Ma petite chronique :
Je retrouve avec plaisir la plume fluide et addictive d’Olivia Jones dans son dernier roman «La tête dans les nuages». Je la remercie pour la confiance qu’elle m’a accordée en me proposant ce service presse en avant-première.
Dès le début, j’ai été captivée et déroutée par ce conte, écrit en trois tons.
Où l’auteure voulait-elle nous emmener ? En Bretagne région qu’elle affectionne et connaît très bien, mais on l’avait compris dans la quatrième couverture !
Dans un premier temps, Jean nous raconte son enfance, décrivant son caractère de grand rêveur, passionné par les formes des nuages. les souvenirs de la maison familiale qui perdurera les traditions en devenant la sienne. Il y passera de belles années avec son épouse et ses trois enfants, sans oublier Tobby, le fidèle compagnon de Lucy la petite dernière, qui tient une place importante dans le roman.
Tout n’est pas rose dans ce tableau idyllique, car la vie va lui arracher brutalement Julie le jour de ses douze ans, ainsi que Tobby qui se laisse mourir de tristesse à la disparition de sa maîtresse.
Là, je me suis dit : «Que me fait l’auteure ? Vais-je pleurer jusqu’à la fin du livre ?»
Voilà qu’un rebondissement inattendu, vient tout changer. Elisabeth, son épouse décide de remettre un peu de vie dans la maison en louant la chambre de Lucy.
Débarque alors, Marie-Louise, venue de nulle part, femme étrange d’une beauté extrême qui s’impose dans la famille de par son caractère farfelu, un peu comme « un ange gardien déjanté » aux comportements excentriques et parfois désopilants.
Un autre malheur viendra frapper la famille et Jean décidera de quitter sa maison pour rejoindre Quiberon.
C’est dans cette deuxième partie de roman, que nous assisterons à la quête obsessionnelle de Jean.
Le lecteur est alors plongé dans une formidable ambiance bretonne pleine de rebondissements et de suspense.
Y a t-il un rapport avec le naufrage du Carl-Bech le 21 décembre 1911, à 12 h 45 ?
Est-ce une coïncidence, si le 21 décembre à la même date et même heure, ce sera le jour de naissance et de décès de lucy ?
Pourquoi certaines scènes du naufrage s’imposent-elles dans les cauchemars de Jean ?
Si vous êtes amateurs de surprises en tous genres, si vous ne craignez pas ce qui est loufoque, si vous aimez vous laisser porter par la vague et par les rêves, par l’amour inconditionnel, foncez, vous ne le regretterez pas.
Mais attention, ce livre n’est pas à prendre au premier degré !
Gardez l’esprit ouvert et laissez vous entraîner par l’ imagination débordante de l’auteure.
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