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Critiques de Ottessa Moshfegh (143)
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La mort entre ses mains

Bon, on ne va pas se mentir, je n'ai pas réussi... pas réussi à rentrer dans l'histoire... à voir, ou plutôt à lire ce qui provoquait chez certains un tel engouement... et d'ailleurs, je ne suis pas sure d'avoir compris l'histoire... un jour sans certainement...
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Mon année de repos et de détente

Qu’est-ce que c’est sombre ! Je ne m’attendais pas à ça. Un côté Bret Easton Ellis dans ce New York trash du début des années 2000. Une jeune femme en perdition. Une Amérique qui aime les médicaments. Livre très triste, on s’attend au pire et surtout aux événements du 11 septembre.
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Lapvona

Lapvona est un livre très particulier, à ne clairement pas mettre dans les mains de tout le monde. En plein milieu de la catégorie de livres que j'appelle des "weird books for weird girls", vous retrouverez ici une grande quantité de violence et de sang, de la religion et du cannibalisme sporadique. Les descriptions de ce village médiéval et de ses habitants risquent de vous soulever légèrement l’estomac.



Il s’agit d’un livre glauque et sombre qui m’a provoqué une certaine quantité de frissons. Vous trouverez ici de nombreuses révélations, une cargaison de personnages et d’innombrables événements loufoques. Comme souvent avec les « livres bizarres », l’étrangeté permet d’aborder des thèmes graves et sérieux. C’est alors la religion et son instrumentalisation qui sont ici mises en lumière. Des personnages aux mœurs discutables évoluent entre aliénation, nature humaine tordue, et enfermement. Où Dieu trouve-t-il sa place au milieu d’un enfer humain pareil, au milieu d’une telle folie ? A-t-il réellement une place ? La religion et la figure divines sont-elles la source de la folie des habitants ? En effet, les croyances tiennent une place importante dans l’esprit des protagonistes. Elles guident les crimes qu’ils commettent, la manière dont ils décident de traiter les autres. Tandis que de nombreux désastres prennent place, les habitants joignent leurs mains et lèvent les yeux au ciel. Ils se rendent rapidement compte que la religion suit un rythme qui lui est propre qui n’obéit pas à leurs prières.



Est-ce que l’intrigue est crade par moments ? Oui, absolument. Cependant, cette violence et ces éléments dégoutants servent parfaitement l’intrigue et son développement. L’écriture d’Ottessa Moshfegh est tantôt dérangeante, tantôt hilarante. Elle livre ici des personnages profonds, humains et plein de défauts. En somme, une lecture aussi dérangeante que satisfaisante (tout ce que j’aime), particulièrement bien construite.

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La mort entre ses mains

Bizarrement en lisant le résumé je ne m'attendais pas du tout à cette histoire. J'ai cru que j'allais lire un thriller mais pas vraiment.



Vesta a soixante douze ans et vit seule avec son chien dans une cabane perdue en forêt. Depuis la mort de son mari Walter, elle apprend à vivre avec ses pensées, éloignée de tous. Lors d'une promenade, elle trouve un petit mot qui suscite son intérêt et va mettre le feu aux poudres.



J'ai trouvé le début hyper intéressant et accrocheur. Le fait que Vesta soit une femme âgée m'a plu, ce n'est pas si courant qu'on lise l'histoire d'une femme qui a vécu de nombreuses choses. Petit à petit on sent que son imagination vacille, elle s'imagine des choses et elle perd pied. Et c'est ce passage qui m'a semblé fort long : la moitié du roman on se demande où on va, ce qui se passe. J'ai presque failli décrocher mais j'avais envie de savoir et le roman étant assez court, je me suis convaincue de continuer.

La fin rattrape un peu le début même si je suis restée perplexe sur plusieurs points.

Je trouve que ce roman a des points positifs comme négatifs. Positifs ? La lente évolution du personnage, très bien menée. L'effroyable retranscription de la solitude. L'écriture, qui est très belle et se lit facilement. Négatifs ? La lenteur de l'action, les énigmes non résolues, le suspense qui reste nébuleux.

C'est vraiment un livre à part, je m'en souviendrais ça c'est sûr mais ni comme d'un bon moment ni comme un mauvais, bizarre !
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Lapvona

Ce qui est certain, c'est que l'on ne ressort pas du royaume de Lapvona immaculé tel l'agneau Pascal. Dans ces contrées dans lesquelles la famine autant que la cruauté sont quotidiennes réside un être pétri par toutes les horreurs de ce monde.



Marek, difforme d'apparences, battu par l'un, ignoré par les autres, c'est pourtant dans un geste monstrueux qu'il trouvera le salut.



Car pour compenser le tort commis par son acte irréparable, Marek est pris sous l'aile du monarque vivant dans les hauteurs du village : le seigneur Villiam.

Cet homme vivait dans la distraction perpétuelle depuis si longtemps qu’il était incapable de concevoir que ce tumulte, dans sa maison, fût autre chose qu’une blague.



C'est une autre facette de Lapvona qui s'offre désormais est celle de la frivolité, de l'arrogance, de la vulgarité, de l'irrévérence, des caprices enfantins et tant d'autres vices...



Dans cette époque médiévale fictive, poisseuse et violente, il est difficile de s'attacher aux personnages, à part peut-être Ina, la vieille guérisseuse aveugle du village dont les pratiques ancestrales et empruntes de sorcellerie attirent autant qu'elles repoussent les villageois.



Il est pourtant diaboliquement difficile de ne pas plonger dans les affres poisseuses de la grotesque Lapvona. La religion y est également omniprésente, le courroux de Dieu comme réponse aux terribles épreuves qui leur sont imposées et la flagellation pour expiation.



L'homme dans toute sa noirceur et sa vilenie, se repaissant dans la cruauté et la complaisance, le stupre et la luxure, et ce, malgré les courroux divins.
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Lapvona

Lapvona est un ovni de la rentrée littéraire 2024 d’une noirceur incomparable. Dans Lapvona vous croiserez des personnages aussi répugnants qu'absurdes, des vies misérables rythmées par la misère et la violence. Vous pataugerez dans la fange avec eux de la première à la dernière page. Lapvona est captivant car son univers fascine par son étrangeté. Une expérience de lecture surprenante et surtout impitoyable.
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Mon année de repos et de détente

Ce roman est une insulte à toutes les personnes qui ont déjà vécu une dépression.



Le roman se revendique comme humoristique, je cherche encore où on est censé rire. A l'inverse, je l'ai trouvé déprimant au possible. Pas une once de joie dans ce livre, ou à défaut d'en procurer, pas une once de réflexion intéressante où de remise en question de l'héroïne qui pourrait amener le lecteur à réfléchir.



D'après la quatrième de couverture, je m'attendais à une écriture intelligente du paradoxe d'avoir tous les privilèges mais d'être déprimée. C'est une réalité de beaucoup de personnes et il me semble que c'est un angle intéressant à exploiter.

À la place on a une héroïne molle, impossible à aimer, qui se laisse vivre. Sa dépression n'est expliquée que par sa flemme de tout, ce qui ne me semble être une représentation ni intéressante ni intelligente de la dépression. L'absence totale d'enjeux est le gros point noir du livre.

Écrire sur la dépression peut être très délicat, car c'est un état très complexe de l'être humain qui varie selon les individus. Ici le parti pris était de faire rire. Pourquoi pas apres tout? Malheureusement c'est loupé, et l'absence d'enjeux ou de représentation intelligente de l'état dépressif ne sauve pas le roman. P

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La mort entre ses mains

Ouf ! Voici un livre qu'il ne faut pas lire un jour de cafard.

Pourtant, il commence comme un bon roman policier. L'enquêtrice, Vesta, est une vieille femme qui vit solitaire dans la forêt. Au cours d'une promenade, elle trouve un papier mentionnant la mort d'une jeune femme, Magda. Vesta va donc partir à sa recherche.



Mais peu à peu, les fêlures apparaissent, la solitude et les obsessions de Vesta deviennent le sujet principal. On apprend son passé, on comprend aussi que cette vie isolée, avec son chien comme seule compagnie, devient insoutenable.

L'héroïne est de plus en plus perdue dans ses rêves, et la déception finale laisse présager une fin bien triste.



J'en suis sortie complètement chamboulée, d'autant que je m'étais installée confortablement pour une lecture de polar. Quelle claque !



3 étoiles seulement, car je ne sais pas si j'ai aimé ce changement d'objectif.
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Lapvona

Lapvona est un village quelque part, à une certaine époque (plutôt médiévale) avec un seigneur et ses sujets. Parmi eux, Marek, enfant difforme. Ce roman-conte c'est son histoire et sa (mauvaise ?) fortune C'est presque un conte de Grimm, version noire. C'est surtout un OLNI : a la fois imaginatif, délicieux et dégoûtant. Les personnages sont crasseux et bizarres. On a pitié et puis non. Et on tourne les pages avec avidité et curiosité pour savoir ce que notre autrice va bien pouvoir nous inventer encore. Pas une page où il ne se passe pas un truc, qui fait sourire, ou qui crée un "beurk" ou un "oups". Complètement accroc à cette écriture passionnante, simple mais franchement déroutante. Comme cette couverture étrange, cet animal qui trébuche sur cette lecture comme déséquilibré.
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Mon année de repos et de détente

Je n'ai pas vraiment compris le but du livre. Quel était le message ? Toutes les histoires n'ont pas vocation à faire passer un message mais c'est bien ça qui était frustrant à propos de ce livre : on a l'impression en le lisant que l'autrice passe son temps à essayer de nous faire passer un message mais les signaux sont si contradictoires qu'on ne comprend pas lequel est ce dernier... Moitié critique de la gestion des patients psychologiques, moitié critique du privilège de la classe supérieure américaine, moitié glamourisation des médicaments... Un fouillis de plus ou moins bonne idées qui nous font passer pas loin de l'overdose. Si le début du livre était prometteur, tout cela s'effondre dès la moitié du récit. On s'ennuie, ça tourne en rond, l'humour devient répétitif... J'ai failli arrêter la lecture. Bien heureusement, tout cela est quelque peu sauvé par une dernière partie plutôt drôle et engageante même si la fin gâche un peu tout et nous laisse, une fois de plus, dans l'incompréhension. 2/5.E.R
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Mon année de repos et de détente

Ce livre est vendu comme une critique d'une société capitaliste, à la recherche perpétuelle de la productivité sans arrêt. Ceci étant dis, j'étais au cœur de mon blocus et certes c'est pas forcément le moment propice pour lire ce genre d'ouvrage. Particulièrement quand les personnages sont dans une lenteur telle de vie totalement à l'antipode de mon quotidien. Mais quelque part ça me soulageait de respirer. Le récit est court mais prend son temps ne négligeant rien. J'ai aussi l'impression que ce livre est dans la même lignée que le parfum de Stefan Zweig, des ouvrages qui sont censé déranger le lecteur mais celui-ci est passé un peu à côté. Je trouvais que les pincettes d'humour étaient peu subtile en particulier sur ce qu'il concerne la psychologue mais en même temps j'appréciais le caractère satirique sur les bords du personnage principal dont on ne connaît pas le nom (Pourquoi d'ailleurs ? Des questions peuvent susciter par rapport à certains choix de l'auteure comme ce prénom méconnu mais ici je ne comprends pas l'intérêt à part donné un côté mystique qui me semble superficiel).
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Lapvona

C’est dans un moyen-âge de fiction que nous plonge Otessa Moshfegh, auprès de Marek, entre Elephant Man et Poil de Carotte, gosse difforme et battu par son père, le berger Jude.

La scène d’ouverture nous met immédiatement dans l’ambiance grand-guignolesque : un soldat étranger est mis à mort par les villageois, et le garçon s’abreuve de la scène jusqu’à l’écœurement.



Marek est-il réellement orphelin de mère, comme le lui serine son père ? Qu’est-ce qui pousse Viliam, le vil seigneur de Lapvona, à l’adopter après qu’il ait été soupçonné d’avoir tué son propre héritier ?

Entre pouvoir absolu et dérèglement des sens, Viliam initie Marek à la vie de château, bien loin de la misère entretenue des villageois.



J’ai été un peu mise à mal par la profusion d’horreurs et leur description complaisante. J’ai malgré tout retenu une écriture incroyable et des personnages truculents, ainsi que deux très beaux portraits de femmes. Il faut tenter ! C’est un roman qui ne peut laisser indifférent…
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Mon année de repos et de détente

Un roman que j'ai aimé, mais dont je ressors" groggy".

Si vous êtes déprimée ou en mode " off" je vous déconseille sa lecture.

Peut-on appeler cela une expérience?: notre héroïne dont on ignore le prénom a décidé de se droguer aux somnifères pendant un an afin de sombrerdans un sommeil profond proche de l'hibernation.

Complètement droguée, notre riche et belle héritière oscille entre périodes plus ou moins éveillées ,avec des periodes où elle ne se souvient plus du tout dece qu'elle a fait.

Loin de m'avoir amusée, je n'ai pas aimé la caricature de son médecin, encore plus déjantée qu'elle.Je trouve que ça plombe le roman,cela ne m'a pas fait rire et encore moins sourire,trop absurde,ce qui enlève une certaine crédibilité à l'histoire.

Au travers le portrait de sa seule et unique meilleure amie: Reva, on décèle une critique de cette société américaine où tout doit être " too much".

Un roman ,une histoire déstabilisante.

Malgré tout ,j'ai aimé cette jeune femme pour le regard désabusée,entre conscience et inconscience, et l'analyse au vitriol qu'elle porte sur la société.

Un drôle de roman une drôle d'histoire,une originalité, à classer dans quel genre?A vrai dire ,je n'en sais rien ,mais j'ai apprécié. ⭐⭐⭐⭐



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Lapvona

Quel étrange récit. Lapvona nous plonge dans un petit village au Moyen-Age. La vie est rude, les gens souffrent. Suivons les traces de plusieurs personnages amenés à se croiser, à travailler ensemble, à se détester, à se retrouver, à se faire mal. Un père et son fils, une femme aveugle, un notable très riche, une mère violée accueillir chez des religieuses, une bonne : ces gens sont égoïstes, aiment alimenter le mal autour d'eux. Dieu est la réponse à tout, il est nécessaire de souffrir pour imaginer, un jour, rejoindre le Paradis. Quand le fils du notable meurt, son assassin se dénonce, et sa vie bascule.

Roman d'initiation, conte, peinture d'une époque révolue, Lapvona déconcerte & enthousiasme. Chaque personnages s'avère plus mauvais que le précédent. On sourit, s'insurge devant tant de situations macabres & scabreuses. On vit avec eux, on partage leur merde, leurs coups, leurs espoirs mort-nés.

Et on se lasse. La faute à un récit qui épuise son lecteur, qui épuise ses protagonistes, tant de malheurs ne rend pas meilleur. Au contraire. Aucune lueur d'espoirs ne voit le jour, tout est sombre, à patauger dans la boue, à crever la bouche ouverte.
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Mon année de repos et de détente

D'abord un peu interloquée par les déboires et les errements de l'héroïne, je me suis faite attrapée par ce roman étonnant. Le ton est complètement décalé, voir un peu punk, et à travers une histoire de vie singulière, l'autrice nous embarque dans une critique finalement pointue du capitalisme et du monde de l'art. Je me suis laissée prendre et je ne regrette pas cette lecture qui m'a un peu secouée.
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Mon année de repos et de détente

Au début, on devrait détester cette jeune femme, privilégiée et alanguie. Son projet est absurde, et elle n'est pas franchement sympa avec sa meilleure amie. Et pourtant, au fil des pages, c'est un roman d'apprentissage sous somnifères qui se crée. Une fin absolument génial. Seul bémol : la sous-intrigue dans le milieu de l'art est un peu grauite.
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Lapvona

Comment parler de Lapvona ? Pas facile…



Est-ce que j’ai aimé ce livre ? Oui, indéniablement. Est-ce que je recommanderais ce livre à d’autres personnes ? C’est délicat… Pas à tout le monde, ça s’est sûr !



Lapvona, c’est un conte. Un conte médiéval grotesque, dégueulasse, violent, sans concession. C’est l’histoire de cette ville appelée Lapvona, dans laquelle Marek, fils de berger, tue le fils du seigneur du village puis se fait adopter par ce dernier pour compenser sa perte. Oui oui, ça semble complètement con. Et pourtant…



Nous sommes dans un conte et par conséquent les personnalités, les actes, etc, sont exagérés à l’extrême. Bien que l’univers soit parfaitement cohérent, il est évident qu’il ne faut pas chercher ici de réalisme ou une quelconque crédibilité (enfin vous pouvez essayer mais passé un certain point je vous garantis que vous abandonnerez :D !), il faut se laisser porter par les événements. Et force est de constater que ça fonctionne. On suit l’histoire de ce petit village à travers les saisons, en passant par un panel d’émotions allant du dégoût au rire face à l’absurdité des scènes proposées.



C’est malaisant à souhait, les personnages oscillent entre le pathétique et la méchanceté pure, on a droit à des viols, du cannibalisme, des humiliations… Mais c’est un plaisir à lire.



Si vous cherchez un livre sympathique avec des personnages attachants et des bons sentiments, fuyez !



Si vous avez envie de vous faire un peu bousculer, voire choquer, de lire quelque chose de différent, de plonger dans la noirceur de l’âme humaine… Foncez !



(Un conseil : évitez de raconter certaines scènes à vos proches sous peine de passer pour quelqu’un de dérangé qui lit des trucs vraiment louches…).

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Mon année de repos et de détente

[4,2 mais on ne peut pas mettre des notes aussi précises]



Et bien, si on m’avait un jour dit que la grande insomniaque que je suis apprécierais autant de lire un bouquin sur une fille qui dort, je ne l’aurais jamais cru ! Si les méthodes par lesquelles elle acquiert ce sommeil n’étaient pas aussi douteuses j’en serais presque jalouse.



En effet, j’étais un peu inquiète à l’idée d’avoir dépensé mon argent dans un livre qui ne me plairait pas car vous n’allez pas me faire croire que quand vous voyez un livre de plus de 350 pages qui parle d’une fille qui dort, vous vous dîtes « Wow, un livre où il ne va rien se passer, ça à l’air trop bien, je vais l’acheter de ce pas !». Du coup, j’étais très peu sûre de mon choix mais il avait été tellement recommandé que je me suis laissée tenter.



Et j’ai bien fait parce que j’ai beaucoup appréciée lire ce livre ! Déjà, il ne parle pas que de sommeil. Notre héroïne nous raconte aussi des passages de sa vie (de son passé donc puisque là elle passe ses jours à dormir), travail, amis, etc, et nous donne son opinion sur divers sujets (faut dire qu’en passant plus de 90 % de son temps à dormir, elle n’a personne d’autre à qui parler sinon elle même et les lecteurs).



Et la psy ! Quel phénomène, elle est. Si elle ne pas fait éclater de rire, elle m’a néanmoins bien amusée tout comme les effets secondaires des médicaments.



En bref, un livre qui change de ce que l’on a l’habitude de lire et qui m’a fait passer un bon moment. Il ne plairait certes pas à tout le monde mais parfois il faut se laisser tenter, vous pourriez avoir une belle surprise.
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Lapvona

Ici il est question de Marek principalement qui nous raconte son histoire. Il nous parle de son village où règne la peur , la cruauté, la famine , la domination, le cannibalisme et malgré tout un peu d amour.

Marek le monstre bossu du village.

Nous apprenons comment de monstre il deviendra le fils du monarque.

Il nous parlera également de Ina la sorcière du village qui tient une place spéciale dans son coeur.

Un court roman de 350 pages que je ne veux pas vous spoiler.

En bref , un roman moyenâgeux agréable à lire qui a sa part de noirceur et d'horreur.
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Lapvona

Dans «Lapnova», la romancière américaine s’aventure dans un Moyen Age façon Jérôme Bosch avec sang et stupre.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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