Il me tue, voyez-vous ! Il me tue d’indifférence. Il me tue par l’audace aveugle, stupide, de son instinct. Il me tue de vouloir la vie jusque dans mon propre corps et surtout il me tue, lui, de n’être pas mortel !
Être debout, c’est être encore trop grande, trop haute face au choc terrassant de la vérité. Pour soutenir cette vérité sans vertige, il faut être à terre, déjà tombée.
Cheveux bruns coupés au carré, avec dans l’éclat noisette des yeux une espièglerie empruntée à l’enfance et qu’elle n’a jamais rendue, elle semble ravie de m’accueillir…