui, après une vie d'études assidues, se retira du monde et entreprit de consigner tout ce qu'il avait dans la tête ...

Je vous le dis, tout ça n'est pas des clopinettes ! ...



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Le concombre masqué : L'intégrale des Années Pilote

Bretzel Liquide ! Kés'keucé ? Vazyléon ! Cela ne vous rappelle rien ? Mais oui, il s'agit bien du fameux concombre masqué ! Entre nous, il fallait quand même avoir l'idée de mettre un légume en tant que héros ! Et si le vrai est quelque peu insipide, celui-ci ne manque pas de piment. Personnage atypique, et pour cause, il habite dans un cactus-blockhaus et regarde la télédérision. Le journaliste Boff (j'adore la symbolique des noms) fait sa connaissance et va vite découvrir que le cucumis sativus (nom scientifique du concombre. Ça en jette, hein ?!!!). Avec un vocabulaire bien à lui, un caractère bien trempé dans la vinaigrette, il transforme n'importe quelle situation en franc moment de rigolade (pour le lecteur bien sûr). Cet album ne manque pas de sel (promis, j'arrête).
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Y'a plus de limites - Les aventures galacti..

Bon, faut-il présenter Mandryka? Nikita.

Ce n'est pas un hasard si je me suis plongé avec délectation dans ce vieil opus des années 90.

Payé 78 francs de l'époque. Bon, mettons qu'il soit collector puisque la bibliothèque a été vaporisée par la brigade chargée de la désinfection, par une affreuse erreur de manipulation du levier : on pousse au lieu de tirer et bing, ça vous saute à la figure. Qui s'attend à ça?

Tout ça pour une île, cramer pour une île ! A moins que ce ne soit une ruse !

Va savoir, autant prédire l'avenir dans ... uchronie?

En fait dans tout cela, où est la réalité? Dans la télé? Il semble que selon le casque que l'on met, les réalités soient différentes...

Tiens tiens...



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Clopinettes

Tout a commencé par une histoire triste mais populaire.

On aurait dû se méfier !

D'autant que le numéro du contorsionniste n'était pas très au point.

Emmanuel, l'homme-caoutchouc ... tu parles !

Des clopinettes, oui ...

Puis, point faut aux apparences se fier et plutôt se méfier du "candide raton".

Car derrière la fable-express ne se cache pas forcément Jean de la Fontaine mais parfois deux olibrius nommés Gotlib et Mandryka.

C'est, en 1970, dans "Pilote" le journal d'Astérix et Obélix, que l'un a entraîné l'autre et que l'autre s'est laissé faire !

On aurait dû se méfier !

L'année précédente, dans le quatrième "Super Pocket", les deux complices avaient glissé "un petit bruit", "un mystérieux météore bourguignon", "une jument interdite" et "un pauvre Auguste".

C'était déjà de la fable-express, mais en 2 planches, cette fois.

C'était drôle, inattendu, rapide et absurde.

Non, c'était pas anglais, madame ...

Jusqu'en 1973, les deux compères vont tirer sur la clopinette.

Et la censure va laisser faire ...

Malgré cette biographie de Joseph Lafreut, fable-express sans moralité, qui faillit tout gâcher !

De Gotlib ou de Mandryka, de Mandryka ou de Gotlib, lequel des deux est le plus responsable ?

Il ne faut pas chercher, ni parfois même essayer de comprendre.

Dans le journal d'Astérix et Obélix, le début des années 70 s'est vécu en roues libres ... avec Cabu, Brétécher, Chakir, Fred, Gébé, Reiser et de nombreuses autres grandes signatures dont celles de Gotlib et de Mandryka.

Quel plaisir !

Aujourd'hui est peut-être moins fantaisiste qu'hier.

On aurait dû se méfier !

Mais heureusement, grâce à cet album, on peut encore tirer sur la clopinette et se marrer un brin ! ...







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Les aventures potagères du Concombre masqué

Bretzel liquide !

S'écrit le concombre masqué de son cactus blockhaus...

Furibard d'être tiré de son lit à quatre heures dix du mat' par une bande d' éléphants fêtards qui jouent au bowling dans le grenier...Rêve ou réalité...."le cucurbitacée a une araignée dans le plafond" s'exclament en chœur les pachydermes hilares...Tout tourneboulé, le concombre vert pale suit le conseil de son pote Chourave le navet, rendre visite à 'imminent docteur Freud. Lors de la consultation, le professeur visionne à la lorgnette les globes oculaires du légume verdâtre mais bousculé par le maladroit navet, il tombe dans le cerveau du cucurbitacée et se retrouve dans les bras de la mégère araignée qui reconnaît son barbu de mari et le reçoit à coups de rouleau de pâtisserie ...



Et ça ce n'est que la première histoire potagère

Il y en a un tas d'autres..

.

Où le concombre joue au chasse nuages et Mémé muni de son parapluie semble furibarde



le soleil qui fait des siennes, qui en a ras-le-bol de subir des cadences infernales. Décide de prendre du bon temps, devient fainéant, ronfle comme un loir, fait des insomnies, se coiffe d'un abat-jour et bouquine tard le soir



le réveil matin qui n'est pas à prendre avec des pincettes



Les chutes de phantasmes



La feuille blanche qui en dit long sur le sens de la vie



L'histoire à dormir debout de Mémé



Un invité gallinacé très sympathique



Le robinet qui (s'en)fuit...



J'adore la recette potagère folie douce de Mandrika : un concombre masqué accompagné d'un navet benêt qui poussent sous un gros soleil craquant , arrosés par des nuages enrhumés mal élevés et des jurons de Bretzel liquide...sans oublier des éléphants pas roses qui dégomment !



Ma bd de chevet avec laquelle je fais de bio rêves...

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Comment devenir maître du monde ? (Le Concomb..

C’est le premier album du concombre masqué composé d’une seule et unique histoire. On n’est pas dans la période onirique du personnage, cette aventure est ouvertement une satire politique, sur la nature du pouvoir, il y a quelque chose de “l’esprit Charlie” là-dedans. Le graphisme semble un peu moins soigné, de ce point de vue, cet album est un peu décevant. Par contre, dans la satire politique, c’est délicieusement cynique. La théorie de la vélocipédification du monde (qui inclut le mythe du progrès) est un petit bijou, et oh combien d’actualité. Sous son aspect loufoque, c’est pertinent, drôle, et grinçant. L’œuvre de Mandryka est vraiment à (re)découvrir.
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Rubrique Abracadabra

Cet album est un hommage à la Rubrique-à-Brac, œuvre emblématique de Marcel Gotlib, qui a marqué l’histoire de la bande dessinée. Pour cet hommage, un casting de rêve est réuni dans cet album : Zep, Berbérian, Léandri, Tardi, Belkrouf, Maëster, Dupuy, Binet, Boucq, Jannin, Mourier, Arleston, Barral, Chauzy, Mandryka, Goossens, Christin, Blutch, Lindingre, Tonino Benacquista, Bilal, Lefred Thouron, Antoine de Caunes, Jean-Yves Ferri, Margerin, Tronchet, Solé, Édika, Larcenet, Mézières, Guarnido, Julien/CDM, Ptiluc et Dal.

Chacun, dans son style, reprend quelques principes utilisés dans la Rubrique-à-Brac, quelques idées, quelques personnages. Le résultat est assez décevant, en tentant de s’accaparer le style du maître, la plupart s’y cassent les dents.

Dupuy & Berberian avec la girafe, et Blutch avec le matou matheux, reprennent et détournent un histoire de Gotlib et s’en sortent nettement mieux, ainsi que Solé, avec la morale finale sous forme de jeux de mots comme dans le tome 5 où quelques histoires avaient été scénarisées par Gotlib et dessinées par d’autre auteurs.

Manu Larcenet m’a vraiment fait rire, toujours très drôle, mais c’est du Manu Larcenet.

Le reste est assez moyen, en essayant de faire du Gotlib, ils ne parviennent pas à être drôle, même Binet et Goossens déçoivent, certains se plantent carrément, venant d'auteurs que j'admire d'habitude, c'est presque gênant.

Bref, un hommage raté et vraiment une grosse déception.
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Le Concombre Masque, tome 6 : Le Concombre ..

Cette fois-ci, le Concombre masqué nous embarque dans une aventure avec un grand A, pleine de rebondissements, d’actions, de luttes,avec un méchant plutôt cocasse. Mandryka parodie le récit d’aventure, c’est toujours aussi loufoque, ironique, et joyeusement absurde.
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À la poursuite du broutchlague mordoré

Après le poétique tome 2 de la série (Le retour du concombre masqué) et le subversif tome 4 (Comment devenir maître du monde ?), j’avoue que ce tome est une légère déception. Il reste toujours un plaisir d’humour absurde, de loufoquerie, mais le fond reste plus superficiel. J’ai cependant aimé la parodie de science fiction pulp, avec l’inclusion de dessins inspirés des séries de SF de l’époque, l’humour est toujours pétillant, l’aventure distrayante, mais ce n’est pas le meilleur album de la série.
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Le Concombre Masqué, tome 4 : La Vie quotidie..

Cet album est composé de quatre histoires.



Dans les deux premières, (La vie quotidienne du concombre masqué, et “Quand passent les motives”) on retrouve le ton surréaliste, absurde des deux albums précédents, proche de Fred ou F’murr.



La troisième, “Quelque part à l’endroit où ailleurs veut dire ici”, on change de registre, on quitte l’esprit du magazine “Pilote” pour celui plus cynique, plus plus subversif, plus décalé, et sans doute moins poétique du magazine “L’écho des Savanes”. Ce n’est plus tout à fait pareil, et même si je préfère le concombre des années Pilotes, j’aime beaucoup le ton critique et ironique qu’on trouve par la suite. Dans cette histoire, on y aborde des thèmes comme le salariat, les grèves, la condition féminine, la machisme, la publicité, la culture… Sous un aspect complètement loufoque, le discours est ouvertement engagé et sarcastique à souhait. Le plaisir est différent, mais il est toujours au rendez-vous.

A noter, dans cette aventure, une vignette est dessinée par Gotlib !



Enfin, la dernière histoire, “Le jardin Zen” est assez étrange, et elle est la raison du départ de “Pilote” pour “L’Echo des Savanes”, raison qui ne saute pas aux yeux, cette histoire a été refusée par René Goscinny à l’époque.



Dans cet album, Mandryka prend un virage bien marqué, mais même si j’affectionne personnellement l’aspect onirique de la première période, on n’y perd pas vraiment au change, ce qu’on perd en poésie, on le récupère dans l’humour sarcastique.
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Les aventures potagères du Concombre masqué

C’est le premier tome des aventures du Concombre Masqué de Mandryka, qui paraissaient alors dans le journal Pilote à la fin des années 60. J’avoue qu’à l’époque, je n’accrochais pas vraiment à ce personnage, je ne comprenais pas son langage farfelu, le graphisme assez sommaire ne m’attirait pas et quelle étrange idée de choisir un concombre comme personnage principal. Le décès récent de Mandryka m’incite à me replonger dans ces aventures et je découvre un univers absurde franchement délicieux, d’une inventivité géniale. Il joue sur les expressions courantes, les triturant, les déformant, il invente des mots qui sonnent baroque et loufoque, et des jurons étranges, Bretzel Liquide !

Ce premier album est constitué de nombreuses histoires en double page, les mots qu’on a sur le bout de la langue sont représentés par de petits personnages ronds, le concombre va courir après un robinet qui fuit, le soleil ne veut pas se coucher… C’est totalement déjanté, on navigue dans un univers surréaliste où les non-sens donnent un nouveau sens, les rêves s’emmêlent avec la réalité au point de ne plus savoir où on se situe, on s’y perd parfois pour retomber sur nos pieds par une boutade. Il y a un lien évident de parenté avec F’murr mais on y trouve aussi des références à Raymond Devos, c’est bourré d’inventions toutes plus farfelues les unes que les autres. Un régal, une redécouverte pleine de surprises, je regrette d’être passé si longtemps à côté de cette série.

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Le retour du concombre masqué

C’est le deuxième opus des aventures du concombre masqué, et c’est toujours un régal de poésie absurde et pleine d’invention. Changement de rythme, il n’y a plus d’histoires en double pages, ce recueil est constitué de quatre histoire, et c’est toujours aussi déjanté, mais cette fois-ci avec plus de références culturelles, musicales, télévisuelles… plus de clins d’œil à la réalité de l’époque, et encore plus de folie, encore plus d’éléphants dans la baignoire… génialement fou !
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Métal hurlant, n°57 bis

Les Humanoïdes associés présentent l'anthologie de l'âge d'or de "Métal Hurlant", la référence trimestrielle de la bande-dessinée de science-fiction.

Transfuges du journal "Pilote"atteint en 1975, d'une certaine morosité, Moebius, Druillet et Dionnet, adoptant un nouveau ton plus adulte et provocateur, fondent "les Humanoïdes Associés", une nouvelle maison d'édition sur laquelle reposera "Métal Hurlant", le journal, d'abord trimestriel puis mensuel, qui va marquer une génération et révolutionner le genre.

Ce 57ème numéro bis est un objet collector.

Il revient sur les débuts de la revue et revisite les premiers numéros.

Son sommaire est prestigieux, rien que la BD et de la SF.

La couverture, association de talents, est signée Druillet et Moebius.

Le premier récit, "jusqu'au dernier" est signé Jacques Tardi ainsi que "la crainte du sloane aux yeux bleus" et "lune de miel" que l'on retrouve un peu plus loin.

Dionnet et Mandryka nous offrent une sorte de court feuilleton : "Jules l'Eclair".

Mais interrompons une minute ce programme pour une petite page de pub !

Au commencement il y avait "le bandard fou" "John Watercolor" et "cauchemar blanc" de Moebius - Il y avait "Mirages" de Druillet.

Si vous avez aimé ce numéro, vous apprécierez ces deux volumes contenant les premières bandes des deux dessinateurs qui ont le plus révolutionné l'histoire de la bande dessinée.

Puis, quand le programme reprend, surgissent Lesueur pour "de réputation mondiale", Vaughn Bodé pour "Cobalt 60", Moebius encore, Alexis pour "Vengeance", Enki Bilal avec "Crux Universalis, Gotlib pour, ne nous étonnons de rien, un "attentat à la pudeur", Russ Heath, Mandryka et jean-Claude Mézières qui nous présente de drôles de "baroudeurs de l'espace"....

J'en oublie et pas des moindres mais l'énumération, trop longue, serait lassante à force d'être trop fournie.

En ouverture de ce 57 bis spécial, les couvertures des 4 premiers numéros sont reproduites en pleine page et les sommaires correspondants de l'époque sont retranscrits.

"Métal Hurlant" pour toute une génération c'est aussi un film d'animation canadien inspiré de la revue française et de "Heavy Métal", son émanation américaine.

Ce film a certes un peu vieilli mais sa bande son, saturée de Hard-Rock, est toujours aussi fameuse et "Trust", cocorico, y fait une tonitruante apparition.

Dans le passé, le futur, sur la terre et dans l'au-delà, il est le seul à connaître son véritable ennemi. Il est le seul à pouvoir le trouver.

C'est l'histoire de "Métal Hurlant"...

Les américains en avaient rêvé, "les Humanoïdes associés" l'ont fait !













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Conc et Chou lanceurs d'alerte !

petit pamphlet cinique, drôle et loufoque sur la croissance et le travail "Arbeit macht Frei"
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Clopinettes

Ah! Clopinettes et ses jeux de mots et à-peu-près d'anthologie!

Gotlib et Mandrika se complètent merveilleusement, l'un aux jeux de mots et l'autre au dessin, pour offrir au lecteur de Pilote des années 1970 un festival d'humour.

C'est tellement drôle en texte et en graphisme, que j'ai troujours trouvé que cet album était trop court!

Je suis, encore, en manque de clopinettes!
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Métal Hurlant, n°04 : L'homme est bien petit

Je me suis laissé tenter une seconde fois par la nouvelle mouture de Métal Hurlant, et encore une fois, je suis comblé.

Le principe est le suivant : A chaque numéro, on alterne la nouvelle génération puis les précurseurs

Dans ce numéro, on nous ressort donc les "vieux" sur presque 300 pages.

Mais attention, c'est du lourd,du pointu, du grandiose : Druillet, Moebius, Alexis, Bilal, Margerin, Gimenez...

J'ai découvert avec plaisir également Michio Hisauchi, Paringaux, Palacios, Chaland, Claveloux, Keleck, Nicollet...qui font aussi preuve d'une grande créativité artistique.

Chaque histoire se déguste comme une friandise.

Elle est accompagnée d'un petit texte qui nous parle du contexte, nous présente l'auteur, ses connexions avec Métal, Dionnet et les autres.

Encore un très bon numéro.

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Métal Hurlant, n°04 : L'homme est bien petit

Je continue dans ma découverte de cette fameuse revue « Métal Hurlant », avec le numéro 4 d'août 2022 intitulé « L’homme est bien petit ».



Ce numéro est une compilation de planches de bandes dessinées extraites des mythiques numéros de la première version de la revue parus dans les années fin 70 et 80 mais pas que.



Chaque bande dessinée est présentée dans un article approfondi d’une page revenant sur sa genèse et sur le parcours de son ou ses auteurs. Nous retrouvons ainsi de grands auteurs de cette période, de Enki Bilal à Nicole Claveloux en passant par Moebius, Frank Margerin, Beb-Deum ou Carlos Gimenez pour n’en citer que quelques-uns parmi les 33 auteurs présents.



Le revue présente également 2 articles complets, le premier sur l’histoire de cette revue et le second sur une auteure inspiratrice de Druillet : Catherine Lucille Moore ; et, 2 interviews de Philippe Druillet et Jean-Michel Nicollet.



J’ai adoré la découverte et la lecture de cette revue. J’ai découvert des auteurs que je ne connaissais que de réputation et ai pu rencontrer d’autres auteurs que je ne connaissais pas du tout. J’ai notamment adoré la proposition de Nicole Claveloux, son dessin si fort illustrant une histoire des plus macabres. J’ai pu approcher Jean-Michel Nicollet, j’ai adoré sa façon de dessiner, son univers et son propos : un auteur d’un talent fou dont je vais dès à présent rechercher les différentes productions tellement il m’a fascinée.



Une revue terriblement addictive, passionnante, riche que je ne peux que vous recommander chaleureusement.

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Le concombre masqué : L'intégrale des Années Pilote

Protze et chniaque !

Ou les aventures loufdingues d'un cucurbitacé philosophe. Mandrika invente tout un univers autour de son personnage, l'absurde, le non-sens, les jeux de mot forment l'essence de ses aventures que l'on pourrait qualifier de pataphysique. Il entraîne son lecteur vers d'autres signifiants, son univers est multi-dimensionnel, et le détournement du sens provoque le rire. Les occupations multiples des personnages s'accomplissent dans un monde plein de poésie, on y regarde pousser les motives, ou pousser les rochers, on y fait burner les mauves, on y pêche le berdulaire, on sirote un verre d'achedeuzo à l'ombre d'un paradoxe en fleur, on y plante des graines de poulet rôti dans des champs de cassoulet. Le soleil a parfois des insomnies. Ce concombre a un comportement bizarre, mais dans le raisonnement que nous portons sur lui, pensée cartésienne qui nous donne la berlue, mais lui est en pleine lumière et sa logique fonctionne à plein. Les digressions auto-alimentent les histoires et on en voit jamais la fin. Il est désormais aussi légendaire que Zorro, Bouddha ou Jésus.
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Clopinettes

Album issu de la collaboration détonante de deux génies de la dinguerie en BD Gotlib pour les idées , Mandryka pour le dessin .Au programme : les jeux qui rendent fou (Rébus au pied de la lettre ») les fables express(avec morale corrosive) et plein de guest stars de la BD ( Thor,Cellulite, le crapaud qui chante Mammy Blue, la dame à la chaise de Copi…) .J’adore.
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Le Concombre Masque, tome 6 : Le Concombre ..

C'est assez indescriptible... Un appareil à patatoser dans les mains d'un savant fou, mélange compact entre l'étudiant contestataire de Mai 68 et le méchant scientifique des films de série Z dans lesquels Mandryka a sans doute puisé cet humour de second degré impayable.



Grâce à cet appareil, le patatoseur (qui a patatosé sa mère par erreur, le privant d'agrent de poche) va transformer les radis en oseille... Rien que ce jeu de mot me fend la poire à tous les coups.



On a une BD pleine de sens, plutôt que de non-sens, tant les symboles abondent. Caisse-enregistreuse comme base à l'appareil à patatoser. Relation assez ambiguë (mais dépourvue dhomosexualité) entre le patatoseur et son serviteur. Dialogues déjantés mais empreints d'une contestation anarchique digne des meilleurs mouvements estudiantins du XXè siècle... Bretzel liquide est un juron qui ne m'a jamais quitté.



On note que le patatoseur apparaît en fait dans le tome 5, le Broutchlague.



Clairement, cette BD vaut assurément que l'on surmonte les calembours douteux et le dessin indigeste de Mandryka. L'ombre de Fluide Glacial et de ses ténors (Gotlib en tête) plane sur l'univers cucurbitacéen.
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