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Citations de Pascal Dessaint (481)


Chacun connaît de ces moments maladifs, comme à battre des bras et des jambes dans la semoule, comme à essayer de s'accrocher aux lambeaux de son existence, et les paroles perdent en logique et en sens, et les gestes semblent indépendants de toute conscience.
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Certains hommes aiment manipuler les produits chimiques, ça doit leur procurer une sorte de puissance, et puis ils s'étonnent lorsqu'ils sont atteints par un cancer des couilles.
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- Ne me laisse pas seule !
- Tu ne risques rien, tu es morte...
- Je suis morte quand ça t'arrange !
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Bang.
Ça tire encore. Ça tire longtemps. Je ne cherche pas à comprendre. Mariel ne court aucun risque et mes poules sont à l'abri. Je me suis résigné à la folie des hommes.
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On est tous passés par là... On finit par reprendre le dessus. C'est plus jamais comme avant, parfois on aimerait être une pierre et plus penser à rien, mais on reprend le dessus.
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On a beau savoir que rien ne dure, qu'un jour on perdra ceux qu'on aime, quand ça arrive, on n'est pas prêt. On est désarmé face à une douleur dont on ne pouvait soupçonner la virulence. On se retrouve soudain être un autre. Tout change, dans sa tête, dans ses sentiments, dans la perception qu'on a des êtres et du monde. Ça nous éloigne de ce dont on se croyait proche. Ça nous rapproche de ce dont on se croyait éloigné. Il y a jusqu'au corps qui ne réagit plus de la même manière. La mort est là en soi et sera désormais toujours là.
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Qu’est-ce qui était pire ? Tuer un homme, un seul, un parmi la multitude, même d’une façon affreuse, ou bien fermer une usine et plonger du même coup dans le désarroi des centaines et même des milliers de pauvres gars ? Qui était le plus coupable ? Celui qui tuait ou celui qui licenciait ? Pour moi, c’était vite vu. Quant à la question de mourir, on y passe tous un jour. Mourir soulageait des souffrances. Le pire, c’était de se retrouver dans le désarroi. J’en savais quelque chose. Ce désarroi qui fait que les gens se pendent ou se noient.
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Cette fille n’avait pas besoin d’arpenter le trottoir pour onduler des hanches, même immobile elle les faisait rouler ses formes. Un torrent de sensualité. Une bonne, Flo ! Et puis toujours gentille avec lui, pas blessante, pas moqueuse. Elle comprenait ses angoisses. Elle le berçait, comme sa mère quand il était petit. Et ça durait toujours plus d’un quart d’heure, ça oui !
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Les bons sentiments ne suffisent pas, une femme finit toujours par se lasser de trop molles bandaisons. C’est comme un mauvais cru, à moins d’en tenir une bonne on remet la bouteille à la cave, ou on la vide dans l’évier…
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Tromper Lucy était une chose, l’oublier en était une autre. Baiser cette fille en pensant à Lucy, il le savait, c’était courir au désastre.
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Un amant en puissance, voilà ce qu’il pensait être ! Pas un violeur ! Ça non ! Pour être coureur, il n’en était pas pour autant l’homme d’un soir, l’archétype du coucheur impénitent, il avait besoin que s’instaure avec ses partenaires un rapport de confiance sincère, qu’elles lui donnent, d’abord, toute la tendresse qu’il se sentait en droit d’attendre de la vie…
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. Pas question donc d’achever son existence en compagnie d’un être dont le visage serait imparfaitement composé, dans le regard d’une borgne, pendu aux lèvres d’une édentée ou blotti dans le cou d’une chauve ! Son esprit était tordu, il était le premier à l’admettre, mais la vie était courte, bien trop courte…
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L’adultère était aussi légitime à ses yeux que le mariage. Plus naturel, plus primitif, ça pouvait ressembler à une sorte d’hommage à la vie, à la vie tout simplement. Prendre la vie à bras le corps ! Prendre et prendre encore, jusqu’à satiété, indigestion ! Sous quel prétexte devrait-il brider ses désirs ? N’aimer jamais qu’une seule femme l’effrayait. Qui se contentait d’une telle situation l’affligeait même. S’il en avait la force, un homme avait le droit de désirer plusieurs femmes.
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Je doute aussi qu'on puise pactiser avec un pigeon.
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Si je ne l’avais pas encore appris, je savais maintenant qu’une femme peut avoir un humour dévastateur. Et que ça peut vous laisser ni plus ni moins comme une crêpe sous un rouleau compresseur.
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Je n’ai jamais eu de chance avec les femmes, et il semble qu’elles n’en aient jamais eu beaucoup non plus avec moi. Je dois leur porter sur les nerfs, et ça tient à un truc que je ne parviens pas à m’expliquer. Au bout d’un moment, c’est le clash, c’est tout ce que je sais. Ça se déclenche plus ou moins vite, tout dépend de leur nature.
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Adieu veaux, vaches et cochons…
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Même si on n’en garde aucun souvenir, les douleurs que nous ressentons lorsque notre mère nous expulse de son ventre sont les préalables à notre futur trépas. Lorsque nous absorbons nos premières bouffées d’air, c’est que nous apprenons déjà à mourir !
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Le mâle chante. La femelle pond. Un œuf par jour. Avec un peu de chance vous faites une bonne omelette au bout de trois semaines, à moins d’en posséder deux, ce qui réduit l’attente d’autant.
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C’était ça, le progrès : en dépit du bon sens on menait la planète à sa perte et, riche de deux mille ans de chrétienté, on nous anesthésiait par quelques coups d’éclat, quelques découvertes éphémères qui nous laissaient sans voix, sur le cul, heureux d’être des hommes, avec un cerveau, des désirs et des idées sur le monde…
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