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Critiques de Olivier Frébourg (86)
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Où vont les fils ?

J'avais tellement aimé "Gaston et Gustave" que la comparaison est délicate. Quelle déception. Un livre sur un beau thème pourtant, mais traité avec beaucoup de platitude, plein de redites, peu touchant.
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La grande nageuse

Encore une fois un très très bon livre. Très prenant, poétique tout en restant très réaliste, et c’est là le tour de force de cette écriture. Olivier Frébourg, cet auteur à la double casquette (il est aussi éditeur) gagne à être plus connu (je ne connaissais pas). J’ai aimé beaucoup de choses dans cette histoire d’amour, de peinture, de Bretagne et de nage (dans l’ordre que vous voulez). L’écriture de ce monsieur est tout à fait remarquable. Il y a là une façon décrire les choses qui est très prenante. Cette façon de parler de sa jeunesse en Bretagne, de ce que représentais, pour lui, Gaëlle (sa future belle-mère) quand il était adolescent, puis sa future femme Marion (fille de Gaëlle donc) me rend admiratif. Nous suivons ces deux êtres qui nourrissent deux passions dévorantes et si différentes (ou pas ?), la natation et la peinture. Ma sensibilité n’est pas extraordinaire, mais lorsque je lis ce livre j’ai l’impression d’apercevoir quelle puissance elle peut avoir sur certaines personnes. Au risque de me répéter, les mots, les phrases, les paragraphes qu’il trouve pour parler de sa femme, la Bretagne et la peinture sont magnifiques. On est porté comme dans un doux rêve, le réalisme de la vie et des sentiments en plus. La quatrième de couv’ est fidèle au roman.
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La grande nageuse

En Bretagne, des souvenirs de jeunesse sont narrés : ils suivent les trames communes de la scolarité, des vacances, des cours de voiles, des villes du coin, et surtout de la belle Gaëlle. Une grande blonde, métisse vietnamienne, qui unanime les regards et les sentiments les plus fous. Omniprésente et lointaine, elle accompagne les années de jeunes garçons qui deviennent ensuite de jeunes hommes.



L’un d’eux, notre narrateur, s’engage dans la marine militaire, et s’essaie aussi à la peinture. Au cours d’une permission, il retrouve Marion, la fille de la belle Gaëlle. Leur histoire débute.



Tout le livre n’est que le ressac de phrases très bien écrites, descriptives de leur amour pour la mer, pour sa carrière grandissante de peintre. Et aussi, sur sa femme, son corps de nageuse solitaire, sur leur vie d’amants puis de parents. Et la mer, omniprésente, dont tous deux sont passionnés. Chacun à leur façon. Cela les a réuni, aider à devenir un couple d’adultes.



Mais contrairement au continuum des océans, les destinés peuvent parfois diverger, se perdre.



La grande nageuse d’Olivier Frébourg ne fait que 154 pages. Mais leur force poétique et humaine en font un livre marquant, où les charmes des femmes, de la mer, de la Bretagne, des Antilles, nous font rêver plus d’une fois.



Olivier (Croissy-sur-Seine)



Encore une fois un très très bon livre. Très prenant, poétique tout en restant très réaliste, et c’est là le tour de force de cette écriture. Olivier Frébourg, cet auteur à la double casquette (il est aussi éditeur) gagne à être plus connu (je ne connaissais pas). J’ai aimé beaucoup de choses dans cette histoire d’amour, de peinture, de Bretagne et de nage (dans l’ordre que vous voulez). L’écriture de ce monsieur est tout à fait remarquable. Il y a là une façon décrire les choses qui est très prenante. Cette façon de parler de sa jeunesse en Bretagne, de ce que représentais, pour lui, Gaëlle (sa future belle-mère) quand il était adolescent, puis sa future femme Marion (fille de Gaëlle donc) me rend admiratif. Nous suivons ces deux êtres qui nourrissent deux passions dévorantes et si différentes (ou pas ?), la natation et la peinture. Ma sensibilité n’est pas extraordinaire, mais lorsque je lis ce livre j’ai l’impression d’apercevoir quelle puissance elle peut avoir sur certaines personnes. Au risque de me répéter, les mots, les phrases, les paragraphes qu’il trouve pour parler de sa femme, la Bretagne et la peinture sont magnifiques. On est porté comme dans un doux rêve, le réalisme de la vie et des sentiments en plus. La quatrième de couv’ est fidèle au roman.



Yassir (Poissy)

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La grande nageuse

Il est écrivain de Marine, mais ses mots forment de véritables tableaux. [...] Et c'est ainsi qu'Olivier Frébourg distille, tout en touches aériennes, les prémices du crépuscule.
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Gaston et Gustave

Olivier Frébourg est conscient de n'être pas le premier auteur à offrir un tombeau de papier à un enfant mort, comme à dire la difficulté des écrivains d'aujourd'hui à donner vie à autre chose qu'à leur propre existence. Mais ressusciter ses morts, n'est-ce pas la plus belle paternité dont puisse rêver un auteur ? Ce serait la morale de ce livre touchant et pudique, jusque dans l'impudeur.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Un si beau siècle

Ce livre est vraiment un beau regard sur la vie avec les écrans. Justement, j'ai apprécié d'avoir le point de vue de l'auteur sur comment les écrans ont boulversé notre vie. J'ai trouvé des choses justes dans ce livre. On ne prend plus assez le temps de regarder autour de nous et de faire sans nos écrans. Je vous invite à le lire ce livre chacun y trouve son compte.



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Où vont les fils ?

J'ai été déroutée par l'accumulation de références, films, musiques, livres ou de situations-souvenirs : serait-ce c'était une façon de fuir le poids du quotidien ? Il en faut sans doute ... Cependant le cœur du récit est somme toute assez banal : parent isolé se remettant lentement du choc de son divorce. J'espérais un éclairage moins prosaïque, un point de vue plus original sur cette situation : apparemment cet homme a du mal à faire face, comme n'importe quelle femme.

L'ambiguïté du titre continue à m'amuser !
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Frère unique

le livre est écrit comme un remerciement à l'existence partagé avec son frére. Il y a une pllace importante laissé à l'enfance , à la mer , à la polynesie .Face à cela il y a une fatalité de l'existence qui ressemble à une tragédie de Racine. Le style est clair et précis
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Frère unique

L’écrivain Olivier Frébourg revient sur la mort de son frère vécue comme une tragédie.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Frère unique

Dans ce livre fervent, qui concilie la fureur et la grâce, le chagrin et la piété, Olivier Frébourg raconte son frère, mort d’un accident médical.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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L'aventure, pour quoi faire ?

Cet ouvrage composite offre différentes pistes de réflexion sur la notion d'aventure, mise à mal au temps du tourisme de masse et du lissage culturel à l'échelle mondiale. Alors, nos onze co-auteurs, eux-mêmes aventuriers émérites, s'interrogent et déconstruisent l'imaginaire ancré autour de "l'aventure" et désacralisent un peu les choses : partir à l'aventure hier n'a plus le même sens aujourd'hui. Ce n'est pas moins bien, ce n'est pas mieux, c'est qu'il y a tout simplement de nouveaux défis à relever. Au détour de ces réflexions, l'ouvrage nous présente une analyse éclairée de notre système socio- économique sclérosé et de ses enjeux. Un remède existe : l'esprit d'aventure, un art de vivre. Un excellent livre à lire avant/pendant/après un voyage, pour trouver de nouvelles perspectives de vie, rien que ça !
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Où vont les fils ?

Le temps qui passe, le temps passé avec ses valeurs, le temps présent, avec toutes ces transformations de la vie de chaque jour, après quoi court-on finalement, tout se fait et se défait très vite, en particulier la vie commune. Cet homme fatigué moralement par une rupture .remet en question tout "l'avant" et "l'aprés", et ce que ses enfants pourront récupérer dans ses écrits pour se faire une opinion et garder les valeurs qu'il veut bien leur inculquer.

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Long Cours n°9 : Des océans et des hommes

J'ai découvert cette revue 'mook' en cherchant à me renseigner sur une prochaine destination pour un voyage en kayak, 'Oman'. L'article que Ruffin a consacré à cette destination de randonnée est d'ailleurs très intéressant. Mais j'ai préféré encore davantage le reportage-découverte sur un Vénézuéla dont on parle trop peu, ou le point de vue d'Olivier Roellinger sur l'alimentation et le monde. Bref, une très belle découverte, que cette revue aux articles de grands voyageurs pointus et dépaysants.
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La grande nageuse

Une poésie de la mer, de l’océan, une belle histoire d’amour dont la fin est surprenante, un hymne aux voyages, à la Bretagne, à la peinture et à la beauté. Un dou mélange qui m’a régalé.
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Gaston et Gustave

J'avoue sans honte aucune que je ne connaissais pas Olivier Frébourg jusque-là, à une nuance près : j'ai découvert qu'il était le fondateur des Editions des Equateurs, et ça au moins ça me parlait.

Dans "Gaston et Gustave", Olivier Frébourg se livre dans une pudeur maîtrisée.

Il parle de lui, de l'insatiable voyage, du lecteur, du directeur littéraire mais surtout du père qu'il est pour Gaston, son fils prématuré.

Avec sa femme Camille, enceinte de jumeaux, et leurs deux enfants, ils forment une famille heureuse attendant avec impatience l'arrivée de deux nouveaux êtres, mais une nuit tout bascule, Camille accouche prématurément et est sauvée in extremis, tout comme Gaston, ce qui ne sera pas le cas de son jumeau : "Nous croyons que faire des enfants est l'apothéose de l'amour, de notre intimité, du mystère humain et nous découvrons que la Loi, grande ou petite, divine ou mesquine, nous surveille dès la vie utérine.".

Olivier Frébourg et sa femme ont connu l'envers de la maternité joyeuse, celle présentée d'ordinaire, car oui, on a tendance à l'oublier hormis pour ceux qui l'ont vécu, mais la maternité et l'accouchement peuvent être source de drame et tout ne se déroule pas toujours bien.

Avec sa femme convalescente, un fils à inhumer, un autre placé en soins intensifs en couveuse qui lutte pour sa vie, et deux enfants à la maison, c'est à cela qu'Olivier Frébourg a dû faire face, un univers auquel il ne s'attendait pas et pour lequel il n'était pas préparé, car personne ne l'est : "J'ai basculé, quitté le monde de l'espérance pour quoi au juste ? Une contrée incertaine qui doit être un peu celle des limbes.".



En même temps qu'Olivier Frébourg parle de Gaston, son fils miraculé qui s'accroche à la vie, il parle aussi d'un auteur qui compte beaucoup pour lui dans sa vie, normand comme lui : Gustave Flaubert.

D'où le titre du roman, qui raconte l'histoire de Gaston mais se plonge aussi dans celle de Gustave.

Gustave Flaubert est un auteur qui inspire toujours Olivier Frébourg, celui-ci se lancera même dans ses traces pour se reconstruire tandis que son couple aura volé en éclats, mais ici il se demande si ce qui lui arrive n'est pas le revers de la médaille de son admiration pour cet auteur : "J'avais la conviction que ma lecture de Flaubert dans laquelle je m'étais délecté comme un cochon s'ébattant dans sa boue avait détruit toute possibilité d'harmonie.".

Quand on vit un événement tel que celui qu'a connu Olivier Frébourg, je crois que l'on perd ses repères et que l'on s'accroche à tout et n’importe quoi.

Il n'empêche, je n'apprécie pas particulièrement comme auteur Gustave Flaubert mais je ne me suis pas pour autant ennuyée de le voir si présent dans ce roman.

Non, cela ne m'a donné envie de le relire ou de lui laisser une seconde chance (un jour peut-être), mais j'ai apprécié toute la réflexion menée par l'auteur et les parallèles qu'il tisse entre sa vie, ses drames, et ceux connus par Gustave Flaubert.

Malgré un récit très personnel, j'ai été touchée par cette mise à nu d'Olivier Frébourg, il a su utiliser les bons mots pour parler de ce qu'il a vécu tout en restant pudique.

J'ai trouvé qu'il avait des réflexions justes par rapport à sa situation personnelle mais aussi en tant que père : "Un père, un homme qui ne s'écroule jamais, fait front, ne montre pas ses doutes; une ombre qui retraverse sa propre enfance.".

C'est quelque chose que l'on m'a déjà dit, que l'on revit son enfance en regardant celle de ses enfants.

Néanmoins, je trouve tout de même que l'histoire personnelle de l'auteur de deuil d'un enfant finit par se noyer dans ses réflexions et ses longues narrations sur Gustave Flaubert, à moins que ce ne soit volontaire de sa part et une façon pudique de masquer partiellement une cicatrice encore douloureuse.



"Gaston et Gustave" m'a permis de découvrir un auteur à travers un pan tragique de son histoire personnelle mais aussi de découvrir autrement le monstre littéraire qu'est Gustave Flaubert, une belle lecture teintée de la douceur Normande.
Lien : https://lemondedemissg.blogs..
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La grande nageuse

En Bretagne, des souvenirs de jeunesse sont narrés : ils suivent les trames communes de la scolarité, des vacances, des cours de voiles, des villes du coin, et surtout de la belle Gaëlle. Une grande blonde, métisse vietnamienne, qui unanime les regards et les sentiments les plus fous. Omniprésente et lointaine, elle accompagne les années de jeunes garçons qui deviennent ensuite de jeunes hommes.





L’un d’eux, notre narrateur, s’engage dans la marine militaire, et s’essaie aussi à la peinture. Au cours d’une permission, il retrouve Marion, la fille de la belle Gaëlle. Leur histoire débute.





Tout le livre n’est que le ressac de phrases très bien écrites, descriptives de leur amour pour la mer, pour sa carrière grandissante de peintre. Et aussi, sur sa femme, son corps de nageuse solitaire, sur leur vie d’amants puis de parents. Et la mer, omniprésente, dont tous deux sont passionnés. Chacun à leur façon. Cela les a réuni, aider à devenir un couple d’adultes.





Mais contrairement au continuum des océans, les destinés peuvent parfois diverger, se perdre.





La grande nageuse d’Olivier Frébourg ne fait que 154 pages. Mais leur force poétique et humaine en font un livre marquant, où les charmes des femmes, de la mer, de la Bretagne, des Antilles, nous font rêver plus d’une fois.

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Gaston et Gustave

C'est bavard ! Si j'avais été l'éditeur d'Olivier Frébourg (par ailleurs éditeur lui-même), j'aurais fait subir au roman une cure d'amincissement. L'entrelacement de deux intimités (celle du narrateur-écrivain, et celle du géant Flaubert) était un parti pris intéressant et potentiellement fructueux mais l'idée est noyée par les redites, l'histoire n'avance guère, on finit par se lasser et sauter allégrement des passages. Bref, ça tourne en rond. Dommage.
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Gaston et Gustave

C’est un texte original et déstabilisant. Camille, enceinte de jumeaux, accouche prématurément à 26,5 semaines. L’un d’eux, Arthur, meurt aussitôt alors que Gaston se bat pour vivre : il est transféré au CHU de Rouen dont l’entrée est placée sous le regard de la statue de Gustave Flaubert.

Le père, éditeur et écrivain, raconte la lutte pour la vie de son fils, ses émotions, sa culpabilité en faisant le parallèle avec les idées de Flaubert qu’il considère comme le patron des écrivains.

Je ne connais pas assez la vie de Flaubert et son œuvre pour apprécier toutes les références mais j’ai été touchée par cette histoire… Peut-être vais-je y trouver l’envie de relire Flaubert..auteur qui m’a plutôt rebutée pendant l’adolescence.

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L'aventure, pour quoi faire ?

Pour lancer sa collection sous le signe de l'aventure, l'écrivain et voyageur Patrice Franceschi propose un « manifeste collectif » qui réunit des aventuriers littéraires dépaysants. [...] Tous cherchent l'esprit de liberté et partagent leur expérience infinie.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Gaston et Gustave

L'auteur nous raconte la naissance et les premiers mois de ses jumeaux Gaston et Arthur, grands prématurés. Arthur ne survit pas. En parallèle, une biographie de Flaubert. Oui, c'est surprenant, mais c'est le seul moyen que trouve l'auteur, fan de Gustave Flaubert, pour surmonter sa douleur.



J'ai trouvé tout cela très décousu. La transition entre Gaston et Gustave est difficile, j'ai eu beaucoup de mal à m’intéresser à Flaubert, tombant comme un cheveux dans la soupe. L'auteur, lui n'a de cesse de comparer son cheminement à celui de son idole. S 'il s'était agi de Cloclo et non de Flaubert, aurait-on parlé de ce roman?



Sinon, une bonne plume. Peut-être un peu trop froide et distante à mon goût.

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