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Critiques de Orezza d` Antes (56)
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Fachinèira

Dans "fachinèira" de Orezza dantes

Nous suivons Alice dans sa descente au Enfers.



Alice est journaliste et pour son travail elle doit se rendre dans un petit village isolé pour y receuillir le témoignage et les connaissances d'une vielle femme aigris et franchement insupportable ( 😅 )



Quand elle parvient enfin à se défaire de l'emprise de son hôte, elle fait une rencontre inattendue et suite à ça Alice va découvrir que les histoires de veilles femmes perdues au milieu de nul part ne sont pas toujours des légendes inventées pour faire peur aux enfants !



Alors éteignez vos lumière et fermez vos portes et fenêtres à clé parce que la fachinéira vous surveille peut être !



Une belle écriture, des mots simples et un joli détail en début de chaque chapitres, pour nous imprégner dans cette histoire.



Merci pour ce service presse et cette belle découverte !

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Fachinèira

voici une nouvelle #chroniquelivresque et pas des moindres puisqu'il s'agit de la dernière parution des @éditionsOctoquill qui est juste parfaite à lire en cette période ou les frissons sont de rigueurs !

Tout d'abord je tiens à noter le fabuleux travail éditorial, le livre objet est magnifique et agréable à lire. Mention spéciale pour les introduction à chaque chapitres🤎 Quand à l'histoire laissez moi vous la conter, cependant il ce peux quand la lisant ensuite vous n'ayez pas la meme perception des choses que moi! croyez moi il est des rencontres que l'on regrette à jamais...



🌬Alice Grèzes ,une jeune journaliste se voit missioner pour écrire un article sur les légendes locales. Elle se rend donc chez Madame cubizolles qui vit isolée dans une ferme du Velay depuis la disparition de son petit fils. Après lui avoir fait profiter de ses talents de conteuses, la vieille dame ne tarde pas à la mettre mal à l'aise par ses paroles et son comportement.

Alice décide alors qu'il est temps de prendre congé malgré la neige et les mises en garde de son hôte qui lui propose même de l'héberger...Elle reprend alors la route et c'est alors qu'au détour d'un virage, elle tombe sur une forme noire qui chemine péniblement dans la neige et le froid...par solidarité, elle s'arrête à sa hauteur.Que fait elle là à une heure pareille ? Troublée par le magnétisme qui ce dégage de cette étrange inconnue Alice l'invite à monter...



🌬J'ai lu cette novella d'une traite! La plume de l'autrice est riche et fluide et elle nous entraîne sans répit dans cette histoire creepy pasta dont vous ne sortirez pas indemne...je n'ai donc pas pu poser ce livre avant la fin passant par des émotions dérangeantes semant le doute et le trouble dans mon esprit...❄️



🌬Je me suis interrogée de nombreuses fois sur la tournure que prenaient les choses, sur la santé mentale de notre protagoniste qui va vivre une réelle descente aux enfer au fil de cette courte mais intense histoire...

Aurais je moi même réagis différemment en prenant en stop au bon milieu de la nuit cette étrange auto stoppeuse? Je me suis aussi demandé à maintes reprises où m'emmenerais l'autrice et jusqu'ou cela irais et j'ai beaucoup aimé la finalité...



❄️ Du prologue à l'épilogue @OrrezzaDantes à su me captiver et me déstabiliser! Elle nous livre ici une version transgressive d'une entité insidieuse qui n'as pas forcément les mêmes motivations que celles que nous avons l'habitude de croiser en littérature, ce qui nous pousse à réfléchir et permet ainsi de renouveler L'imaginaire autour de la sorciere tout cela en incluant à l'histoire des thèmes actuels qui sont très bien exploités et font actuellement debat dans notre société( transphobie, sexisme, réseaux sociaux ...)



🌬Originalité, trouble et frisson garantie ! Si tu aimes les légendes locales et le format novella fonce !



❄️Une histoire à dévorer par une nuit sombre et neigeuse si vous vous en sentez le courage !!! Parfait pour Halloween si toutefois vous êtres prêts à en payer le prix !

Et toi à tu rencontrer la Fachinèira ? Si tu lui survis n'hésite pas à m'en parler !





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Fachinèira

𝔉𝔞𝔠𝔥𝔦𝔫𝔢̀𝔦𝔯𝔞, 𝔣𝔢́𝔢 𝔫𝔬𝔦𝔯𝔢, 𝔬𝔪𝔟𝔯𝔢 𝔣𝔞𝔰𝔠𝔦𝔫𝔞𝔫𝔱𝔢



🦦🦦🦦



Une vieille dame assez tendue dans un village en pleine tempête, pour conter des histoires concernant des légendes urbaines. Bon mélange n’est-ce pas ? 🤞



Du coup, pas besoin d’attendre la neige réelle, vous allez avoir l’impression d’y être avec cette plus immersive !🤫



🦦🦦🦦





« ... 𝔙𝔲𝔢 𝔭𝔞𝔯𝔱𝔬𝔲𝔱 𝔢𝔱 𝔭𝔯𝔢́𝔰𝔢𝔫𝔱𝔢 𝔫𝔲𝔩𝔩𝔢 𝔭𝔞𝔯𝔱. 𝔈𝔩𝔩𝔢 𝔢𝔰𝔱 𝔡𝔢 𝔠𝔢𝔰 𝔠𝔯𝔢́𝔞𝔱𝔲𝔯𝔢𝔰 𝔮𝔲𝔢 𝔩’𝔬𝔫 𝔦𝔫𝔳𝔬𝔮𝔲𝔢 𝔭𝔬𝔲𝔯 𝔪𝔦𝔢𝔲𝔵 𝔩𝔢𝔰 𝔠𝔬𝔫𝔧𝔲𝔯𝔢𝔯. »



Croyez-moi que l’autre réalité, je l’ai découverte ! Je vais directement commencer par la fin ! Bien oui, rien ne m’oblige à faire dans l’ordre !🤩



J’ai beaucoup apprécié cette fin car elle a permis à mon cerveau de remettre de l’ordre, de comprendre ce que j’ai pu lire, et que je ne comprenais pas. Comme TW, il y a la paranoïa et la transphobie. Et pour tout vous dire, au début j’ai eu du mal avec ce 2è TW car je n’y voyais pas d’intérêt et puis POUF les dernières pages ont permis aux pièces du puzzle de se remettre ensemble et de former un tout cohérent.🖤

Et vous savez maintenant que j’aime les tout cohérent. Autrement, je perds très vite patience



L’histoire est vachement sympa. On est ce côté dark assez vite. Déjà la mamy là, elle m’a fait ressentir un de ses malaises ! Ensuite, il y a un réel jeu de voix. Oui je sais, dans un livre ?! Eh oui, peut-être est-ce mon côté tordu ? Mais en tout cas, j’ai bien eu les frissons quand certaines personnes prenaient la parole 😨



Je tiens aussi à souligner le travail de descente aux enfers qui a été fait. Effectivement, on croise souvent des personnages qui perdent les pédales (normalement ou poussé par une force surnaturelle ? Mmh Mmh, le mystère reste entier pour ceux qui n’ont pas encore lu) mais je n’ai que rarement ressenti comme j’ai pu voir ici. Cela est dû à la plume et aussi, disons-le, au travail édito. Vous savez que j’aime les livres avec le petit plus, ici, on l’a. Quand ca crie, .. ca crie !😤



🦦🦦🦦



J’ai donc passé une très chouette petite lecture. Avec un GROS point plus pour la fin !!🥰
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Bleu acier

Prenez une histoire qui commence avec les atours parfaits de la banalité la plus crasse : une fille paumée qui devient chasseuse de prime pour assouvir une vengeance qui prend ses racines dans un terreau usé jusqu'à la moelle (l'assassinat du père sous ses yeux innocents). Rajoutez maintenant comme premier ingrédient une rencontre avec un 'vrai' méchant, sadique comme il faut ; l'amour fou avec un taré. Laissez reposer quelques dizaines de pages et... retournez complètement le scénario, saupoudrez l'histoire de personnages tous plus déjantés les uns que les autres, et ne laissez plus le lecteur en paix en alternant le chaud puis le froid dans des chapitres courts servis par une écriture nerveuse et directe. Voilà la recette d'une histoire violente, amorale et outrancière qu'il fait plaisir de lire. Pour ceux qui ont aimé Kill Bill ou en encore Desperado, je conseille vivement ce roadmovie survitaminé qui fait la part belle aux héroïnes fortes en gueule qui portent des tenues sexy avec du cambouis dessus. Pour les autres, je déconseille fortement l'arrêt lecture. On ne pourra leur en vouloir d'être des 'pieds tendres'. Dans ce récit, nombreux sont les personnages dont l'espérance de vie ne dépasse pas deux pages...
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Corporation

Connaissant la plume de l'autrice, je savais qu'en participant à la campagne et en lisant le livre, je ne serais pas déçue et que ça ne se résumerait pas à diaboliser le vaudou, comme j'ai pu le lire dans beaucoup de livres. Ce qui change aussi est la thématique fortement féministe. Via le destin de trois femmes, l'autrice nous emmène jusqu'aux contrées du Fâ. On sent le travail de recherche et on comprend à la toute fin le sens du mot "Corporation" (à laquelle je ne m'attendais pas, j'avoue). Le côté surnaturel prend le pas d'une façon d'abord classique, puis totalement inattendue (j'ai même été très mal à l'aise avec Belle).

Je me suis tellement indignée du comportement des hommes aussi. Il est loin d'être exagéré, l'autrice retranscrit parfaitement des situations de la vie quotidienne que peuvent vivre les femmes à la fois dans leur milieu professionnel et dans leur vie privée. Mention spéciale à Martin et Régis (je vais me retenir de me répandre en insultes, haha !).

Petite mention à la couverture, mais aussi aux illustrations, témoins du beau coup de crayon de l'autrice. Ce fut une lecture que je n'oublierai pas de sitôt !
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Corporation

Retour SP de "Corporation" de Orezza d'Antes - Auteure .



3 femmes, 3 destins qui sont reliés par des meurtres sanglants et atroces.

Dans tout cela, se trouve la cheffe de groupe de la brigade criminelle Gerda.

Celle-ci vit des jours difficiles, avec un mari qui ne comprends pas pourquoi elle aime tellement son métier et des collègues qui ne comprennent pas que malgré qu'elle soit enceinte Celle-ci veuille resté sur le terrain et pas assise derrière un bureau...

Comment va t elle faire pour trouver au plus vite cet assassin ??

En plus , outre la violence des faits, se trouvent des dessins étranges signes de rites voudou sur chaque scènes de crimes..

Tout bascule quand Gerda s'évanouit devant l'horreur des 2 derniers crimes.

Rêve ou réalité ??

Quand elle se réveillera, parviendra t'elle à y croire ??



Un roman juste WAOUH..

Mais je dois vous avouer que les quelques passages avec les prières et rites, je ne lisais que la 1ère et dernière phrase car j'avais trop peur de se qui aurait pu arriver si je les lisais en entier.........
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Corporation

Dans cette histoire, nous suivons trois femmes, à la personnalité et aux destins différents. Des meurtres sanglants s'enchainent rendant complexe l'enquête de Gerda, femme enceinte à la tête d'une brigade criminelle.



Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé le mélange des genres. En effet, le mix entre la fantaisie et le roman policier donne un côté très original au roman.



Ensuite, le travail éditorial est impressionnant et l'objet livre en lui-même est particulièrement majestueux, notamment grâce aux petits détails et aux trois dessins ajoutés à la fin du livre.



La portée féministe du roman était également très intéressante et la côté thriller très bien maîtrisé. Le surnaturel est présent sans pour autant être trop complexe ni envahissant. L'histoire n'est pas trop longue et est très accessible ce qui permet de passer un bon moment.



Les personnages sont très bien construits et attachants, notamment Gerda avec sa personnalité atypique. J'ai passé un très bon moment à travers cet univers énigmatique, merci à la maison d'édition pour l'envoi.
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Corporation

Vous aimez les thrillers, vous aimez le fantastique, vous voulez un livre original, ce livre est fait pour vous

Ce livre démarre comme un thriller classique , on y parle quand même de Vaudou et tout à coup le fantastique se mêle à l'enquête au moment où l'on s'y attend le moins, très surprenant



je l'ai dévoré
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Corporation

Je remercie la maison d'édition Octoquill qui m'a proposé cette découverte par le biais du site simplement. Il s'agit du premier livre publié et je dois admettre qu'entre la couverture et le résumé, difficile de passer à côté.



Que se cache-t-il entre les lignes ? La plupart des hommes qui sont des machos et confondent facilement un clito avec un interrupteur. Lourds de sens, lourd tout court, je ne sais pas si l'auteur a un soucis avec les hommes d'une manière générale, mais ils prennent cher et j'ai adoré voir notre Gerda, responsable de son équipe de flics de choc tenter de se démêler de son futur remplaçant pour quelque temps tout en poursuivant une enquête bien étrange. La discrimination est un élément de cette histoire, nous ne pouvons pas passer par-dessus et se mettre le doigt dans l’œil. L'auteur met les pieds dans le plat et cela fait du bien de lire de tels passages sans cacher les mots ou prendre des pincettes. Cela nous met déjà en condition pour la suite.



Un crime affreux a été commis sur la personne d'une mannequin : Belle Camponi. Le prologue nous met en appétit avec les descriptions de ce meurtre sans entrer dans les détails. Dès le départ, nous savons qu'il y a plusieurs personnes, que la vie de Belle a été sacrifié. Il manque des éléments. Le pourquoi essentiellement, car le Vaudou présent indique des croyances que la plupart des personnages ont du mal à assimiler. J'avais déjà eu l'occasion de lire un livre avec des rites vaudou (avec des poupées) et puis avec la série True Blood j'avais une idée des rites sans en être une experte loin de là. Ici, l'auteur nous embarque dans une autre forme, celle des sacrifices, celle des croyances profondes, du ressenti des personnages qui en donne des frissons au lecteur. J'ai aimé la façon d'aborder ce thème dans une enquête policière qui ne se fera pas sans mal.



Un meurtre qui en entraîne d'autres. Dès que Gerda découvre un indice, même infime, elle se voit confronté à un mur de brique. Enceinte depuis presque huit mois, elle continue son métier, malgré son divisionnaire qui est un lâche de première et préfère se taire lorsqu'elle lui parle de problème avec un membre de son équipe en les "soudoyant" tous les deux. Ce divisionnaire arrondit les angles de manière peu professionnel et ne manque pas de mettre Gerda dans la case "femme chiante sous hormone enceinte jusqu'aux yeux qui devrait rester chez elle et s'occuper de ses fesses plutôt que de l'emmerder". Oui, la phrase est longue et j'aurai pu en mettre encore plus. Quant à ce remplaçant, Martin, il se croit au-dessus de tout, surtout de sa patronne : normal, ce n'est qu'une gonzesse mal bai.... enfin non, vu qu'elle est enceinte, mais le résultat est le même. Bref, ce Martin me sort par les trous de nez, en plus il n'est même pas bon dans son boulot, juste capable de balancer des blagues douteuses à la gente féminine.



C'est drôlement plus facile d'apprécier Gerda lorsque l'on connaît tout ce petit monde autour d'elle. Cela fait dix ans qu'elle est avec Régis (son homme qui lui prend la tête avec le fait qu'elle bosse trop, gagne trop, etc) et alors qu'elle se posait des question : paf, bébé est en route. Peut-être un moyen de réussir à reprendre un cours de vie normale pour ces deux-là ? Gerda prend les conseils pour que son bébé soit au mieux, quitte à garder rancœur en elle parce que le café c'est la vie et que la tisane bio, non merci. Pourtant cette enquête, la dernière avant la naissance elle en est certaine, Gerda ne la sent pas. Le légiste qui lui explique des détails sur la première scène de crime lui fait froid dans le dos. Ce n'est pas la manière dont le corps a été meurtri et pourtant il y aurait de quoi, entre le cœur manquant, le sang qui a giclé partout, l'arme du crime planté dans un mur, non il y a quelque chose dans l'air qui la dérange. Lorsque la femme de "ménage", la dame de compagnie, peu importe le nom qu'elle se donne commence à montrer des signes de sueurs froides, il y a bien un truc.



Les indices sont minces, mais existent, jusqu'à ce que les potentiels témoins sont retrouvés de manière étrange dirons-nous. L'enquête est complexe, surtout lorsqu'un brin de fantastique en est l'essence même. Le Vaudou, avec ces termes, ces explications, ces passages où chacun des "témoins" racontent leur vision de ce qu'ils font dans leur coin pour obtenir ce qu'ils désirent. Le livre est découpé en chapitres où nous suivons un carnet rouge qui semble essentiel, l'enquête en elle-même avec Gerda et ses états d'âmes, mais également des passages où nous suivons ceux que nous retrouvons au fil de la lecture avec les rituels vaudou qu'ils effectuent. Juste un petit détail, rien de méchant, je n'ai peut-être pas eu la version officielle lorsque la maison d'éditions me l'a fait parvenir, il y a, je pense, un soucis avec l'année à un moment donné. Au tout début du chapitre 1, nous sommes le 04 mai 2019 matin, au chapitre 6, le 04 mai 2020 après-midi, et ensuite nous revenons bien en 2019. Je pense que le chapitre 6 a juste un écart d'un an, car il s'agit de la même journée de la découverte de la mort de Belle. J'allais oublier, nous avons également un personnage qui vadrouille dans le récit et nous apporte des éléments d'un rituel en plusieurs phases.



La plupart des termes utilisés dans les rites nous sont expliqués. Il faut savoir également qu'avant de débuter le livre, une petite mise en garde à propos du vaudou est bien mis, ce que j'ai trouvé vraiment important et sage de noter. Après la lecture de ce récit, nous avons également des précisions par l'auteur que j'ai beaucoup apprécié. La "sorcellerie" fait partie intégrante de l'enquête découlant de source si naturellement que nous plongeons au côté de Gerda jusqu'à ce qu'un point nous fasse voir d'une autre manière la situation. Et si le rite fonctionne réellement ? Et si nous devenions autre chose ? Aux alentours de la moitié du livre, un rebondissement nous provoque un sursaut. Et si ? C'est une nouvelle vision de l'enquête qui nous embarque et nous amène des ennuis jusqu'au cou. Les quelques retours en arrière nous apporte encore plus d'éléments sur l'ensemble. L'étrange devient la réalité.



C'est un récit qui aborde de nombreux thèmes : les croyances, la condition de la femme, le pouvoir qu'il soit de destruction ou qu'il soit pour être au sommet, la manière dont certains hommes sont encore au temps du Cro-Magnon, la grossesse. La charge émotionnelle est importante d'une manière générale car il faut penser à tout et il est vrai que certains hommes pensent que c'est plus facile pour nous. Eh non ! La répartition des taches, il n'y a que cela de vrai, heureusement les mœurs changent, avec trop de lenteur certes, mais cela va venir. Le passage très peu subtil entre le divisionnaire et Gerda montre l'ampleur de ce que certains peuvent penser : être enceinte est une maladie grave, il est donc impossible de continuer à travailler de la même manière. Ce choix de grossesse est un fait, certaines femmes le désirent, d'autres non, pour autant aucune d'entre elles est plus capable qu'une autre, c'est le ventre qui prend du volume, pas nos neurones qui se détruisent.



J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur a fait jouer son héroïne, avec ses mots, sa façon d'agir et même ses fringues. Au moins, elle reste naturelle, réaliste aussi (je n'ai jamais mis de talons de dix centimètres enceinte jusqu'aux yeux et Gerda reste dans ses baskets, c'est parfait) Nous sommes plus proche de ce personnage, il n'y a pas de doute. L'enquête n'est à proprement parlé pas terminée, mais il y a une raison. Et cette raison, non de nom, alors là je suis assise. Les descriptions sont assez pointilleuses, pourraient s'approcher du gore, mais ce n'est pas le cas, cela passe très bien. Et puis il y a Belle et Mimi, ces deux femmes qui ont aussi un destin lié. Je n'en dirais pas plus à leur sujet, juste qu'elles ont une force de caractère et un besoin d'aller jusqu'au bout de leur "mission".



En conclusion, j'ai découvert un nouvel auteur et je sais que je lirai un autre de ses livres. Une enquête sur fond de vaudou, un personnage central qui a du mérite doublée d'être une forte tête, tout comme Belle. La fin est à la fois surprenante et quelque peu attendue si nous avons bien fait attention aux indices disséminés ça et là. Le mélange thriller, polar, magie est juste comme il faut : avec ses questions et ses réponses qui ne sont pas toujours dans notre réalité.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/corporation-orezza-d-antes-a204917376
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Corporation

Première fois que je lis un ouvrage dans lequel la protagoniste est cheffe à la Crim’ et enceinte ! C’est une belle surprise, c’est différent et la plume incisive de l’autrice est toujours là pour nous faire passer un message !

L’histoire est loin d’être banale. Ce n’est pas un roman policier ordinaire, alors oui y a des meurtres, du sang un peu de gore et quelques morceaux qui traînent… mais y a surtout une belle intrigue, deux même. Je dirai également que tout s'imbrique à un moment !

Nous faisons donc la connaissance de Gerda, qui évolue dans un commissariat empreint de machisme et d’idées reçues(tout y passe, pour mon plus grand plaisir, de la maternité au reste) et aussi de Belle… Rajoutez un peu de surnaturel, de fond de vaudou, des entrechapitres carnet rouge et phase de rituel et vous avez « Corporation ».

Cela étant, j’avais un peu compris ce qu’il en était, peut-être parce que je connaissais l’histoire, ou parce que je me doutais que l’autrice n’allait pas mettre tous ces points de vue pour faire joli. Oui on switche souvent et puisque les chapitres s’enchaînent rapidement, on n’a pas de sensation routinière.

Évoquons un peu les thèmes abordés, ils ont une place centrale. La vie dans un commissariat quand on est cheffe, est loin d’être géniale, surtout quand on est enceinte et entourée de machistes. La culture du viol est évoquée ainsi que certaines pratiques traditionnalistes, l’enfant-sorcière pour ne prendre que cet exemple.

Le thème du couple(j'aurais pu dire les couples, mais c'est un peu un spoil) autour du fœtus est intéressante également(perso je les plains), jusqu’à la « fin », qui sans vous spoiler pourrait vous étonner. Que son compagnon réagisse ainsi m’a choquée, seulement, c’est malheureusement ce que vivent la plupart des femmes.

Beaucoup de recherches et une volonté d’expliquer les loas, le vaudou, c’est pas mal du tout !

J’ai adoré les personnages, surtout Gerda et Apolline, leur caractère bien trempé, et le lien qui lie tout ce beau monde. C'est un ouvrage bien ficelé...

Les thèmes abordés sont mis sur la table et décortiqués. Certains trouveront peut-être ça redondant, à titre personnel, je trouve qu’on en parle pas encore assez ! Le livre en lui-même est magnifique, les illustrations à la fin mamamiaaaaaaa !

J’ai moins aimé l’enchaînement des mais, récurrent, et le rythme se ralentit je trouve vers la fin. J’aime bien quand c’est accéléré xD !

La suite sur ma page !
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De Chair et de Sang

"L’auteure nous propose là une véritable ode à la culture vampirique. Tous les codes sont présents et respectés ce qui fait que nous avons là l’une des meilleures versions que j’ai pu lire. Ne vous attendez pas à une belle et douce histoire d’amour. De chair et de sang est un roman sanglant, violent, presque horrifique. Un univers qui correspond donc parfaitement à Elizabetha, une héroïne « particulière »."



"Ce fût pour moi une surprenante découverte pour laquelle j’ai pris beaucoup de plaisir. Le fait de savoir que cette comtesse a réellement existé lui donne encore plus de force et exacerbe nos sensations."



"Pourquoi ce roman est-il si hypnotisant ?"



"C’est sans aucun doute grâce à cette relation si désarçonnante, si agaçante qu’elle en est addictive. Un peu comme des voyeuristes, les lecteurs sont dans l’attente de voir où les comportements des deux protagonistes vont mener : vont-ils s’en sortir ? Les enquêteurs parviendront-ils à résoudre leurs affaires de disparitions et de meurtres ? Par ailleurs, le talent de l’auteure est aussi l’une des principales raisons qui vous pousseront à ne pas lâcher ce roman malgré les sentiments contradictoires qui vont vous habiter."



"Orezza d’Antes possède une plume incroyablement déstabilisante. En effet, l’auteure adapte au mieux sa prose à l’écriture du XIXème siècle ce qui, au départ, m’a fait quelque peu perdre mes repères. Je n’y étais pas habituée et cela a provoqué chez moi un « blocage », dans le sens où j’avais, durant le prologue et le premier chapitre, l’impression de me « prendre un mur ». "



"Une fois passé la découverte de la plume si unique de l’auteure, je n’ai pu que m’incliner devant le talent dont elle fait preuve. Ainsi, même si le début me déboussolait, il m’était impossible de ne pas reconnaître la dextérité d’Orezza d’Antes. Une fois habituée à son style, je n’ai pu que me laisser transporter par ce qu’elle me narrait. Et ça a été un véritable régal tant par l’additivité dont sa plume fait preuve mais par la fluidité de ses propos."



"Un roman déconcertant à l’intrigue sanglante, loin des clichés vampiriques, qui ne pourra que vous transporter."
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De Chair et de Sang

Ici nous plongeons au coeur d’un univers un peu sombre et occulte. Un jeu sombre et sensuel s’installe qui nous entraine dans certaines profondeurs inexplorées. Ici la plume de l’auteure est juste entrainante et mérite d’être lu car elle exploite histoire et fantastique et son mélange est saisissant, attirant mais surtout explosif. J’ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans cette histoire et découvrir la comtesse Elizabetha fut une rencontre intéressante parsemé par une plume magnifique et envoûtante.
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The Christmas Codex, tome 1 : 2018

Le codex était génial pour découvrir les auteurs à travers des nouvelles inspirées de leurs univers :)
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L'astre de mort, tome 1

Alisha Beaumont attend son anniversaire avec impatience. Il arrive bientôt. Seulement, elle découvre qu’elle n’est pas comme les autres. C’est une sorcière.

L’Astre du Cœur d’Orezza D’Antes est très attrayant. L’auteure, pleine d’audace, n’hésite pas à dire à son lecteur ce qu’elle pense de son histoire. Elle le déstabilise.

Remettant en cause le bien, le mal et le rationnel, on apprend au fil des pages à connaître Alisha Beaumont. Cette fille si mystérieuse, intrigante.

En effet, elle n’est pas comme les autres. D’une part, par son prénom. Alisha nous dit que c’est la faute de sa
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Bathory : Par la chair et par le sang

La comtesse Bathory qui l’illustre respire la beauté sauvage et mortelle et nous provoque par son regard tout en nous faisant comprendre qu’elle est bien au-dessus de nous par ce simple contact visuel. Le choix de couleurs est somptueux et nous plonge dans le luxe parisien avant même que l’on entame la première page.



D’emblée, la plume m’a embarquée dans une atmosphère sensuelle par l’aura que dégage Elisabetha avec son côté prédatrice féline qui enjôle sa victime pour mieux l’attirer dans ses filets et se transformer en créature sadique et sanguinaire.

Bathory est dépeinte comme une femme à l’honneur bafoué qui cherche à se venger tout en tirant parti de son intelligence et de sa beauté pour arriver à ses fins. Délicieusement envoutante, elle sait offrir un côté aussi fragile qu’une poupée de porcelaine pour mieux tromper ses nombreuses victimes.

Car sous ses airs de femme fatale, elle cache une personnalité bien plus sauvage et violente qu’il n’y paraît et on suit avec délectation son ascension dans le monde de la haute société et de la nuit avec plus ou moins de succès et d’embûches... [suite à retrouver sur le blog]
Lien : https://leslecturesdepippin...
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Bathory : Par la chair et par le sang

Je ne suis pas une grande fan des histoires de vampires, je trouve que ça tombe vite dans le "too much" et la niaiserie, pour moi c'est un exercice très difficile que d'écrire une bonne histoire de vampires, et pour le coup, ici, c'est bien joué !

J'avais déjà lu deux livres de l'autrice, je ne doutais donc pas de son talent, et j'ai d'ailleurs un autre de ses livres dans ma wishlist, donc je me suis lancée confiante dans cette lecture. J'ai trouvé intelligent de la part de l'autrice de préciser que son histoire n'est pas inspirée de la "réalité" mais du folklore autour du personnage de la Comtesse Bathory, tant on raconte de choses sur le compte de cette femme mystérieuse. L'histoire est bien écrite, intelligente, et dégage une certaine sensualité propre aux récits de vampires sans pour autant tomber dans l'abus comme c'est, trop souvent à mon goût, le cas. Ici c'est plus subtil, plus ambiant, les personnages sont bien travaillés, le récit est bien construit, c'est une excellente histoire, vraiment. Les personnages dévoilent tous une part de vulnérabilité, d'humanité, même quand ils ne sont plus tout à fait humains.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture et je ne peux que vous la recommander, elle pourrait, comme ce fut mon cas, vous réconcilier avec les récits de buveurs de sang.
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Fachinèira

“ Fachinèira ”, la fée noire a exaucé mes désirs… Ma lecture d’Halloween est arrivée dans la vallée du Var, le matin du 31 octobre.



La couverture de cette nouvelle horrifique nous fait mettre un pied en hiver, l’histoire nous glace le sang. Orezza d'Antes, se révèle être une vraie conteuse. Son écriture est exigeante, elle demande une attention soutenue. Normalement, quelques pages suffisent à s’immerger dans cette légende urbaine effrayante comparable aux creepypastas françaises diffusées sur le net. Je suis contente d’avoir lu ce texte même si cent pages, ça file comme le vent.



Mon interprétation est la suivante : Alice Grèzes, dont le métier est de collecter, de sélectionner, de mettre en forme l’information va voir ses perceptions changer. Pourtant adaptée à l’action concrète, elle va être soumise à un gros stress avec des symptômes psychosomatiques. Comme sous l’emprise d’une entité maléfique, elle va avoir de plus en plus de mal à contrôler ses émotions, à différencier le bien du mal, jusqu’à tomber dans la folie. Si votre vision est différente de la mienne, je vous engage à prendre contact avec moi !



Cette novella nous invite à embrasser l’inconnu. Je m’intéresse à la thématique de la maladie mentale, moins au féminisme. La transphobie et la transidentité sont des thèmes qui me sont assez étrangers.

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Fachinèira

Je l'ai lu le soir et j'ai eu raison car on ressent bien plus l'atmosphère sombre, inquiétante et surnaturelle.

Une plume insicive. Une histoire qui fait assez flippanter, frissonner.



Pour que sachiez. On suit Alice une jeune journaliste qui doit faire un article sur les légendes locales et parmi ces légende celle qui la particulièrement marquée et celle de la Fachinèira.



Un court roman horrifique qui nous plonge dans les Conséquence des choix de Alice cette nuit et où tout cela va l'amener. On est vite happé part le récit, scotcher même. ( J'avoue que le moindre bruit me feser sursauter hihi )



J'ai vraiment apprécié et j'espère découvrir plus de roman de la sorte de l'autrice.
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Fachinèira

Qu'elle lecture 😍 j'ai tout simplement adorée du début à la fin, l'ambiance de cette nouvelle est sombre, flippante et ma fait frissonner. La plume de l'autrice m'a complètement embarquée je ne pouvais pas lâcher ma lecture avant le fin mot de cette histoire.



On suit Alice une jeune journaliste qui doit faire un article sur les légendes locales et une de ces légende la particulièrement marquée, celle de la Fachinèira.

Après son entretien avec cette vieille dame aigrie la voilà sur le retour pour rentrée chez elle mais elle fait la rencontre d'une mystérieuse femme...



J'ai beaucoup aimé le personnage de Alice, je pense que j'aurais réagis de la même façon qu'elle face à ce qu'elle a vécu.

Et j'en aurais payé le prix.



Une nouvelle horrifique juste génial que je vous conseille, parfaite pour la saison, a lire de préférence le soir pour encore plus de frissons 😉



Et cette couverture est juste magnifique, elle met tout de suite dans l'ambiance.
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Corporation

Gerda, femme flic enceinte, doit se lever pour un crime commis et découvert au milieu de la nuit. Elle sait qu’il s’agit d’un star, que les journaux et ses supérieurs ne vont pas lâcher. Enfin, il faut espérer. Dû à sa grossesse, le commissaire divisionnaire lui a affilié un adjoint, notamment pour le travail de nuit et pour qu’il la remplace pendant son arrêt...



Orezza D’Antes a déjà publié plusieurs romans et sur différentes plateformes. La jeune maison d’édition Octoquill lui permet une publication, dans sa ligne éditoriale fantastique et paranormale. L’autrice a déjà reçu des récompenses avec son titre Bleu acier. Vous allez devoir prendre un peu de temps pour rentrer dans le roman. Il possède plusieurs parties avec plusieurs aspects, notamment avec l’orientation de plusieurs personnages. Les femmes ont toutes un pouvoir, mais l’exprimer dans une société hyper-codifiée et machiste n’est pas des plus faciles. Et puis, il y a également tout l’aspect vaudou, dont je ne parle pas ici. L’histoire est vraiment envoûtante et relativement courte. Alors prenez le temps de vous y projeter et de la lire...
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