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Citations de Patrice Quélard (106)


Je n’ai plus d’ennemis dans cette guerre, elle est finie pour moi. Ou alors, si j’ai encore des ennemis, ils ne sont pas allemands, ni français, ni anglais. Ils sont juste colonels ou généraux.
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Un homme de troupe qui sous-estime son adversaire est un suicidaire, mais un officier qui sous-estime son adversaire est un criminel.
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En d’autres circonstances, Émile aurait trouvé ça amusant, de voir un juif alsacien assurer les arrières d’un antidreyfusard primaire. Curieusement la guerre permet parfois de laisser de côté certains conflits omniprésents en temps de paix.
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A tous les gosses et à tous les hommes d’Europe et d’ailleurs envoyés au massacre, à leurs parents endeuillés, à leurs veuves, à leurs orphelins.
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Des galons sur un tocard, cela ne ferait jamais plus qu’un tocard avec des galons, et ce ne serait guère mieux que de ne pas avoir de chef du tout. Alors qu’un crack avec des galons, c’est là que les galons faisaient toute la différence.
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Les premiers sifflements, lugubres, passèrent au-dessus de la tête des hommes qui n’avaient pour dérisoire ressource que de la baisser.
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Émile considérait avec un certain amusement ces gradés qui racontaient ces faits d’armes du passé avec une précision si scientifique et une fierté si exaltée qu’on aurait pu croire qu’ils y étaient, alors que tous les protagonistes de ces épopées fertilisaient les chrysanthèmes depuis bien longtemps.
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La guerre… c’est tellement exceptionnel. Peut être que cela justifie des mesures d’exception. Après tout, dans le civil, on vous interdit de tuer, et là d’un seul coup, on vous paie et on vous décore pour le faire. J’avoue qu’il y a de quoi être désorienté.
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Non seulement l’intelligence des gens dans une foule résolue ne s’additionne pas, mais je pense même qu’elle se divise.
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On dit que ce sont toujours les meilleurs qui s’en vont. C’est vrai, mais incomplet. Pour ça au moins la guerre est juste, elle tue et mutile aveuglément les bons comme les ordures, les types sympas comme les sales cons.
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C’est le nouvel uniforme, répondirent-ils aux autres qui s’en étonnaient, « bleu horizon » qu’ils appellent ça. C’est pour être moins voyants, pour se confondre avec l’horizon, quoi !
Et le froc toujours aussi rouge, observa l’un des « anciens », avec amusement, c’est pour se confondre avec quoi ? Les coquelicots ?
(…)
Et voilà ! Et nous, il nous manque plus que les oreilles, et on est des lapins de garenne !
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Dans la position redevenue calme, il y avait du bleu clair et du bleu foncé, du garance, du marron, du beige et du vert-de-gris, mais le sang, lui, était de la même couleur pour tout le monde… et de la même odeur.
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La guerre continua de plus belle et devint pire que jamais. Les milliers de morts devinrent des millions, et à s’entretuer ainsi, les deux trusts risquèrent bientôt la ruine à court-terme. Devant l’impossibilité de faire la différence rapidement, et la terrifiante perspective de la banqueroute, les actionnaires réagirent enfin et obligèrent leurs dirigeants à négocier. Les millions de morts, c’était certes ennuyeux, mais perdre des dividendes, ça, c’était tout simplement insupportable.
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Tous ces contrôles ont montré que vous n’aviez rien. Il s’agit de douleurs fonctionnelles.
Fonctionnelles, fonctionnelles… Je t’en ficherais des douleurs fonctionnelles, moi ! C’est ce que disent les robodocs quand ils n’arrivent pas à trouver ce que tu as vraiment.
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-Jésus Marie Joseph, vous êtes cinglé !
-Ah non, pas de bondieuseries, hein ! Je préférais encore les grossièretés !
-Bordel de merde, vous êtes complètement à la masse !

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Quel que soit l'endroit, au front comme à l'arrière, il y avait au moins une chose qui se
perpetuait, c'est que ceux qui étaient sur le terrain, les mains dans le cambouis, subissaient les conséquences néfastes des décisions prises en haut lieu par des ronds-de-cuir en redingotes qui ne connaissaient rien d'autre que les quatre coins de leur tour d'ivoire.
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Vous n’êtes qu’une merde, Ikenna, une grosse merde flasque, d’ailleurs vous en avez la couleur et l’aspect, et n’oubliez pas que je peux vous écraser à tout moment sous ma godasse, avec pour seul inconvénient d’avoir ensuite la semelle qui pue !
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-Lire, ça rend libre.
-Je suis déjà libre.
-Oui, mais ça rend encore plus libre. Dans la tête.
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Jamais Léon n’y avait cru, jamais il n’y croirait. Pour lui, les paroles d’un alcoolique ne dépassaient jamais sa pensée. Jamais. Au contraire, l’alcool libérait par la parole ses opinions les plus intimes et les plus véridiques, quel que fût leur degré d’ignominie.
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Les gars d’en face pensent aussi que Dieu est avec eux, à ce qu’on dit. Ce Dieu vraiment, c’est une vraie girouette, et on lui fait dire ce qu’on a envie.
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