Olivier Dupin

Un très bel album magnifiquement illustré par les aquarelles de Quentin Zuiton et écrit par Olivier Dupin, professeur des écoles et auteur de plus de 80 ouvrages. Le thème choisi est la violence familiale faite à l'enfant. Ce sujet est traité par métaphores. Les traces de peinture sur le corps de l'enfant sont les ecchymoses dues à la brutalité du père, représenté comme le peintre, apparente innocence, dont le pinceau est mains frappeuses, coups de poing, coups de pied...

Le dossier pédagogique, à la fin du livre, informera l'enfant (en l'aidant à comprendre les métaphores) puis les parents sur la maltraitance et la nécessaire protection de l'enfance.

J'ai aimé ce livre, en revanche, je m'interroge sur le public auquel il est destiné. Il est classé dans les livres pour la jeunesse à partir de 6 ans. Je ne suis pas certaine qu'il convienne à tous. Si l'enfant est concerné, je n'imagine pas qui, de sa famille, offrira le livre. Il y aurait peut-être une urgence plus vitale à signaler la maltraitance. Si l'enfant n'est pas concerné, est-il opportun de le confronter à l'existence de cette violence intra familiale ? Peut-être oui, on lui lit, on lui fait visionner des histoires d'enfants malheureux... J'avoue que je ne sais pas... Donnez-moi votre point de vue.

Livre reçu dans le cadre de Masse Critique - jeunesse et jeune adulte 2022



Alors ce n'est pas compliqué, j'ai tout aimé. J'en ai discuté avec une professeure des école, elle a adoré et va probablement l'acheter pour sa classe. J'en ai parlé avec une infirmière en psychiatrie et même verdict, c'est un franc succès.



Le thème abordé n'est pourtant pas simple mais c'est si bien construit ! Excusez-moi de commencer par la fin mais la double page finale permettant d'échanger avec les enfants et donnant des informations complémentaires aux adultes est tout aussi utile que pertinente.



Les illustrations sont magnifiques, les jeux de couleurs au top. Les gestuelles, les ambiances, tout est dépeint avec réalisme sans être trop visuel. C'est plus que réussi.



Le texte n'est pas en reste, la pertinence est toujours de mise, le sujet est amené avec douceur et via une métaphore très douce quand on sait la dureté de cette réalité.



Bref, je ne sais que rajouter, c'est une lecture merveilleuse et une découverte que je ne peux qu'encenser et recommander !

Des taches de peinture sur le corps d'un enfant et de sa mère qui apparaissent régulièrement.

A aucun moment le mot maltraitance n'apparait dans cet album, mais on devine vite que chaque coup de pinceau est une trace de coup...

Que les traces de peinture sont des bleus ...

La maitresse puis la grand-mère observent et s'inquiètent de ces traces. Il est difficile d'intervenir.

Un album dont les couleurs varient en fonction de l'humeur du père : des couleurs claires puis de plus en plus sombres.

Un album poignant, qui résonne fort.

Un album qui décrit, avec pudeur, la maltraitance. Il est complété par un dossier pédagogique de 4 pages.

Red Lili est une réécriture du Petit chaperon rouge dans le Far West. Lili est un personnage coriace et qui ne se laisse pas faire, avec son lasso et ses santiags rouges. Elle doit non plus apporter un petit pot de beurre à sa grand-mère, mais un brownie aux noix de pécan. C’est local du Far West, on apprécie ! Bien sûr, il ne faudra pas qu’elle oublie de se méfier du Mad Wolf, le gangster le plus recherché de la région… C’est un album très drôle notamment grâce aux commentaires de l’auteur qui ponctuent le récit. Le personnage de Lili est très attachant. You go, girl.

Un grand album cartonné qui se déplie en 3 pans.

Les dessins de la page de droite illustrent la première partie du texte de la page de gauche. Et pendant la lecture de la deuxième partie du texte, on déplie la page de droite dévoilant un théâtre et sa pleine page d’illustrations. Il faut quand même lire une première fois le texte pour savoir quand tourner la page. Le texte étant soutenu, je trouve ce système très ingénieux pour maintenir l’attention du jeune lecteur. Les illustrations sont adorables, fourmillent de détails et ornent également délicatement le texte. C’est somptueux !



La veille de Noël, Augustine s’aperçoit qu’elle a oublié de déposer sa lettre au Père Noël. Lorsqu’elle se rend en courant jusqu’à la boîte aux lettres, elle renverse un lutin et ensemble, ils se retrouvent téléportés au pays du Père Noël !



C’est une très belle histoire de Noël, typiquement le genre d’aventures magiques que j’aurais aimé vivre en étant enfant : rencontrer le Père Noël, visiter son atelier et prendre sa place sur le traîneau le temps d’une soirée. Tous les ingrédients sont réunis pour faire rêver les enfants !
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La rencontre des mots de George Orwell et du pinceau de Quentin Gréban est sublimée (comme toujours chez cet éditeur) par un objet-livre splendide – format majestueux, couverture épaisse, papier brillant.



Le support du grand album illustré met à hauteur d’enfant (mais pas que !) le texte intégral de la plus décapante des fables politiques. L’histoire a toutes les chances de les captiver même s’ils n’ont pas encore l’âge de reconnaître Lénine, Staline, Trotski ou Molotov sous leurs traits animaux ou de faire le parallèle avec l’histoire soviétique : le décor de la ferme, la forme du récit animalier et les thèmes de la révolte contre l’injustice, du partage et du pouvoir leur parleront d’autant plus naturellement que l’ensemble s’incarne ici grâce aux illustrations, déployées sur d’immersives doubles-pages ou en appoint du texte. Elles plantent superbement le décor verdoyant de la ferme du manoir et figurent les personnages animaux de manière très expressive : harassés par le joug du fermier, galvanisés par la révolte, déterminés à construire un ordre nouveau, brisés par le tour terrible que prend l’expérience autogestionnaire…



Les aquarelles naviguent entre un univers idyllique et vintage servi par une palette de couleurs généreuse et le registre de la caricature déjà présent dans le texte d’Orwell. J’étais d’ailleurs extrêmement curieuse de voir comment l’illustrateur se dépêtrerait de l’incroyable dénouement de l’histoire ; et bien, son final est magistral et ébouriffant.



Mes moussaillons ont été fascinés et interloqués : comment s’expliquer que les animaux à peine émancipés de l’oppression des hommes se soumettent si facilement à celle des leurs ? À quel moment l’utopie vrille-t-elle ? L’occasion de revenir en famille sur l’histoire de l’URSS et d’autres révolutions dévoyées, puisqu’à l’évidence, le propos d’Orwell dépasse la seule critique du régime de Staline pour nous parler de dérives plus générales.



Une entrée de choix dans un classique incontournable, à dévorer quasiment de 7 à 77 ans !
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Je me suis vraiment beaucoup amusée à la lecture de ce conte détourné qui de premier abord semble raconter la version originale du Petit chaperon rouge.

A chaque page, une ou deux phrases courtes et le détail correspondant de l'illustration qui apparait. Simple, efficace.

Mais c'est surtout la chute qui donne toute sa saveur à l'album, avec une note de dérision franchement géniale.

Un COUP DE CŒUR !
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Le harcèlement, vu côté école primaire. Pour le petit garçon qui raconte son histoire, le harceleur est un renard.. qui s'approche à pas feutrés, comme un prédateur. Et au fil des jours, les moqueries font place à des bousculades, à des affaires abimées... Le renard attire d'autres renards, qui se joignent à lui pour les brimades infligées... Le renard se transforme en loup, puis en tigre... Jusqu'à ce que le héros craque et parle enfin à sa maman. Percutant, bienveillant, un super album pour aborder en douceur le harcèlement auprès des plus jeunes. Coup de coeur.

Vous allez me dire que j'ai une véritable passion pour @mijade_actualites mais... Oui c'est vrai, je l'avoue les albums tout doux couvrent presque la totalité de la maison d'édition (vraiment il y en a du sol au plafond) et je craque pour les histoires aussi bien que pour les illustrations !



Celui-ci n'échappe pas à la règle et je crois qu'il est même sur le podium. 🙊 J'adore les contes, les histoires lues ou racontées, je trouve ça magique et ils lient tellement de personnes depuis tellement longtemps... ✨



Mais... Vous êtes vous déjà demandé si les personnages n'en avaient pas marre de vivre les mêmes histoires encore et encore ?



Cet album est tellement doux, on est dans l'imaginaire et en même temps on explore ce côté de la passion qui peut devenir un métier. On suit cette petite fille qui réécrit ses contes préférés pour satisfaire les personnages. Qui commence par gribouiller sur ses livres pour finir par en écrire un.



Bref c'est plein de douceur, de projet d'avenir et d'imagination qui ne devrait pas avoir de limite quand il sagit de rêver.



Post scriptum: ça pourrait être sympa de prévoir un atelier d'écriture à partir de cette thématique ! Quelle est votre passion les enfants ? Comment pourrions-nous en faire un métier ? A cogiter ✨.

Est-ce que j'ai le droit d'écrire Fa-Bu-Leux 25 fois pour avoir les 250 caratères requis ?

Naan, parce que vraiment... que dire d'autre ?!

Cet album est une vraie pépite sur le sujet de la maltraitance.

Le texte est délicat, les mots sont justes, bref... parfait.

Les illsutrations sont à la hauteur du texte, avec des gros plans... des plans larges... on lit cel album comme on regarderait un court métrage.

Bon, allez... une mini micro rikiki critique : le choix de la police du texte est un peu Bof... mais on s'y fait.

Peut-être a-t-elle été choisie ainsi (cursive) pour que les enfants se sentent à l'aise ?

Il n'est pas toujours facile d'aborder la maltraitance avec de jeunes enfants et Olivier Dupin a réussi avec beaucoup de douceur à nous faire passer ce dur message qu'est la violence.

Un livre très émouvant et accessible pour les plus jeunes avec à la fin un glossaire.

Les illustrations de Quentin Zuttion sont d'une douceur pour un thème aussi violent.

Je pense qu'il est important d'en parler et de dire aux enfants que ce sont des situations qui existent.
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Une album jeunesse poignant avec un deuxième niveau de lecture saisissant. On y retrouve le talentueux Quentin Zuttion aux illustrations. Quand la peinture symbolise le violacé des ecchymoses… Tout le récit s'appuie sur cette image, mais aborde en réalité le sujet de la violence familiale. Un album plein de candeur qui traite finalement un sujet grave, avec des mots d'enfants. Il m'a mis les larmes aux yeux, ce petit barbouillé…

Même si il nous semble, à nous adulte, assez rudimentaire, l'illustration devrait faire mouche avec le jeune public qui s'amusera de ce style " Monsieur patate" et de l'histoire pleine d'humour.



Olivier Dupin brodera une discussion Père-Fils, comme certains en ont déja eu, où l'on reviendra sur les souvenirs d'enfance du papa à l'âge de son loustic.

L'auteur reprendra dans cet amusant partage la perspective difficile d'un enfant d'imaginer justement ses parents plus jeunes, voire enfants ( les séances d'albums photo sont faites pour cela, remettre quelques idées simples et logiques: nos parents nous comprennent, ils ont eu notre âge. Et cela sera à faire aussi avec les grands-parents. Non, ils ne sont pas nés adultes, avec les cheveux poivre et sel).



Notre papa de l'histoire s'épanchera un peu sur ses anciens rêves d'enfants au coucher de son petit.

Et ce dernier l'écoutera, nous fera rire, le coupant dans ses élans afin de bien digérer l'information.

Avait-il plus de cheveux, petit?

Une moustache?

Comment, il voulait devenir astronaute?

Mais alors pourquoi fait-il un autre travail?



La candeur des petiots nous fait toujours plaisir et sourire, ceux-ci s'émerveillant toujours de l'autre vie secrète que les parents leur cacheraient peut-être.

La formule choisie de l'auteur-illustrateur pour un récit en Bande-dessinée est vraiment sympathique, fluide et la stylisation très géométrique nous ramènera également au plaisir des jouets de la marque Playmobil.

La fin sera surprenante et excellente.

Comme quoi la vie n'est pas faite que de rêves d'enfants, parfois ils peuvent se réaliser.

Une bonne surprise.

C’est le dernier coup de cœur livre de mon fils aîné de 6 ans.

Dans cette série de livres, vous allez suivre les aventures de Thomas le Flamboyant, Marie l’intrépide et Willy l’intello. C’est une très belle découverte de premier roman adapté aux enfant de 5/6 ans.

Mon fils à hâte de lire les autres titres de cette série.
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Je me suis bien amusée à la lecture de cet album qui détourne complètement le conte du Petit Chaperon Rouge.

On suit un loup voulant faire son repas du célèbre personnage mais qui se rend compte que son fils est déjà passé par là ! et ainsi de suite...

Les illustrations colorées vont très bien avec le ton humoristique de l'histoire et la chute est aussi bien trouvée.

Encore une histoire séduisante dans la sélection du Prix des Incorruptibles 2020.
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Un album jubilatoire ! Attention, coup de coeur !



Un affreux crime a été commis par Bernard Jackson et c'est le redoutable shérif de la ville qui va mener l'enquête !

Des personnages hauts en couleurs, un texte à la Audiard, une ambiance western affirmée et un humour décalé sont au programme de cet album original à la morale très d'actualité..... la surconsommation et le gaspillage !

Le lecteur pourra s'amuser à y retrouver les nombreuses références des auteurs (uper, arizone, parking réservé à la clientèle, ).



Les illustrations, les couleurs, la typographie et la mise en page, mais aussi l'utilisation de tous les codes du western, font de l'ensemble un album très cinématographique qu'on n'est pas prêt d'oublier.

On trouve deux albums qui détournent ou parodient joyeusement les contes dans cette sélection du prix des Incorruptibles 2021 destinée aux CP, tous les deux particulièrement réussis ! La couverture de Vous Ici ? d’Olivier Dupin et Séverine Duchesne devrait mettre la puce à l’oreille : sur fond de ciel bleu, on voit de dos la silhouette du Petit Chaperon rouge, mais l’ombre qu’elle projette est celle d’un loup dont les pattes crochues se font menaçantes… Le problème des loups, c’est qu’ils ont toujours faim, et quand il s’agit d’une famille de loups, il faut beaucoup de nourriture : le Chaperon rouge et sa grand-mère n’y suffiront pas ! Cette gentille petite famille, une fois rassasiée, rentre à la maison, et la mère cherche dans la bibliothèque une histoire qu’elle lira à son fils.

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Pas de rectitude politique ici : les loups mangent des humains ! Un juste retour des choses, en somme, une sorte d'hommage à la version de Perrault, avec pourtant l’apparition d’un chasseur dont le rôle est subverti, tout l’intérêt étant d’adopter le point de vue de la famille de loups, ce qui change forcément le regard du lecteur… Le texte utilise résolument le passé simple, mais reste très abordable pour les petits grâce aux nombreux dialogues entre les membres de la famille Loup.

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Les illustrations de Séverine Duchesne, très colorées et bienveillantes, tablent sur l’humour. De nombreux détails feront assurément sourire aussi l’adulte lecteur : l’anthropomorphisme des loups, la tête d’un cochon sur le T-shirt de Papa-Loup, les pancartes, la couleur de la colline où se trouve la maison de la grand-mère, etc., et pour finir, il me semble bien avoir vu un clin d’œil au Loup en slip… Un album amusant qui sort des sentiers battus.

Les albums se déroulant dans le far west n'étant pas légion, j'étais curieuse de cette histoire. Mais je n'ai pas réussi à vraiment l'apprécier. Le shérif souris est une bonne idée, tout comme l'enquête policière. Pourtant j'ai trouvé que l'enquête manquait de punch et que certains détails étaient catapultés.

Quand aux dessins, ils reprennent les codes du western ce qui permettra aux enfants de facilement situer l'action.


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Quiconque a des frères et soeurs sait à quel point les batailles entre nous peuvent être terribles ! Ici, elles sont...sophistiquées !



Le concept du livre est très sympa : page de gauche nous avons le grand-frère qui nous raconte le pourquoi du comment de la dispute et page de droite nous avons la version de sa soeur.



L'auteur a redoublé d'imagination pour nous offrir une bataille épique entre ces deux personnages qui ne manquera pas de faire rire les petits comme les plus grands !

Frimousse étant un éditeur que je ne connais pas du tout, je l'ai découvert sur le blog de Ma petite médiathèque et en prime, j'ai eu la chance de gagner cet album grâce à Bidib. Merci !



Wanted - Un crime insoutenable est un court album jeunesse que l'on doit au talentueux duos Olivier Dupin et Séverine Duchesne qui se sont alliés pour revisiter l'univers des Westerns, des Cowboys et des Indiens. Le temps d'une aventure très drôle, une souris shérif, cherche le coyote Bernard Jackson, qui comme l'indique le titre a commis un crime insoutenable.



Sur une trentaine de 30 pages, les mots et les dessins défilent et l'on s'amuse comme des petits fous. Le lecteur adulte trouvera énormément de références à la pop culture dans cet album, d'Amazon, en passant par Uber, les handspiner, Mickael Jackson ou l'emblématique Lucky Luke, c'est un festival. Les jeux de mots sont également foison et font mouche également. L'ensemble est vraiment très très drôle et bien pensé car ça ne fait jamais lourd.



On a au contraire un univers de Western à l'ancienne parfaitement retranscrit, avec les lieux et les personnages qu'on a déjà pu croiser dans ce genre d'histoire : shérif, banquier, barbier, habitué du saloon, cowboy, vautour, indigènes, etc. L'adulte s'amuse de les croiser, l'enfant apprendra des choses en les découvrant. On retrouve bien l'ambiance des villes de l'Ouest américain ainsi que des grands espaces vides en dehors dans les canyons encaissés.



Mais surtout l'intrigue est très bien menée. Nous partons d'un crime qu'on annonce insoutenable pour notre cher souris - shérif, pour suivre l'enquête qu'il va mener afin de retrouver le coupable et qui va l'amener dans des lieux toujours plus dangereux. Le suspens et la tension sont donc à leur comble. Tout ça, pour une chute que je n'avais pas du tout vu venir et qui m'a sciée en deux. Je ne vous en dirai pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte, mais chapeau aux auteurs, c'est très bien trouvé ! Les enfants comme les adultes vont adorer !



Du côté des dessins, c'est aussi très sympa. Ils sont résolument modernes, plein de couleurs et très vifs. L'auteur s'amuse et ça se sent. Il aime cacher plein de petites références dans ses dessins et leur donne vraiment vie. C'est riche et dynamique, varié aussi et le fait d'utiliser des animaux anthropomorphes fonctionne toujours très très bien avec moi. J'aime vraiment beaucoup ce genre de trait simple mais plaisant pour les plus jeunes et bourré d'humour grâce à la grande expressivité des personnages. En plus, l'objet des éditions Frimousse est de qualité avec un grand format bienvenu, un papier épais et une belle police d'écriture correspondant bien au genre de l'histoire.



Wanted - Un crime insoutenable fut donc une charmante petite lecture très drôle. Courte et dynamique, elle m'aura distraite jusqu'au bout et j'aurai ri plus d'une fois devant les jeux de mots et les traits d'humour cachés dans les dessins des auteurs. C'est une jolie revisite de l'univers des Westerns !
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