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Critiques de Patrice Dard (42)
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Alix Karol, tome 19 : French con-con

Un roman d'espionnage pour les trajets en train, pour compenser le temps perdu dans les grèves, d'hier, d'aujourd'hui et probablement de demain.

Un roman seventies pour sourire des improbables courses poursuites des héros.





ALix Karol est le pseudo pris par un jeune écrivain (à l'époque et à l'ombre du père), Patrice Dard.
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Alix Karol, tome 8 : Et cinquante qui font ..

Je n'avais pas encore lu de roman d'Alix Karol. Maintenant on le sait, c'était un des pseudonymes de Patrice Dard, le fils de Frédéric Dard. J'ai donc attaqué ce roman, huitième de la série, sans connaître les personnages. Pas besoin ! Il y a un petit rappel dès le début qui nous les plante. Bon, c'est daté mais c'est bien normal, ça date des années 70. C'est même bien agréable, cette désuétude, même si certains sujets ne passeraient plus aujourd'hui, c'était bien le style de l'époque le tombeur macho à l'extrême, un peu "polyphobe". Parlons du style : c'est assez dense avec du vocabulaire, de l'originalité dans le langage, de l'argot bien-sûr. Et l'on constate qua ça ressemble plus à du San-Antonio des années 60 que ce qu'il a écrit lorsqu'il a lui-même repris San-Antonio après le décès de Frédéric Dard. Au niveau de l'intrigue, c'est assez bien mené, même si la résolution est quelque peu abracadabrante, il y a de l'action, de l'aventure, bref c'est assez plaisant dans l'ensemble. J'en tenterai sûrement un ou deux autres...
Lien : https://www.bod.fr/librairie..
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Alix Karol, tomes 1 et 2

Les éditions French Pulp entreprennent la réédition des romans d’Alix Karol, alias Patrice Dard, romans qui furent publié dans les années 1970 dans la défunte collection Espionnage du Fleuve Noir. Mais plus que des romans d’espionnage, ce sont parfois des reportages, souvent humoristiques, sur une époque qui par certains aspects n’a pas beaucoup changée, comme on pourra le lire dans le deuxième roman de ce volume double.







En tout bien toute horreur :



Ce premier épisode d’Alix Karol, surnommé Karolus depuis ses années de lycée, trente ans, les yeux bleus, propriétaire d’un restaurant sis à La Queue en Yvelines nommé La Pommeraie, nous met tout de suite dans l’ambiance. Ceci ne vous rappelle-t-il rien, chers amis lecteurs et fins connaisseurs ?



Sans m’étendre sur la trame de l’intrigue, je veux nonobstant parler d’un second personnage, récurrent, Bis. Bis de son prénom originel Karolus, est natif des Pays-Bas. Karol et Bis forme un curieux couple œuvrant dans la pseudo divination, la télépathie, se produisant dans des cabarets partout dans le monde. Pour ce faire, Bis est appelée Karola et est travesti en femme, ce qui d’ailleurs lui sied bien sans avoir pour autant des penchants homosexuels. Dans ce premier épisode, lors d’une attraction, Karolus, qui pratique également la prestidigitation, subtilise le cigare d’un spectateur et lui en fournit un autre, empoisonné. L’homme décède. Rentré à la Pommeraie Karolus apprend que son chien Plouk a été assassiné. 4Le numéro de duettistes auquel il se livre (pas le chien, mais Karolus) en compagnie de Bis n’est qu’une façade. En réalité ils sont tous deux membres d’une organisation mondiale, la S.S.T.M : Service Secret du Tiers Monde, dirigée par l’Inca, chargée d’organiser une forme de résistance envers les pays du bloc sino-russo-américano-européen. C’est dire qu’ils ne manquent pas de travail.



Une jeune fille serait retenue à l’ambassade de Suède au Brésil et les deux compères sont chargés de la délivrer. Seulement ils sont confrontés à la CIA et doivent déjouer les embûches dont certains représentants de cette organisation ne manquent de leur tendre. Volées de plomb à l’appui. Voilà pour l’intrigue. Mais attachons-nous aussi à la corrélation entre Dard père et Alix Karol.



Quelques passages glanés au hasard nous entraînent dans un début de réponse à la question précédemment posée, voir plus haut, je ne sais plus où exactement :



Des fois t’as des gonzesses pas plus épaisses qu’une seringue qu’ont l’entrée de service large comme la Place de la Concorde.



Moins humoristique mais tout autant révélateur :



C’est fou ce qu’on se console vite de la misère des autres.



Deux facettes, et ce ne sont pas les seules (je ne vous parle pas des scènes d’amour ou de copulation qui n’ont rien à voir dans mon propos) qui démontrent déjà un certain mimétisme, une osmose parentale dans l’écriture. Mais ceci n’est que le premier ouvrage publié et gageons que d’autres surprises nous attendent. Avançons dans nos investigations.



Ah, j’allais oublier. Deux notes en bas de pages, seulement, mais ce n’est qu’un début, supposons-le.







Intéressons-nous maintenant au second opus de ce volume et deuxième roman de la série Alix Karol.



Assassin pour tout le monde commence fort, très fort.



Nous retrouvons notre héros dans le métro, en train de palper une jeune femme puis lui mettre la main sous la jupe. Une erreur de sa part, tant pis il recommence ailleurs jusqu’à ce qu’il se fasse arrêter par des policiers et emmener dans une geôle. En réalité c’était une manigance, plutôt vicieuse, pour être en contact avec un détenu fiché. Seulement, l’homme se fait abattre par un troisième individu qui n’attend pas la sentence judiciaire en se tuant.



Un coup d’épée dans l’eau, mais nonobstant ce contretemps, Alix Karol se rend dans la piaule estudiantine de l’homme dont il voulait recueillir des informations. Il découvre quelques informations, noms et adresses de comparses, et se rend à un meeting d’athlétisme. Et rebelote, le sportif qu’il voulait interroger est abattu par une balle de revolver au moment où le départ était donné pour un cent mètres qu’il ne courra plus jamais.



Alix est abordé par une jeune fille qui le trouve beau, et qui n’y va pas par quatre chemins pour l’inviter dans sa couche. Elle propose même que Bis, dont nous avons fait la connaissance ci-dessus, soit de la partie car elle a une copine qui pourrait lui servir de partenaire. Autant cette sportive est belle, autant la copine est moche. Mais cela ne veut rien dire car au lit, souvent les réactions épidermiques sont inversement proportionnelles à la beauté. Bref, tout se passerait bien si une anicroche venait interférer entre les draps.



Agent de la SSTM, tout comme son ami Bis, Alix Karol doit démanteler un groupuscule terroriste qui contrecarre les plans d’une organisation palestinienne. Reformant le duo Karolus et Karolo, cette fois Bis n’est pas dans les vêtements d’une femme, les deux compères doivent se rendre près de Tozeur, dans une oasis qui doit accueillir entre autres le colonel Kadhafi. Ils vont amuser la galerie dans un spectacle de transmission de pensée digne de Mir et Miroska, pour ceux qui s’en souviennent, mais façon Pierre Dac et Francis Blanche dans le Sâr Rabindranath Duval. Puis ils devront affronter mille dangers en traversant un chott, une ancienne mer qui ressemble un peu au lac salé.



Plus une histoire de terrorisme que d’espionnage, Assassin pour tout le monde s’emberlificote un peu dans l’intrigue, donnant l’impression de passer du coq à l’âne. L’histoire est quelque peu décousue, mais c’est surtout pour l’auteur de mettre en scène des épisodes parfois farfelus, parfois angoissants. Les scènes de sexe ne manquent pas, c’était l’originalité de l’époque avec l’abolition de la censure et les films érotico-pornographiques qui n’étaient pas encore classés X.



Les divergences entre Palestiniens et Israéliens, dont la fameuse guerre des Six jours laisse alors des traces, et l’attentat des Jeux Olympiques de 1972, à Munich, attentat aux cours duquel onze athlètes de l’équipe d’Israël ont été assassinés par des membres de l’organisation palestinienne Septembre Noir, est évoqué dans le roman.



Si l’humour y est présent, c’est un humour de façade, car le sujet traité est grave. D’ailleurs les fameuses petites notes en bas de page sont absentes. Le directeur de la SSTM met les points sur les I en précisant que si Septembre Noir est en cause, il ne s’agit pas du fond du problème. C’est une alliance entre la SSTM et Septembre Noir qui est envisagée, mais comme l’un des interlocuteurs le précise :



J’ai dit que nous voulions sauver les Palestiniens ! hurle-t-il. Je n’ai jamais dit que nous voulions massacrer les juifs.



Un roman d’actualité un peu étonnant comparé aux autres ouvrages signés à l’époque Alix Karol mais qui joue avec les nerfs. Il ne s’agit pas d’un épisode de la Guerre Froide, qui opposait principalement le bloc russe au bloc occidental, mais bien une histoire de terrorisme dont les tenants et aboutissants sont mal définis. Mais à l’époque, c’était jouer avec le feu, que de donner une préférence à une nation par rapport à une autre, par rapport aux Palestiniens et aux Israéliens.




Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Alix Karol, tomes 1 et 2

Au delà des personnages, de l'auteur j'aimerais vous parler de la maison d'édition qui donne la part belle au roman populaire, au roman de gare, mais rien de péjoratif dans ces termes. Un patrimoine à défendre.

que du bonheur, de la gaudriole, du comique, des meurtres, des baffes dans "la gueule", du sexe chaud trés chaud...

alixkarol où patricedard est le digne fils de son père.

Ses personnages utilisent comme couverture un numéro de music hall et travaillent pour une organisation tout aussi farfelue qu'eux , les services secrets du Tiers-monde ou comment défendre les intérêts des pauvres face aux riches. Les robins des Bois des temps modernes à la différence est que fumer le cigare tue et que le canon a remplacé l'arc.

L'écriture est rapide fluide sans temps morts, bien écrite on rit, on se poile, on se tape le cul par terre. Du brut de décoffrage, nos deux amis prennent du plaisir au propre comme au figuré dans leur travail, tout en couvrant leur arrière, train bien sûr. Le style est grivois, sans tabou, osé, mais Patrice Dard comme son père à l'art de transformer tout ces mots en poésie. "Je l'abreuve donc de mes baisers. Le contact de nos peaux imberbes, douces et, tièdes, donne à notre étreinte un caractère de véritable baiser. Ma main s'insinue avec vivacité et le bout frôle l'amorce.. "

Ami(e)s de l'humour, des "tontons flingueurs" ce livre est pour vous quand aux "pinces sans rire"...tant pis 😊
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Fromages d'aujourd'hui

Patrice Dard, fils du célèbre Frédéric, s'est fait un prénom en continuant la série des "San-Antonio" de son illustre père, ainsi qu'en écrivant des pastiches savoureux de romans d'espionnage, par exemple "L'Espion qui souffrait du froid", mais aussi avec de nombreux livres de cuisine.

En effet Patrice Dard fut, pendant quelques années, restaurateur et de cette expérience tira une série d'ouvrages intitulée "Savoir cuisiner" (les pâtes, les oeufs, les salades, les buffets, etc ).

Dans "Fromages d'aujourd'hui" Patrice Dard fait oeuvre d'encyclopédiste avec la collaboration de Jean-Claude Turlay, grand spécialiste des fromages. L'ouvrage est centré sur les fromages français, mais un long chapitre sur le fromage à travers le temps permet de cerner l'Histoire multimillénaire du fromage, bien au-delà de l'Hexagone : "en 1542 le yaourt apparaît à la cour de François Ier avec l'arrivée d'un médecin juif de Constantinople et de son troupeau de brebis". (Les médecins avaient de curieux bagages, à l'époque...)

Une très riche iconographie -belle peinture médiévale sur l'étal d'un fromager, délicieuses boîtes rétro de camembert, superbes publicités fromagères du XIXe siècle, etc- accompagne les articles didactiques, mais pas pompeux.

En 225 pages ce livre est une belle introduction au monde vaste et varié des fromages.



A noter qu'au rayon nostalgie l'ouvrage présente des fromages millénaires qui, tel le cantal, ont "survécu" et des produits plus industriels, comme le "Suprême (des ducs" ou le très doux et champêtre "Belle-des-Champs", qui sont tombés au champ d'honneur dans la rude bataille des parts de marché de l'artisanat et de l'industrie des fromages.

La minute nostalgie : je vous mets la musique de la pub "Belle-des-Champs" :

https://www.youtube.com/watch?v=zP3c6b-Wzbs
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
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Le grand livre des cocktails

C'était au temps ou je confectionnais des salades de fruits, un peu relevées. Depuis, j'ai arrêté l'alcool, je ne bois plus que du vin...
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Les aventures du commissaire San Antonio - Olé San Antonio en BD ( Fleuve Noir - 48 Pages )



Je ne voulais pas commencer un roman car j'attendais le résultat des dés sur Babelio (Jeu en Foli Littérature)

J'ai lu en peu de temps les aventures de Bérurier, Marie Marie, San Antonio en Amérique du Sud au San Sanfer.

La révolution a amené au pouvoir des pro chinois. On ne peut laisser faire et il faut réagir car le San Sanfer a le monopole d'un produit rare, le sulfocrading.

Voilà nos héros partis en mission. Tout est burlesque, lourds jeux de mots mais tout est en gaité.

Ils échappent à la mort à tous les coins de rue évidemment. La gamine Marie Marie sauve la situation évidemment et tout finira bien évidemment.

Cette BD je la réserve aux amateurs de San Antonio mais peut être préfèreront ils les romans ?

Bonne lecture

Mireine
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Les Aventures du Commissaire San Antonio T2 - San Antonio en Ecosse de Patrice Dard ( Fleuve Noire - 48 Pages)





Devant lire une BD pour mon jeu sur Babelio et devant faire du vide dans mes piles, j'ai pris cette BD qui dormait depuis bien longtemps.

J'avoue je suis perdue dans le langage de Bérurier, dit Béru. Il me faudrait un dico d'argot !

48 pages loufoques, invraisemblables qui feront la joie des fans de San Antonio.

L'enquête du commissaire San-Antonio l'emmène en Ecosse dans une distillerie de Whisky et dans un vieux château hanté avec passage secret et oubliette.

J'ai bien aimé les fantômes.

Il y a de la casse, l'alcool coule à flot mais tout finira bien évidemment car notre fameuse équipe trouvera le ou les méchants.

Mireine
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Bof. Franchement pas transcendant. Je suis très déçue.

Les blagues, jeux de mots, références sont assez plats et laissent indifférents.

Le San-antonio d'où la BD est tirée est incontestablement meilleur.

Très dommage d'autant que d'autres adaptations en BD étaient réussies.
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Adapté san-Antonio en BD c’est pas simple !

J’ai mis 3 étoiles parce que je suis fan absolu du commissaire et que c’est Patrice Dard (le fils) qui est au texte, mais globalement c’est quand même pas un chef-d’œuvre.

Le graphisme est sympa, un poile vintage, l’école belge de la BD. C’est vraiment sur le scénario que ça pêche …

A noter quelques clins d’œil sympa au monde de la BD de l’époque. Finalement dans l’ensemble un bon moment de lecture.
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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

On a volé, pendant un voyage culturel, la statue qui, habituellement, accueille à ailes ouvertes les visiteurs du plus grand musée de France.

Les trois compères, San A, Bérurier et Pinuche, accompagnés de la peste et du choléra réunis en tresses blondes alias Marie-Marie, essayent avec plus ou moins de péripéties de récupérer la Victoire de Samothrace qui ne reviendra pas au Louvre sans quelques traces (justement) de son périple dans le Péloponnèse...



L'emballage est soigné, digne de la grande époque des albums cartonnés, mais, bon, le reste laisse sérieusement à désirer. Les dessins semblent réalisés à la va-vite pendant une soirée de fin de week-end visiblement occupé à autre chose et, attention, il s'agit là d'une production de studio ! On a du mal à imaginer qu'ils se sont mis à plusieurs pour faire cette chose ( ça sent le pourcentage de droits d'auteur réduit au strict minimum). Le scénario s'entortille dans des méandres narratifs qu'on a du mal à suivre au milieu des jeux de mots tirés par les cheveux et des calembours quelquefois si mauvais que les auteurs s'excusent en bas de page. Pas vraiment une grande réussite.



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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Un ouvrage plus soigné que d'autres BDs de San-antonio. L'histoire se tient, l'humour est plus efficace, les jeux de mots restent cependant assez faciles.

Bref, on passe un bon moment à lire ce numéro même si ça ne fait pas partie de la crème de la crème des BDs.

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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

Quelle déception...

J'avais tellement aimé l'histoire de France selon San-antonio (que je classe parmi les meilleurs San-antonio, sinon même au sommet de l'édifice san-antoniesque) que je m'attendais à beaucoup plus que ce triste scénario assez plat...

Quel dommage...

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Les aventures du commissaire San-Antonio, t..

C'est gentillet. Sans plus. On s'ennuie presque à la lecture: heureusement c'est court!

Un album qui manque de punch, d'histoire, de jeux de mots, d'humour aussi.

On verse dans la facilité. C'est juste divertissant, mais vraiment les zygomatiques ne travaillent pas du tout. Très dommage.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Avant cette lecture, j'ignorais totalement que Patrice Dard avait repris le flambeau de son père pour écrire la suite des San-Antonio.

Comme la dernière aventure de ce cher commissaire que j'ai lue remonte à mon adolescence, difficile pour moi de comparer. Les spécialistes y verront sûrement des différences mais pour moi, le côté graveleux, l'humour "pipi-caca" sont toujours là. Mais bon, c'est les vacances et une fois de temps en temps, histoire de se reposer les neurones, ça se laisse lire... et c'est même parfois drôle. J'accorde donc un 5/10 car j'ai beaucoup moins aimé les réflexions politiques impromptues, qui prennent le lecteur à partie à travers la bouche du héros et qui tombent un peu comme un cheveu dans la soupe (ou plutôt dans le gaspacho).

Autre bémol très personnel : je sais que l'action se déroule en Espagne, berceau de la tauromachie, mais les louanges sur la corrida, très peu pour moi...
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Il s’agit de la première aventure de San-Antonio écrite par Patrice Dard, le fils de Frédéric Dard. Le style argotique gentiment vulgaire, les jeux de mots parfois tirés par les cheveux, les métaphores cocasses (« Un haut-le-cœur agite ma boîte à ragoût », « les sacoches à têtards » pour les testicules, « gastro-en-terrine », « De ce site, on jouit d’une vulve imprenable… », « Immédiatement, une odeur de crottin m’assaille (en Kenyan : massaï) », « qui la laisse pantoise comme on dit à Cergy », « nous avons été enchristés », « Le monde est comme les V.T.T. : à multiples vitesses. », « La serveuse fait tellement pute qu’on se demande ce qu’elle fout à la verticale. » etc.), les digressions sur tout et n’importe quoi (tiens, par exemple celle drôlissime concernant l'utilisation du préfixe « sur » dans la langue française), les tirades superfétatoires (« traîner son fardeau, farder un traîneau, se fader une traînée » etc.), les passages sexuels « hénaurmes » (ici le summum est atteint avec la fellation pratiquée par Berthe sur un taureau !), lorsque l’auteur apostrophe le lecteur (« Tu vas m’attendre au chapitre suivant, ou tu restes comme un con sur le quai de l’hagard ? ») : tout est là comme à l’époque de papa. Comme le dit si bien l’auteur : « Tu te croyais débarrassé de moi, vieille canaille ? Mais ton Tonio, c’est un phénix. Il brûle son existence pour renaître dans l’encre des rotatives. Si j’ai lâché la rampe, je n’ai pas lâché la plume. Tu me connais ? C’est par la tringle de devant que j’ai assuré ma postérieurité. » Après le décès de son père, Patrice Dard reprend donc les personnages emblématiques de la série en les faisant évoluer tel le fils de notre policier, Antoine, qui a maintenant vingt-cinq ans et s’avère être un sacré luron.



Dans ce roman, San-Antonio et sa femme Marie-Marie profitent de leurs vacances en Espagne. Chaleur, sexe, tauromachie mais aussi geôles espagnoles, enlèvements, attentat, E.T.A. sont au menu. Bon, l’histoire n’est pas exceptionnelle d’autant que l’auteur fait un long détour gratuit chez les gitans où Berthe pratique la chibromancie (« Je lis dans les veines de la bite comme d’autres dans les lignes de la main, et dans le sperme mieux que dans du marc de café. »). L’intrigue fait du surplace mais l’intérêt n’est pas là. L’auteur comble le vide avec son humour grivois. Malgré quelques termes techniques propres à la tauromachie (pour faire couleur locale), Patrice Dard use et abuse des calembours, des expressions imagées, de l’argot jusqu’à nuire à la compréhension de certains passages. Une fois ça va, deux fois aussi mais en permanence, on se lasse. En voulant respecter l’univers créé par son père, le fils en fait un peu trop sur la forme et pas assez sur le fond… jusqu’à la surprise finale : saugrenue et explosive.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

je n'aime pas je ne retrouve pas san-antonio
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Bof ! bof! bof!



ça m'a amusé un instant, un instant seulement !



Les ficelles sont un peu trop grosses .



Je préfère les fils un peu plus subtils ; bien que la subtilité ne définisse pas vraiment San Antonio même écrit par Frédéric Dard.



Le trait est souvent forcé.



Le fils ne vaut pas le père (mon avis seulement).



Copier mais pas forcément coller !



Un ersatz de San Antonio.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Comme son nom l'indique, c'est un livre farfelu mais je n'imaginais pas ça comme ça. L'écriture crue, potache et légère de l'écrivain n'a finalement jamais su me transporter avec elle. Lecture sans intêret pour moi.
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Les nouvelles aventures de San-Antonio, tom..

Un San Antonio pur jus, qui plaira aux fans du genre, avec son lot d'action à la James Bond, de sexe et d'armes à feu. Sans oublier l'habituel vocabulaire truculent.
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