Omar Youssef Souleimane

Ce n'est pas facile d'apprendre à écrire en français, l'auteur arrivé en France en 2012 nous le prouve. La lecture est parfois difficile, dommage que les relecteurs ne se soient pas plus appliqués. Concernant le fond, l'auteur nous livre sa vision très peu critique, très peu mise en contexte ni comparative d'une France soumise à l'islam. La démonstration est fort peu convaincante malgré un désir de réalité de la part de l'auteur qui ne semble avoir rencontré que 4-5 personnes, dont un imam et une "islamo-gauchiste" (il n'emploie pas le terme). Il en résulte une description non argumentée et très partielle de Bobigny où l'auteur vit. N'est pas sociologue qui veut, romancier encore moins.

Magnifique livre qui raconte le début de la révolution arabe en Syrie. Récit poignant ou l'on découvre des jeunes militants pleins d'énergies pour cette lutte contre le régime d'Assad. Mais aussi des questions sur leurs vies, leurs amours, leurs idéaux.. J'ai été emporté par ce livre. Merci.

Un récit autobiographique qui relate le processus d’endoctrinement des valeurs salafistes subies par le narrateur. Ex journaliste ayant connu la persécution, le narrateur a dû quitter son pays la Syrie. En quête perpétuelle d'espace personnel, il trouve refuge dans la littérature. Ce livre est une découverte pour le lecteur. C'est l’histoire difficile d’un adolescent qui se cherche dans un monde envahi par la religion et la morale. Les libertés sont restreintes, les individus sont obligés de s’y conformer. Partout, c'est la contrainte familiale et sociétale. Un livre qui dénonce la privation de liberté et fait comprendre à l'opinion publique les réalités. Le lecteur en sort instruit, grandi et plein d'interrogations.

Regarder une fille marcher sur la plage, profiter du soleil, vivre ma sexualité librement. Ce roman nous décrit une jeunesse ravagée par la guerre, obligée de suivre des règles archaïques qui ne lui correspond pas. La soif de vivre au prix de tous les dangers. J'ai cru déceler de l'ironie parfois même de l'humour, une vision différente des événements en Syrie vue par une jeunesse écartelée entre modernité et tradition.

Omar Youssef Souleimane signe un récit très fort, "Etre français", où il nous enchante par son histoire personnelle, et nous inquiète fortement sur un monde musulman qui lui apparaît hostile à l’Occident et antisémite.
Lien : https://www.transfuge.fr/202..

Déçu par le manque d’ouverture d’esprit et des pensées rigides et limitantes de l’auteur notamment concernant la religion.

Amener des textes religieux sans sagesse parlant de sanctions et d’obligations, et de plus, interprété de façon inapproprié, ça me dérange. (Non, les « bons musulmans » ne sont pas des terroristes…)

Dommage, le début du roman, amené de façon poétique sur son voyage, était bien plus agréable à lire.

Mohammad, Youssef, Josephine Khalil, Rachid, Adel et Bilal, de religion appartenance sociale et profession différentes se retrouvent pour réclamer la liberté, la démocratie dans une Syrie sous le joug de Bâcher Al-Assad. Et deux histoires s'entrecroisent, se superposent. Celle de cette révolution pacifique qui sera littéralement volée à ceux qui la veulent pacifique et ce, sous l'égide at avec l'indeniable soutien du régime en place. Celle de Mohammad et de Youssef qui veulent pouvoir s'aimer en toute liberté. Avec les "révolutionnaires on assisté à des scènes de torturequi glaçant et nous mettent face à notre lâcheté à nous Occidentaux qui avons laissé faire. Avec Youssef et Mohammzd nous comprenons que la question de l'homosexualité et Celle du genre pèsent sur notre société et touchent au cœur de beaucoup.Et le rêve de liberté des héros de ce livre se perd sur un chemin sans fin. Omar Youssef Souleimane poète et journaliste, maintenant établi à Paris, sait la réalité syrienne et nous la livre dans ce premier roman, le fruit de son vécu. C'est pour moi un gris coup de cœur une véritable pépite.

Le dernier Syrien est un court roman qui évoque la guerre civile syrienne à travers les craintes et les espoirs d’un groupe de jeunes gens entre Damas et Homs, deux des principales villes du pays. Joséphine, Youssef, Aled, Khalid… chacun a ses propres raisons de manifester. Qu’il s’agisse de dénoncer les violations des droits de l’homme, de lutter contre le conservatisme social, ou tout simplement « de se sentir vivant ». Un récit à la fois tendre et brutal par un ancien journaliste syrien aujourd’hui exilé en France.



Chronique complète sur le site du Suricate Magazine
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Le Dernier Syrien est une œuvre pleine de vie, bien qu'il y ait beaucoup de morts. Elle est haute en couleur, même si il y a beaucoup de rouge. Elle apporte un grand plaisir de lecture, bien qu'on y lise beaucoup de souffrances.Ce roman, sur la Révolution Syrienne, est donc quelque peu paradoxale.

Sa forme fragmentaire facilite la lecture, mais ce n'est pas tout ce qu'elle fait, puisqu'elle crée une certaine cohérence de la narration, qui suit plusieurs personnages. Cela d'une manière très efficace, au contraire de certain roman fleuve, dont le rythme est très lent. Ici on ne s'ennuie pas, on en a pas le temps, on est projeté d'une scène à l'autre, toutes plus belles et terribles que la précédente. En lisant se livre, on se retrouve gardé en haleine, jusqu'à la dernière page et même après.

Ce roman raconte la jeunesse en Syrie, au moment du Printemps arabe, l’homosexualité, la montée de l’intégrisme. Une autofiction poignante autant appréciée comme « documentaire, reportage » qu’œuvre littéraire.

Syrie, printemps 2011, la jeunesse revendique ses libertés.

Liberté d'aimer où et qui ont veut, que l'on soit hétérosexuel ou homosexuel, liberté d'être laïque, liberté de ne pas croire en la politique ni en la religion.

Mais de Homs à Damas, c'est au milieu des bombardements, des arrestations et des tortures inimaginables que cette jeunesse se bat pour sa liberté !

Un premier roman audacieux, un hommage à l'homosexualité présente en Orient depuis la nuit des temps. Un roman qui ose transgresser les tabous de son pays natal, dénoncer le régime de Bachar et lutter contre les dictats d'un état islamique.

Un auteur à suivre, assurément.

Très belle surprise avec ce livre emprunté par hasard à la médiathèque. Pensées et parcours d’un enfant syrien (futur poète et journaliste) expatrié en Arabie Saoudite . Et puis très belle écriture, simple, imagée

j'ai apprécié la description du processus d'endoctrinement. J'ai été un peu déçue que l'auteur n'explique pas plus comment il a réussi à sortir de ce processus et à découvrir l'ouverture...
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Un témoignage saisissant sur une enfance bercée par l'islam où en grandissant l'auteur se questionne sur la religion musulmane tout en y cherchant sa place. L'écriture légère de Omar Youssef Souleimane nous plonge avec plaisir dans ce récit de parcours à la recherche de ses croyances.