Oliver Pötzsch

Un bon polar historique, très bien documenté du fait de la filiation de l'auteur avec la plus célèbre dynastie de bourreaux bavarois. L'intrigue est plutôt bien menée et le suspens est maintenu jusqu'à tard dans le récit. J'émets quelques réserves quant au découpage chronologique de certains paragraphes qui induisent le lecteur en erreur dans le but de créer une certaine tension narrative, j'ai moins apprécié cette manière de faire. Mais j'ai passé un très bon moment malgré tout !

J'ai retrouvé avec grand plaisir le bourreau Kakob Kuisl, sa fille Magdalena, le médecin Simon Fronwieser.



Cette fois-ci, nos trois personnages sont entraînés dans une chasse au trésor disparu des Templiers.



Mais, il ne sont pas les seuls à mener cette quête. Ils sont aidés par Benedikta, marchande et soeur du curé d'Altenstadt qui vient d'être assassiné dans son église. D'autres personnages,très dangereux, des hommes vêtus de robes de bure, notamment un moine noir, se trouvent sur leur chemin.



L'auteur nous plonge dans un roman d'aventures, d'amour à l'intrigue haletante. L'histoire sur fond historique est très documentée.

Oliver Pötzsch a utilisé pour ce roman les archives de sa famille qui ont été précieusement conservées, génération après génération.



Il a pu reconstituer le quotidien de la famille Kuisl. On se rend bien compte de ce qu'était le statut social et la place au sein de la communauté d'un bourreau. La communauté avait besoin du bourreau pour mettre en application les sentences prononcées mais il était tout de même mis à l'index de la société. Je trouve cette situation hypocrite.



L'auteur nous immerge dans cette ville où se confrontent les croyances (religion et sorcellerie), les intérêts de chacun et ceux de la ville.



On y voit la place réservée aux femmes à travers Madgalena qui étant fille de bourreau ne peut épouser qu'un bourreau et se voit cantonner à un rôle domestique.



De la même manière, on découvre l'évolution de la médecine à travers Simon (qui a fait quelques études) et son père (qui a été formé sur les champs de bataille).



J'ai lu avec un réel plaisir ce polar à l'intrigue très bien menée et addictive qui tient en haleine jusqu'au dénouement.



Je recommande cet ouvrage qui allie policier et histoire.



Ce roman a reçu le Prix Historia du roman policier historique en 2015.

Ce policier historique est le premier opus d'une saga dont trois tomes sont déjà parus en France. Les formats poche sont publiés chez Actes Sud, célèbre maison d'édition connue pour ses romans policiers mais aussi pour ses magnifiques couvertures rouges et noires avec un tableau en guise d'illustration. Le titre évoque la fille du bourreau mais c'est essentiellement Jakob Kuisl et le jeune médecin qui portent l'histoire. Le rôle de Magdalena devient plus important vers les deux tiers du roman.







Jakob Kuisl est un personnage relativement complexe à la fois bourru et humain. Après avoir combattu durant la guerre de trente ans, opposant les catholiques et les protestants, il rentre au pays pour devenir le bourreau de la ville tout comme son père avant lui. Une des qualités de Jacob est la curiosité et cela l'amène à s'instruire sur la médecine.







Le jour où le corps d'un enfant est découvert avec un drôle de signe sur l'épaule, la sage-femme devient la suspecte idéale. Cette femme vit seule et elle est considérée comme une sorcière aux yeux de certains villageois. Le XVIIème siècle correspond à la grande époque des chasses aux sorcières.







L'auteur met un point d'honneur à écrire un récit réaliste. C'est un roman très bien documenté sur les us et coutumes de 1659. Nous entrons facilement dans l'histoire bien que les détails peuvent paraitre crus, voir effrayants. Oliver Pötzsch est un descendant de la dynastie des Kuisl, d'où la profusion de détails réalistes.







Malgré quelques longueurs l'écriture reste fluide. Les personnages sont arrachants et crédibles. Dans leur manière d'agir et de parler. Je les trouve aussi moderne car notre trio d'enquêteurs réfléchit comme les profileurs de la série Esprits Criminels.







Ce roman est idéal pour tous les lecteurs aimant les fictions historiques et les policiers.

Comme le premier tome, j'ai bien aimé ce polar historique qui se passe en Bavière après la guerre de 30 ans. Le thème basé sur la résolution d'énigmes successives au temps des Templiers est passionnant et donne envie de lire jusqu'au bout. Les personnages sont attachants. Un seul bémol: j'aurais aimé plus de références historiques sur la guerre de 30 ans. En conclusion, u. Bon moment de détente avec ce roman.

Un jeune garçon est retrouvé assassiné dans la rivière, un tatouage de sorcellerie sur l'épaule. Dans cette petite ville de Schongau, en Haute-Bavière, au XVIIe siècle, pas de doute, seule la sage-femme peut être coupable ! Une femme qui vit seule, manipule les herbes médicinales, s'occupe des “choses de la vie” ne peut qu'être une sorcière.

Contre le bailli, le bourgmestre, le conseil municipal et le peuple, seules trois personnes vont s'opposer à une telle condamnation absurde : le bourreau (Jakob Kuisl), sa fille Magdalena et un jeune médecin, avisé des nouvelles connaissances de son art.

Mais comment résister à tous alors que deux autres enfants sont retrouvés assassinés et qu'une petite fille est kidnappé par le diable lui-même (d'après les témoins en tout cas) ?

Oliver Pötzsch, lui-même descendant de Jakob Kuisl, signe ici un polar historique fort bien documenté, décrivant une époque tourmentée avec le souvenir douloureux et encore proche d'anciennes chasses aux sorcières et surtout d'un virus de la peste noire qui a ravagé une grande partie de la population européenne. Il décrit aussi un siècle d'obscurantisme, de croyances ésotériques, d'une médecine encore moyenâgeuse, sans oublier les conditions de vie d'un bourreau et de sa famille, à la fois essentiel à la vie de la cité mais discriminé et rejeté en marge de la ville. L'homme fait peur car personne n'a envie d'avoir un jour affaire à lui.

Mais l'auteur n'a pas oublié une énigme rocambolesque, de nombreux rebondissements, des méchants mémorables, un suspense adroitement mené. Ni non plus quelques pointes d'humour et une belle histoire d'amour ! La fille du bourreau est le premier volume d'une série fort alléchante.

roman, polars historique / 2e de la série La fille du Bourreau



L’auteur est un des descendants du bourreau Jakob Kuisl. Donc s’inspirant de ce réel personnage ainsi qu'en visitant les lieux où se déroule l’histoire (que l'on peut encore visiter aujourd’hui en Allemagne) Olivier Pötzsch nous ramène au XVIIe siècle en Bavière pour une nouvelle aventure.



La découverte du cadavre du curé du village d’Altenstadt ainsi que d’os dans une crypte cachée, fait naître chez le médecin Simon Fronwieser, le bourreau Kuisl, sa fille Magdalena et la soeur du curé, un désir de découvrir la raison pour laquelle ce meurtre a été commis. Les voici partis dans une folle équipée qui, peut être, les mènera aux trésors des Templiers.



Malgré certaines longueurs, ce roman est tout aussi captivant que le premier. Intrigues, rebondissements, surprises ainsi que détails historiques fascinants, on nous tient en haleine jusqu’à la fin. J’ai bien hâte de lire la suite …

"La Fille du bourreau" d'Oliver Potzsch est le premier tome d'une trilogie sombre, angoissante, mêlant sorcellerie, meurtres, enlèvements, tortures, rumeurs, complot et soif de pouvoir. L'air de rien, il pointe l'aveuglement de tout un village à une époque où le moindre soupçon de sorcellerie suffit à livrer au bûcher des femmes. Le moindre signe, le moindre tatouage ou l'usage des plantes suffissent à faire d'une sage-femme respectée de tous, l'une des sorcières les plus cruelles ; très vite soumise à la torture afin de lui extorquer des aveux. En cela, le lecteur comprend bien la place des femmes au milieu du XVII ième siècle ; elles dont le savoir inexpliqué est une bonne excuse pour se débarrasser du sexe faible, capable d'entraver les projets d'hommes puissants. Tout au long de sa lecture, le lecteur essaye de démêler le vrai du faux et mène l'enquête auprès des héros. Porté par un style incisif, des personnages fascinants, un décor réaliste et de nombreux rebondissements, ce premier tome est une réussite, parfaite pour l'automne ! Malgré quelques scènes un peu superflues et un pavé de plus de 480 pages, cette plongée dans l'angoisse et la torture maintient le lecteur en haleine jusqu'au dénouement pour le moins inattendu ! Les autres tomes sont sans le moindre doute aussi prometteurs...

Un troisième opus qui finit temporairement en beauté la serie du bourreau de Schongau. Après un premier tome qui m'avait transporté, le second m'avait moins séduit. Ce troisième roman a renoué avec la qualité du premier à mon sens.

On y retrouve tous les protagonistes principaux à qui la vie ne fait pas de cadeau, en particulier au bourreau lui même. C'est toujours sombre, révélateur d'une époque pas moins gaie, et c'est ce qui m'a plu dans cette série de romans historiques.

Je relirais la plume d'Oliver Potzsch avec grand plaisir quand les prochains tomes seront traduits.

Lu à la suite de "La fille du bourreau", premier opus de la série, j'ai été très vite emportée par cette nouvelle aventure. Oliver Pötzsch étant le descendant du bourreau Kuil sait de quoi il parle. Il s'est tellement bien documenté et connait tellement bien ce qu'il nous décrit qu'on a l'impression d'être plongé réellement dans ces années 1650 dans la petite ville de de Schongau, avec les moeurs et coutumes de l'époque en Bavière. J'aime ce genre de livre, qui, non seulement sont paliptants, mais qui nous cultivent et dont on ressort enrichis.

A nouveau j'ai eu grand plaisir à retrouver Jakob, Simon et Magdalena dans leurs aventures. Cette fois, c'est particulièrement le personnage de Jakob, bourrau de de Schongau qui se retrouve au centre de l'intrigue. L'aventure est à nouveau menée tambour battant, sans longueurs et avec beaucoup de suspens. Un régal ! J'attends avec impatience la traduction des opus suivants.

Découvert par hasard chez mon libraire, j'ai entamé cette lecture avec enthousiasme. Mon sentiment ne s'est pas démenti, quelle belle lecture !

Nous voilà plongés en l'an 1650, pour une enquête impliquant Magdalena,, Simon Fronwieser et Jakob Kuisl, le bourreau de de Schongau, petite ville bavaroise. Premier volet d'une série, j'ai été très vite happée par l'ambiance, les intrigues dans l'intrigue, et les protagonistes attanchants.

Dans ce troisième volume de la trilogie , l'auteur nous emmène à Ratisbonne pour suivre les aventures du bourreau de Schongau , Jakob Kuisl , sa fille Magdalena et son fiancé et "presque médecin " , Simon : meurtres , poursuites , emprisonnement , tortures , évasions , empoisonnement , complot , énigmes , affrontements sanglants , vengeance , doubles-jeux et trahisons ...

Péripéties et rebondissements tout au long de ce livre font

qu'on ne s'ennuie pas un instant !

En Bavière, dans la ville de Schongau en 1659, des enfants, ayant sur leur corps une marque étrange, sont assassinés. Dès lors on crie à la sorcière!



Un bourreau, avec l'aide d'un jeune médecin amoureux de sa fille, va mener des investigations et se battre contre les superstitions.



On découvre la justice pratiquée à cette époque très sombre. On découvre comment était traité les femmes ayant du savoir. Toutes des sorcières!



Quelques longueurs, une écriture assez fluide et entraînante, des personnages captivants dont un bourreau particulièrement sympathique et finalement une enquête bien menée.

Ce deuxième tome de la série la fille du bourreau m'a encore plus enthousiasmée que le premier.

Maintenant que les personnages et les lieux sont installés, la lenteur du démarrage du premier tome n'a plus raison d'être et cette fois on est plongé directement dans l'intrigue.

Poison, mystères, forêts inhospitalières et enneigées, brigands de grand chemin... tous les ingrédients d'un bon récit sont réunis, avec toujours ce souci du détail sur les usages de l'époque.

Les personnages principaux prennent de l'épaisseur, on entrevoir d'autres aspects de leurs personnalités et les jeux de pouvoir dans la ville de Schongau et au delà continuent de donner de la profondeur au cadre des aventures de Jacob Kuisl et ses proches.

C'est un roman historique bien documenté, doublé d'un roman d'aventure passionnant, je recommande fortement aux amateurs du genre.

Shongau 1659. Jakob Kuisl est bourreau de son état. Lorsqu’un enfant mourant est repêché dans la rivière bordant la ville, la sage-femme, Martha est accusée de meurtre et de sorcellerie : en effet, le garçon, qui la fréquentait régulièrement, porte sur l’épaule la marque des sorcières… Pourtant, Jakob est persuadé de l’innocence de celle-ci. Alors qu’elle est emprisonnée pour être soumise à la question, meurtres et disparitions d’enfants se multiplient. Aidé par un jeune médecin ouvert aux progrès, Simon Fronwieser, et par sa fille, Magdalena, Jakob va s’employer à innocenter Martha, et à débusquer le vrai coupable…

Découvert à la faveur du challenge Mauvais Genre 2021, ce polar historique m’a beaucoup plu, et intéressée. Plu parce que les personnages principaux sont atypiques et attachants, que la relation père/fille est pleine d’humour, que les « méchants » sont presque improbables… Parce que l’intrigue est réussie aussi. Intéressée parce que je connais mal l’histoire de l’Empire Allemand au XVIIème siècle : on y apprend de nombreux éléments sur le système commercial, le développement des cités, le manque de considération vis-à-vis des malades, la vision des femmes aussi. Je vais donc m’atteler dès que possible à la lecture des tomes suivants !

Et de trois ! Je viens de terminer ma lecture de ce dernier tome (pour l'instant) de la série « La fille du bourreau » de l'écrivain bavarois Oliver Pötzsch. En effet, cette série compte actuellement huit tomes et les fans germaniques attendent avec fébrilité le neuvième … Bon, nous n'en sommes pas encore là, mais j'espère que la suite va bientôt être traduite pour que je puisse continuer à déguster cette série…

J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir le bourreau Jakob Kuisl et son petit monde…

Dans cet épisode, le bourreau de Schongau est parti précipitamment à Ratisbonne car sa soeur gravement malade a besoin de ses compétences de guérisseur. Malheureusement, à peine arrivé à destination, Jakob va voir se refermer sur lui les portes d'une formidable machination et j'avoue m'être demandé à plusieurs reprises comment il allait pouvoir s'en sortir…

Sa fille Magdalena et son fiancé Simon, vont, un peu à leur corps défendant se retrouver eux aussi dans cette ville …. Une fois qu'ils auront appris la terrible nouvelle de l'arrestation de Jakob, comment vont-ils faire pour lui venir en aide, car ils ne disposent d'aucune ressource ni d'aucune connaissance susceptible de les aider ?

J'ai pu apprécier tout au long de ma lecture les recherches de l'auteur, ce qui donne un formidable gout d'authenticité à cette histoire, et je ne parle même pas des relents forts…heuh ….imagés dont il nous gratifie histoire d'être bien dans le bain, comme pour la question de la gestion des déchets dans une grande ville….



Comme dans le tome précédent, l'auteur, à la fin de l'histoire, endosse la casquette de guide touristique et nous emmène nous promener et flâner dans cette magnifique ville qu'est Ratisbonne. Il suffit de regarder un peu sur le net pour s'en rendre compte…De plus, les paysages environnants sont eux aussi très beaux et les rives escarpées du Danube ne sont pas en reste….

Si un jour je retourne en Bavière, ce sera clairement grâce à cet auteur….



Challenge A travers l'Histoire 2021

Challenge Séries 2021

Challenge Mauvais Genres 2021

J’ai découvert il y a peu de temps Oliver Pötzch et sa série » La fille du bourreau ». Cette série qui pour l’instant compte huit volumes mais seulement trois traduits en français, raconte les aventures du bourreau de Schöngau,en Baviere au XVIIeme siecle : Jakob Kuisl. Il est à souligner que la famille de l’auteur descend de cette lignée de bourreaux et Jakob Kuisl a réellement existé…

Nous sommes en 1660, et le curé d’une paroisse voisine de Schöngau va mourir dans des circonstances on ne peut plus suspectes. Commence alors pour Jakob Kuisl, mais aussi pour sa fille Magdalena et le jeune médecin Simon Fronweiser, une aventure qui va les mener bien plus loin que prévu… En effet, qui sont ces mystérieux hommes en noir qui semblent croiser régulièrement les chemins de nos héros ? De plus, l’ambiance est plutôt tendue, en cet hiver rigoureux car les convois des marchands de la ville se font régulièrement massacrer par des bandes de brigands et une épidémie de grippe sévit….

Cet épisode est un savant mélange de réalité historique, d’aventures ou l’on ne peut s’empêcher de penser à Indiana Jones et la dernière croisade et d’énigme qui n’est pas sans évoquer par moments le nom de la Rose ( en tout cas, c’est comme cela que je l’ai perçu)

J’ai retrouvé avec plaisir Jakob, ce bourreau humaniste, Simon qui nous permet d’en savoir un peu plus sur les pratiques des médecins de l’époque et Magdalena au tempérament fort affirmé et aux talents incontestés d’herboriste.

Détail fort sympathique : En postface, l’auteur Oliver Pötzsch propose, tel un guide amoureux de sa Bavière un itinéraire pour visiter les différents lieux qui ont servi de décor à cette aventure…Honnêtement, cela m’a donné plus qu’envie de retourner dans cette région fort pittoresque, il faut le dire….





Challenge Pavés 2021

Challenge Multi-Défis 2021

Challenge A Travers l’Histoire 2021

Challenge Séries 2021

Challenge Mauvais Genres 2021

J'ai découvert un peu par hasard ce roman de l'allemand Oliver Pötzsch, au gré de mes flâneries sur Babelio.

C'est le titre de cette série qui m'a d'abord interpellée, puis en lisant la quatrième de couverture j'ai appris que l'histoire se déroule à Schongau, ville de Bavière, région que je connais un peu, donc vous devinez la suite : je me suis laissée tenter et je dois reconnaitre que je ne regrette absolument pas cette lecture au contraire.

La famille d'Oliver Pötzsch descend d'une lignée historique et familiale de bourreaux. Son personnage principal (comme il l'explique à la fin de son livre) Jakob Kuisl a réellement existé même si ses aventures sont sorties de l'imagination de l'auteur…

Jakob Kuisl, est donc le bourreau de Schongau et c'est lui qui est en réalité le personnage principal de ce premier tome de cette série que je compte bien continuer à découvrir. Nous sommes en 1659 et à Schongau, le moyen-âge a laissé quelques traces dans les croyances de gens qui ont tendance à très vite sentir une odeur de soufre quand ils ne comprennent pas certains évènements ou comportements et à réclamer une chasse aux sorcières.

La sage-femme de Schongau va d'ailleurs subir la vindicte populaire et être suspectée d'être une sorcière. Ses compétences professionnelles sont surtout mises en avant pour l'acoquiner avec le malin, car une femme qui sait aussi bien soigner les autres femmes, c'est suspect à l'époque…Et puis, en plus, celle-là, elle connaissait un petit garçon dont le corps vient d'être repêché…

Jakob Kuisl, qui est un personnage plaisant à découvrir, empreint d'humanisme, et qui lui aussi, possède beaucoup plus de savoirs médicaux que certains médecins va essayer de mener son enquête pour éviter d'avoir à édifier un bucher pour celle qui a fait naitre ses trois enfants…Aidé de sa fille Magdalena, il va , en plus de son enquête, nous permettre de découvrir les us et coutumes de cette période…

L'auteur compte actuellement huit titres de cette série à son actif, mais, pour l'instant, en France, nous n'en sommes qu'au troisième. J'espère que les éditeurs ne vont pas s'arrêter en si bon chemin, car j'avoue avoir envie de continuer à découvrir les aventures du bourreau de Schongau et de sa fille.

Un très bon roman historique (selon mes critères)



Challenge A travers l'Histoire 2021

Challenge Multi-Défis 2021

Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge Séries 2021

Un roman que j'ai plus aimé pour son côté historique que pour son enquête.

La description de l'Allemagne du 17eme siècle est passionnante et la description des chasses aux sorcières intéressante.

On suit une enquête porté par un bourreau "humaniste", sa fille et un médecin "moderne" avec les superstitions et les peurs de l'époque.

C'est bien écrit, les personnages attachants, je viens de prendre le 2eme tome avec l'espoir de prendre autant de plaisir.