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Critiques de Olivier Sillig (39)
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Skoda

Dans un pays en guerre, « après le coucher du soleil », gît un jeune homme, un sillon de sang sur la tête. La vie semble s’être arrêtée dans cet espace-temps flou. Pourtant, Stjepan, c’est le prénom du jeune homme, se redresse et découvre, au milieu du chaos, une voiture sur une route de terre battue. Dans celle-ci, un bébé, miraculeusement vivant parmi des morts. Stjepan l’emporte avec lui sur la route. Vers quel horizon les mènera-t-elle ?



« Skoda » est un titre intriguant, qui interpelle le lecteur. Dans un pays en guerre, où Stjepan se réveille suite à un traumatisme qui a blessé son corps, sans doute aussi son âme, ce jeune homme de 20 ans a besoin de nommer ce qui l’entoure, peut-être pour se bâtir des repères dans ce pays en proie au chaos, à la violence, à l’absurdité. Créer de l’humain là où règne la mort, baptiser l’autre pour matérialiser la vie : dès qu’il voit le bébé, vivant parmi les morts, il le nomme. Recréer de l’humain également, là où l’humanité s’est perdue : au moment de quitter le « vilain douanier » qui l’a violenté, mais aussi, étrangement, secouru, Stjepan lui demande « comment vous vous appelez ? » (p. 41). Il obtiendra son prénom, comme une parcelle d’identité glanée dans la rencontre avec un autre qui lui rappelle « le petit père des peuples » : un clin d’œil à Staline ?



Même si l’espace-temps n’est guère cadré dans ce roman, les thèmes abordés sont universels et rejoignent une humanité commune : l’auteur dépeint l’absurdité d’un pays en guerre dans lequel chacun cherche à survivre, à sa manière. Le chaos et la violence sont rendus par des scènes parfois très réalistes et très crues, dans le choix des mots. Mais la forme même essaie de donner corps à cette violence : ainsi au moment de certains épisodes d’une rare violence, les paragraphes deviennent plus courts, l’espace entre chacun s’agrandit, donnant du souffle à la lecture : Stjepan peut ainsi se ressaisir, le lecteur également par contre coup, en témoigne le court paragraphe suivant :

« Mais oui, ça ira, Stjepan est dur à la tâche. La vieille lui apporte du vin. Il creuse trois trous distincts ; ici la terre est meuble » (p. 80.)

L’écriture d’Olivier Sillig est tout en retenue, en pudeur : malgré des rencontres qui le font souffrir, Stjepan avance, poursuit la route et le lecteur se demande constamment vers quel horizon elle le mènera, en compagnie du bébé, même si déjà, il pressent la conclusion qui avance.



Avec la guerre, l’auteur explore la question du sexe comme pulsion dont Stjepan est la cible au gré de ses rencontres. Le lecteur s’attache à ce jeune homme qui chemine au long d’une route dont le début lui a offert un bébé. L’auteur montre, dans le choix de ses expressions, toute la tendresse que manifeste Stjepan pour le bébé. Une belle expression poétique montre ainsi la précaution que lui témoigne le jeune homme : « Quand il prend l’enfant dans ses bras, il le fait comme si c’était une clochette que, par jeu, il ne fallait pas laisser sonner » (p. 22-23). Mais en même temps, et c’est ce qui à mon sens rend Stjepan encore plus attachant parce qu’humain, il reste ambivalent à l’égard du bébé : à son contact, il ressent toute la fragilité de ce petit être, si vulnérable dans ses mains : « Il pourrait aussi l’attraper par le cou et l’envoyer s’écraser contre les rochers, comme on le fait avec les chatons des portées trop nombreuses » (p. 92). Il ressent ce pouvoir qu’il détient sur ce petit bout d’homme.



Dans ce court roman, le lait est présent, à la manière d’une parenthèse, au début et à la fin de la route, à l’image d’un élément nourricier, porteur de vie et d’espoir. Le terme du chemin se dessine, peut-être de manière trop prévisible à mon goût. Un court roman, empli du souffle que laisse l’espace, entre brise paisible et ouragan dévastateur.
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Skoda

Voilà un court roman mais qui est loin de laisser indifférent. Nous sommes, dès les premières pages, plongés dans l'histoire. Et quelle histoire !

Elle commence brutalement avec le réveil de Stjepan. Autour de lui gisent ses compagnons, morts. Le pays est en guerre. Nous ne savons pas de quelle guerre il s'agit, ni à quel endroit nous sommes mais peu importe.

Après avoir recouvré ses esprits, Stjepan découvre une voiture, une Skoda. A l'intérieur, tous les occupants semblent également morts. Mais en y regardant de plus près, Stjepan découvre un nourrisson endormi. Que faire ?

Très rapidement, Stjepan décide de le prendre sous son aile, de s'en occuper même si, à peine vingt ans, il ne connaît rien aux tout-petits. Ce n'est pas grave. Ce bébé qu'il nomme Skoda, en référence à la voiture dans laquelle il l'a découvert, sera son hirondelle. Ce sera peut-être la seule sauvée mais il fera tout pour qu'ils s'en sortent tous les deux.

Commence donc une longue marche, ponctuée de rencontres plus ou moins heureuses mais toujours vécues intensément. Malgré les épreuves, Stjepan continue sa route, motivé par la survie de ce nourrisson.

Ce qui fait merveille dans ce roman, c'est la force d'écriture. Le style est très simple, l'écriture tout en retenue et malgré ça, tout est dit. L'émotion est là, palpable tout au long du livre.

On sent d'emblée le lien qui se tisse entre ces deux compagnons de route. Et c'est très touchant de voir l'attachement que Stjepan va porter à Skoda, la force qu'il va tirer de ce petit être pour avancer dans la vie.

Une belle histoire de vie dans ce roman, qu'on referme ému.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour m'avoir fait vivre cette belle lecture !
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La dame de l'ascenseur

Un frère et une sœur rendent visite à leur grand-mère qui est à l’hôpital. Dans l’ascenseur, une voix annonce à chaque étage les différents services. Mais à qui cette voix appartient elle ? L’imagination des enfants se met en route : peut-être à une mystérieuse princesse venue d’un pays lointain. Ce très bel album au graphisme soigné aborde avec beaucoup de poésie et de finesse les thèmes de la vieillesse et de la perte d’un proche.
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Jiminy Cricket

Merci à Babelio et aux Éditions L'Âge d'Homme pour la réception de ce livre dans le cadre de la Masse critique.



John est anglais. Il est ici le narrateur du récit et fait un trip en France. Sa petite amie vient de le plaquer.

En panne avec son minibus il fait la connaissance de Jérémie Crichon qu'il rebaptise Jiminy Cricket.



Nous sommes en 1975 dans L'Aveyron et

Jiminy emmène John dans les ruines d'un village abandonné appelé "Les Bains" où il vit en communauté avec sept autres personnes.



On peut dire de Jiminy qu'il est le ciment de cette communauté et que c'est un garçon atypique, enjoué, avec une part de mystère. Il est comme entouré d'une aura et sait jouer de son charme naturel sans artifices et sans aucune manipulation. Il attire les autres comme un aimant.



C'est un ado à la peau blanche et aux boucles rousses. On ne sait pas quel âge il peut avoir au début de l'histoire. Plus tout à fait un enfant mais pas encore un homme.

Mais en matière de sexualité il est ouvert à tout et s'offre à tous, hommes et femmes, passant d'une chambre à l'autre, se glissant tour à tour dans les draps de chacun. Comme cité dans le roman : "Jiminy n'était l'amant de personne et de tout le monde. Il nous aimait tous."



John nous narre son expérience personnelle au sein de cette communauté, sa rencontre avec Jiminy, ses membres et les routards de passage qui s'y installent quelquefois pour des durées éphémères et repartent quand bon leur semble.



Comme dans bon nombre d'histoires la vie semble trop belle pour que cela puisse durer. le vent de liberté qui souffle sur le petit groupe ne saurait perdurer et devient tempête quand un drame survient, entraînant sur son passage la dislocation prévisible de la communauté.



Ce livre est envoûtant car il nous renvoie à la nostalgie d'une époque révolue, celle des années hippies et de la liberté sexuelle.

Un tel idéal de vie en autogestion serait utopique à l'heure actuelle mais fait presque rêver. Le retour à la nature, à la promesse d'un bonheur de vivre au jour le jour quasiment sans contraintes et sans obligations. En tout cas sans tiers dominateur voulant tout commander.



Ici Jiminy est l'élément central de ce petit groupe de personnes bohèmes.

Il est très justement comparé à un chat. Indépendant et sachant disparaître à son gré, ou câlin et ronronneur.

Grâce à son sourire enjôleur qui ne le quitte jamais, il attire, séduit, frôle les peaux, se frotte, distribue les caresses et distille l'amour et la bonne humeur entre tous.

Quand Jiminy est absent les caractères deviennent maussades et le manque se fait sentir car le garçon est comme le pilier de soutènement sans lequel l'édifice fragile serait prêt à s'effondrer.



J'avais quelques a priori avant d'ouvrir ce roman. Peur peut être que ce soit un énième livre sans intérêt dans l'unique but d'offrir des détails salaces. Or ce n'est pas du tout le cas.

Olivier Sillig décrit Jiminy tel qu'il est. Sans retenue ni fausse pudeur. J'aurais voulu en savoir plus sur lui, que son personnage soit plus creusé mais peut être que l'auteur a voulu préserver son côté mystérieux.



Jiminy n'anticipe rien sauf quand il s'agit de sauver l'organisation sociale qu'il a mise en place.

C'est un personnage qui se sait irrésistible auprès de tous. Il est lui-même. Facile et léger, libre dans sa tête et dans ses actes. Libertin et libertaire.



Un beau style, un bon auteur pour un excellent roman. le charme et le pouvoir d'attraction de Jiminy ont agi sur moi. Je le quitte à regret le sourire aux lèvres en imaginant le sien.





















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Skoda

J'ai lu ce livre d'une seule traite et je vous conseille d'en faire de même, 95 pages vite lues et très fortes.



Certains passages m'ont fait sourire, d'autres m'ont attendrie mais cette histoire a aussi des côtés terrifiants. Elle se passe sur quelques jours, le jeune homme fait des rencontres au fur et à mesure de son avancée sur la route.



J'ai beaucoup aimé ce mélange de tendresse et de dure réalité, ce lien qu'il crée avec ce bébé dont il ne connaît même pas le prénom, il le nomme avec la marque de la voiture dans laquelle il l'a trouvé.



En peu de pages l'auteur réussit à créer toute une atmosphère, j'ai eu l'impression d'accompagner ce jeune homme sur la route, j'ai eu peur pour lui et le bébé.



Alors oui, lisez-le, je pense que vous ne serez pas déçus.




Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Skoda

Après un raid aérien meurtrier, Stjepan repend conscience. Ses amis sont morts et le jeune homme découvre un nourrisson dans une voiture. La mère n’a pas survécu. Stjepan décide de le prendre avec lui et de s’en occuper.



Le personnage s’appelle Stjepan, on apprend qu’il est âgé à peine d'une vingtaine d'anées. L’endroit, la région ou le pays ne sont pas nommés. Aucune importance ou tant mieux justement. Ainsi, l'auteur parvient à donner à ce roman une portée plus profonde.



La suite sur : http://fibromaman.blogspot.com/2011/09/olivier-sillig-skoda.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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La dame de l'ascenseur

Le jeu subtil entre le texte et l’image, les thèmes abordés avec délicatesse, signent un très grand album sur le deuil et la joie de vivre. Gai et poignant.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Skoda

Récit puissant qui ne vous laisse pas indifférent et qui se lit d’une traite.
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Skoda

Les mots font le même bruit que celui des pas sur une route d'exode : tout droit dans la poussière de la route.

L'histoire se déroule inexorablement.

L'histoire nous la connaissons déjà et elle laisse le goût du "déjà vu" et vous laisse la moiteur du" n'y revenez pas" .

Car on croit toujours qu'elle ne reviendra pas, cette saleté de guerre, qu'elle passera son chemin, qu'elle lâchera un peu l'ombre des hommes.

Un homme et un enfant marchent en plein enfer.

Où? quand? Cela n'a pas d'importance, cette histoire d'Olivier SILLIG peu avoir 100 ans, 1000 ans, deux jours. Elle pourrait se dérouler sur n'importe quel continent.

On comprend toutefois que cette guerre n'est pas très éloignée, très proche dans l'espace et dans le temps.

Si familière parce qu'elle ressemble tellement à toutes celles qui ont déjà soufflées sur d'innombrables villages. Et toujours cette lumière d'humanité qui scintille dans la nuit, toujours cette pépite qui apparaît sur le plus poussiéreux des chemins.

Un très beau roman, extrêmement troublant par son intemporalité.

Une écriture simple et dépouillée où seul l'essentiel apparaît. Une écriture en accord avec le récit.

Une simple histoire au milieu d'une Histoire terrifiante.



Astrid SHRIQUI GARAIN

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Bzjeurd

Bzjeurd comporte deux mouvements bien distincts en plus de courtes introduction et conclusion. Olivier Sillig nous présente son cavalier solitaire à la façon de n'importe quel auteur d'Heroic Fantasy banal, son héros est fort, jeune, fougueux, a une connaissance parfaite du milieu - les limbes - , est en osmose avec son cheval, poursuit son rêve de devenir paysagiste (un faut grade sur les limbes, le paysagiste les connais et les domine à sa façon). Mais le héros rentre chez lui.

Et tous sont morts, égorgés.

Pas de retrouvailles joyeuses, seulement du sang.

Fin de l'introduction, début de la première partie, Bzjeurd se mue en cavalier du deuil et va découvrir chaque jour un peu plus le goût du sang, avec pour objectif ultime cette vengeance.

La seconde partie verra Bzjeurd l'assouvir et sans en dévoiler trop, le roman vire au thriller malsain assez jouissif.

Quant à la conclusion, je vous laisse la lire.

Olivier Sillig signe ce court roman en forme de boucle, maîtrisant son sujet et sa plume, la performance est de taille ! On ne s'attache jamais à Bzjeurd totalement tant ses mutations sont fréquentes, sa vie défilant comme sur une scène de théâtre, quatre actes de vie et de mort.
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Skoda

C'est un livre très court, une centaine de page, pour raconter un récit d'une violence presque désespérante! Je ne suis pas fan de ce livre, je ne suis pas fan du concept, même si l'écriture est efficace, rapide, avec un sens du rythme, du suspens, une musicalité approximative cependant (la fanfare, les cigales, les chansons pour enfant...) c'est un livre ovni, un peu tombé là par hasard, comme les personnages de ce livre.



L'histoire se déroule pendant la guerre, le lieu n'est pas bien définit, la géographie n'a pas de limite, et même le personnage central se dit nul en géographie. Tout commence après le coucher du soleil et le bruit des cigales qui couvre tout le livre, comme une musique incessante à la fois rassurante, à la fois angoissante.

La guerre est terrible, l'humain encore plus puisqu'il en est l'auteur. Stjepan, le personnage principal était militaire, jusqu'à ce qu'il y ait l'accident qui va changer sa vie. Mais dans quel sens cela va-t-il changer sa vie, on se le demande?

Stjepan n'a aucun sentiment au départ, un peu décrit comme un personnage de Camus (L'Etranger), impartial, personnage absurde qui ne réagit pas à la mort, jusqu'à ce qu'il décide de prendre en charge un bébé. Un bébé qu'il nommera Skoda du nom de la voiture où il trouvera.

Avec Skoda il traverse un bout de la région, fait trois rencontres, toutes très violentes, confronté à l'absurdité de ces situations, Stjepan réagit assez passivement, suit les ordres, mais continue de protéger Skoda plutôt que de sauver son honneur.

Les scènes violentes, le douanier et son agression sexuel, fait pour la première fois ressentir quelque chose à Stjepan: il pleurt d'avoir été violé. Mais c'était un marché, du sexe contre une nouvelle identité, ça y est, Stjepan n'est plus soldat. Il ne veut plus lutter que pour Skoda.

Les scènes avec la vieille paysanne et sa famille sont aussi extrêmement dures pour Stjepan qui ne se montre pas fragile, mais trop docile, tout pour sauver Skoda, et avoir du lait.

La dernière rencontre sera la dernière dans le sens littéral et figuré. Stjepan se retrouve en possession de beaucoup de lait, ironique, il revient à la civilité, en ville, mais la ville est en guerre, et il n'en réchappera pas... il aura protégé Skoda et Skoda devra survivre car c'est le point culminant de l'histoire, dans l'absurdité de la vie, autant que la mort, il y a quelques bonheurs, ce sont des petits coups de chance par ci par là...



"La vie continue" dit SILLIG l'auteur, c'est vrai, c'est le bilan d'une vie après la guerre (toutes les sortes de guerres).



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Skoda

Un pays en guerre, non précisé mais probablement quelque part en Europe de l'Est. Un soldat qui reprend conscience. Autour de lui ses quatre camarades sont morts. Où est-il ? Que faisaient-ils ici ? Juste à côté, une voiture, portière ouverte. Les trois occupants adultes sont morts aussi. Seul a survécu un bébé. Stjepan, le tout jeune homme de de vingt ans qui ne s'est jamais occupé d'un petit va partir avec lui pour un périple incertain, aux contours flous. Il l'appellera Skoda, du nom de la voiture où il l'a trouvé.




Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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La cire perdue

« Déconcertant » tel est le mot qui me vient à l’esprit lorsque la dernière page de ce livre se ferme ! L’auteur nous amène là où il veut, là où logiquement nous ne serions pas allés. Il nous fait stopper tout à coup, nous laissant désemparés et nous amène ensuite dans une autre direction. On ne comprend pas toujours ce qui le motive. Pourquoi Hardouin, le héros principal, meurt-il de cette façon ? Pourquoi, au fil des pages, l’introduction inopinée de personnages si particuliers ? Chacun occupe la scène un moment et laisse ensuite la place principale à un autre acteur comme au théâtre. L’écriture intéressante sert bien cet ouvrage un peu particulier, mais qui se lit néanmoins assez bien. G.
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Le poids des corps

Le livre est relativement sombre mais il va vite, est très court et on n’a pas une minute à perdre dans cette enquête. Il est bien ficelé et on a envie de savoir ce qui se passe et comment les différents personnages vont se retrouver car ils sont très hétéroclites les uns des autres.
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Bzjeurd

Ce roman n'est pas tant intéressant pour l'histoire que pour sa construction, circulaire, étouffante... car le cercle ne se dévoile que peu à peu. Le lecteur suit pas à pas le cavalier dans une quête (une errance plutôt) décrite dans une narration qui raconte bien peu de choses. C'est presque un "Exercice de style" à mi-chemin entre le fantastique, le poétique, mais alors sombre, pesant... On revient sans cesse sur ses propres traces... Roger Bozzetto de la nooSFere n'a pas trouvé ce livre bon, moi si, mais ce n'est pas pour l'histoire.

Je le placerai dans la lignée du "Désert des tartares" de Dino Buzzati, pour l'ambiance, la vacuité, l'odeur de la mort...
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Skoda

Dans un pays non identifié, un jeune soldat se réveille seul sruvivant de son unité. Près de lui, une voiture à l'intérieur de laquelle se trouve un bébé seul survivant des passagers. Il prend le bébé et décide de s'en occuper, parfois en prenant des risques. Il cherche à se rapprocher de la ville. Ils vont rencontrer un vieux douanier puis vont atterrir dans une ferme où ne restent que les femme. Un tout petit roman sur l'absurdité de la guerre et la fragilité de la vie. Un livre coup de poing dont on garde un souvenir indélébile. Coup de coeur.
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Skoda

Impossible de rester de marbre face à cette histoire ! Âmes sensibles s'abstenir, car si le roman est court il n'en n’est pas moins fort et dense...



Belle découverte littéraire!
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Skoda

Un roman qui démarre pas mal mais que j'ai trouvé un peu trop léger dans le style. Peut-etre est ce du à la mise en retrait volontaire du narrateur. Dommage.La fin est réussie.
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Skoda

C'est un roman court et simple, qui parle de la vie, de l'humanité et de la violence de la guerre. Un intermède de vie au milieu de la pluie de mort.
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