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Critiques de Ousmane Sembène (56)
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Guelwaar

Guelwaar, Catholique et grand défenseur de l'auto-détermination de l'Afrique, a été éliminé parce que ses paroles dérangeaient. Le jour de ses obsèques, le corps a disparu et l'éloge funèbre se fait autour d'un cercueil vide...



Comme toujours, Sambene Ousmane nous fait voyager dans les contradictions africaine.
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Le docker noir

Le Sénégalais , Ousmane Sembene est une figure emblématique de l' Afrique .C ' est un autodidacte .Il est écrivain , réalisateur de cinéma , acteur et scénariste .En 1946 , il embarque clandestinement pour la France et débarque à Marseille .

Il est docker durant une dizaine d' années au port de cette ville . Son premier roman ,"Le docker noir"est pour une large part autobiographique et où il relate son expérience de docker .Le héros du livre ,Diaw Falla est le narrateur : il est docker le jour et écrivain la nuit . Il nous décrit sa pénible vie ,les difficultés auxquelles il fait face et les privations qu' il endure .Mais il est ambitieux et a un rêve : réussir dans la vie comme cinéaste et écrivain .

Grâce à sa ténacité , il arrivera à réaliser son rêve .

Un très bon et beau livre du charismatique , Ousmane Sembene .





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Le docker noir

Ce roman publié au début des années 1970, m'a touché. Ousmane Sembène y relate l'histoire d'une trahison, d'une injustice, d'un espoir déchu aux conséquences dramatiques. Falla Diaw travaille sur le port de Marseille. La description des dures conditions de travail et de vie des dockers immigrés s'insère dans le récit et permet de mieux comprendre le caractère du jeune Sénégalais qui attend par ailleurs que le manuscrit de son roman, écrit à chaque minute de liberté glanée, soit publié par un éditeur parisien. Tout sonne juste dans la personnalité complexe de Falla Diaw, son intelligence, sa fureur, sa détermination, sa relation avec les femmes, ses doutes, éléments qui amènent le lecteur à suivre avec beaucoup d'intérêt son parcours, dont la narration s'ouvre sur l'accusation d'assassinat, avant de retracer les raisons qui ont portées le jeune homme à cette attente de jugement aux assises.
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Le docker noir

Roman agréable à lire dont le mérite essentiel est de montrer que les immigrés africains dans las années 50/60 à Marseille, s'ils vivaient déjà entre eux, devaient se lever l'âme pour, dans de très dures conditions, pouvoir manger leur pain et louer leur chambre. Un peu pagnolesque sur les bords la description de la vie à Marseille vient télescoper d'autres éléments: le racisme, l'intégration, l'avortement, la justice. Alors, ça fait un peu trop tout à coup pour l'unité de l'écrit.
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Le docker noir

J'avais découvert cette maison d'édition avec Romance in Marseille de Claude McKay. Et là encore, splendide édition de ce roman-phare et fondateur. On en apprend autant sur la vie cachée de Sembène Ousmane à Marseille dans le roman que dans le beau travail de recherche proposé en annexe. En guise de récompense, des poèmes et nouvelles inédits, que l'auteur a composés à Marseille. Bref, à lire et à acquérir d'urgence!
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Le docker noir

Ce livre de Sembene Ousmane m'a laissé un goût amer, d'indignation. Le docker noir, c'est Diaw Falla, un immigré africain qui mène une vie misérable à Marseille, dans les années 1948-1952 (l'auteur ne le précise pas). Ce qui est terrible, c'est la solitude de cet homme, et – dirait-on aujourd'hui – l'extrême précarité de sa vie. Heureusement, il existe deux lueurs d'espoir dans son morne quotidien : une femme l'aime (Catherine), et il projette son futur, si incertain, dans l'écriture d'un roman. Mais le destin d'un homme noir semble inéluctablement voué à l'échec et au plus grand malheur, quand les préjugés racistes s'en mêlent.

L'injustice dont il est victime n'en est que plus révoltante, et ce sentiment amer demeure longtemps après avoir rangé le bouquin sur une étagère.
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Le docker noir

Un Sénégalais arrive en France pour vivre de petits boulots et loger dans une chambre étroite et sordide. Heureusement l'écriture le maintient en vie, son roman lui semble-t'il est sur le point d'être publié. Hélas il se fait gruger et cela finira mal.

Ce roman africain est à la fois daté (écrit en 1970 il situe l'histoire en 1950) et d'actualité. Le racisme est présent plus que jamais, les ravages du colonialisme résonnent encore aujourd'hui.

La ville de Marseille, personnage à part entière du roman, s'anime sous nos yeux, ses habitants exubérants et de toutes couleurs aussi. L'auteur dépeint la misère des dockers du port, la naïveté de certains, la colère qui s'empare parfois de ces personnes déconsidérées et victimes d'injustice et la grande amertume du héros.

Cependant, j'ai trouvé ce récit un peu décousu, on passe rapidement d'un protagoniste à un autre.

La lettre finale d'un homme brisé mais qui conserve malgré tout son sens de l'honneur est fort émouvante.
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Le docker noir

Le docker noir - Sembène Ousmane –



J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge multi-défis 2018. Je ne connaissais pas cet auteur, qui m’a été conseillé par un collègue fin connaisseur de littérature africaine. Il semblerait que cet auteur et ce livre en particulier soit un classique de la littérature africaine.



L’histoire se passe dans les années cinquante, à Marseille. Un jeune africain travaille comme docker sur le port, dans des conditions très difficiles. Le racisme est omniprésent dans le travail, dans la société. Mais son rêve c’est de devenir écrivain...



Ce livre empli d’injustice, d’amertume et de violence mais où l’amour et la tendresse ne sont pas absent relate une histoire très dure. Mais l’écriture sobre et le sujet du roman font que l’on ne lâche plus ce livre avant de l’avoir fini même s’il laisse un goût de révolte.



A lire
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Les bouts de bois de Dieu

Afrique occidentale française (AOF) – STOP – 1947 – STOP – Ligne ferroviaire Dakar Niger bloquée – STOP – Grève des africains de la régie – STOP.



Ce pourrait être le télégramme envoyé, à cette époque, à la métropole, pour prévenir du blocage, par les travailleurs autochtones, de la voie ferrée qui reliait Dakar à Bamako.



Dans les bouts de bois de Dieu, Ousmane Sembene nous relate cet événement survenu en AOF et révélateur des premières volontés d’indépendance africaines. Mais l’indépendance n’est pas la revendication. Les demandes sont sociales : revalorisation salariale, recrutement, allocations familiales et retraites.



Durant cette grève qui dura six mois, les colonisés affrontèrent la puissance coloniale qui n’hésita pas à user de l’intimidation et de la force, des coupures d’eau et des restrictions dans les délivrance des nourritures. Malgré cela, les africains tiendront bon.



Dans ce récit à la Zola, il y a du Germinal dans ce livre, outre son intérêt historique, c’est également la description de la société africaine et de son mode de vie. Sembene insiste sur le nouveau rôle de la femme dans la famille traditionnelle. Car, si cette grève a été gagnée, c’est parce que les femmes ont joué un rôle central dans cette victoire, s’invitant dans les affaires publiques, parlant devant un quorum d’hommes. Ce qui était impensable après-guerre. Elles quittent fourneaux et enfants pour prendre part aux actions.



Bien sûr, Sembene dépeint la morgue des toubabs (les blancs) pour ces

« nègres ». Le peu de considération des français pour des africains qu’ils assimilent à des bêtes. Mais Sembene n’est pas le héraut d’une critique virulente et vengeresse de la colonisation. Par la voix du vieux Fa Keïta qui s’adresse aux jeunes, Sembene affirme qu’il faut avoir la fierté de ne pas baisser la tête et de se battre pour l’obtention du respect, mais « il ne faut pas que la haine vous habite » [p. 367].



Ce premier roman d’un auteur africain a été, pour moi, une belle découverte. C’est un récit factuel, sincère et sans animosité. Ayant eu l’occasion de passer par l’Afrique, j’ai retrouvé dans les écrits de Sembene un peur des instantanés que j’ai eu le temps de prendre lors des mes arrêts sur ce continent.
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Les bouts de bois de Dieu

Un grand roman qui montre les vrais valeurs des africains, leur capacité à faire face à leur revendications la solidarité des femmes, mères et des enfants à soutenir et supporter la faim et la soif pour des jours meilleurs.

J'ai une chaine YouTube ou vous pouvez retrouver le livre avec le lien si dessous ;

https://youtu.be/4YXC8ycpc9I
Lien : https://www.youtube.com/@lep..
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Les bouts de bois de Dieu

En 1947, les cheminots africains engagèrent une lutte, de Dakar à Koulikoro, afin d'obtenir les mêmes droits que les cheminots français. Cette lutte dura 5 mois, et, progressivement, toute la population africaine s'y impliqua. La direction des chemins de fer et l'administration coloniale répondirent très durement à cette grève, engageant un bras-de-fer intraitable. Malgré les difficultés, la répression et la faim, les africains, mêmes illettrés pour beaucoup, même soumis à la religion et aux coutumes, trouvèrent en eux-mêmes la force de faire plier l'autorité coloniale. D'économique, puis politique, cette lutte fut aussi celle de la dignité retrouvée. C'est finalement la marche des femmes, de Thiès à Dakar, qui leur permettra de gagner la partie. Sembene Ousmane relate donc ici le récit d'une prise de conscience collective, une grande expérience, enrichissante et profondément humaine.
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Les bouts de bois de Dieu

une des grndes image de l'Afrique
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Les bouts de bois de Dieu

Un grand roman qui montre les vrais valeurs des africains,leur capacité à faire face à leur révendications,et la solidarité des femmes, mères et des enfants à soutenir et supporter la faim et la soif pour des jours meilleurs.

Alors que les colons étaient des voleurs des indésirables chez eux qui n'ont jamais aimés l'afrique et les africains,seule le désir de faire fortune les ont poussé à afrique.

Quand ils parlent d'eux :

" Intègres? Vous me faites rire,vous etes jeune à la colonie ! On peut tous les acheter,les nègres,vous m'entendez,tous ! des sauvages.

Un roman qui parle le français de l'afrique et le wolof traduit en français,très valorisant.

Nous ne sommes pas des animaux la preuvre : " votre ignorance d'au moins d'au moins une de nos langues est un handicap pour vous ,nous emploierons le français,c'est une question de politesse".

Notre civilisation c'est ce que notre sous sol regorge,nos langues,norte nourriture notre façon de nous habillés
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Les bouts de bois de Dieu

Pas de critique.
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Les bouts de bois de Dieu

"Les bouts de bois de Dieu", c'est ainsi qu'on compte les habitants d'une maison dans l'Afrique coloniale des années 40. Peut-être qu'on compte toujours en "bouts de bois de Dieu", peut-être qu'il n'y a pas qu'en Afrique que cela se fait ou se faisait.... je suis très ignorante de l'histoire de cette région à cette époque précise. J'ai donc tout découvert en lisant le livre.



On suit tout au long de longues semaines de grève des cheminots de Dakar, Thiès et Bamako. Des cheminots, leurs femmes, leurs familles. Les tentatives de conciliation avec les dirigeants blancs, les "oreilles rouges", les échecs et les espoir, la peur de perdre leur dignité en abandonnant la grève sans avoir eu gain de cause. Que voulaient-ils ces cheminots de la grande grève? Salaire égal aux blancs, allocations familiales, retraite assurée. Tout cela leur est refusé en bloc, sous les prétextes vaguement colonialistes de l'époque...



J'ai aimé suivre les personnages et découvrir cette époque, qui a probablement été le tournant de l'Afrique colonialiste et la porte ouverte aux indépendances. L'écriture du roman est vieillotte, ça passe avec plus ou moins de réussite; en tous cas, ce n'est pas pour la plume de Sembène que je recommanderais la lecture du roman. Ce qui en fait l'attrait, c'est bien sûr la galerie de portraits, et plus particulièrement les femmes, qui sont à mon avis au centre du roman, comme elles ont été au cœur de la grève, sans pour autant être sur le front de façon visible. Des femmes de toutes générations qui résument à elles seule le tournant qu'a connue l'Afrique, entre tradition et modernité.



Un livre à lire, pas indispensable, mais une porte ouverte si on découvre le sujet.
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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Les bouts de bois de Dieu

Un bon livre dont le souvenir ne m'a jamais quitté!
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Les bouts de bois de Dieu

Un roman puissant qui nous parle de l'afrique et de ses luttes contre une colonisation blanche injuste qui considère que les africains de tous les pays n'ont pas le droit d'être payé, respecté comme dans les pays occidentaux. Ici on trouve des personnages masculins et féminins forts, utilisant leurs moyens, leurs volontés et leurs courages pour lutter contre une discrimination injuste. Ce roman, au parfum de Germinal, est particulièrement agréable et interressant à lire. Je le conseille à toute personne qui veut lire une page d'histoire de l'Afrique et du travail accompli par des hommes courageux accompagnés de femmes fabuleuses.

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Les bouts de bois de Dieu

On doit lutter pour avoir la liberté.Nous les femmes,nous devrons avoir le courage de vivre pour être battante.L échec n est pas fait pour nous.Courage aussi aux hommes.J ai adoré Bakayoko et Penda.
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Les bouts de bois de Dieu

Bonne œuvre qui ouvre l'esprit
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Les bouts de bois de Dieu

Quelle finesse d'observation du racisme ordinaire tout en restant me semble-t-il très objectif, quel livre magnifique, impressionnant d'authenticité et empreint d'émotion sans jamais tomber ni dans le voyeurisme, ni dans le pathos. Je pense que chaque français, vivant en Afrique, devrait le lire. Ce qui m'attriste le plus c'est que la ligne est actuellement à l'arrêt, et que les efforts engagés pour la faire repartir restent infructueux. Il me semble que le sacrifice de ceux qui ont perdu la vie devrait être respecté, et là il n'est plus question ni de racisme ni de colonialisme, mais c'est une autre histoire.
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