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Critiques de Patrice Dard (42)
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Il s’agit de la première aventure de San-Antonio écrite par Patrice Dard, le fils de Frédéric Dard. Le style argotique gentiment vulgaire, les jeux de mots parfois tirés par les cheveux, les métaphores cocasses (« Un haut-le-cœur agite ma boîte à ragoût », « les sacoches à têtards » pour les testicules, « gastro-en-terrine », « De ce site, on jouit d’une vulve imprenable… », « Immédiatement, une odeur de crottin m’assaille (en Kenyan : massaï) », « qui la laisse pantoise comme on dit à Cergy », « nous avons été enchristés », « Le monde est comme les V.T.T. : à multiples vitesses. », « La serveuse fait tellement pute qu’on se demande ce qu’elle fout à la verticale. » etc.), les digressions sur tout et n’importe quoi (tiens, par exemple celle drôlissime concernant l'utilisation du préfixe « sur » dans la langue française), les tirades superfétatoires (« traîner son fardeau, farder un traîneau, se fader une traînée » etc.), les passages sexuels « hénaurmes » (ici le summum est atteint avec la fellation pratiquée par Berthe sur un taureau !), lorsque l’auteur apostrophe le lecteur (« Tu vas m’attendre au chapitre suivant, ou tu restes comme un con sur le quai de l’hagard ? ») : tout est là comme à l’époque de papa. Comme le dit si bien l’auteur : « Tu te croyais débarrassé de moi, vieille canaille ? Mais ton Tonio, c’est un phénix. Il brûle son existence pour renaître dans l’encre des rotatives. Si j’ai lâché la rampe, je n’ai pas lâché la plume. Tu me connais ? C’est par la tringle de devant que j’ai assuré ma postérieurité. » Après le décès de son père, Patrice Dard reprend donc les personnages emblématiques de la série en les faisant évoluer tel le fils de notre policier, Antoine, qui a maintenant vingt-cinq ans et s’avère être un sacré luron.



Dans ce roman, San-Antonio et sa femme Marie-Marie profitent de leurs vacances en Espagne. Chaleur, sexe, tauromachie mais aussi geôles espagnoles, enlèvements, attentat, E.T.A. sont au menu. Bon, l’histoire n’est pas exceptionnelle d’autant que l’auteur fait un long détour gratuit chez les gitans où Berthe pratique la chibromancie (« Je lis dans les veines de la bite comme d’autres dans les lignes de la main, et dans le sperme mieux que dans du marc de café. »). L’intrigue fait du surplace mais l’intérêt n’est pas là. L’auteur comble le vide avec son humour grivois. Malgré quelques termes techniques propres à la tauromachie (pour faire couleur locale), Patrice Dard use et abuse des calembours, des expressions imagées, de l’argot jusqu’à nuire à la compréhension de certains passages. Une fois ça va, deux fois aussi mais en permanence, on se lasse. En voulant respecter l’univers créé par son père, le fils en fait un peu trop sur la forme et pas assez sur le fond… jusqu’à la surprise finale : saugrenue et explosive.
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Tout savoir sur le vin

Un livre très complet sur la culture vinicole en France, découpé en 3 grandes parties. La première sur l'histoire, les cépages, la culture, le vocabulaire et tout l'art de faire du vin. La seconde traite sur les vignobles de France et la dernières est plus générales sur les accords mets et vin, le glossaire et les millésimes. Le gros avantage de ce livre se trouve dans s mise en page très aérée et contenant juste les informations nécessaires.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Un certain Wilhelm Sadoz, à l'article de la mort s'accuse des meurtres d'une pharmacienne et de sa fille qui ont eu lieu quatorze années plus tôt. Par cet aveu, il disculpe celui que San Antonio avait mis sous les verrous, Carmino Bourassa, un italo-canadien qui avait tout avoué à l'époque. Le célèbre commissaire aurait-il fait condamner un innocent et, à sa grande honte, raté une enquête ? Bérurier se retrouve obligé d'endosser l'uniforme des soldats du feu pour démasquer un psychopathe. Sans oublier Pinaud, ruiné par de mauvais placements en Bourse qui doit reprendre du service aux côtés du propre fils de San-A...

Ce joyeux polar est sous-titré « Les nouvelles aventures de San-Antonio » car, depuis la mort du grand Frédéric, c'est son fils Patrice qui a repris la plume pour continuer « l'oeuvre » prolifique de son père. Mais pour qui a aimé les San-Antonio première mouture, il ne sera pas dépaysé par celles-ci. Même gouaille, même style fleuri d'argot, de calembours et de jeux de mots plus ou moins réussis. L'histoire policière est bien menée et se lit dans la foulée. Après tout, elle n'est pas essentielle. L'important, c'est la rigolade, la détente, la gouaille, en compagnie de personnages picaresques, caricaturaux, déjantés et tonitruants. Et le lecteur ne boude pas son plaisir même si quelquefois (ou souvent) le rire est un peu gras...
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Quelle déception...

J'avais tellement aimé l'histoire de France selon San-antonio (que je classe parmi les meilleurs San-antonio, sinon même au sommet de l'édifice san-antoniesque) que je m'attendais à beaucoup plus que ce triste scénario assez plat...

Quel dommage...

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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

C'est gentillet. Sans plus. On s'ennuie presque à la lecture: heureusement c'est court!

Un album qui manque de punch, d'histoire, de jeux de mots, d'humour aussi.

On verse dans la facilité. C'est juste divertissant, mais vraiment les zygomatiques ne travaillent pas du tout. Très dommage.
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Un ouvrage plus soigné que d'autres BDs de San-antonio. L'histoire se tient, l'humour est plus efficace, les jeux de mots restent cependant assez faciles.

Bref, on passe un bon moment à lire ce numéro même si ça ne fait pas partie de la crème de la crème des BDs.

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Alix Karol, tomes 1 et 2

Au delà des personnages, de l'auteur j'aimerais vous parler de la maison d'édition qui donne la part belle au roman populaire, au roman de gare, mais rien de péjoratif dans ces termes. Un patrimoine à défendre.

que du bonheur, de la gaudriole, du comique, des meurtres, des baffes dans "la gueule", du sexe chaud trés chaud...

alixkarol où patricedard est le digne fils de son père.

Ses personnages utilisent comme couverture un numéro de music hall et travaillent pour une organisation tout aussi farfelue qu'eux , les services secrets du Tiers-monde ou comment défendre les intérêts des pauvres face aux riches. Les robins des Bois des temps modernes à la différence est que fumer le cigare tue et que le canon a remplacé l'arc.

L'écriture est rapide fluide sans temps morts, bien écrite on rit, on se poile, on se tape le cul par terre. Du brut de décoffrage, nos deux amis prennent du plaisir au propre comme au figuré dans leur travail, tout en couvrant leur arrière, train bien sûr. Le style est grivois, sans tabou, osé, mais Patrice Dard comme son père à l'art de transformer tout ces mots en poésie. "Je l'abreuve donc de mes baisers. Le contact de nos peaux imberbes, douces et, tièdes, donne à notre étreinte un caractère de véritable baiser. Ma main s'insinue avec vivacité et le bout frôle l'amorce.. "

Ami(e)s de l'humour, des "tontons flingueurs" ce livre est pour vous quand aux "pinces sans rire"...tant pis 😊
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Alix Karol, tomes 1 et 2

Les éditions French Pulp entreprennent la réédition des romans d’Alix Karol, alias Patrice Dard, romans qui furent publié dans les années 1970 dans la défunte collection Espionnage du Fleuve Noir. Mais plus que des romans d’espionnage, ce sont parfois des reportages, souvent humoristiques, sur une époque qui par certains aspects n’a pas beaucoup changée, comme on pourra le lire dans le deuxième roman de ce volume double.







En tout bien toute horreur :



Ce premier épisode d’Alix Karol, surnommé Karolus depuis ses années de lycée, trente ans, les yeux bleus, propriétaire d’un restaurant sis à La Queue en Yvelines nommé La Pommeraie, nous met tout de suite dans l’ambiance. Ceci ne vous rappelle-t-il rien, chers amis lecteurs et fins connaisseurs ?



Sans m’étendre sur la trame de l’intrigue, je veux nonobstant parler d’un second personnage, récurrent, Bis. Bis de son prénom originel Karolus, est natif des Pays-Bas. Karol et Bis forme un curieux couple œuvrant dans la pseudo divination, la télépathie, se produisant dans des cabarets partout dans le monde. Pour ce faire, Bis est appelée Karola et est travesti en femme, ce qui d’ailleurs lui sied bien sans avoir pour autant des penchants homosexuels. Dans ce premier épisode, lors d’une attraction, Karolus, qui pratique également la prestidigitation, subtilise le cigare d’un spectateur et lui en fournit un autre, empoisonné. L’homme décède. Rentré à la Pommeraie Karolus apprend que son chien Plouk a été assassiné. 4Le numéro de duettistes auquel il se livre (pas le chien, mais Karolus) en compagnie de Bis n’est qu’une façade. En réalité ils sont tous deux membres d’une organisation mondiale, la S.S.T.M : Service Secret du Tiers Monde, dirigée par l’Inca, chargée d’organiser une forme de résistance envers les pays du bloc sino-russo-américano-européen. C’est dire qu’ils ne manquent pas de travail.



Une jeune fille serait retenue à l’ambassade de Suède au Brésil et les deux compères sont chargés de la délivrer. Seulement ils sont confrontés à la CIA et doivent déjouer les embûches dont certains représentants de cette organisation ne manquent de leur tendre. Volées de plomb à l’appui. Voilà pour l’intrigue. Mais attachons-nous aussi à la corrélation entre Dard père et Alix Karol.



Quelques passages glanés au hasard nous entraînent dans un début de réponse à la question précédemment posée, voir plus haut, je ne sais plus où exactement :



Des fois t’as des gonzesses pas plus épaisses qu’une seringue qu’ont l’entrée de service large comme la Place de la Concorde.



Moins humoristique mais tout autant révélateur :



C’est fou ce qu’on se console vite de la misère des autres.



Deux facettes, et ce ne sont pas les seules (je ne vous parle pas des scènes d’amour ou de copulation qui n’ont rien à voir dans mon propos) qui démontrent déjà un certain mimétisme, une osmose parentale dans l’écriture. Mais ceci n’est que le premier ouvrage publié et gageons que d’autres surprises nous attendent. Avançons dans nos investigations.



Ah, j’allais oublier. Deux notes en bas de pages, seulement, mais ce n’est qu’un début, supposons-le.







Intéressons-nous maintenant au second opus de ce volume et deuxième roman de la série Alix Karol.



Assassin pour tout le monde commence fort, très fort.



Nous retrouvons notre héros dans le métro, en train de palper une jeune femme puis lui mettre la main sous la jupe. Une erreur de sa part, tant pis il recommence ailleurs jusqu’à ce qu’il se fasse arrêter par des policiers et emmener dans une geôle. En réalité c’était une manigance, plutôt vicieuse, pour être en contact avec un détenu fiché. Seulement, l’homme se fait abattre par un troisième individu qui n’attend pas la sentence judiciaire en se tuant.



Un coup d’épée dans l’eau, mais nonobstant ce contretemps, Alix Karol se rend dans la piaule estudiantine de l’homme dont il voulait recueillir des informations. Il découvre quelques informations, noms et adresses de comparses, et se rend à un meeting d’athlétisme. Et rebelote, le sportif qu’il voulait interroger est abattu par une balle de revolver au moment où le départ était donné pour un cent mètres qu’il ne courra plus jamais.



Alix est abordé par une jeune fille qui le trouve beau, et qui n’y va pas par quatre chemins pour l’inviter dans sa couche. Elle propose même que Bis, dont nous avons fait la connaissance ci-dessus, soit de la partie car elle a une copine qui pourrait lui servir de partenaire. Autant cette sportive est belle, autant la copine est moche. Mais cela ne veut rien dire car au lit, souvent les réactions épidermiques sont inversement proportionnelles à la beauté. Bref, tout se passerait bien si une anicroche venait interférer entre les draps.



Agent de la SSTM, tout comme son ami Bis, Alix Karol doit démanteler un groupuscule terroriste qui contrecarre les plans d’une organisation palestinienne. Reformant le duo Karolus et Karolo, cette fois Bis n’est pas dans les vêtements d’une femme, les deux compères doivent se rendre près de Tozeur, dans une oasis qui doit accueillir entre autres le colonel Kadhafi. Ils vont amuser la galerie dans un spectacle de transmission de pensée digne de Mir et Miroska, pour ceux qui s’en souviennent, mais façon Pierre Dac et Francis Blanche dans le Sâr Rabindranath Duval. Puis ils devront affronter mille dangers en traversant un chott, une ancienne mer qui ressemble un peu au lac salé.



Plus une histoire de terrorisme que d’espionnage, Assassin pour tout le monde s’emberlificote un peu dans l’intrigue, donnant l’impression de passer du coq à l’âne. L’histoire est quelque peu décousue, mais c’est surtout pour l’auteur de mettre en scène des épisodes parfois farfelus, parfois angoissants. Les scènes de sexe ne manquent pas, c’était l’originalité de l’époque avec l’abolition de la censure et les films érotico-pornographiques qui n’étaient pas encore classés X.



Les divergences entre Palestiniens et Israéliens, dont la fameuse guerre des Six jours laisse alors des traces, et l’attentat des Jeux Olympiques de 1972, à Munich, attentat aux cours duquel onze athlètes de l’équipe d’Israël ont été assassinés par des membres de l’organisation palestinienne Septembre Noir, est évoqué dans le roman.



Si l’humour y est présent, c’est un humour de façade, car le sujet traité est grave. D’ailleurs les fameuses petites notes en bas de page sont absentes. Le directeur de la SSTM met les points sur les I en précisant que si Septembre Noir est en cause, il ne s’agit pas du fond du problème. C’est une alliance entre la SSTM et Septembre Noir qui est envisagée, mais comme l’un des interlocuteurs le précise :



J’ai dit que nous voulions sauver les Palestiniens ! hurle-t-il. Je n’ai jamais dit que nous voulions massacrer les juifs.



Un roman d’actualité un peu étonnant comparé aux autres ouvrages signés à l’époque Alix Karol mais qui joue avec les nerfs. Il ne s’agit pas d’un épisode de la Guerre Froide, qui opposait principalement le bloc russe au bloc occidental, mais bien une histoire de terrorisme dont les tenants et aboutissants sont mal définis. Mais à l’époque, c’était jouer avec le feu, que de donner une préférence à une nation par rapport à une autre, par rapport aux Palestiniens et aux Israéliens.




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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Honte sur moi je n'avais jamais lu de San Antonio. Mais comme j'ai adoré je m'appelle Requiem et je t' et qu'il y a des références à ce héros je me devais d'en lire au moins un. Le soucis c'est que j'ai choisi un livre des nouvelles aventures de San Antonio je ne saurais dire s'il y a beaucoup de différences avec les premiers.

Quand j'ai commencé ce livre je me suis dit dans 2 jours il est fini en effet ce volume n'est pas très épais. Et bien c'est une erreur j'ai mis du temps à le lire pas parce qu'il ne m'intéressait pas mais parce qu'il est bourré de jeux de mots alors on le savoure et on rit....

Ce qui m'intéresse dans un livre en règle général c'est l'histoire il faut qu'elle m'embarque et bien ici on s'en fout un peu de l'histoire. On s'arrête plus sur l'écriture de l'auteur et sur ses personnages.

J'ai aimé San Antonio mais il y a tellement de jeux de mots qu'on en oublie un peu l'histoire et pour moi c'est dommage.

Mais ce n'est que mon avis....
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Dard Patrice - «ça sent le sapin» - Fayard, mars 2010 (ISBN 978-2-213-65159-0).



Le seul intérêt de ce livre consiste à vérifier dans quelle mesure le fils a pu imiter le père, puisque l’auteur Patrice Dard n’est autre que le fils de Frédéric Dard (1921-2000), l’auteur des quelques 175 aventures du commissaire San-Antonio, publiées entre 1949 et 2001, qui furent en leur temps un véritable phénomène éditorial.



Le fils Patrice Dard a repris les personnages (San-Antonio, Béru, Pinaud) et a déjà publié une vingtaine de romans imités de la fibre paternelle. Dans les années 1970, Frédéric Dard alias San-Antonio était lu par pratiquement tous les lycéens (pas par les lycéennes ?), histoire de se familiariser avec du langage bien bien cru et vert, enrobé dans le vocable «rabelaisien».



On retrouve la truculence, le déchaînement des mots (un peu forcé tout de même), les situations outrancières et beaucoup d’autres caractéristiques du paternel original. Mais il me semble – à première et unique lecture – qu’il manque l’élément qui faisait que même certains profs de lettres pouvaient cautionner la lecture de ces œuvres, à savoir les petites phrases «profondément philosophico-politiques» qui émaillaient çà et là, sans crier gare, le récit san-antonionesque.



Est-ce un effet de l’âge ? Je ne retrouve pas non plus le souffle délirant, les torrents de mots et de synonymes, les formules percutantes. Enfin, dans les récits de Frédéric Dard affleuraient des sentiments dissimulés sous un voile et à peine esquissés, phénomène que je n’ai pas retrouvé dans le roman du fils.

Il faudra que je lui accorde une deuxième chance, éventuellement…

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Savoir préparer : Les pommes de terre

Vous vous demandez comment vous allez cuisiner les pommes de terre qui vont accompagner votre gigot d'agneau ou votre rôti du dimanche, ce petit opuscule vous donne 91 façons de cuisiner le tubercule de Parmentier. Des röstis à la courgette aux pommes dauphines en passant par les pommes de terre sautées à la provençale, vous trouverez certainement la bonne recette et vous pourrez également préparer des "plats uniques" telles les pommes de terre sautées aux artichauts que vous accompagnerez d'une simple salade. Bon appétit.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Une semaine après l'étrange disparition sur un bateau au large des Seychelles de Jean Ballatouva, l'acteur qui devait interpréter le rôle du commissaire San Antonio dans une adaptation du producteur Claude Sologne pour le cinéma, c'est au tour de Gérald Troipardeu (contacté pour celui de Bérurier) d'être poignardé à l'aide d'un pic à glace par un clown à Saint Germain des Prés. Après une enquête éclair, San Antonio retrouve le clown, un certain Ilmäa Nikkelkuu, étrangement asphyxié au gaz dans son appartement. Pour ne rien arranger, Claude Sologne use de ses appuis gouvernementaux pour obliger SanA et Béru à partir aux Seychelles pour jouer leur propre rôle dans son film et par la même occasion démêler cette abracadabrantesque affaire.

Que cherche le lecteur dans ce genre de roman policier déjanté ? Un gros moment de détente sans chichi bien sûr, une bonne pinte de franche rigolade un tantinet grivoise quand ce n'est pas franchement paillarde. Et c'est particulièrement bien réussi dans cet opus qui présente un festival de gags, calembours, jeux de mots, trouvailles futées ou approximatives et contrepèteries quelquefois d'aussi bon goût que les flatulences du gros dégueulasse. Les clins d'oeil et allusions au monde du cinéma et à ses moeurs particulières sont légions. On s'amuse en lisant ce livre. On rit beaucoup et de bon coeur. Avec en prime, quelques traces de haute philosophie comme celle-ci : « Les seuls véritables instants de liberté d'un humain, c'est quand il jouit, qu'il pisse ou qu'il chie. Qu'on se le dise une fois pour toutes : la libération passe par nos sphincters. »
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

San-Antonio tente de mettre hors d'état de nuire un tueur en série qui multiplie les crimes de façon fort étrange : il bute ses victimes en respectant le rituel du pentathlon moderne. Ses deux premières victimes subissent l'épreuve du tir, les deux suivantes celle de l'eau et une autre celle de la course à pied. Toutes gravitaient dans l'entourage de Dorota, une délicieuse athlète polonaise de cette discipline déclassée pour dopage aux précédents Jeux Olympiques. Le monstrueux « Charcutier » qui signait autrefois chacun de ses meurtres par un indice comestible (tripes, boudin, rillettes...) et qui avait échappé à la fine équipe serait-il en train de rééditer ses exploits ? Et pour ne rien arranger, ne voilà-t-il pas que Bérurier se découvre un talent particulier au lancer de marteau...

Encore une histoire aussi embrouillée que rigolote avec ce même style gouailleur et picaresque caractéristique d'un certain esprit français capable de transformer les situations les plus glauques et les plus dramatiques en un immense éclat de rire. Ce ènième San-Antonio ne lésine pas sur la caricature et la parodie, mi-thriller, mi-reportage sur le monde du sport avec toujours cette langue verte pleine de calembours, jeux de mots et trouvailles lexicales dont raffolent toujours les lecteurs du grand Frédéric ou ceux d'Alphonse Boudard ou d'ADG, tous trois malheureusement disparus. Merci à Patrice Dard de maintenir cette tradition si sympathique.
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Bof. Franchement pas transcendant. Je suis très déçue.

Les blagues, jeux de mots, références sont assez plats et laissent indifférents.

Le San-antonio d'où la BD est tirée est incontestablement meilleur.

Très dommage d'autant que d'autres adaptations en BD étaient réussies.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Quinzième opus de la série San-Antonio depuis qu'elle a été reprise par Patrice Dard, ce roman propose une enquête étrange du célèbre commissaire, étrange car structurée autour d'une histoire d'éventuels extra-terrestres. La trame est assez touffue et emberlificotée pour faire durer le mystère jusqu'à la fin. Béru est toutefois quasiment absent car neutralisé dès le début pour les besoins du scénario. Neutralisé comment ? On se le demande un peu, et il est vrai que les scènes d'enlèvement qui sont assez nombreuses dans le livre sont assez floues. Bref, Béru manque... Il n'en reste pas moins que l'on prend plaisir à retrouver notre San-A et notre vieux Pinuche, ainsi que d'autres personnages pittoresques inventés par le sieur Patrice. Le langage est toujours là, moins dense que celui de son père, mais chacun son style après tout. Les jeux de mots fusent, les néologismes aussi, mais cela se calme à mesure que l'enquête se resserre ce qui est un peu dommage. Pas le meilleur de Patrice Dard, même si l'on ne boudera pas son plaisir de vois exister encore cette série culte.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Un San Antonio pur jus, qui plaira aux fans du genre, avec son lot d'action à la James Bond, de sexe et d'armes à feu. Sans oublier l'habituel vocabulaire truculent.
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Alix Karol, tome 19 : French con-con

Un roman d'espionnage pour les trajets en train, pour compenser le temps perdu dans les grèves, d'hier, d'aujourd'hui et probablement de demain.

Un roman seventies pour sourire des improbables courses poursuites des héros.





ALix Karol est le pseudo pris par un jeune écrivain (à l'époque et à l'ombre du père), Patrice Dard.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

C'est gentillet et marrant... Le père n'est plus là, le fils reprend le flambeau... Why not... Pas de quoi sauter au plafond, quand même !
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

retrouver le monde de San Antonio est toujours divertissant et Bérurier devenant candidat à l'élection présidentielle est pour le moins original !
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Comme son nom l'indique, c'est un livre farfelu mais je n'imaginais pas ça comme ça. L'écriture crue, potache et légère de l'écrivain n'a finalement jamais su me transporter avec elle. Lecture sans intêret pour moi.
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