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Critiques de Olivia de Lamberterie (348)
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Comment font les gens ?

Anne, l’héroïne du nouveau roman d’Olivia de Lamberterie, déploie une grâce épatante. Est-ce ainsi que les femmes vivent ?
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Comment font les gens ?

En tournant la dernière page de ce roman, la question est de savoir de quoi il parle. D’un adultère, de la condition des femmes de cinquante ans, de l’éducation d’une jeunesse qui sait parfaitement creuser le fossé avec ses parents, des relations mère-fille, du milieu de l’édition, des aberrations des réseaux sociaux ? … aucun de ces sujets ne semble se détacher, apparaissant tour à tour dans la complexité d’une vie de femme partagée entre ses différentes taches professionnelles et privées.



Loin d’être pesant, le ton est léger, teinté d’humour, tant Olivia de Lamberterie maîtrise l’art de la réplique qui assassine !



On s’étripe, on s’explique autour d’un café ou d’une boisson plus forte dans les moments tendus, on s’envoie des messages, laissant apparaître une assurance souvent feinte, pour ne pas perdre la face.



Finalement si c’est la découverte accidentelle de messages compromettant qui met le feu aux poudres, le problème est traité en dernier, mais il est cependant ce qui aura déclenché l’avalanche de questions existentielles qui seront abordées.



Très agréable à lire, une réflexion légère sur la condition féminine actuelle, ou plus exactement une réflexion profonde sur un ton léger, voilà finalement le sujet central .



280 pages Stock 17 Août 2022

#Commentfontlesgens #NetGalleyFrance


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Comment font les gens ?

Un roman qui doit certainement être emprunt de la vie de l'auteure. Une femme commence sa journée en ayant eu connaissance de l'infidélité de son mari. Elle décrit alors sa relation avec ses filles, les injonctions des parents d'élèves et de l'école à être une mère parfaite, ses amitiés féminines, les deuils qu'elle a traversé et la descente de sa mère dans la folie. Une tranche somme toute très parisienne dans un milieu bourgeois.

Les thématiques mère-fille sont bien abordées aussi bien en tant que mère mais aussi en tant que file qui voit sa mère vieillir.

Le féminisme est également abordée avec une évolution selon les générations. Un roman qui parlera à un certains nombre de femmes. Ça reste quand même très nombriliste et encré dans un milieu bourgeois.
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Comment font les gens ?

"Toutes mes sympathies " avait pour moi été tout simplement inoubliable.

Je me suis donc précipitée le jour de de sa sortie, sur ce 2ème livre de Olivia de Lamberterie dont la délicatesse me touche.

La déception est grande. Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce roman et même je ne l'ai pas terminé. L'écriture presqu'exclusivement inspirée par des jeux de mots et des "formules" est supportable voire drôle sur une page d'un magazine mais là non....
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Comment font les gens ?

Comment font les gens ? ... ce n'est pas avec ce livre qu'on le saura ! 



Mais ce qu'on va savoir c'est comment Anna gaspille le sien, dans une vie trop remplie, trop dispersée, trop ! 



Ce roman est le récit d'une journée dans la vie d'Anna, éditrice dans une maison d'édition sous la houlette d'une jeune chef autoritaire tendance dictatoriale ; Anna, mère de deux adolescentes et d'une grande de 31 ans qui s'est invitée pour dîner ce soir-là, en insistant pour que sa mère propose, pour une fois, un vrai repas ! 



Le ton est donné, la mère n'est pas parfaite et loin de là.



Mais heureusement que les copines sont là!  



Celle qui très sure d'elle la sauve des mauvais coups ordonnés par les mères parfaites à la sortie de l'école, celles qui ne sont jamais en retard, dont les élèves ramènent de bonnes notes et ne profèrent aucune insolence ! 



Celle qui accompagne depuis l'enfance! 



Anna court de rendez-vous avec des auteurs qui ne se vendent pas en rendez-vous avec une influenceuse qui se vendrait si elle savait écrire ! 



Tout en répondant aux sollicitations de la maison de retraite qui n'en peut plus de gérer sa mère soixante-huitarde féministe dont la démence empire ...



Et Anna court, de taxi en taxi, de café en café, parce qu'il faut bien faire des pauses, d'appel téléphonique en appel téléphonique, de flash-back sur ses années d'enfance, d'adolescence, sur les relations avec son mari-presque-parfait qui vient de flanquer un coup de canif ...  jusqu'à retrouver ses copines pour un gin tonic, qui ont assuré l'intendance du dîner.



Bref un roman haletant ... et vide ! 



Une femme à qui j'aurais offert une journée off, un bloc de papier, un stylo et un plan de Paris ainsi qu'un appui concret et lucide pour l'aider à organiser ses trajets, cerner ses priorités, afin, qu'enfin, elle arrête de s'épuiser en errances inutiles et désordonnées ! 



Bref, j'ai tenu jusqu'au bout ... mais ça 'a coûté ! 



Je remercie NetGalley et les Editions du Seuil qui 'ont offert cet ouvrage.



 #Commentfontlesgens #NetGalleyFrance 
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Comment font les gens ?

Anna, la cinquantaine, mère de trois filles travaille dans le milieu de l’édition et s’interroge sur le sens de sa vie, sur sa condition de femme soumise aux injonctions sociétales, en général dévolues à son genre. Elle doit s’occuper de sa mère Nine, peu satisfaite de sa vie « aux acacias », sa maison de retraite, de l’éducation de ses filles, des tâches ménagères et tout de même faire bonne figure au boulot avec une nouvelle patronne pas commode ! Elle paraît bien seule, malgré le petit cercle d’amies auprès desquelles elle peut parfois s’épancher ! L’ensemble de la narration sonne juste, la rébellion féministe, frontalement revendiquée par son aînée Allegra n’est pas loin, mais écartée pour maintenir une cohésion familiale jugée utile. Mais, ou sont les hommes ? Sont-ils jugés d’emblée incapables de contribuer à l’amélioration de la condition féminine, à l’image du mari Peter, est t’il évanescent et infidèle par nature ? Ou serait t’il capable de réaction positive si Anna lui confiait une partie de son fardeau ? Une histoire portée seulement par des femmes qui serait sans doute moins lourde en y associant un peu plus la gent masculine. Cet ouvrage est plus un essai féministe qu’un roman.

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Avec toutes mes sympathies

Ecriture intime, sans fioritures, cherchant à comprendre, sans jamais le dire, le drame du frère suicidé. Ou pour le moins, à guérir et à rendre hommage. Lecture dans laquelle chacun peut s’identifier et guérir en même temps. J’aime beaucoup la construction du livre et la sincérité de l’autrice. 👏👏
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Comment font les gens ?





Mais comment font les gens? Comment font les gens pour continuer à avancer malgré le monde qui se délite? Comment font les autres femmes pour être de parfaites mères, épouses, filles, working-girls? “Sa spécialité, c’est plutôt courir, courir avec des cailloux plein ses chaussures, toutes ces choses nulles et en retard l’empêchant de goûter l’instant.” Et culpabiliser…

Par peur de déranger, que l’on démasque l’usurptatrice, “…elle se tait, en femme soumise du vingtième siècle.”

Olivia de Lamberterie a vraiment trouvé les mots qui touchent pour parler de ces femmes de 50 ans environ 😇 jonglant comme elles peuvent entre parents qui vieillissent et enfants qui ont encore besoin d’elles, , carrière et couple. Enfin bref, écrasées par la charge mentale comme on dit en 2022 😇 Et donc, j’ai ri un peu, j’ai pleuré un peu, et j’ai aimé!



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Comment font les gens ?

A mes yeux, le roman n'est pas intéressant. On a une narratrice qui a des problèmes de riches et j'avoue que ça ne m'émeut pas du tout. Le roman est construit par une succession d'événements qui est assez intéressant pour décrire la détresse de la narratrice, mais mon intérêt pour ce livre s'arrête ici...
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Comment font les gens ?

Ce roman est la marque d'une brillante écrivaine . Olivia de Lamberterie joue avec nos émotions, mélange la tentation désenchantée de tout laisser filer avec les petites joies de notre narratrice, les diktats de notre société souvent paradoxales sont au passage finement croqués. J’ai aimé son élégante écriture , et la justesse de sa vision de notre société .
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Avec toutes mes sympathies

14 octobre 2015, Montreal : Alex se suicide. Alex est marié, père de deux enfants et il est le frère d’Olivia. A travers cet ouvrage, sa sœur raconte la tragédie qui frappe sa famille, un mois avant les attentats sur le sol français. Alex avait tout pour être heureux mais il ne l’était pas. Il était malade, mélancolique, dépressif. Alors à sa manière, Olivia lui rend hommage.
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Avec toutes mes sympathies

e ne sais pas par quoi commencer… Alors commençons peut-être par ce questionnement, justement, puisqu’il faut bien se lancer.

Durant la lecture de ce livre, je suis passée par plusieurs phases. On dit souvent que le moment où un livre est lu est très important car notre ressenti dépend tellement de facteurs extérieurs que nos jugements ne seraient certainement pas les mêmes selon les périodes de lectures.

Ma première émotion, je l’avoue et l’assume, a été de l’agacement. Et oui…. Parce que pendant près de la moitié du livre, je me suis dit que si un illustre inconnu avait choisi d’écrire cette histoire, ce foisonnement d’émotions, les maisons d’éditions n’y auraient pas forcément prêté plus attention que cela et il n’y aurait pas eu un tel encensement de cet ouvrage.

Tout le monde a son lot de malheurs et de tristesses, quel que soit son activité professionnelle, son milieu social. Il n’y a aucune discussion à avoir à ce sujet. Non, ce qui m’a gênée, c’est que cet anéantissement qu’a vécu et continuera à vivre Olivia de Lamberterie reste auréolé de cette bulle de la bourgeoisie parisienne sans souci matériel, avec ces possibilités de faire ce que l’on a envie sans trop se poser de questions bassement pragmatiques. Vivre un drame lorsqu’on est entouré, choyé, aimé, lorsqu’on a un métier qui nous passionne et que la vie nous a fait naître du « bon » côté, reste à des années-lumière de cette traversée du désert que certains doivent traverser seuls, sans moyens, sans soutien.

Je sais qu’en me lisant certaines doivent être outrées. Mais comprenez-moi bien. J’ai beaucoup trop d’empathie en moi pour ne pas m’être débarrassée de ce premier ressenti en cours de lecture.

J’y est ensuite découvert une sincérité remarquable et une écriture rafraichissante, de notre temps.

Seules les personnes ayant vécu un deuil similaire peuvent se permettre de juger le fond du livre. C’est d’ailleurs ce qu’elle nous dit. Et cela est valable pour tous les coups durs que la vie nous réserve.

Mais au fond de moi, un embarras persiste : ce livre aurait-il eu la chance d’exister s’il n’avait pas été écrit par Olivia de Lamberterie ? Aurait-il eu droit d’être édité par Stock et d’être « habillé » de cette belle, élégante et sobre tenue bleue nuit ?



Toutes ces considérations n’enlèvent cependant rien à ma compassion, que vous le pensiez ou non.
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Avec toutes mes sympathies

Un très joli hommage à un frère disparu

Sujet difficile mais abordé avec beaucoup de simplicité

C est quoi le mal de vivre comment le soigner peut il être soigner ce n est pas une maladie

Sujet grave mais livre facile à lire.

Le petit plus un livre ponctué de références littéraires de classiques de la littérature et de la musique qui donnent envie de plonger dans cette époque.
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Avec toutes mes sympathies

J'ai mis longtemps à passer le premier chapitre, c'est lourd comme sujet un suicide, c'est dur comme sujet la mort d'un proche qu'on a aimé au delà de tout, c'est injuste la perte qu'on ressent quand c'est lui qui fait le choix de partir.



Et puis, on passe le cap et on engloutit les pages, pas comme une ode funéraire mais simplement comme une déclaration d'amour et de vie.



Cette déclaration d'amour d'Olivia de lamberterie est juste somptueuse. Elle est pure, classe, simple et tellement profonde. La tristesse n'est pas le sentiment qu'on retient à la clôture du livre, au contraire, on retient l'espoir, l'amour, la joie.



C'est très beau, sincèrement, je ne vois rien d'autre à ajouter, si ce n'est qu'Alex avait raison : écris ton livre Olivia !
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Avec toutes mes sympathies

Cette envie de rendre hommage à ce frère tant aimé, cette force de décrire la peine mais aussi l'envie de ne pas entrer dans la mélancolie destructrice, fait de ce livre un remède contre la douleur du deuil, il peut aider à reprendre goût à la vie. Je ne connaissais pas du tout Olivia de Lamberterie, mais je lui suis reconnaissante d'avoir mis des mots sur le calvaire de la perte d'un frère et de garder espoir dans la vie.
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Avec toutes mes sympathies

Bien souvent, après avoir terminé la lecture d'un roman,

portée par l'énergie du verbe et la puissance du mot,

je ressens le besoin d'écrire.

Tout de suite. Immédiatement.

Une manière pour moi de transformer la bouillie grandiose

née de ma lecture et enfouie dans mon coeur

en quelque chose.

De donner corps à cette émotion.





Mais hier, j'ai refermé Avec toutes mes sympathies d'Olivia de Lamberterie et depuis, malgré toute l'admiration qui a germé en moi,

je sèche.

Sous mon crâne, les mots tournent et tricotent.

Je recule pour mieux sauter, du moins je crois,

je tempère, j'attends.

Histoire de voir de quoi demain sera fait, et si le bon dieu ou quiconque d'ailleurs, m'inspirera ou me poussera au cul.





La panne sèche.

La peine sèche.

Trop peur de mal faire et de faire mal.

De mal dire.





Je me demande comment rendre hommage à une merveille faite chair et papier sans en trahir l'essence ? Surtout lorsqu'elle est bâtie sur des fondations telles. Qu'elle aborde un tel sujet – terrible ce mot. Si faible, si nul. Mais je n'en ai pas d'autre.

Comment ne pas commettre d'impair quand on n'y connaît rien. Quand jamais cette souffrance – inimaginable – n'a pris ses quartiers sous notre peau. Quand notre frère à nous, chéri et aimé plus que tout, est à portée de main ou presque, à portée de vie.

Comment ne pas sombrer dans la banalité, le pathos et la philosophie à la petite semaine ?





Il m'est souvent arrivée d'écrire une lettre ou un mail à un·e auteur·ice dont l'oeuvre m'avait particulièrement touchée. Parfois même, j'ai reçu des réponses.

Toujours superbes et délicates.

Cette fois, je n'oserai pas. J'aurais bien trop peur de dire des idioties saupoudrées de bons sentiments. Et puis Olivia de Lamberterie l'a écrit au début d'Avec toutes mes sympathies, elle reçoit bien assez de courriers/lettres/demandes en tout genre. Ses yeux ont bien assez de pages sur lesquelles se poser.





Mais si j'avais osé, je crois que je lui aurais dit quelque chose du genre :

Merci Madame, merci pour votre livre,

Pour votre intelligence, votre finesse, votre sensibilité,

Merci pour la grâce de votre plume, l'humanité de vos mots, la vérité de votre langue.

Merci pour ce texte si pur, si grand, si juste.

Avec toutes mes sympathies est renversant, grandiose, puissant.

Il m'a émue aux larmes,

M'a grandie,

et a fait gonfler mon coeur d'une kyrielle d'émotions

plus belles que l'aube nouvelle.
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Avec toutes mes sympathies

Trouver les mots après le suicide d’un proche, ici un frère, guérir de la blessure laissée, le vide et la colère, voici ce qu’a réussi à faire l’auteure. Il faut beaucoup de courage pour affronter ses démons et encore plus pour arriver à en guérir, il faut avant tout accepter la fatalité d’après la façon dont elle a réussi à passer ce cap, sinon les bons souvenirs resteront dans l’ombre du suicide, cachant et gâchant tous ces moments de joie passé ensemble.

Je ne critiquerais pas le contenu, c’est trop personnel pour ça, ce n’est pas un roman, c’est l’histoire des vies, du vécu personnel. En revanche je peux le faire sur l’écriture, je l’ai trouvée bonne et le fait que ce ne soit pas construit de façon confuse aide beaucoup à suivre le fil de la narration d’Olivia de Lamberterie. Il y a des belles tournures de phrases, des vraies réflexions sur son vécu et j’ai trouvé ça très touchant. Ca m’aide un peu plus chaque jour de lire ce genre de livre, ayant moi aussi connu le suicide d’une proche.

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Avec toutes mes sympathies

Merci, Olivia !



Une plume juste, subtile presque délicate pour décrire une souffrance bien souvent taboue dans nos sociétés pourtant «ouverte d’esprit ». Mettre des mots sur l’indicible avec une pudeur désarmante et permettre à des gens comme moi, qui ont vécu comme vous, la perte d’un être cher avec toute la violence que contient le suicide.



Une lecture bouleversante mais thérapeutique…

Un deuil quasi impossible à faire, difficile à exprimer et tout autant à partager…



Votre histoire m’a bouleversée par l’écho qui a résonné en moi.

Mon petit frère s’est donné la mort en 2019, à l’âge de 25 ans… un parcours rempli de souffrance et d’une profonde tristesse achevé si brutalement…

Mettre des mots sur l’incompréhensible et tenter de cerner la dimension de culpabilité propres à ce deuil si particulier.



Grâce à votre livre, j’ai compris qu’il serait toujours avec moi dans mon cœur et que « se souvenir » est non seulement un devoir de mémoire mais surtout un élan vital pour ceux qui restent….



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Avec toutes mes sympathies

Alors déjà, j'ai été très touchée de voir cette femme à la TV, émue quand elle en parlait. Elle qui finalement passait son temps à lire le livre des autres sans jamais écrire le sien. Pensant qu'elle n'avait rien à dire, rien à écrire.



Et puis là, voilà, son frère avait toujours voulu qu'elle écrive SON livre et puis elle l'a fait, pour lui rendre hommage également, montrer l'homme qu'il était, doux, aimant, bienveillant et empathique, faisant tout ce qu'il peut pour que jamais ses proches ne puissent penser que c'était de leur faute. Sombre, mélancolique.



Il est difficile de poser un diagnostique sur sa maladie, sur son mal-être. Les médecins semblent y arriver trop tard. C'est peut-être un des messages de ce livre, c'est que, même si on a fait des avancées folles, les maladies mentales, psychiatriques restent difficile à diagnostiquer, à soigner.



J'ai aimé ce livre pour l'histoire de famille qu'il raconte, pour la tendresse que l'auteur à mis dans ces mots, dans ces phrases. Pour ce qu'il représente également, l'incompréhension totale.



Ce genre de drame peut briser une famille et celle-là semble au contraire s'être rapprochée.



Elle a également très bien exprimé dans l'émission : Les gens n'ont pas les mots face à ce genre de drame. Chaque histoire est unique, chaque réaction au drame également. Et puis voilà, on essaie comme on peut de réconforter l'autre avec des banalités et finalement ça ne marche pas. Mais je ne crois pas que quelque chose puisse marcher...



Pour moi, c'est le gens de livre qu'on a pas envie de finir, du coup j'ai bien pris mon temps pour ne pas le finir trop vite. Juste à temps pour la sortie d'un livre d'une auteur que j'aime bien, dans un autre registre.



Ce qu'il faut en tirer ? D'écrire SON livre. Je pense qu'en tant que lecteurs, gros lecteurs, on a tous penser à écrire son livre et finalement pourquoi se dévaloriser et se dire qu'on a rien à dire, rien à écrire ?



Évidemment, comme beaucoup, j'ai eu un milliard de fois l'envie d'écrire et comme beaucoup, je me suis dit un milliard de fois que ça n'intéresserait personne et que je n'avais pas le talent. Mais finalement, je pourrais le faire moi et pas pour d'éventuels lecteurs.
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Avec toutes mes sympathies

J’avais lu tellement de critiques dithyrambiques sur ce livre que je pense que je vais encore une fois être à contre courant. Je n’ai pas du tout accroché, ni apprécié ma lecture. C’est un livre que je considère comme mi-roman mi-essai (et je n’ai aucun problème avec ce genre, au contraire). Sauf que là, aucun des deux aspects ne m’a convaincue. Pour le côté roman, je n’ai pas aimé le style d’écriture et j’ai trouvé le récit souvent très « snob ». L’autrice nous donne l’impression d’être consciente de son privilège de classe, mais ça ne l’empêche pas d’ajouter régulièrement des précisions inutiles sur le nom de son Cognac, ses villas de vacances, ses allers-retours dans le monde entier… Un peu lourd au bout d’un moment, et qui de plus paraît déplacé et dérisoire à côté du sujet principal. Et le côté essai, je l’ai trouvé éclipsé par tout ça, par un récit très autocentré autour de la narratrice, qui m’a donné plus une impression de voyeurisme que de réflexion autour du suicide, thème si peu abordé frontalement et ô combien important. Ca aurait pu être un livre capital sur ce sujet, et on passe un peu à côté, à mon humble avis. C’est un bel hommage personnel à son frère, on ne peut pas le nier, mais je n’en retiendrai finalement pas grand-chose.
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