Olivier Truc

Un peu déçu ... Est-ce parce que la cadre a été déplacé au sud du territoire SAMI en Suède ? J'ai trouvé l'histoire et son contexte moins convaincants, moins vraisemblables.

J'ai nettement préféré Le Denier Lapon et le Détroit du loup.

Des suspenses à plusieurs niveaux, policier, psychologique, archéologique, anthropologique, sociologique, romantique, etc... Cette confusion provoquent quelques longueurs dues également à une certaine lourdeur des descriptions apparemment mystérieuses des personnages secondaires. Le moins bon de sa trilogie à mon gout.

Un monde lapon inconnu, une histoire compliquée mais bien menée.

Un livre qui vous tient en haleine

Livre un peu en deça des deux premiers. Peut-être le propos est-il trop technique, avec les batailles de "droit du sol" entre forestiers et éleveurs de rennes, l'anthropométrie... et la fin m'a laissée... sur ma faim ^^

Pas simple de savoir qui a le droit du sol dans cette histoire...

ce récit fût long...j'ai adoré retrouver nina et klemet pour un 3eme opus

cependant je me suis ennuyée à travers celui là

je l'ai terminé pour être sur de ne rien regretter mais je vous conseille

le dernier lapon 5*et le détroit du loup 4* et enfin celui là mais sans trop vous attarder sur celui là 😋

Les premières 200 pages avant d'avoir un peu d'action, c'est longuet, poussif, j'ai failli abandonner plusieurs fois, car l'ambiance est un peu froide.

Une histoire de têtes de morts façon catacombes en collection, une intrique un peu molle, et on n'en sait guère plus sur les Sami, car Lapon, c'est péjoratif...

Je ne sais pas si je vais lire les deux précédents...

Randonnée dans le conflit éleveurs/forestiers bien orchestré par les autorités locales et nationales. Pendant qu'ils s'occupent à se taper dessus.... Manipulation à tous les étages.

Un grand merci à moi-même pour avoir acheté en librairie cet ouvrage. J’avais lu et apprécié les autres enquêtes de la Police des Rennes. Celle-ci est fort différente puisque Nina et Klemet vont partir à la recherche d’un crane datant de trois siècles et en Suède cette fois. Trouver le coupable aurait été difficile !!!…

C’est un bouquin d’histoire, d’ethnologie et d’archéologie d’origine végétale, remarquablement documenté et bien mené plutôt qu’un vrai polar.

Mais je l’ai trouvé un peu long et ennuyeux par moments.

Je conseille quand même aux lecteurs d’aller jusqu’au bout, la fin réservant un très intéressant rebondissement.

Comme dans tous ses romans, Olivier Truc nous fait partager la vie du peuple sami (en effet, il ne faut pas dire lapon, qui est un terme péjoratif ! ) et de leur lutte pour conserver les terres des rennes, dont ils sont les éleveurs. Lutte surtout administrative qui se règle à coups de procès contre, notamment, les agriculteurs. Et contre les regards de travers que leur jettent ceux qui n'appartiennent pas au même peuple. Mais qui était là avant ? C'est ce qu'on cherche à savoir dans ce livre majestueux.

J'ai aimé retrouver dans ce troisième opus l'ambiance propre au grand nord, à la police des rennes et aux personnages récurrents de la série dans un conflit entre Sami et Suédois, sur fond un peu sordide de l'histoire récente de la Suède. Quelques longueurs dans la chasse aux cranes mais qui n'enlèvent rien au plaisir de retrouver ce cycle nordique bien mené par l'écriture maitrisée de l'auteur!

Après avoir lu Le dernier Lapon, La montagne rouge donne un sentiment de roman bâclé avec des personnages mal gribouillés et une intrigue dessinée à la va-vite. L'arrière pensée constante que j'ai eue en lisant ce livre, c'est que l'éditeur devait le presser de finir son manuscrit. Une grande déception qui heureusement, passe vite.

Le premier tome des aventures de Klemet, policier sapmi officiant dans la police des rennes, m’avait passionnée. Emportée par mon élan ( sans mauvais jeu de mots !), j’ai lu les deux volumes suivants dont ce livre est le troisième. Est-ce pour cela que la magie n’a pas fonctionné ?

J’ai trouvé le livre interminable et très confus ainsi que le dénouement.

Je trouve l’idée de cette police des rennes originale et l’immersion dans l’univers Sapmi attrayante, mais les intrigues restent assez compliquées, et les fins décevantes. Je marquerai une pause avant le quatrième tome que je lirai toutefois pour retrouver Klemet et ses problèmes d’identité et pour la culture sapmi.

Bon c'est pas mal mais que c'est bordélique...

Une montagne qui accouche d'une souris et c'est pas peu dire.

Moi ce bouquin il m'a donné envie de prendre un sac à dos de filer dans les bois boire du café et manger de la saucisse surtout.

C'est plus un guide du routard qu'un polar mais on y plonge quand même.

Ce n'est pas un mauvais bouquin. Loin de là... L'histoire est intéressante ; l'idée originale... Mais c'est trop long. J'ai sauté plusieurs dizaines de pages en cours de lecture pour savoir comment tout cela allait se terminer. Il me semble que je n'ai pas manqué grand chose. Dommage... Il me semble que dans cette trilogie, c'est le premier tome que j'ai préféré.

Cette nouvelle enquête de la police des rennes emmène le lecteur dans les théories phrénologiques et les relations tendues entre Samis et Suédois de nos jours encore. Un roman dépaysant, à la thématique intrigante, mais dont le rythme et la tension fluctuants font perdre en intérêt.

Au sein des pâturages avant l'entrée dans l'hiver et la transhumance un os est retrouvé par le fils du chef du sameby. Sur fond de procès entre les éleveurs, traditionnellement les "samis" (ou lapons, mais le terme est péjoratif), et les forestiers (les sédentaires), cette mort peut soit consommer la fracture, soit la réduire.

La police des rennes enquête : les ossements ne sont pas récents, ils ont même plusieurs siècles. Klemet et Nina vont évoluer entre deux phrénologues, un antiquaire et 4 joueuses de bilbingo quasi centenaires, afin de déjouer le mystère.

C'est là une enquête délicate où se côtoient, entre autres, des éleveurs, des exploitants forestiers mais aussi des anthropologues, des antiquaires douteux, un procureur ambitieux.



Nous voyons deux communautés qui se confrontent au travers du droit coutumier et d'actes écrits.



Olivier Truc démontre que la Suède doit faire face, elle aussi, à la montée du populisme et aux problèmes d'intégration liés à l'immigration.



C'est le premier livre de cet auteur que je viens de terminer. Il m'a permis de connaître un peu mieux ce peuple que sont les Samis.

Après l'heureuse découverte de ce monde du grand nord dans "le dernier Lapon", j'ai profité de l'occasion via Babelio - que je remercie - de retrouver l'équipe de la police des rennes en action.

Cette fois encore, la trame policière s'entrechoque avec l'Histoire.

Nous côtoyons le pasteur/scientifique itinérant du 19 è siècle Laestadius, l'expédition scientifique française "la recherche", le mouvement eugéniste suédois -au 20è siècle - essayant de "purifier" la "race" nordique par la stérilisation des femmes les plus éloignées de leurs critères, l'anthropologie institutionnelle niant l'existence des lapons/samis sur leurs territoires ancestraux, les conflits éleveurs de rennes (samis) et fermiers/forestiers (suédois) jusqu'à croiser un ancien nazi devenu antiquaire....

Klemet et Nina se démènent dans toutes les directions pour notre plus grand bonheur, eux même aux prises avec leur identité.

La trame est très construite: une intrigue chorale menant petit à petit - tel un nœud coulant sur le cou du pendu visionné au ralenti - au croisement où tous les protagonistes vont se rencontrer.

L'auteur s'appuie sur une connaissance approfondi du monde sami et nous permet d'en appréhender les subtilités.

Un bonheur tant pour l'enquête policière que l'aspect culturel abordé.

Tout d'abord un grand merci aux éditions Métaillié et à Babélio pour m'avoir permis de découvrir le dernier ouvrage d'Olivier Truc La Montagne rouge.

Nous retrouvons Klemet et Nina, coéquipiers de la patrouille P9 de la police des rennes. Affectés dans le sud de la Laponie, dans le centre de la Suède, ils sont chargés de "régler" les conflits existants entre forestiers suédois et éleveurs de rennes samis . Dure mission , les tensions entre les deux camps sont tangibles d'autant plus qu'un énième procès a lieu à la Cour suprême de Stockholm , son verdict sera décisif pour l'avenir des éleveurs, auront ils le droit de continuer à exercer leur métier ?

Alors que l'abattage des rennes bat son plein, les conditions météorologiques sont calamiteuses. La pluie continuelle entraîne dans l'enclos des rennes un glissement de terrain et la mise à nu d'un squelette. De quand date t'il ? est il suédois ou sami ? Sa datation permettra t'elle de faire pencher le verdict du procès ?

Edité aux éditions Métaillié noir , il me semblait que ce roman devait être par définition un roman policier ! 500 pages plus tard je cherche toujours le mort ... Bon trêve de plaisanterie La Montagne rouge est un magnifique roman ethnographique , je dirai même un magistral cours d'anthropologie ,et surtout un sincère plaidoyer en faveur d'un peuple et d'une civilisation mis à mal par la politique de "sélection de la race" suivie dans les années d'avant guerre par la Suède . Une lecture instructive à défaut d'être plaisante.