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Critiques de Owen Matthews (52)
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Les enfants de Staline

« Les enfants de Staline » est un document particulièrement intéressant qui retrace l’histoire de trois générations de Russes, depuis l’époque stalinienne jusqu’à aujourd’hui.



L’auteur y raconte la vie de la branche russe de sa famille (il est également anglais par son père) en commençant par ses grands-parents : purs produits du régime et membres exemplaires du Parti contre qui la machine finira par se retourner. Les récits de ses aïeuls encore vivant sont complétés par les archives de l’ancien quartier général du KGB en Ukraine qu’Owen Matthews a pu consulter.



Le lecteur peut également suivre la vie de Ludmila, mère de l’auteur, enfant victime du régime stalinien puis adulte victime de la guerre froide lorsque l’universitaire anglais dont elle tombe amoureuse à Moscou est expulsé. Le père de l’auteur luttera ensuite 6 ans avant de pouvoir faire enfin venir Ludmila en Angleterre.



Les propres pérégrinations d’Owen Matthews à Moscou complètent ce parfait portrait de la Russie d’hier et d’aujourd’hui avec ses blessures, son histoire plus que douloureuse et sa reconstruction difficile car dénuée de tout repère. La chronologie des faits est précise et offre au lecteur une vision très complète de la vie de chaque personnage, de leurs émotions et de leurs combats.


Lien : http://blogs.elle.fr/kornali..
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Richard Sorge : Un espion parfait

Un bon livre d'espionnage réservé aux amateurs du genre, basé sur la biographie de Richard Sorge un fameux espion soviétique, mais quand même moins bon qu'un vrai « John le Carré ». La partie sur l'histoire secrète du Japon pendant la guerre 39-45 est même à la limite du pensum. Ce qu'il faudrait plutôt retenir de ce livre, c'est la puissance des médias d'image : un film et une série d'émissions à la télé russe dans les années 70 ont fait donner la lumière sur cet espion, qui du statut d'inconnu du grand public, est passé à celui de héros romantique du communisme. Sans cela, Richard Sorge serait resté à la poussière comme nombre de ses coreligionnaires du secret. Sans cela pas de livre et alors pas de présente critique.
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Moscou Babylone

Enfin un livre qui restitue avec brio et courage ce qui s'est réellement passé en Russie dans les années 1990. La corruption massive de l'équipe dirigeante à travers le programme de privatisations, le cynisme effarant des occidentaux prêts à tout pour une part du gâteau (p.178-183 = du génie), et dans ce grand chaos, un peuple livré à lui-même, dont la force de vie et l'héroïsme sont soulignés par Owen Matthews dans de nombreux passages émouvants (p. 60-63 repas chez les Volkov, p. 243-247 rencontre d'un paysan pèlerin à Vladimir, p.290-302 dans les mines de la province de Tcheliabinsk). Ce livre devrait être étudié dans les lycées et faire l'objet d'une adaptation cinématographique. A recommander chaudement. Bravo !
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Moscou Babylone

Roman Lambert, né d’une mère russe et d’un père anglais, a le prénom russe de son grand-père et qu’il faut prononcer en insistant sur la seconde syllabe.

Avec une envie de changement radical, il décide de partir travailler à Moscou dès que l’occasion se présente. Avec sa mère russe elle-même et étant russophile lui-même, il avait un destin tout programmé pour aller dans cet immense et froid pays.



Dans les années 1990, on ne peut pas dire que la ville de Moscou est la plus accueillante qu’il soit. Et pourtant, Roman va y trouver sa place, avec les Occidentaux, mais aussi avec les Russes, qui l’initieront à leurs loisirs et plaisirs qui semblent plus que répandus là-bas.

Roman se sent à sa place là-bas, dans ce Moscou décadent, et il va d’excès en excès, mais cela semble plus que normal pour se fondre dans le moule. En tant que « bon » sujet de sa Majesté pourtant il paraît parfois assez loin de cet « esprit Russe », dont il se revendique pourtant.

Il a vision assez noire de la vie, et de sa vie à Moscou. Pourtant il aime cette ville, cela se ressent dans ce récit. Il y est à sa place, et cherche à y rester.



Quant au meurtre dont on parle dans le résumé, si vous lisez ce livre simplement pour y voir un côté « policier », passez votre chemin.

Le meurtre arrive, mais il germe petit à petit, lentement dans l’esprit de Roman. Ce n’est pas le moment le plus spectaculaire du roman, mais le pays et la ville ont tellement changé Roman que le meurtre ne semble être qu’une étape de plus.

« En Russie, j'ai aimé et j'ai tué. Et j'ai découvert que, des deux, c'est l'amour qui est le plus terrible. »

L’amour il va le trouver, en la personne de Sonia, une jeune Russe qui va changer sa vie. Mais leur relation est autant créatrice que destructrice. Sonia est un joli portrait d’une jeune femme Russe, un peu perdue parfois, mais tellement dure et lucide.

Le passage dans lequel elle explique à Roman ce qu’est l’esprit Russe est tout simplement magnifique. C’est ce que j’ai préféré dans ce roman.



Même si je ne connais pas beaucoup la Russie ni les Russes, j’ai aimé me plonger dans ce Moscou, celui de Roman, qu’il nous décrit peut-être de façon biaisée puisqu’il est un œil extérieur, occidental qui plus est, mais c’est aussi un récit prenant de la vie de ce jeune homme.

Quant à la Babylone présente dans le titre, je ne sais pas si cela annonce la chute de Roman ou de ce Moscou des années 1990, mais on ne peut être que pris au piège dans cette ville.



Je me demande comment j’aurais survécu dans cette ville à la place de Roman…

Je ne sais pas si j’aurai été assez forte, cette ville et ce pays semblant vraiment retourner les gens et les changer radicalement.



En tous cas j’ai très envie de découvrir « Les enfants de Staline » premier roman d’Owen MATTHEWS. J’ai vraiment été séduite et envoûtée par cette histoire, et sa plume.

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Moscou Babylone

Moscou, années 90, l'Empire Soviétique n'est plus. Le pays est ruiné, les fonctionnaires ne sont plus payés, la ville est en proie au chaos.

Pourtant, dans les rues de la capitale, certaines marques nouvelles de richesse sautent aux yeux : Mercedes ou BMW rutilantes, magasins chics, restos branchés et nouvelles boîtes de nuits.

C'est le Royaume de ces nouveaux Russes ayant spolié une partie des richesses de l'URSS.

Roman Lambert, citoyen Britannique (mais de sang slave par sa mère), va vouloir participer à ce renouveau en allant travailler dans une entreprise de relations publiques à Moscou. Il va se mêler volontairement à ces Russes qui font la nuit Moscovite. Il va vivre cette ivresse faite de Vodka, de plans drogue / drague et de violence.

Mais, pas facile d'échanger avec un monde qui est aux antipodes des codes de bonne conduite Britanniques.

Bravo pour ce roman qui m'a encore fait découvrir une autre facette de la Russie, à une période charnière de son histoire. Décidément, ce pays continent m'étonnera toujours.
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Richard Sorge : Un espion parfait

Une biographie très intéressante sur Richard Sorge. De sa naissance à sa mort en 1944 au Japon.

L'auteur a fait un travail de fourmis recoupant les différentes sources à sa disposition pour établir sa biographie. Il revient sur les événement historique qui ont façonné l'homme espion.

Malheureusement pour moi, les nombres références historiques expliquées et détaillées m'ont perdu dans ma lecture et parfois j'ai du relire des passages voir des chapitres entiers afin de bien comprendre le contexte.

L'auteur s'est donné beaucoup de mal pour documenté son roman, les notes et références sont très nombreuses.
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Les enfants de Staline

A travers l'histoire de sa famille, Owen Matthews raconte l'histoire de l'URSS. Le grand-père maternel d'Owen Matthews, Boris Bibikov, était un apparatchik du Parti. En 1937 il est arrêté et exécuté peu après, ce que sa famille ignora pendant des années. Quelques mois plus tard c'est sa femme, Martha, qui est arrêtée et internée au goulag où elle reste onze ans. La disparition des parents Bibikov laisse deux orphelines. Ludmila, la mère de l'auteur, n'a pas quatre ans, sa soeur Lénina en a douze. Elles sont envoyées dans un orphelinat. En 1941 c'est la guerre qui les sépare. Lénina est recrutée pour creuser des tranchées, Ludmila et les autres enfants sont évacués vers l'est. De déplacements en déplacements ils arrivent dans la région de Stalingrad en 1942. En 1944 les deux soeurs se retrouvent par hasard et sont recueillies par leur oncle Iakov, frère de leur père.



C'est cette première partie du livre que j'ai le mieux aimé. A travers l'histoire terrible de cette famille on retrouve tous les grands drames de l'URSS stalinienne. J'ai d'ailleurs dans ma PAL l'histoire de la bataille de Stalingrad par Anthony Beevor et ça m'a redonné envie de le lire. Les deux soeurs envoyées à l'orphelinat après la liquidation de leurs parents me font aussi penser à Enfant 44 sauf que Les enfants de Staline est sacrément mieux écrit et passionnant.



Owen Matthews raconte ensuite l'histoire de ses parents. En 1963 Ludmila est devenue une jeune femme quand elle rencontre Mervyn Matthews, un Anglais russophile installé à Moscou. Les jeunes gens vivent neuf mois d'idylle mais au moment où ils décident de se marier Mervyn est expulsé d'URSS. Suivent alors cinq années de séparation pendant lesquelles ils vont s'écrire jusqu'à plusieurs fois par jour. Toute cette correspondance a été conservée et l'auteur s'est en partie appuyé sur ces lettres pour raconter cette période. Pendant ces cinq années Mervyn se bat pour faire venir Ludmila en Angleterre, il y parvient finalement en 1969.



Owen Matthews croise l'histoire de ses parents avec la sienne propre. Lui-même a vécu en Russie où il était journaliste dans les années 1990. Au moment où une nouvelle société émerge des décombres de l'URSS, il participe à la frénésie qui s'empare des nouveaux Russes. On comprend bien que la rédaction de ce livre (qui lui a pris près de dix ans) a été pour lui un cheminement vers la maturité et lui a permis de mieux comprendre son père et d'entrer avec lui dans une relation plus apaisée.



Voilà un livre qui m'a beaucoup intéressée et que j'ai trouvé agréable à lire et bien écrit.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Moscou Babylone

Roman très bien écrit et passionnant mais qui dresse un portrait lugubre et cynique de Moscou dans les années 1990 tout juste après le démantèlement du communisme. Roman Lambert (d'origine cosaque par sa mère et anglais par son père) s'installe à Moscou et mène une vie où se mêlent jeunesse désabusée, cortège de mafieux, argent sale, capitalisme sauvage et excès en tous genres. C'est aussi la confrontation d'une vision occidentale à celle d'une Russie qui se cherche et dont les codes sont très différents. Ce roman me laisse une drôle d'impression car assez sombre et loin de mes propres valeurs.
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Moscou Babylone

Découvrir la vie réelle des gens en suivant les personnages , Sonia, Katia, Bondarenko, Popov, ...vus par le personnage central, un jeune anglais qui vient s'installer à Moscou en 1995.

Il y travaille, y vit, jusqu'à la dérive et s'y perd, pour y survivre.

Ouvrage bien conçu et intéressant comme reportage romancé.

Nous découvrons à travers ce témoignage les difficultés de la vie à Moscou et en Russie à cette époque charnière.
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Les enfants de Staline

C'est en lisant un billet chez Laurence (ICI) que j'ai noté ce titre. Je ne regrette pas de m'être laissée tenter car je me suis régalée. L'auteur y raconte l'histoire de trois générations de sa famille. Il y a d'abord le grand-père de l'auteur, Boris Bibikov, à l'heure de la collectivisation des terres des paysans russes. Il sera victime des purges staliniennes. Sa femme de son côté sera envoyée au goulag.

Il y a ensuite sa mère, Ludmila qui séparée de ses parents tout comme de sa sœur Lénina passera une grande partie de son enfance dans des orphelinats ou des hôpitaux. Elle sera une brillante élève et intégrera l'université à Moscou.

Puis il y a son père, Mervyn, un anglais qui tombe amoureux de la Russie. Il y rencontrera Ludmila. Quand il sera expulsé, il va se battre pendant des années pour qu'elle puisse traverser le rideau de fer et devenir sa femme.

Et enfin, il y a l'auteur qui a connu un autre Moscou, celui de la Perestroïka, une Russie Post-communiste entre grandeurs et décadences.



Bref, ce fut une excellente lecture!
Lien : http://lejournaldechrys.blog..
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Les enfants de Staline

Je n'ai pas trop aimé ce livre. Je pense que l'auteur a absolument voulu remplir des pages et que trop de détails inutiles se sont greffés sur l'histoire de ses parents. Il a aussi raconté des pans de sa vie d'adulte alors que le sujet n'était pas là (l'auteur nous avoue à la fin du livre que son éditeur a déjà supprimé 200 pages le concernant). C'est dommage du coup on a qu'une envie en finir avec ce livre pour passer a autre chose.

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Moscou Babylone

Voici le récit de la descente aux enfers de Roman Lambert, par Roman Lambert. De ce fait, le narrateur porte un autre regard sur ses propres actes qu’il a parfois tendance à décrypter, à expliquer. Ainsi, dès les premières pages, nous sommes confrontés à une sorte de désillusion, un décalage entre la Russie qu’il pensait trouver ("un monde libre et vrai", p.12) et la réalité ("je n’y ai trouvé que désespoir , age et rancoeur. Cet endroit s’est emparé de mon âme", p.12) lorsqu’il y arrive. Roman Lambert nous dévoile ainsi le(s) drame(s) de sa vie : l’amour et le meurtre. Ce qui compte ce n’est pas l’acte, mais la façon dont il y est arrivé. L’auteur s’est appliqué à soigner la psychologie du personnage de l’avant et de l’après meurtre. Mais attention pas de culpabilité, de peur irraisonnée, non il semble au contraire garder tout son self-control. Le meurtre le change véritablement et impactera sur son histoire d’amour avec Sonia.

Mais avant cela, c’est une plongée dans la Russie des années 90, dans un milieu décadent où les excès sont multiples auprès de la jeunesse moscovites. Notre narrateur se jette à corps perdu dans ce milieu et se laisser griser par cette vie. Pourtant, il ne sera pas facile pour lui d’y trouver sa place, au vue de son côté britannique. C’est d’ailleurs, là, la clé de bon nombre de chose. Il est britannique et russe par sa mère. Mais à l’esprit russe qu’y comprend-il finalement ? Pas grand chose et Sonia lui donne cette leçon dans un long passage où elle lui rappelle sans ménagement qu’il n’est qu’un étranger, qu’il est libre, quand d’autres, comme elle, sont obligés de vivre ici. Ce passage s’étend de la page 376 à 382 et c’est l’un des plus beaux passages du livre selon moi. Le deuxième autre passage, que je trouve fort, se trouve une dizaine de pages plus loin p.391 à 394, alors que Roman parle avec son ami Sverdlov de sa situation avec Sonia.

Moscou Babylone est un livre que se lit d’une traite, un livre qui nous fait découvrir les dérives sous l’ère post-soviétique à travers le regard d’un britannique. Ce livre est aussi le récit poignant, jusqu’à son bel épilogue, d’une descente aux enfers. Une autre bonne lecture pour cette rentrée littéraire.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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Moscou Babylone

Un jeune anglais décide de partir travailler à Moscou en 1994. Owen Matthew dépeint la vision d'un occidental vivant dans l'ex-Urss au milieu des années 90. Brutal et violent, le pays a de quoi secouer les habitudes du héros. Malgré un événement important du bouquin malheureusement trop surréaliste (le meurtre dont le personnage principal parle dès la première page), j'ai aimé ce roman sur la descente aux enfers d'une jeune occidental qui se laisse griser par la vie facile et la corruption.
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Moscou Babylone

Parution le 22 août 2013



En 1995, Roman Lambert, de père écossais et de mère russe, décide de quitter Londres et son petit boulot pour travailler à Moscou. A travers la vie, les aventures, les expériences, les amours, les rencontres, la métamorphose… de son personnage, Matthews nous offre une fresque réaliste, presque un reportage, de Moscou et de la Russie actuels. Le pouvoir amène l’argent, ou est-ce l’inverse ? et les deux mènent au sexe. J’ai passé trois séjours en 2002/2003 en Ukraine pour y enseigner le français et pas en touriste, je vivais chez l’habitant et je partageais le quotidien de gens simples. Hormis la drogue, la prostitution, les oligarques et la politique auxquels je n’ai pas été confronté, je puis affirmer que le récit de Matthews est loin d’être une caricature et je confirme ce qu’il avance. Mes amis ukrainiens disent qu’un Occidental ne peut pas comprendre ni rentrer dans l’esprit russe et ils ont raison. L’épilogue « Moscou, mars 2013 » est particulière-ment édifiant. J’ai beaucoup aimé !


Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Les enfants de Staline

Les enfants de Staline est à la fois une fresque sublime sur la Russie du XXème siècle et le récit d'une quête personnelle. Celle de son auteur hanté par ses origines. C'est une leçon d'histoire avec un supplément d'âme. Le point de vue de l'auteur sur les événements tout au long du livre est d'ailleurs très enrichissant.

La première partie qui se consacre au destin exceptionnel de la mère et de la tante de l'auteur durant les purges staliniennes est réellement époustouflante. C'est une tragédie intense magnifiquement relatée. Les photos insérées dans le livre apportent une réelle valeur au récit et rendent tous ces drames concrets, presque tangibles.

Partager les souffrances, les errances et les malheurs de cette famille sous un régime cruel et destructeur a été une expérience passionnante, émouvante et bouleversante. On ne ressort pas indemne des Enfants de Staline. Un document à lire absolument.
Lien : http://www.quartier-livre.fr..
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Les enfants de Staline

Avec "Les Enfants de Staline", Owen Matthews nous emmène dans une phénoménale épopée familiale. A travers le récit croisé de la vie de ses parents, Ludmila Bibikov et Mervyn Matthews, mais aussi de ses propres expériences en tant que journaliste à Moscou dans les années 90, le lecteur découvre plus d'un demi-siècle d'histoire russe.



La première partie est consacrée aux débuts du communisme et à l'enfance de Ludmila, devenue orpheline après les purges de 1937. Eduquée par un système soviétique encore très rigide, Owen Matthews nous raconte le parcours de "cette enfant de Staline". La deuxième partie se penche sur la vie de Mervyn, étudiant gallois, passionné de Russie et qui part s'installer à Moscou dans les années 60. Enfin, la troisième partie raconte leur lutte extraordinaire pour parvenir à vivre leur amour alors que l'Histoire s'acharne à les séparer.



J'ai trouvé "Les Enfants de Staline" tout simplement passionnant. C'est un récit émouvant de destins et de vies chahutés par les événements de la deuxième partie du XXème siècle et j'ai beaucoup aimé découvrir le vécu d'une famille derrière les dates et les éléments historiques connus de la Guerre froide.



Je recommande donc vivement cette lecture à la fois touchante et informative.
Lien : http://unmomentpourlire.blog..
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Les enfants de Staline

Owen Matthews, journaliste correspondant de guerre part à la recherche du passé de ses parents.



Sa mère, fille de dignitaire soviétique exécuté lors des purges de 1937 a été élevée en orphelinat. Son père épris de la Russie tombera amoureux de sa mère en 1963 ils se marieront finalement en 1969.



Plusieurs récits se mêlent donc : leur fils qui vit en Russie contemporaine et qui connaîtra l’horreur de la guerre en Tchétchénie, Sa mère et les tragédies de la guerre et des orphelinats russes, et son père cet intellectuel typiquement britannique qui a dû lutter contre le KGB pour épouser celle qu’il aimait au péril de sa carrière universitaire.

Sans être passionnée par ce livre, je l’ai trouvé intéressant et sûrement proche des personnages réels, parfois les situations sont tellement incroyables que j’aurais aimé plus de romanesque. Je trouve que Makine, et bien sûr, Soljenitsyne savent mieux raconter la Russie soviétique.



Au milieu des horreurs que les enfants ont connues, j’ai bien aime que sa mère lui dise « Il faudra que tu parles des gens bien » comme ce directeur d’orphelinat qui a accepté qu’on ne sépare pas les deux sœurs.
Lien : http://luocine.over-blog.com..
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Les enfants de Staline

Roman émouvant et très personnel évoquant la saga vraie d'une famille russe depuis l'époque de Staline. Cette période inhumaine est très bien décrite et documentée.

L'histoire d'amour des parents de l'auteur est particulièrement touchante. Mais "avec le temps va, tout s'en va"

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Les enfants de Staline

Témoignage / enquête touchant sur la séparation et les retrouvailles; de deux êtres qui s'aiment et de deux mondes qui s'aiment peut être...
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Les enfants de Staline

Trop de détails et une écriture assez sommaire m'ont éloignée de l'histoire, pourtant vraie, riche en rebondissements et en drames...

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