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Citations de Patricia MacDonald (380)


L'image que les autres avaient de vous était parfois étrange. Il devrait me voir maintenant, songea-t-elle avec amertume.
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Nina réprima une exclamation, son cœur éclata. C'était fini. Il était libre. Elle n'en revenait pas.

p.43
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Chacun est persuadé de connaître son conjoint. Croyez-moi. Interrogez n’importe quelle femme dans la rue, elle vous affirmera qu’elle sait tout de son mari. Ce qu’il aime. Ce qu’il n’aime pas. Où il va. Qui il voit. Toutes en sont convaincues. Jusqu’à ce qu’elles découvrent la vérité.
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Si seulement elle pouvait revenir en arrière… Elle furetait dans son bureau. S’il verrouillait le tiroir, en quoi cela la concernait-il ? Il avait son jardin secret, c’était son droit le plus strict, et le mariage n’y changeait rien.
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L’argent est un pousse-au-crime indémodable.
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Que les gens te regardent de cette manière, quand tu es accablé de chagrin, c’est très perturbant. Et David… il a toujours eu des relations difficiles avec la police. Gamin, il faisait des bêtises, du coup chaque fois qu’il y avait un problème en ville, les flics venaient le chercher. Mon père a dû aller au poste deux ou trois fois pour qu’on le relâche.
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La pièce qu’elle partageait avec son mari, dans la maison qu’elle aimait tant, lui paraissait subitement hostile. Le vent se levait, les branches des arbustes griffaient les vitres. Elle se demanda si toutes les fenêtres étaient bien fermées. La perspective de se mettre debout et de vérifier, même en se limitant aux fenêtres du rez-de-chaussée, lui semblait au-dessus de ses forces.
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Qu’est-ce que David avait voulu cacher ? Qu’est-ce que les gens mettaient sous clé ? De vieilles lettres d’amour, dans le cas des femmes. Et les hommes ? Ne pas se voiler la face. Probablement de la pornographie. À cette idée, l’agacement se surajouta à son anxiété. Il ne la jugeait quand même pas pudibonde au point d’enfermer ces machins-là dans un tiroir.
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Si elle contactait la police derrière le dos de David, il l’interpréterait comme une trahison. Certes, il arrivait qu’on envoie des innocents en prison. Mais David prenait trop à la lettre le conseil de l’avocat – éviter la police. Emma avait la certitude que le paquet-cadeau était une preuve potentiellement importante.
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Beaucoup d’hommes ne considèrent pas la grossesse comme les femmes le font. Ils se remémorent le bon vieux temps, quand ils étaient libres, sans responsabilités. Peut-être que ton époux a regretté ce mariage.
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Elle savait bien qu’il existait sur cette terre une violence sauvage – impossible de l’ignorer si on regardait la télévision ou lisait les journaux. Mais être soi-même la victime d’une agression aussi insensée… Elle n’avait jamais vraiment connu la peur. Naguère elle se croyait forte et considérait cette force comme un bouclier. Maintenant elle ne s’illusionnait plus.
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Elle aurait dû éprouver de la gratitude. Pourtant elle était taraudée par la mélancolie. D’abord soulagée d’avoir survécu à l’agression, elle s’était ensuite sentie déprimée. Un maniaque, encore en liberté, l’avait attaquée, et un brave homme était mort en essayant de la sauver.
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La plupart des crimes sont domestiques, je sais, mais dans cette affaire la solution est ailleurs. Vous avez éliminé l’hypothèse d’une agression fortuite ?
— Nous n’avons encore éliminé aucune éventualité.
— Alors vous pouvez rayer David de vos tablettes. Jamais il ne ferait de mal à Emma. David est fou amoureux d’Emma.
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Un individu a la conviction que l’objet de son attachement passionnel partage ses sentiments. Même quand il y a toutes les preuves du contraire. Cependant, d’une manière générale, la personne en proie à cette obsession ne reste pas dans l’ombre, elle se fait connaître de l’autre, interfère dans sa vie quotidienne, le harcèle, menace de se venger s’il refuse de lui rendre son amour.
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— Ben, on doit toujours considérer un suicide comme un éventuel homicide. Mais c’était une poétesse. Très… artiste, très nerveuse. Elle venait de recevoir un prix littéraire important, pourtant elle a sombré dans la spirale de la déprime, d’après les gens qu’on a interrogés. Seulement, comme son corps n’est pas réapparu tout de suite, on a mis la pression sur le mari. Et puis on l’a retrouvée, et c’était un suicide.
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On n’atteignait pas le grade de lieutenant de la police d’État – malgré le préjugé tacite qui existait encore et voulait que les femmes ne soient pas faites pour ce métier – en s’épanchant. Dans l’exercice de ses fonctions, elle tenait la bride haute à ses émotions. À ses opinions également. Mais ses années d’expérience, professionnelle et personnelle, l’avaient convaincue que rien, ou presque, n’était plus dangereux qu’un mari en colère.
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Trop souvent, les crimes qu’il voyait avaient été provoqués par un déchaînement d’émotion. Selon lui, son job consistait à rester calme, l’œil du cyclone, en quelque sorte.
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Jamais elle ne s’était servie d’un fusil. Elle n’en avait même jamais tenu un. Elle avait mitraillé des boîtes de conserve avec le pistolet de son père. Point à la ligne. Mais aucune importance. C’était une arme, et elle allait l’utiliser. L’agresseur, avec le manche de la hache, écrabouilla le museau du chien, qui gémit de douleur. L’homme le repoussa d’un coup de botte. L’animal grogna et secoua la tête, assommé. Le type leva la hache, Emma leva le fusil. Elle appuya sur la détente.
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Elle pensa à son enfant qui ne verrait jamais le jour ; elle aurait dû protéger cet enfant mais avait lamentablement échoué. Et dans le laps de temps qu’il lui fallut pour prier pour leurs deux âmes, Emma entendit un terrible grognement, puis un épagneul blanc et roux surgit dans le chalet et sauta sur l’individu cagoulé. Le chien se jeta sur lui de toute sa puissance, le déséquilibra, mordant les gros gants de l’homme et plantant ses crocs dans l’épais sweatshirt.
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Elle ne pensait qu’à son bébé. Elle devait protéger le bébé. Elle devait s’enfuir. Elle tenta de se redresser, de courir, mais le deuxième coup tomba, et celui-ci ne l’épargna pas. La hache lacéra sa veste. La doublure matelassée amortit quelque peu la violence du choc. Mais elle fut blessée, la lame coupa sa chemise, lui entailla le flanc et la jeta à terre. Son sang gicla, tandis qu’elle s’efforçait de se mettre hors de portée.
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