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3.45/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Olivier Sebban est l'auteur de deux romans, Amapola et Le jour de votre nom, qui paraît à la rentrée 2009. Ils ont tous deux pour thème la guerre d'Espagne, pays d'origine d'Olivier Sebban.

Source : livres.fluctuat.net
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Olivier Sebban présente "Maintenant que l'hiver" paru le 3 janvier 2024. Un pays imaginaire est plongé dans un hiver perpétuel à la suite du dérèglement climatique. Un État néo-totalitaire s'y installe, à l'idéologie faussement bienveillante, interdisant les moteurs thermiques et la consommation de viande. Dans cet univers dystopique, Thomas tente de chercher sa voie. Il est impliqué malgré lui dans un trafic de viande clandestin, en pleine expansion depuis la Grande Prohibition. Avec son ami Sofiane, il survit dans une ville partagée entre quartiers aisés et délabrés. Dans un territoire morcelé où plus personne ne circule librement, tous deux vont à la rencontre d'une humanité migrante dont les filières se confondent avec celles du trafic carné. L'histoire d'amour entre Thomas et Sandra, fille d'une députée influente, va changer sa vie et celle du pays.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Il ne comprenait pas les femmes et les trouvait dures, insensibles. L’Église était une bonne chose pour elles. Pas la prière mais l’Église et les boniments fielleux d’un prêtre invoquant toutes sortes de châtiments, un prêtre et sa posologie de contritions. Pas le repentir. Les enfants. (pages 47-48)
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Il entama les marches d’un escalier menant à un large parvis de granit et considéra la possibilité d’un retour en son pays, la possibilité de fuir, car les 14e et 15e corps d’armée républicains équipés d’un matériel obsolète ne pourraient pas grand-chose contre Dávila et les Italiens, les flèches noires et les brigades navarraises et les Castillans motivés, 90 000 hommes, la légion Condor des nazis, les avions Fiat, les blindés, les fusils-mitrailleurs, les fascistes déterminés à reprendre l’aiguade de Santander. (pages 355-356)
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Ils roulèrent à vive allure sur une piste ombragée et plantée de platanes, doublèrent des carrioles chargées de foin, tractées par des carnes d’abattoir, pansues et opiniâtres, traversèrent de paisibles villages, chassant à l’occasion une poignée de truies jetées dans le dénuement effaré d’une venelle adossée à un tas de fumier. (pages 40-41)
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Il s’accroupit contre l’aile de la Ford et pleura dans ses mains, cessa et ravala un sanglot, sentit passer dans ses paumes ouvertes une brise alourdie d’un parfum de feuilles mortes, respira cet arrière-fond d’automne et se leva, sa mémoire subitement engorgée de souvenirs d’enfance. (page 315)
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Le mythe entretenu par son père, intoxiqué de littérature française comme l'hidalgo de la Manche l'était de romans de chevalerie, la légende d'une grandeur indéfectible de la Raison dont il avait nourri sa démence, lui semblait suspect quand il pensait à la mobilisation résignée d'une armée équipée de bandes molletières, convergeant en désordre à l'appel, obéissant aux hurlements de sous-officiers à gueule de bois sortis casqués de la naphtaline.
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À Toulon, elle ne posta pas sa lettre et profita du Dodge d’un officier pour se rendre à Marseille et réaliser un reportage sur la rafle de 1943, deux mille Juifs déportés par la police française, la destruction du quartier nord sur le Vieux Port, les Français et les Allemands unis dans une cordiale efficacité. (page 380)
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Les yeux ouverts il réitéra la question de la force de son amour pour ses fils, ne trouva pas de justification valable à leur rapt et à la privation de l'amour maternel, ne réussit pas à se convaincre qu'il les aimait assez pour les protéger de la folie de leur mère. Il se retourna sur sa couche et décida de leur poser la question du retour, le lendemain sans faute, leur expliquer que rester nécessite force et accoutumance au manque.
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La houle des crêtes tranchait l’immédiat horizon et se brisait sur un arrière-fond de hautes montagnes, grises et patinées de bleu. Une odeur de bois brûlé, de foin coupé, variait dans la poussière soulevée entre de petites haies de pierres dissimulées sous les ronces. (page 266)
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Franck laissa tomber sa pioche et traita son père de lâche et son père rétorqua que les lâches et les généraux survivaient aux orgueilleux et aux imbéciles. (page 113)
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Contrainte à l’attente, elle les avait vus flotter, la tête sous l’eau à cause de leur barda trop lourd et de leur bouée bouclée à la ceinture, cadavres de vingt ans déchiquetés par les mitrailleuses et les obus de mortier et les obus de 88. (page 376)
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