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Citations de Patricia Highsmith (326)


Rien ne pousse autant une femme (ou un homme, d'ailleurs) à se soucier autant de son apparence que le fait d'avoir des ennemis. Ne sachant jamais quand et où elle va les croiser, elle doit en permanence briller de tous ses feux.
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Nous venons au monde affublés d’une personnalité vierge sur laquelle nos proches écrivent leurs messages. Un personnage admiré, nous tentons de l’imiter, un personnage détesté, de nous façonner en son exact opposé. C’est un facteur plus important que l’hérédité ou l’environnement (l’environnement physique et circonstanciel).
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Chaque homme, chaque femme, dans sa vie, connaît des émotions comparables à celles des personnages des plus grands romans et pièces de théâtre. Pourtant, seul un infime pourcentage est capable de les exprimer, la poignée d’«écrivains » qui, à quelques exceptions près, trouvent leurs thèmes dans l’observation d’autrui, de seconde main. Si nous possédions tout cela dans quelque forme que ce fût, toutes les contributions individuelles à travers les âges, quel ne serait pas notre savoir aujourd’hui ?
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Avoir une automobile, c'est comme avoir sa petite femme à soi. Elles valent très cher, vous causent beaucoup de tracas mais, une fois qu'on en a eu une, on ne peut plus s'en passer.
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She had the look of a mother or an older sister now
the old feminine disapproval of the destructive play
of little boys and men.
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All right, he may not be queer. He's just a nothing, which is worse. He isn't normal enough to have any kind of sex life, if you know what I mean.
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La différence entre le rêve et la réalité constitue l'enfer véritable.
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"A l'aube, après ma mort quelques heures avant,
La lumière s'étendra comme toujours à sept heures
Sur ces arbres que je connais.
Les ombres céderont, face au vert éclatant,
Face à la cruauté bénigne, indifférente du soleil
Indifférents se dresseront les arbres dans mon jardin,
Et sans larmes pour moi au matin de ma mort.
Semblables à eux-mêmes, les racines assoiffées,
Les arbres se reposeront dans le calme plat de l'aube,
Aveugles et insouciants,
Les arbres que je connaissais,
Dont je prenais soin."
(poésie rédigée par Edith dans son journal)
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Trixie était assise sur son lit, en train de colorier au crayon un album de dessin. Il lui sourit. Elle avait l'air de se suffire à elle-même, d'être heureuse sans avoir besoin de personne.
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Il préférait la nuit au jour, en dépit de ses moments de mélancolie nocturne, et il préférait l’hiver à l’été. Maintenant, en voiture, en route pour la maison, il se permettait de rêvasser aux soirées à venir ; il se voyait assis près de la cheminée, avec des livres, ou réparant un meuble, dans la cave, ou allongé par terre devant le feu, écoutant de la musique, dans le noir. Au diable les fleurs d’été, les roses coupées qui ne durent même pas une semaine !
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C’était peut-être à la fois la sobriété – pas la moindre gravure ne mettait de fantaisie aux murs – et l’ordonnance invariable de sa chambre qui forçaient les gens à la regarder avec une sorte de stupeur ; mais venait ensuite un sentiment de « déjà vu », l’impression de contempler un tableau curieusement ancien, en particulier lorsque David y inscrivait sa haute et tranquille silhouette. Mme Mac Cartney savait aussi apprécier ce tableau, mais sans y accorder trop de temps. Elle considérait simplement David Kelsey comme son locataire idéal, un bon jeune homme, la perle rare. Il ne fumait pas, ne buvait pas, ne recevait pas de jeunes filles chez lui, même avant 22 heures (heure à laquelle elle aimait les savoir parties, et elle n’hésitait pas à le dire à ses locataires, avant même qu’ils emménagent), et il passait ses fins de semaines, du vendredi soir au lundi matin, avec sa mère, malade dans une maison de repos. Le seul souci de Mme Mac Cartney, concernant David, était qu’il ne trouve jamais femme à sa mesure.
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Je tremble quand je me rappelle que j’ai 20 ans. Rien ! Hormis des émotions troubles. Je ne suis même pas amoureuse ! Je dois peaufiner les idées que j’ai déjà eues. Ensuite, les autres viendront comme un torrent tempétueux.
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Quand j’achèterai des vêtements aux ourlets généreux ; quand je serai capable de discerner au premier coup d’œil les défauts d’un appartement (potentiel ?) ; quand j’arrêterai de manger quelque chose que j’aime parce que je me dirai que j’ai assez mangé ; quand je ne tomberai pas amoureuse si je pense que la personne n’en est pas digne ; quand je déciderai de me coucher à une heure qui me permettra de mieux bosser le lendemain ; quand je commencerai à dire que les antiprogressistes ont parfois raison ; quand je serai capable de penser à toi sans désir et sans espoir – alors, je saurai que je vieillirai. Alors… je suis vieille.
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16.04.41 : On doit lire les auteurs connus comme ceux qui le sont moins : tous ont quelque chose à dire.
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30.03.41 : Allez savoir pourquoi, on devient bête quand on boit.
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24.02.41 : On doit se percevoir comme une terre fertile à cultiver. Si on ne le fait pas, on pourrit, comme une vache qu'on ne trait pas. Tout ce qu'on n'exploite pas en soi meurt, gâché. Toujours extraire le maximum de ses forces, tirer d'elles leur potentialité maximale est la seule façon de vivre, au sens plein du terme.
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Je ne peux imaginer rien de plus apte à pousser l'imagination à élaborer une trame, à créer, que l'idée (le fait) suivant laquelle tout passant dans la rue puisse être un sadique, un voleur compulsif, voire un assassin.
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Après une adolescence marquée par la culpabilité et la solitude induites par son orientation sexuelle, pour la première fois un modèle positif et un espace protégé l’encouragent à devenir la personne qu’elle rêvait d’être.
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Le 14 avril 1941, elle écrit en français : « Je suis faite de deux appétits : l’amour et la pensée. » Quelle expérience doit-on avoir, se demande-t-elle, pour écrire sur eux ? Dans quelle mesure un pan de l’équation se nourrit-il de l’autre ? La frontière, comme on l’a déjà dit, est poreuse, les entrées des carnets d’un côté, des journaux de l’autre, se renvoient les unes aux autres.
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« Écrire est, cela va de soi, un substitut pour la vie que je ne peux vivre, que je suis incapable de vivre. »
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