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Critiques de Patrice Dard (41)
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Bof ! bof! bof!



ça m'a amusé un instant, un instant seulement !



Les ficelles sont un peu trop grosses .



Je préfère les fils un peu plus subtils ; bien que la subtilité ne définisse pas vraiment San Antonio même écrit par Frédéric Dard.



Le trait est souvent forcé.



Le fils ne vaut pas le père (mon avis seulement).



Copier mais pas forcément coller !



Un ersatz de San Antonio.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

J'ai voulu voir ce que donnait ces "Nouvelles" aventures de San-Antonio, j'ai vu.

Verdict :

Mouais, bof ! Je n'ai même pas terminé le lecture de ce roman, qui m'a fâcheusement rappelé, les plus mauvais des San Antonio, ancienne manière, qui se trouvent être également les plus récents.

Certaines personnes médisantes (ou bien informées, au choix) prétendent que le fils avait pris le relais bien avant la mort du père.

A lire cette médiocre farce, c'est en effet plausible !

Certes, Frédéric Dard, ne faisait pas toujours dans la dentelle, ses jeux de mots sur les noms des personnages, ne volait pas toujours très haut, mais là, non merci, je passe mon tour.

Je préfère lire, relire et conseiller, les plus anciens San Antonio (grosso modo, les 100 premiers, ce qui laisse déjà du choix) ou les romans policiers signés de son vrai nom.

Ainsi, perdurera je l'espère, le souvenir d'un véritable auteur populaire de talent...
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

un livre qui peut avoir un air de déjà lu pour les amoureux de Frédéric dard. puisque pour cette aventure de notre commissaire, patrice dard

s , inspire d'un livre de son père ( san Antonio Crusoé)

pour nous embarqué dans une aventure drôle et délirante.👍
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Avant cette lecture, j'ignorais totalement que Patrice Dard avait repris le flambeau de son père pour écrire la suite des San-Antonio.

Comme la dernière aventure de ce cher commissaire que j'ai lue remonte à mon adolescence, difficile pour moi de comparer. Les spécialistes y verront sûrement des différences mais pour moi, le côté graveleux, l'humour "pipi-caca" sont toujours là. Mais bon, c'est les vacances et une fois de temps en temps, histoire de se reposer les neurones, ça se laisse lire... et c'est même parfois drôle. J'accorde donc un 5/10 car j'ai beaucoup moins aimé les réflexions politiques impromptues, qui prennent le lecteur à partie à travers la bouche du héros et qui tombent un peu comme un cheveu dans la soupe (ou plutôt dans le gaspacho).

Autre bémol très personnel : je sais que l'action se déroule en Espagne, berceau de la tauromachie, mais les louanges sur la corrida, très peu pour moi...
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Les Aventures du Commissaire San Antonio T2 - San Antonio en Ecosse de Patrice Dard ( Fleuve Noire - 48 Pages)





Devant lire une BD pour mon jeu sur Babelio et devant faire du vide dans mes piles, j'ai pris cette BD qui dormait depuis bien longtemps.

J'avoue je suis perdue dans le langage de Bérurier, dit Béru. Il me faudrait un dico d'argot !

48 pages loufoques, invraisemblables qui feront la joie des fans de San Antonio.

L'enquête du commissaire San-Antonio l'emmène en Ecosse dans une distillerie de Whisky et dans un vieux château hanté avec passage secret et oubliette.

J'ai bien aimé les fantômes.

Il y a de la casse, l'alcool coule à flot mais tout finira bien évidemment car notre fameuse équipe trouvera le ou les méchants.

Mireine
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Le grand livre des cocktails

C'était au temps ou je confectionnais des salades de fruits, un peu relevées. Depuis, j'ai arrêté l'alcool, je ne bois plus que du vin...
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

On a volé, pendant un voyage culturel, la statue qui, habituellement, accueille à ailes ouvertes les visiteurs du plus grand musée de France.

Les trois compères, San A, Bérurier et Pinuche, accompagnés de la peste et du choléra réunis en tresses blondes alias Marie-Marie, essayent avec plus ou moins de péripéties de récupérer la Victoire de Samothrace qui ne reviendra pas au Louvre sans quelques traces (justement) de son périple dans le Péloponnèse...



L'emballage est soigné, digne de la grande époque des albums cartonnés, mais, bon, le reste laisse sérieusement à désirer. Les dessins semblent réalisés à la va-vite pendant une soirée de fin de week-end visiblement occupé à autre chose et, attention, il s'agit là d'une production de studio ! On a du mal à imaginer qu'ils se sont mis à plusieurs pour faire cette chose ( ça sent le pourcentage de droits d'auteur réduit au strict minimum). Le scénario s'entortille dans des méandres narratifs qu'on a du mal à suivre au milieu des jeux de mots tirés par les cheveux et des calembours quelquefois si mauvais que les auteurs s'excusent en bas de page. Pas vraiment une grande réussite.



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Fromages d'aujourd'hui

Patrice Dard, fils du célèbre Frédéric, s'est fait un prénom en continuant la série des "San-Antonio" de son illustre père, ainsi qu'en écrivant des pastiches savoureux de romans d'espionnage, par exemple "L'Espion qui souffrait du froid", mais aussi avec de nombreux livres de cuisine.

En effet Patrice Dard fut, pendant quelques années, restaurateur et de cette expérience tira une série d'ouvrages intitulée "Savoir cuisiner" (les pâtes, les oeufs, les salades, les buffets, etc ).

Dans "Fromages d'aujourd'hui" Patrice Dard fait oeuvre d'encyclopédiste avec la collaboration de Jean-Claude Turlay, grand spécialiste des fromages. L'ouvrage est centré sur les fromages français, mais un long chapitre sur le fromage à travers le temps permet de cerner l'Histoire multimillénaire du fromage, bien au-delà de l'Hexagone : "en 1542 le yaourt apparaît à la cour de François Ier avec l'arrivée d'un médecin juif de Constantinople et de son troupeau de brebis". (Les médecins avaient de curieux bagages, à l'époque...)

Une très riche iconographie -belle peinture médiévale sur l'étal d'un fromager, délicieuses boîtes rétro de camembert, superbes publicités fromagères du XIXe siècle, etc- accompagne les articles didactiques, mais pas pompeux.

En 225 pages ce livre est une belle introduction au monde vaste et varié des fromages.



A noter qu'au rayon nostalgie l'ouvrage présente des fromages millénaires qui, tel le cantal, ont "survécu" et des produits plus industriels, comme le "Suprême (des ducs" ou le très doux et champêtre "Belle-des-Champs", qui sont tombés au champ d'honneur dans la rude bataille des parts de marché de l'artisanat et de l'industrie des fromages.

La minute nostalgie : je vous mets la musique de la pub "Belle-des-Champs" :

https://www.youtube.com/watch?v=zP3c6b-Wzbs
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

L’île de(s) buté(s)



Dans la famille San-Antonio, je demande le grand-père, le père et le fils, pour une « nouvelle aventure » en Corse, avec tous les clichés possibles et imaginables sur ce (très) beau département français. Côté intrigue, zéro pointé, je n’ai strictement rien compris, jusqu’aux dernières pages…

Dans la famille Dard, je ne demande pas le fils.

Raté.

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Savoir déguster : Les vins

Livret présentant peu d'intérêt tant les informations fournies sont peu nombreuses. Juste de quoi renseigner les amateurs sur quelques millésimes et grand noms de vins.
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Alix Karol, tome 8 : Et cinquante qui font ..

Je n'avais pas encore lu de roman d'Alix Karol. Maintenant on le sait, c'était un des pseudonymes de Patrice Dard, le fils de Frédéric Dard. J'ai donc attaqué ce roman, huitième de la série, sans connaître les personnages. Pas besoin ! Il y a un petit rappel dès le début qui nous les plante. Bon, c'est daté mais c'est bien normal, ça date des années 70. C'est même bien agréable, cette désuétude, même si certains sujets ne passeraient plus aujourd'hui, c'était bien le style de l'époque le tombeur macho à l'extrême, un peu "polyphobe". Parlons du style : c'est assez dense avec du vocabulaire, de l'originalité dans le langage, de l'argot bien-sûr. Et l'on constate qua ça ressemble plus à du San-Antonio des années 60 que ce qu'il a écrit lorsqu'il a lui-même repris San-Antonio après le décès de Frédéric Dard. Au niveau de l'intrigue, c'est assez bien mené, même si la résolution est quelque peu abracadabrante, il y a de l'action, de l'aventure, bref c'est assez plaisant dans l'ensemble. J'en tenterai sûrement un ou deux autres...
Lien : https://www.bod.fr/librairie..
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Les aventures du commissaire San Antonio - Olé San Antonio en BD ( Fleuve Noir - 48 Pages )



Je ne voulais pas commencer un roman car j'attendais le résultat des dés sur Babelio (Jeu en Foli Littérature)

J'ai lu en peu de temps les aventures de Bérurier, Marie Marie, San Antonio en Amérique du Sud au San Sanfer.

La révolution a amené au pouvoir des pro chinois. On ne peut laisser faire et il faut réagir car le San Sanfer a le monopole d'un produit rare, le sulfocrading.

Voilà nos héros partis en mission. Tout est burlesque, lourds jeux de mots mais tout est en gaité.

Ils échappent à la mort à tous les coins de rue évidemment. La gamine Marie Marie sauve la situation évidemment et tout finira bien évidemment.

Cette BD je la réserve aux amateurs de San Antonio mais peut être préfèreront ils les romans ?

Bonne lecture

Mireine
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Savoir préparer : Les buffets

D'un format improbable, 10x20 cm, ce livre recense une bonne quarantaine de recettes pour un buffet.



Du fromage de tête de porc (un régal dans les buffets du temps de Clovis, sans doute) aux bâtonnets au fromage, en passant par les tronçons de concombre au saumon ou des oeufs "écossaise"... gageons que vous ferez fuir tout le monde...



Par ailleurs, la description des recettes est parcellaire et il faut parfois avoir une bonne connaissance des choses pour compenser les non-dits. Mais si on est cuisinier émérite, on n'a clairement pas besoin d'un tel livret. Je passe rapidement sur les photos, non sans recommander celle des rillettes d'oie qui ressemblent à s'y méprendre à un étron étalé sur un morceau de baguette... Bon appétit.



Mentionnons enfin les conseils de boissons, où on passe du sancerre au chablis sans vergogne... et on finit fin soûl avant d'avoir tout goûté.



En fait, ce petit livre ne m'a quasi jamais servi. Il fait partie d'une série, mais je n'ai jamais eu envie de voir ce que les autres tomes offraient.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

je n'aime pas je ne retrouve pas san-antonio
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

En route vers l'hôpital où séjourne Bérurier, San-antonio apperçoit dans les poubelles un beau carnet de cuir en excellent état. Détestant le gaspillage, le commissaire s'en empare. Quelques secondes plus tard, un infirmier sort, se dirige vers les poubelles et les fouille frénétiquement, avant de rentrer bredouille. Interpellé par ce comportement singulier, San-Antonio le piste jusque dans son service, où il le retrouve assassiné. S'ensuit alors une enquête dans un service hospitalier spécialisé dans les maladies rares.



C'est la première fois que je lis San-Antonio repris par le fils de Frederic Dard (j'ignorais d'ailleurs qu'il y avait eu une reprise). Il est toujours difficile de conserver l'univers de précédent auteur, tout en apportant sa touche personnelle. Personnellement, je n'ai pas été convaincu par ce livre : tout d'abord, je m'étais habitué aux San-Antonio des années 50-70, et découvrir le commissaire pianotant sur son téléphone portable, et Bérurier dialoguant sur Skype, ça me plait moyennement. Difficile aussi de se faire à un San-antonio grand-père. Mais ce qui m'a le plus déçu, c'est l'argot : autant celui de Frederic Dard était haut en couleur, autant celui-ci m'a paru bien pâle.



Le roman n'est pas mauvais en soi, mais souffre de la comparaison avec ceux du père.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Patrice Dard. San Antonio. Ca se corse. 2003. Pocket. 303 p. 1 étoile.

Que dire ? Simplement, je ne suis pas le bon public.

Œuvre machiste, récit grossier, plat, …

Lecture arrêtée sans espoir de relire du San Antonio.

Non, définitivement pas le bon public. A qui ça plaît ? Aux parisiens je m’imagine puisque de Lyon, la famille a émigré en banlieue parisienne. A d’autres aussi sûrement. Mais pas à moi. A personne de ma connaissance.

Il y a même une association :

« Depuis 1997, l'Association des Amis de San-Antonio, Frédéric et Patrice Dard édite un trimestriel puis un semestriel depuis 2020 visant à faire connaître l'œuvre de Frédéric et Patrice Dard par des études, des notes de lecture ou par des interviews de personnalités amies de Frédéric ou de Patrice Dard. » Wikipedia.

Il faut de tout pour faire un monde…

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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Une semaine après l'étrange disparition sur un bateau au large des Seychelles de Jean Ballatouva, l'acteur qui devait interpréter le rôle du commissaire San Antonio dans une adaptation du producteur Claude Sologne pour le cinéma, c'est au tour de Gérald Troipardeu (contacté pour celui de Bérurier) d'être poignardé à l'aide d'un pic à glace par un clown à Saint Germain des Prés. Après une enquête éclair, San Antonio retrouve le clown, un certain Ilmäa Nikkelkuu, étrangement asphyxié au gaz dans son appartement. Pour ne rien arranger, Claude Sologne use de ses appuis gouvernementaux pour obliger SanA et Béru à partir aux Seychelles pour jouer leur propre rôle dans son film et par la même occasion démêler cette abracadabrantesque affaire.

Que cherche le lecteur dans ce genre de roman policier déjanté ? Un gros moment de détente sans chichi bien sûr, une bonne pinte de franche rigolade un tantinet grivoise quand ce n'est pas franchement paillarde. Et c'est particulièrement bien réussi dans cet opus qui présente un festival de gags, calembours, jeux de mots, trouvailles futées ou approximatives et contrepèteries quelquefois d'aussi bon goût que les flatulences du gros dégueulasse. Les clins d'oeil et allusions au monde du cinéma et à ses moeurs particulières sont légions. On s'amuse en lisant ce livre. On rit beaucoup et de bon coeur. Avec en prime, quelques traces de haute philosophie comme celle-ci : « Les seuls véritables instants de liberté d'un humain, c'est quand il jouit, qu'il pisse ou qu'il chie. Qu'on se le dise une fois pour toutes : la libération passe par nos sphincters. »
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Bérurier, toujours égal à lui-même, et San-Antonio fils ont la redoutable charge de recueillir la plainte de madame Godagno, Pélagie de son prénom, charmante et jeune quadragénaire, qui vient d’être agressée chez elle par un pompier.



Pour preuve elle est en peignoir et nue dessous, ce que Béru demande à constater de visu. La procédure explique-t-il. Donc madame Godagno vient d’être agressée par un pompier, du moins par un individu casqué, brandissant une hache de pompier, mais la figure masquée par une cagoule.



Sur ce entre dans le bureau des pleurs San-Antonio père qui assiste à la fin de la déposition. Le mari de madame Godagno est parti sans crier gare en ne lui laissant que quelques bricoles intimes dont des olibos, d’ailleurs elle a amené les objets du délit qui servent au lit, tandis que l’agresseur a dérobé quelques ustensiles dont on se demande à quoi cela pourra lui servir. Fin de la récréation car une autre affaire bientôt accapare le commissaire, autrement plus sérieuse. Et c’est là qu’on voit à quoi le commis sert.



Un patient en fin de vie dans un hôpital parisien désire le rencontrer. Malade du sida, il avoue être le coupable d’un meurtre perpétré quelques années auparavant. Un aveu qui contrarie San-Antonio car il avait arrêté le présumé coupable qui depuis passe ses jours en prison. Trop de faits concrets accusent le malade et l’inculpé du nom de Carmino est libéré. Seulement, peu après l’infirmière qui s’occupait du malade est retrouvée assassinée. Carmino échappe à la surveillance des policiers qui devaient le pister.



Le pompier dont s’est plainte madame Godagno fait à nouveau parler de lui, enchaînant ses méfaits, et les crimes de sang, et le seul moyen possible pour découvrir son identité conduit à ce que Béru intègre une compagnie de pompiers. Ce qui l’amènera à circonscrire un incendie dans des conditions particulières.







Si l’intrigue de cette histoire est bien menée, ce sont les délires linguistiques qui prévalent. Les jeux de mot, les à-peu-près, les calembours, les situations humoristiques, décapantes, oserai-je écrire jouissives et grivoises, gauloises puisque nous sommes en France, s’enchaînent les unes derrières les autres comme des chenilles processionnaires.



Mais parfois, c’est un peu trop et l’aimerait pouvoir suivre l’histoire en toute sérénité, car l’attention est bien souvent accaparée par la logorrhée verbale au détriment du suivi de la narration. Ce n’est qu’un détail, mais qui compte pour le lecteur.



Tel père, tel fils, et l’on sent une continuité dans l’œuvre dardienne concernant les aventures du commissaire chéri de ces dames. Commissaire qui va ressentir des sueurs froides mais Salami, entre autre, est là pour rétablir bon ordre dans la maison.



Patrice Dard retrouve la verve de la première période consacrée à la saga du trio composé de San-Antonio, Béru et Pinaud, oui le vieux débris fait également partie de la distribution, et le style m’incite à penser fortement que les derniers ouvrages de Frédéric Dard sous le pseudo de San-Antonio sont peut-être de son cru. Comme le volume titré Napoléon Pommier paru le 11 mai 2000, soit quelques jours avant le décès de Frédéric Dard le 6 juin 2000.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Un train à prendre, peur de manquer de lecture ....la peur est comme toujours mauvaise conseillère...Tel père, tel fils...et bien non, succédané du père comme bien souvent, lorsque le père est remarquable...et bien souvent meilleur que le père lorsque celui ci est défaillant, Frédéric étant inimitable, l'amour filiale devrait se contenter de gérer les royalties, plutôt que vouloir faire survivre les personnages de son "illustre" géniteur...ce polar lui remuerait une c.... sans toucher l'autre.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Il s’agit de la première aventure de San-Antonio écrite par Patrice Dard, le fils de Frédéric Dard. Le style argotique gentiment vulgaire, les jeux de mots parfois tirés par les cheveux, les métaphores cocasses (« Un haut-le-cœur agite ma boîte à ragoût », « les sacoches à têtards » pour les testicules, « gastro-en-terrine », « De ce site, on jouit d’une vulve imprenable… », « Immédiatement, une odeur de crottin m’assaille (en Kenyan : massaï) », « qui la laisse pantoise comme on dit à Cergy », « nous avons été enchristés », « Le monde est comme les V.T.T. : à multiples vitesses. », « La serveuse fait tellement pute qu’on se demande ce qu’elle fout à la verticale. » etc.), les digressions sur tout et n’importe quoi (tiens, par exemple celle drôlissime concernant l'utilisation du préfixe « sur » dans la langue française), les tirades superfétatoires (« traîner son fardeau, farder un traîneau, se fader une traînée » etc.), les passages sexuels « hénaurmes » (ici le summum est atteint avec la fellation pratiquée par Berthe sur un taureau !), lorsque l’auteur apostrophe le lecteur (« Tu vas m’attendre au chapitre suivant, ou tu restes comme un con sur le quai de l’hagard ? ») : tout est là comme à l’époque de papa. Comme le dit si bien l’auteur : « Tu te croyais débarrassé de moi, vieille canaille ? Mais ton Tonio, c’est un phénix. Il brûle son existence pour renaître dans l’encre des rotatives. Si j’ai lâché la rampe, je n’ai pas lâché la plume. Tu me connais ? C’est par la tringle de devant que j’ai assuré ma postérieurité. » Après le décès de son père, Patrice Dard reprend donc les personnages emblématiques de la série en les faisant évoluer tel le fils de notre policier, Antoine, qui a maintenant vingt-cinq ans et s’avère être un sacré luron.



Dans ce roman, San-Antonio et sa femme Marie-Marie profitent de leurs vacances en Espagne. Chaleur, sexe, tauromachie mais aussi geôles espagnoles, enlèvements, attentat, E.T.A. sont au menu. Bon, l’histoire n’est pas exceptionnelle d’autant que l’auteur fait un long détour gratuit chez les gitans où Berthe pratique la chibromancie (« Je lis dans les veines de la bite comme d’autres dans les lignes de la main, et dans le sperme mieux que dans du marc de café. »). L’intrigue fait du surplace mais l’intérêt n’est pas là. L’auteur comble le vide avec son humour grivois. Malgré quelques termes techniques propres à la tauromachie (pour faire couleur locale), Patrice Dard use et abuse des calembours, des expressions imagées, de l’argot jusqu’à nuire à la compréhension de certains passages. Une fois ça va, deux fois aussi mais en permanence, on se lasse. En voulant respecter l’univers créé par son père, le fils en fait un peu trop sur la forme et pas assez sur le fond… jusqu’à la surprise finale : saugrenue et explosive.
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