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Critiques de Pam Smy (162)
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Thornhill

Que dire à part que j'ai adoré cette lecture.

C'est bête mais je la conseille plutôt le soir avec un temps de pluie pour bien se mettre dans l'ambiance. J'ai acheté ce livre sans trop connaitre le format et j'ai apprécié le côté "graphique" en noir et blanc sans dialogue et le côté "litteraire" du reste du roman. Je préfère rester vague sur le contenu car je trouve que sa découverte participe à l'immersion. L'ambiance étouffante, malaisante est très bien rendue. Au-delà du côté épouvante du livre c'est également une histoire touchante et émouvante.
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Thornhill

L'institut Thornhill a été créé en 1830 pour être un orphelinat pour fillettes. Il a été vendu en 1982 lorsque l'établissement a fermé après la mort tragique d'une jeune résidente, Mary Baines, atteinte de mutisme sélectif et victime de harcèlement de la part de ses camarades. Elle rédigeait un journal intime lu en 2017 par une jeune fille, Ella.



Un roman graphique impressionnant par ses illustrations à l'encre. L'histoire est brève et reste suffisamment mystérieuse pour susciter des interrogations, des interprétations diverses.
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Thornhill

Ça fait un moment que j'ai lu ce roman mais je me souviens parfaitement de ce que j'ai ressenti en le lisant. J'étais chez mes parents assise à la table de la salle à manger pensant le lire rapidement. Ce fut le cas mais je ne m'attendais aux émotions et surtout pas à être plongé dans ma lecture au point de me couper du monde.



Ce roman est comparé à ceux de Brian Selznick. Certes, la construction est la même : une partie de l'histoire est illustrée tandis que l'autre est écrite mais ça s'arrête là. On suit une jeune fille d'aujourd'hui Ella emménageant dans une maison en face d'un ancien orphelinat. En parallèle, on suit le parcours de Mary qui a vécu pendant des années dans cet orphelinat.



En lisant l'histoire de Mary, j'ai eu des frissons. J'ai été glacé par ce que j'ai pu lire. Parfois j'ai espéré pour elle. Ce parle de harcèlement, de discrimination. Parce que Mary est différente. On parle de l'abandon, de la solitude et de ce que la douleur peut avoir pour conséquences chez n'importe qui même chez une personne innocente en apparence.



Concernant Ella, on sent une grande solitude, une lassitude mais la curiosité s'éveille face à cet orphelinat. Dès le début, l'ambiance nous promet quelque chose d'atypique, de frissonnant et c'est le cas. On ne sort pas indemne de ce genre de lecture. Les graphismes parlent d'eux-même. Pas besoin de mots face à ce qui ne peut être nommé. C'est la force de ce roman important.



En bref, je vous recommande cette lecture. Elle m'a donnée des frayeurs à juste titre. Les sujets abordés sont traités avec justesse.
Lien : https://lessortilegesdesmots..
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Thornhill

Ce roman est composé de deux parties : l'une écrite correspondant au journal intime d'une orpheline en 1982, l'autre illustrée montrant l'emménagement d'une jeune fille en face de l'ancien orphelinat.

J'ai bien sûr tout de suite pensé au travail de Brian Selznick avec son roman phare L'invention d'Hugo Cabret. Ce n'est donc pas le côté illustration qui m'a captivée mais bien la tension et l'angoisse que l'autrice est capable de faire ressentir à son lecteur. On passe par tout un tas d'émotions, le harcèlement étant un des sujets principaux du texte, et la fin est assez déstabilisante tant on a l'habitude des bons vieux happy end en littérature de jeunesse.

Âmes sensibles et froussards s'abstenir.
Lien : http://boumabib.fr
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Thornhill

J'ai passé de longues minutes à arpenter les rayons de ma librairie quand finalement au rayon BD mes yeux se posent sur ce beau livre objet. Cette couverture en hardback sombre et sobre est magnifique. La tranche des pages est colorée de noir, puis à l'ouverture on observe de belles illustrations en noir et blanc.



Alors pour ma part ce livre ne m'a pas fait du tout frissonner je me demandais même pourquoi ce livre était classé dans les histoires de fantômes et livre à lire pour Halloween.

Cependant j'ai quand même passé un agréable moment de lecture avec ce très beau pavé.

On suit l'histoire de deux petites filles alternant passé et présent, journal intime et planche d'illustrations.



Cette lecture renforce mes idées sur le fait qu'il faut ouvrir les yeux, essayer de comprendre les personnes, les solitaires, ne jamais répandre la méchanceté et tendre la main vers les personnes dans le besoin.
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Thornhill

« Thornhill » est un roman graphique écrit par Pam SMY dont c’est le premier livre. Elle a depuis écrit de nombreux autres livres. Le dernier succès de l’autrice est «the Hideaway ».

L’histoire se concentre sur le personnage de Marie, une jeune fille d’environ douze ans qui se fait harceler et Ella, une fillette qui vit dans une autre époque que Marie et qui est triste de voir Marie se faire harceler. 

L’histoire se passe donc à deux époques différentes, en 1982 et 2017, mais au même endroit, un orphelinat du nom de Thornhill. 

Marie est orpheline, et raconte tous les jours dans son journal intime le harcèlement dont elle est victime de la part des autres filles de l’orphelinat. Un jour, Ella va retrouver ce journal 35 ans après.

Ce livre est un roman triste et un peu dur car il parle d’harcèlement, un fait malheureusement d’actualité et de la vie quotidienne.

Cette histoire m’a beaucoup plu, elle m’a intrigué, captivé et m’a donné envie de le lire encore et encore sans m’arrêter. 

La seule remarque que je peux faire sur "Thornhill "est qu’il m’a semblé difficile d’entrer dans l’histoire au début, car il est construit d’une façon particulière : la vie de Marie est racontée par le texte et celle d’Ella uniquement par les dessins. Donc on ne comprend pas tout de suite car on est plongé dans la vie de Marie et on ne découvre ensuite celle d’Ella que par les dessins.

En tout cas, je trouve que cette aventure nous fait réfléchir, et nous procure beaucoup d’émotions. 

Je recommande ce chef d’œuvre à ceux qui aiment les histoires tristes et ceux qui cherchent des livres originaux qui ne ressemblent à aucun autre. 

Lucien

 
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Thornhill

Ce livre m'a été recommandé par une collègue de lettres. De moi même je n'aurai pas été vers ce roman, rebutée tant par cette couverture noire que par le thème : harcèlement. Ce sujet me touche particulièrement, car j'en ai été victime plus jeune. C'est donc le genre de récit que j'évite car ça réveille de vieux démons. Ce roman a en effet eu cet effet là, car la plume de l'auteure a su faire mouche en nous dévoilant la psyché de Mary. Les émotions sont décrites avec beaucoup de justesse et de profondeur. Les rares moments d'espoir sont très vite anéantis avec une violence implacable. On assiste impuissants aux souffrances de Mary. On se révolte contre ces adultes aveugles (par ignorance ou par choix). On voudrait les secouer pour qu'ils se bougent les fesses et agissent...

Le lecteur sait que l'inévitable va se produire, c'est inéluctable et d'autant plus terrible. Donc si vous cherchez une fin heureuse, passez votre chemin.



La dernière phrase est poignante et bouleversante.

Le choix de conjuguer écriture façon journal intime et partie purement graphique est intéressant et plonge encore plus le lecteur au coeur de ce roman qui frise le fantastique (à la façon du Horla).



Bilan : une découverte inopinée, mais qui m'a marqué.





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Thornhill

Membre de la collection Epik de la maison Rouergue, "Thornhill" est un hybride entre le roman sous forme de journal intime et un roman graphique muet. Cette brique entièrement noire, de la tranche jaspée à sa couverture en passant par des pleines pages encrées, l'objet annonce sa couleur: Récit glaçant où un orphelinat hanté alterne avec le quotidien horrible d'une jeune femme souffrant d'intimidation et de mutisme sélectif, l'autrice nous convie au récit partagé où les apparences rendent les adultes aveugles et où la terreur côtoie le viscéral besoin d'avoir quelqu'un dans sa vie. Un roman d'épouvante sur fond de huis clos psychologique.





Mary réside à l'institut Thornhill, un foyer pour adolescentes, dans une Angleterre des années 80. Une certaine jeune fille y "est de retours". Pour Mary, le temps de répit est terminé et son angoisse renait de plus belle. Dans son journal, elle consigne les mots qui refusent de sortir de sa bouche, malgré elle. Elle se voit pourtant intégrée peu à peu dans le groupe de filles qui partage son quotidien, contre toute attente. Finis les repas froids qu'elle se ramène en cachette dans sa chambre pour éviter les repas, finies les nuits à se faire tourmenter par des coups à sa porte et terminée la solitude oppressante, le rejet et l'impression d'être insignifiante. En réalité, ce n'était qu'un coup pendable de plus. Les tourments reprennent de plus belle, plus nombreux et plus vicieux que jamais, bien à l'abri du regard des adultes, qui sont soit désintéressés, peu désireux de s'en mêler ou possiblement incapables de concevoir ce qui se déroule autours de Mary, chez elle comme à l'école. Les tourments dans la nuit reprennent aussi. Seule consolation: Son sanctuaire, cette chambre où elle écrit et où elle réalise des poupées et des figurines. du moins, jusqu'à quand?



Ella vient d'emménager chez son père, après le décès de sa mère. Avec un père absent qui travaille tard le soir, lui laissant de petits mots pour s'excuser, Ella se sent bien seule. Néanmoins, sa demeure jouxte un bien sinistre bâtiment, laissé à l'abandon et dont l'enceinte est quadrillée de barbelés. À la plus haute fenêtre, une lumière s'allume, laissant voir la silhouette d'une personne. Intriguée, Ella pénètre l'enceinte de la vieille bâtisse, qui porte le nom de Thornhill.



Les deux jeunes femmes sont appelées à se rencontrer....





Attention, à partir d'ici, il aura des divulgâches.



Mary et Ella suivent un fil conducteur alterné. Avec Mary, nous suivons sa vie infernale, qui malgré de multiples tentatives d'améliorer son sort, finit toujours par en revenir au fait qu'elle n'est en sureté nul part ailleurs que dans sa chambre. On sent le monde se refermer sur elle telle une mâchoire et qui ne possède qu'une seule véritable alliée: Kathleen, la cuisinière, qui a tout autant de mal à faire entendre la situation réelle de Mary aux autres adultes. C'est bien ce qui est accablant dans cette histoire. Ce mélange de déni, de désintéressement volontaire ou pas, ce manque de flaire des personnages adultes face à Mary, qui gravite dans un petit univers toxique. Elle manque de sommeil, elle s'enfonce dans son anxiété. Toutefois, Mary dispose de quelque chose de précieux et constituant un pilier pour son mental malmené: sa capacité de création. Elle conçoit à partir de peu de choses des poupées et des figurines. C'est une artiste. C'est quelque chose qu'on ne peut pas lui enlever et qui canalise ses émotions, bien souvent. C'est peut-être là son meilleur atout et principal facteur de résilience. le pire de tout, c'est qu'elle est victime d'une virtuose de la manipulation au visage d'ange. le genre d'antagoniste qui nous fera douter nous aussi de sa nature mesquine, mais qui trouve le moyen d'y revenir aussi.



Ce personnage ne porte pas de nom. C'est "elle", tout simplement. Un choix censé, illustrant combien son manque d'humanité la dépouille de nom aux yeux de Mary. Habile socialisatrice et naturellement admirée pour sa beauté, "elle" est aussi une tortionnaire rusée qui sait fondre sur sa proie sans se faire prendre, quitte à déléguer à ses membres les actions contre Mary ou attendre le bon moment. Il y a quelque chose de pernicieux dans cette bande de filles, à savoir que si "elle" constitue la tête pensante, il est troublant de constater combien les autres filles sont aussi cruelles et peu empathique face à Mary. On croirait une meute de hyènes. Je sens ici l'effet de groupe: Au nom de leur unité, les pensées individuelles s'évaporent et elles semblent ne former qu'un tout. À mes yeux, ces filles sont tout aussi coupables "qu'elle", mais il y a fort à penser que les idées ne venant pas d'elles, elles s'en déresponsabilisent. Elles agissent au nom d'idées qui ne sont peut-être pas les leur, mais dont les actions sont graves de conséquences. Cela ne les empêchent pas de recommencer, pourtant. C'est très troublant.





Ella, de son côté, vit également une réalité encore peu traitée socialement, mais qui existe néanmoins: la négligence. Laissée seule à répétition, cette adolescente se sent isolée et vit de la tristesse. Nous n'avons pas de mots pour le savoir, mais les morceaux d'histoires d'Ella étant illustrées, nous pouvons voir cette tristesse sur ses traits et dans ses larmes. Son intérêt pour la jeune fille qui hante Thornhill, derrière chez elle, semble lui donner une mission. Sur les ruines de la bâtisse, elle trouve des poupées, qu'elle s'attèle à remettre en état chez elle. le sourire aux lèvre. Elle ne connait pas encore l'histoire de Mary, il faudra attendre qu'elle trouve son journal dans sa chambre. Avec Ella, nous allons progressivement entrer dans Thornhill et nous allons voir les oeuvres de Mary, une à une, telle une traînée de miettes de pain. La solitude de Mary fait écho à celle d'Ella. Les deux jeunes femmes ont viscéralement besoin de quelqu'un. Un besoin si criant qu'il les mène à commettre des actions dangereuses.





Se sentir entendu.e, estimé.e et considéré.e est un besoin fondamental chez l'humain. Ne pas répondre à ce besoin a des conséquences bien réelles et la détresse psychologique n'en est qu'une parmi de très nombreuses possibilités. le roman est poignant car il met en relief des considérations très humaines et universelles liées à ce fait. Tous les enfants, peut-être plus encore les enfants délaissés et sans famille, ont besoin de chaleur humaine et de bienveillance. C'est un besoin si important qu'il menace notre survie sil est trop longtemps ignoré ou jamais rencontré. Par ailleurs, voir Mary affronter autant de violences est déchirant, surtout avec tous ces adules autours d'elle qui ne voient rien, que ce soit le navrant résultat de la bande de hyènes qui font tout en cachette ou de leur désinvolture. Voir une ado seule, mais entourée, a quelque chose de perturbant.



Quand à Ella, la négligence est aussi considéré comme une forme de violence faite aux enfants. Elle est considéré dans un signalement à la Protection de la jeunesse, d'ailleurs. Laisser un enfant livré à lui même est une violence tranquille, mais une violence non moins.



Mention également à cette intervenante qui a raté sa vocation, car elle est incompétente à tous les niveaux. C'est hélas aussi véridique que des gens supposés être des filets sociaux et des facteurs de résilience deviennent des facteur de risques à eux seuls, par leur manque d'empathie, de sensibilité et de dévouement.



Je veux m'attarder sur un élément qui a été présent dans cette histoire et que j'apprécie: le visage ambivalent "d'Elle". Toute intimidatrice, manipulatrice et hypocrite qu'elle est, n'est-elle pas aussi le navrant résultat de son histoire elle aussi? On ne sait rien d'elle, mais le fait qu'elle ne réussisse jamais à intégrer une famille et revienne sans cesse à Thornhill est révélateur de son incapacité à s'intégrer. Les familles finissent-elles par voir son vrai visage? Sont-ils désabusé de son charme? Sa qualité de contact social est-il si pauvre et peu sincère qu'il échoue auprès des autres personnes en dehors de son fan-club? Une chose est sure: elle est tout aussi mésadaptée socialement que Mary, mais dans une forme différente. "Elle" me donne l'impression de l'adolescente qui veut s'affranchir de sa dépendance aux autres, mais son attachement affectif étant très probablement compromis, elle y revient sans cesse. Elle se nourrit de l'attention des autres filles, passe sa colère et son dépit sur Mary, qu'elle semble considéré comme plus "ratée" encore qu'elle-même, avec une rage qui s'accentue dans le temps. Ou alors, peut-être estime t-elle vraiment que Mary est capable de vivre sans les autres et cela l'enrage de ne pas en faire de même. Dans tous les cas, jamais elle ne s'affranchit de son sentiment de rejet et visiblement, elle ignore comment. Dans un même temps, à quelques reprises, on sent que les visites nocturnes, les dessins, les messages et les pleurs adressés à Mary révèlent de réelles blessures chez ce personnage. C'est cette facette entraperçue qui laisse planer le doute sur ses désirs concernant Mary. Là est l'ambiguïté. Jalousie ou dégout? Admiration dénie ou colère déplacée? Un peu des deux? On ne saura jamais, mais l'autrice a travaillé cet aspect de ce personnage antagoniste, cet espèce de paradoxe entre recherche d'amitié feinte et de rage projetée sur l'autre. "Elle" et Mary auront semblé si semblables à certains moments et pourtant, intrinsèquement différentes de par leur capacité d'empathie et leur capacité d'introspection, visibles chez Mary, sensiblement carencés chez "Elle".





On ne sort pas de Thornhill indemne, comme on en sort généralement pas indemne des histoires d'intimidation et de rejet social. Il est pénible de songer que partout dans le monde des enfants sont coincés dans des systèmes incapables de les protéger de menaces venant de leurs semblables, d'autres enfants et adolescents. On minime facilement les impacts des rejets et des moqueries tout comme on a tendance à ne pas croire les plus jeunes capables d'autant de méchanceté. Et ce, malgré les nombreuses histoires qui continuent de prouver le contraire. S'il y a bien une chose qui vient chercher l'adulte que je suis aujourd'hui, c'est l'inaction des adultes , justement, dans le cas de Mary bien sur, mais aussi dans le cas d'Ella.





Le visage des êtres humains peut être hideux parfois. S'en prendre en groupe contre une personne, de surcroit vulnérable, est horrible. Rire de son handicap, rabaisser sa valeur en tant que personne, la déprécier, l'humilier devant tout le monde et faire tour ça en cachette est le comble de la lâcheté et de la cruauté. Et les séquelles que ce type de sévice laisse peuvent être irréversibles. Le sort de Mary dans cette histoire en est un exemple malheureusement bien réel, comme l'atteste les troublantes statistiques sur le suicide chez les adolescents.





Je glisse un mot sur le "mutisme sélectif", qui n'est pas un trouble de langage, mais bien un trouble anxieux. Les enfants comme les adolescents peuvent y être sujet. Si leur bouche et leur cerveau fonctionnent parfaitement, le soucis vient de l'anxiété, de la gestion de cette anxiété. Il est aussi associé à la pression de performance et à l'attachement. Non, ces enfants ne font pas "exprès", c'est même cruel de leur laisser croire. Cela les rend particulièrement vulnérables à l'isolement social et leur mettre de la pression à parler ne renforcera que plus leur anxiété et donc, leur mutisme. Mary est mon premier personnage que je croise qui a cet enjeu et à travers son histoire, on perçoit bien les préjugés à son endroit relativement à sa condition. On la traite de "froide" et de "peu sociable". Ça n'a rien à voir, en réalité et leur souffrance est bien réelle. Il importe donc d'être bienveillants et surtout, patients avec ces jeunes.





Le livre lui-même est fantastique de créativité. Mi journal, mi roman graphique, il sert deux histoires difficiles qui se tresse peu à peu ensemble et s'ouvrent sur une rencontre. L'ajout de tout ce noir avisé, on se sent prit dans le livre autant que les deux filles dans leur vie respective. Deux petits monde en vase clos, qui semblent les étouffer lentement, mais surement.



Dans le roman graphique, on joue sur les plans, parfois à reculons, parfois en hauteur. le changement de perspective donne l'impression de suivre un oeil, qui nous indique où porter le regard. Très intéressant, surtout avec des pleines pages. le focus ou le déplacement du cadre, je l'ai vu beaucoup plus en Bd où les nombreuses cases le permettre. Ici, trois pages et nous avons un seul focus. Et quels focus! Tous détaillés et en noir et blanc. le clair-obscure joue pour beaucoup dans l'atmosphère, ce qui est en soit une bonne chose vu le genre "noir" du livre.



Les textes, quand à eux, sont écrits au "je", nous sommes dans la tête de Mary. On s'y sent rapidement cernés, je dirais. Avec ses mots, on est prit au piège. Pas moyen de quitter le livre. Parfois, on a droit à plusieurs pages. Parois, une seule phrase, éloquente, fait l'affaire pour résumer la journée.



Quand à la fin, certains seront peut-être déçu de voir la bourrelle s'en sortir, mais pour ma part, je n'en serais pas si sur. Avec de si piètres capacités adaptatives et sa tendance à manipuler les autres, fort à parier qu'elle aura du mal toute sa vie à se sentir estimée et aimée. On sème se qu'on récolte, dit l'adage, et tout ce que sait semer "Elle" est malsain. Quand à Mary et Ella, pour ceux et celles qui veulent le savoir sans lire le roman, elles se sont trouvées, pas de doutes, mais à quel prix. le malaise est double quand on voit les deux jeunes filles à la fin, mains dans la mains, ensemble pour toujours, regarder un jeune homme dans la même maison qu'Ella. Doit-on y voir un autre "ami" potentiel qui devra payé aussi de sa vie une amitié éternelle? À vous de voir.





Je suis rarement déçue par les membre de la fratrie Epik, qui nous a donné "Azul", "Dolpang", "Sirius" et le très Rock N' Roll "Rainbow apocalypse", tous dans nos incontournables en librairie jeunesse. Thornhill s'y ajoute et il constitue l'un de mes rares hybrides pour les ados. Il est la preuve que le genre "Épouvante" n'a pas à être sanglant et scabreux pour être glaçant et terrifiant. Il ne faudrait pas oublier que la monstruosité est inspirée de la part sombre de l'humain. C'est dire qu'il y a donc rien de plus monstrueux que l'humain, bien souvent.



Une oeuvre qui vous fera sortir de votre zone de confort, pour votre plus grand bien.



Pour un lectorat adolescent du premier cycle secondaire et plus, 13 ans+.
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Thornhill

Ella, jeune fille, vient d'emménager dans une nouvelle ville. Depuis, la fenêtre de sa chambre, elle voit un vieux manoir qui l'intrigue. C'est Thornhill, qui fut un orphelinat pour jeunes filles.

Deux histoires vont s'imbriquer, celle d'Ella et de Mary. En 2017, Ella, explore le manoir de Thorhill et tente d'en percer ses secrets. En 1982, Mary est pensionnaire de Thornill et est victime de harcèlement. Pam Smy nous livre une histoire très sombre avec une alternance de récit et d'illustrations en noir et blanc. Malgré ses 500 pages, ce livre se lit d'une traite, même si les sujets abordés sont difficiles. Le style est fluide et on développe de l'empathie pour le personnage de Mary.

Ce fut une lecture éprouvante mais qui me marquera longtemps.
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Thornhill

Ici, il n'y a que l'horreur, la noirceur, l'obscurité. Ici vous ne trouverez pas de lumière dans les ténèbres. Un cauchemar ancré dans la réalité. Ce que vous allez voir, ce que vous allez lire va vous marquer, vous traumatiser aussi, peut-être. Un journal intime qui va vous glacer le sang. Parce que dans la maison d'à côté, une fille a hurlé. Si vous passez par là, vous n'entendrez que ça : son cri qui vous appelle à l'aide, son cri qui vous oblige à partir à sa recherche. Et vous irez, comme transporté par l'horreur. Sauf qu'il faut que je vous prévienne, vous allez vous noyer dans une mare emplie de terreur, de souffrance, de tourments. Préparez-vous à ne plus pouvoir respirer, l'étau se refermant toujours plus sur votre gorge. La torture. Le désespoir. Le sanglot déchiré. Ici c'est l'enfer en noir et blanc. Ça donne envie de pleurer, mais ça fait trop mal. L’amour a disparu, remplacé par l’épouvante. Son cri résonne toujours entre ces murs. Et même si vous réussissez à vous évader, il sonnera à jamais dans vos oreilles, dans votre âme, à vous hanter. Et vous finirez toujours par plonger, tomber dans ces images noires d’encre et d’effroi comme si vous l’aviez vécu vous-même. A la fin, vous connaitrez le secret. Mais pour l’instant, vous ne connaissez que son nom : Thornhill. Alors, que ferez-vous quand vous vous approcherez trop près des épines ? Allez-vous vous laisser piquer ou fuirez-vous en fermant les yeux ?
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Thornhill

Un très beau livre, au contenu aussi noir que la couverture, la tranche et les dessins ! J’ai beaucoup aimé le principe de la narration : on suit deux fils narratifs, un en récit, un en dessins, à chaque fois séparés par des pages bien noires... transition souvent inquiétante... Je m’attendais à quelque chose d’angoissant et de fantastique, et même si on retrouve ces genres, on est surtout dans un sujet très réel, le harcèlement. J’avoue que la fin m’a glacée. En tout cas ce livre est une réussite, autant du point de vue du texte que des illustrations et de l’ambiance générale.
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Thornhill

Un magnifique roman graphique qui n'est pas sans rappeler les oeuvres de Brian Selznick. On est embarqué dans deux histoires parallèles, celle de Mary et celle d'Ella qui finissent par se rencontrer par une nuit tragique... On subit la solitude, le harcèlement que vit Mary et les humiliations dont elle est victime dans cet inquiétant orphelinat, mais on ressent aussi la même curiosité qu'Ella quant à cet endroit laissé à l'abandon et à l'entité qui semble l'habiter pour toujours... L'objet est aussi sombre que l'histoire : une belle édition dans laquelle la dominante est le noir. Les éléments d'un scénario d'épouvante sont réunis : un manoir à l'abandon, ancien orphelinat de fillettes, des poupées laissées sur place, des corbeaux qui veillent, un fantôme qui rôde... et pourtant, c'est bien l'enfer vécu réellement par Mary qui fait frissonner dans cette triste histoire. Vraiment une belle lecture !
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Thornhill

C'est un livre qui vous surprendra!



En effet ce livre parle du harcèlement. C'est l'histoire d'une fille qui est orpheline et qui par conséquence est en famille d'accueil. Là bas elle vivra les pires jours de sa vie...



J'ai bien aimé ce livre car il parle du harcèlement, il est un peu triste et la fin n'est pas un happy end mais cela prouve que dans le monde il n'y a pas que des gens bien.



Alexandre
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Thornhill

Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge, pour le menu Automne douceur de vivre - Il suffit de se souvenir de rallumer la lumière sur le thème de la santé mentale et du harcèlement.



J'ai beaucoup apprécié l'originalité de construction de ce roman jeunesse lors de ma lecture : il nous plonge dans deux temporalités différentes avec deux types de récits qui finiront par s'entremêler.

D'un côté, il y a Mary qui raconte sa vie de préado dans son journal intime dans les années 1980. Elle explique le harcèlement dont elle est victime par l'une des pensionnaire de Thornhill, l'orphelinat où elle réside.

De l'autre, il y a Ella, orpheline de mère, qui emménage en face des ruines de Thornhill en 2017. Son récit à elle sera purement illustré et sans texte ou peu : le lecteur voit la jeune fille découvrir une autre fille de son âge dans le jardin de l'ancien orphelinat et à la fenêtre. Elle va essayer de s'en faire une amie en restaurant les poupées qu'elle retrouve tour à tour dans le jardin et la vieille bâtisse, comme des cadeaux de bienvenue.



Entre ces deux jeunes filles, 40 ans d'écart et pourtant une solitude commune : Mary est seule face à sa tortionnaire et surtout mutique suite à un handicap. Ella est seule car son père est souvent en voyage ou au travail. Le lecteur va assister à leurs échanges et leurs histoires mutuelles, s'interrogeant au fur et à mesure sur la nature de Mary en 2017, jusqu'à l'effroyable vérité...



Pam Smy est particulièrement douée pour évoquer le harcèlement entre enfants : entre les tortures qui sont infligées à Mary, l'effet de groupe qu'induit sa tortionnaire auprès des autres orphelins, le handicap qui joue en la défaveur de Mary, le fait que les éducateurs ferment les yeux ou soient impuissants à agir, le côté de manipulateur de sa tortionnaire... tout conduit au point de rupture chez Mary qui passera alors de victime à bourreau.

Une vraie leçon de vie où la cruauté des enfants est de mise.



En résumé, un roman jeunesse construit de manière originale avec une fin qui fait froid dans le dos.
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Thornhill

J'ai vraiment aimé ce livre. Il raconte l'histoire d'Ella, une jeune fille qui voit depuis sa fenêtre un fillette du nom de Mary. Mais Ella va vouloir en savoir plus sur Mary et va donc décider de se rendre au jardin secret de Thornhill. Entourée de ses figurines, Ella va se lier d'amitié avec Mary. Le problème est que cette amitié risque bien de la tuer.



La fin de l'histoire permet de mettre du doute chez le lecteur car Jacob, un petit garçon, va lui aussi voir Mary par sa fenêtre mais cette fois elle ne sera plus seule. Elle sera accompagnée d'Ella !



L'auteur laisse penser que l'histoire d'Ella va arriver à tous les prochains occupants de la chambre voir même de l'orphelinat.

Margaux DAMS
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Thornhill

"émouvant"



Mary a habité des années entourée de ses quatre murs dans les années 80.

Dans son journal, Mary a laissé défiler l'encre de son stylo sur les pages d'un carnet en racontant le désespoir de ses journées à THORNILL.

De son côté Ella a emménagé en tant que voisine de cet orphelinat abandonné.

Et chaque soir, à la lumière d'une lampe, Ella observe, écoute, sent ce qui se dégage de THORNILL. Ce qui l'intrigue ? Mary.

Tous connaissent son nom, ses secrets, son histoire... son nom résonne au gré du vent, les ronces se renferment sur des âmes , on entend encore le plancher craquer, son nom est dit d'une génération à une autre : THORNILL

Un livre difficile à comprendre au début mais quand on s'y plonge on commence à apprécier ce roman. Très beau récit, beaucoup d'émotions. Des images simples qui font ressortir une ambiance, on se sent à l'endroit où se déroule l'histoire. Bien écrit, agréable à lire.



Clarisse D

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Thornhill

Une histoire terriblement sombre et touchante, dans un magnifique ouvrage graphique…



Nous suivons la jeune Ella qui vient d’emménager avec son père à côté d’un vieil orphelinat abandonné dont elle va découvrir les terribles secrets. En effet, elle va apprendre à connaître Mary, qui y a vécu les pires moments de sa vie…



J’ai beaucoup apprécié ce récit alternant avec des illustrations vraiment très sombres et poignantes. Ainsi, on dévore ce roman beaucoup trop vite…



J’ai bien aimé les thèmes importants abordés comme le harcèlement, le deuil, la dépression de l’adolescent… j’ai aussi adoré la manière de faire !



L’intrigue est habilement ficelée entre les parts de récits et d’illustrations. L’ambiance est sombre à souhait. C’est vraiment très noir et donc parfait pour la période d’Halloween par exemple !



Enfin, j’ai été vraiment très surprise par la fin. Je ne m’y attendais vraiment pas et j’ai d’ailleurs un peu de mal à m’en remettre !



Thornhill est un ouvrage noir et poignant alliant entrées de journaux intimes et illustrations graphiques. Le tout est vraiment très sombre et mystérieux et la fin est assez terrible pour marquer durablement votre esprit… Osez le découvrir !
Lien : http://vibrationlitteraire.c..
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Thornhill

À la fois BD et roman (roman graphique en somme), ce premier ouvrage de Pam Smy bénéficie du prestige (à mes yeux en tous les cas) de sa traductrice et de la parfaite mise en lumière d’Augustin Trappenard dans l’émission 21 cm sur Canal +. On y trouve le journal intime d’une jeune ado, Mary, en 1982, depuis sa chambre solitaire de Thornhill, un orphelinat sur le point d’être définitivement fermé. Elle est harcelée par l’ensemble des autres filles et la meneuse vient de revenir à Thornhill, Mary est pétrifiée de terreur. Parallèlement on suit l’installation d’une autre jeune fille, Ella, dans une maison en face de Thornill, en 2017. Elle aperçoit une ombre dans le jardin de cette immense bâtisse victorienne désaffectée… Mary en 1982 en journal intime, Ella en 2017 en BD pure, sans aucun texte. Ces deux-là alternent, séparées par une double page noire à chaque fois, et nous racontent une histoire sombre et inquiétante menée de main de maître, avec doutes, rebondissements et autres éléments gothiques. On notera enfin l’extrême beauté de l’objet-livre, avec ses couvertures rigides et ses pages épaisses bordées de noire, qui en font un cadeau de premier choix pour les âmes ténébreuses de tout âge, mais après 12 ans de préférence.

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Thornhill

L'intrigue de ce roman se déroule à deux époques différentes : 1982, qui est racontée par le biais du journal intime de Mary, pensionnaire de Thornhill, un internat pour filles et 2017, année où Ella emménage avec son père, dans un petit pavillon, en face de la grande demeure, abandonnée depuis plusieurs années. L'histoire d'Ella est racontée en images, pleine page, sans texte et entièrement en grands aplats de noir et blanc, ce qui fait l'originalité de ce roman.



Les deux récits s'entrecroisent et on découvre, peu à peu, l'histoire de Mary, orpheline aphasique, harcelée par l'une de ses compagnes, qui a fait en sorte que toutes se liguent contre elle. Les éducateurs ne parviennent pas à la faire s'expliquer et la catalogue comme "bizarre". Seule Kathleen, qui travaille à la cuisine cherche à la défendre et lui montre un peu d'attention. J'ai beaucoup aimé cette manière d'aborder un sujet d'actualité - le harcèlement - et la façon dont Mary s'en protège, en fabriquant des poupées à l'effigie des héros de son roman préféré le Jardin secret.



En regardant par la fenêtre de sa chambre, Ella croit apercevoir l'ombre d'une fillette de son âge, dans le parc de Thornhill. En quelques mois, de février à septembre, elle va découvrir les secrets de la demeure et tenter d'entrer en contact avec cette mystérieuse silhouette...



Un roman doux-amer, parfait en cette période où les nuits sont longues et où, dit-on, le voile entre les mondes est au plus fin....
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Thornhill

J’ai vu passer ce roman graphique passer plusieurs fois sur les réseaux et je dois bien avouer qu’il me faisait très très envie. J’ai fini par tomber dessus à la bibliothèque et je me suis dis que c’était l’occasion parfaite pour pouvoir découvrir cette histoire. Et quelle claque je me suis prise! Cette lecture, je peux vous dire qu’elle m’a marqué et qu’elle va continuer de me marquer. Je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’histoire je l’avoue. Déjà je pensais que l’histoire ferait plus peur que ça, ravie de voir que finalement ce n’est pas le cas du tout.



J’ai beaucoup aimé le genre de ce roman. Finalement c’est un roman graphique mais en même temps pas vraiment. On a une partie dans le passé, avec le journal intime de Mary. Cette partie là est uniquement à l’écrit. Et puis on a la partie illustrée, qui se situe dans le présent où on suit la jeune Ella. Cette façon de fonctionner m’a vraiment beaucoup plu et je trouve que ça rend la lecture bien plus immersive. Enfin ce n’est que mon avis mais en tout cas j’ai vraiment adoré cette façon de procéder!



Dans ce roman, Mary a habité là pendant des années. Entre ses murs, elle a vécu les pires moments de sa vie. Ella, elle, ne peut s’empêcher d’observer cet étrange endroit depuis sa chambre. La nuit, elle se demande ce qu’il cache. Certains ne voient en lui qu’un vieil orphelinat. D’autres sont au courant de son secret… Mais tout le monde connaît son nom. Thornhill.



Cette histoire m’a complètement bouleversé. Impossible d’être insensible face à l’histoire de Mary.. En lisant son journal intime, j’ai eu une boule dans la gorge qui se formait. Et au fur et à mesure que j’avançais, la boule ne cessait de grandir. Ce qu’a vécu cette gamine est tout simplement effroyable. J’ai eu le coeur qui se fissurait au fur et à mesure que je découvrais ce qu’elle vivait. Dans cette histoire, on va parler d’un sujet qui est, malheureusement un peu trop présent dans notre société: le harcèlement. La pauvre Mary ne cesse de se faire harceler. Elle vit des choses atroces et ça m’a vraiment fait mal de la voir comme ça. Mais ce qui m’a littéralement mise hors de moi, c’est de voir que les adultes ont si peu de réactions. Certes, ses harceleuses sont discrètes et font toujours en sorte de ne pas se faire prendre la main dans le sac, mais tout de même! Et ce n’est pas le pire ça! Le fait de voir des adultes remettre en cause tout ça et même aller jusqu’à dire qu’au final elle le cherche, ça, ça m’a vraiment mise mal je dois bien l’avouer. Ce n’est pas une lecture que je conseillerais à tout le monde. Elle n’est pas facile à lire et ça peut vraiment trop marquer certaines personnes. Faites attention à vous avant de vous lancer dedans.



Par rapport à Ella, je dois bien dire que je n’ai pas grand chose à dire sur elle finalement. Elle vient d’emménager dans une maison en face de Thornill et finit par découvrir une jeune fille là bas. De fil en aiguilles, elle va finir par trouver certaines choses du passé de Mary. Par contre, je dois bien avouer que la fin m’a complètement prise par surprise.. Je ne m’attendais absolument pas à ce que ça prenne cette tournure ci. Je ne peux pas trop en dire pour éviter tout spoiler, tout comme l’histoire de Mary d’ailleurs, mais le plot twist final m’a laissé littéralement bouche bée, j’ai même mis du temps à m’en remettre même!



C’est assez difficile de parler de cette lecture finalement. Il y a tellement à dire mais en même temps, si j’en dis trop je vais finir par raconter l’histoire entière et ce n’est pas le but. Cette histoire est sombre, empli d’une énorme tristesse, bouleversante, elle n’est pas à mettre entre les mains de n’importe qui. Les sujets traités sont des sujets bien trop présents dans notre société. Le harcèlement est un véritable fléau dont on aimerait se débarrasser pour de bon. Le personnage de Mary m’a profondément marqué et touché. En tout cas cette lecture laissera sa marque en moi.




Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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Le roman comporte de nombreuses illustrations. Au niveau des images on voit :

Thornhill
Un hôtel abandoné
la maison de sa voisine

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