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Citations de Pascal Dibie (17)


Pascal Dibie
Il faut croire à la croyance des autres... effectuer un passage par l'autre, car c'est lui qui nous renvoie à nous-même, à l'exotisme en nous.
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"Il y a le connu. Il y a l'inconnu. Et entre les deux, il y a la porte et c'est ce que je veux être."
Jim Morisson des Doors
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A tous les entrouvreurs, les pousseurs, les écarteurs de portes, à ceux qui y piétinent, y espèrent, y attendent encore ; aux laquais des loquets qui font tourner les pênes et couiner les clenches ; à ceux qui portent les clefs, qui écoutent aux portes, et y toquent ; à tous les curieux courbés sur les trous de serrures ; aux cœurs battants des amoureux, aux défonceurs de portes ouvertes, à ceux qui s'y cognent le nez, qui claquent les portes ; aux ados en colère qui explosent les chambranles, aux scènes de ménage, aux mis à la porte, à tous les "je vous en prie", aux "après vous", aux "pas vous", à la souffrance des demandeurs d'emploi, à celle des étrangers aux portes des préfectures, aux malheureux écroués ; à ceux qui cherchent encore les portes des villes, aux retardataires, au bonheur de ceux qui jouent à guichet fermé, au malheur de ceux qui y font la queue ; à ceux qui n'ouvrent plus leur porte, aux généreux qui la gardent grande ouverte, à toutes ces portes qu'on a franchies, à celles qui nous attendent...Je dédie ce livre.
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Je pensais à nos vaches qui ayant trop mangé d’ensilage de maïs étaient depuis longtemps presque toutes alcooliques ou à la limite, et toujours un peu flottantes.
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Et notre vie, à l'abri des lieux fréquentés, peut trouver des langues
dans les arbres, des livres dans les ruisseaux,
des sermons dans les pierres et le bien en chaque chose.
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Et me voilà sans mot, sans écriture possible autre que quelques considérations qui même bien choisies et les plus élégantes possibles ne restitueront jamais cette musique, si cela en est une. Pas d’arpèges, ni de sol, ni de la, ni de ré, juste une intonation, une ornementation autour de tempéraments multiples qui en se rejoignant forment une harmonie. Ça vibre, ça monte, ça descend, ça con-sonne, le raga se nourrit de toute cette dynamique qu’il produit autant qu’il la consomme. Il n’y a pas de répétition quoi qu’en croient mes oreilles, il n’y a qu’une entité dynamique, évolutive avec le temps qui se déroule, et la passion des hommes qui l’influent ou plutôt la déroulent comme un papyrus. Le raga sert la légende, il scande le récit védique écrit depuis toujours et qui, à chaque jeu, est réinventé et se fait neuf. Une improvisation constante exécutée à l’intérieur de règles. Tout l’art du raga est là en équilibre sur quelques notes servant de colonne vertébrale. C’est plus une intonation que de la musique. Ce qu’on perçoit est une addition de compromis et de tolérance.
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Ouvrir un livre, c’est aussi tirer une porte et cette porte imprimée, au XVIIe siècle, on la voudra la plus belle et la plus ouvragée possible afin d’accueillir le lecteur comme on entre dans un monument avec toute la solennité nécessaire à une grande réception. C’est ainsi qu’on inventa la “première page où est le titre gravé dans quelque image qui représente le frontispice d’un bastiment”, selon la définition de Furetière.
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La poésie est partout, il suffit de lever les yeux pour entendre un langage qui ne nous gouverne pas mais stimule notre imagination si l’on a bien compris, à la façon de Cage, que “tout fait l’affaire mais seulement quand on prend ‘rien’ pour base”. Voilà une des façons de rejoindre cette philosophie générale que génère particulièrement San Francisco dans ses rues escarpées et qui n’exclut pas que “dans un vide total, tout peut arriver”.
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...quant à l'enfer, si certains croient encore à la chute, y descendre n'a plus grand intérêt tant il est désormais visible sur terre.
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Concernant "Les portes du corps" visibles sur notre face,peut-on dire , par exemple ,que les yeux sont des portes ? On les qualifie plus souvent de fenêtres et effectivement on ne rentre rien dans un oeil au risque de le crever et lorsque l'on se met le doigt dans l'oeil c'est qu'on se trompe ! (Et en plus ça fait mal , preuve que ça n'est pas un trou ).
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À mon père, qui chaque jour de sa vie se rendit au bureau ;
À ma mère, qui n’y alla jamais ;
À tous ceux qui, depuis plus de trois siècles, se sont levés chaque matin pour y aller ;
À mes anciens collègues, qui y sont toujours ;
Aux millions d’humains qui s’y rendent encore ;
À tous ceux qui n’iront plus jamais...

je dédie ce livre (p. 9)
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La longue guerre récente du Viêtnam avait secoué l’Amérique super-technicienne, mais l’Asie et ses philosophies avaient aussi fait leur entrée. Beaucoup d’intellectuels cherchaient à dépasser l’esprit rationnel en tentant d’autres recherches, d’autres pratiques. Alan Watts, devenu bouddhiste, chercha du côté de L’esprit du zen, Gregory Bateson tentait, lui, d’inventer des “marches asystémiques” qui nous mèneraient à une écologie de la pensée. D’autres noms comme Abraham Maslow recherchaient ce qu’il y avait de noble en l’humain, pour ne citer que ceux-là – dont beaucoup passèrent à Esalen et cherchaient à opérer un mouvement de “déliaison”.
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À cet instant, j’avais la certitude que nous pratiquions la seule vraie innovation dont j’étais persuadé qu’elle allait irriguer et rénover à terme notre forme de vie et notre culture politique. L’écologie se constituait, c’est vrai, et les Américains avaient des longueurs d’avance sur nous les Européens, immatures et peu crédules en ce domaine.
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Nos ancêtres ont dû tout faire pour ne pas avoir froid et éviter d'être attaqués subrepticement par des prédateurs aventureux ou des ennemis déterminés.
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Lait et œufs furent récoltés en un tour de main, voire un peu moins. Il régnait ici un silence à goût d’absence peu habituel ; Glaïeul était triste, moi fatigué. On prenait conscience ce matin-là que la communauté avait vraiment éclaté. On se renferma sur nous-mêmes, à l’abri de la petite cabane qu’il fallait selon les termes de Glaïeul “reprendre en main”.
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Tout le monde, sauf les enfants, était sorti de l’eau. Glaïeul fit circuler sa tarte au fromage de chèvre. Un délice disait qui en mangeait – et moi je devais tourner encore. Un délice de plus en plus délicieux si j’en jugeais par ce que j’entendais. Même un délicieux délice, dit une délicieuse à un délicieux… Les corps se rapprochaient, ça commençait à roucouler un peu. Un rite ? Une habitude. On se regarda avec Glaïeul : c’était nous, c’était elles, les chèvres, nos chèvres, leur lait, notre fromage…
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Le triomphe n’est certainement pas propre aux seuls Romains, même si presque mécaniquement, je devrais dire “architecturalement”, nous le relions à Rome. Nous n’avons pas complètement tort car c’est à Rome que l’on trouvera les premiers vrais “arcs de triomphe” et c’est des Romains que l’on tient le Triomphe, cette coutume, héritée d’Orient et de Grèce mais très romanisée, de faire passer les guerriers et leur chef victorieux de retour de campagne sous une porte magique aménagée et décorée à cet effet. Passage qui en même temps qu’il marque et commémore un événement important avait, dans l’ancienne religion romaine, pour but en même temps que de les purifier, de décharger les hommes des énergies destructrices qu’ils portaient en eux et qui risquaient d’être dangereuses pour leurs compatriotes.
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