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Anne Damour (Traducteur)
EAN : 9782253076674
254 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.54/5   228 notes
Résumé :
Lorsque la mort de son père ramène Beth à Oldham, dans le Maine, elle ne s'attend guère à retrouver autre chose que de mauvais souvenirs, dans cette maison qui n'a jamais été un foyer. Et surtout, il y a Francie, sa jeune sœur de quatorze ans, de qui tant de choses la séparent... Pourtant le contact se renoue. Au point que Francie est prête à quitter Oldham pour aller vivre avec sa sœur aînée à Philadelphie.

Alors surgit Andrew, le petit ami de Franci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,54

sur 228 notes
Patricia McDonald a été à un moment un de mes auteurs fétiches. J'étais en train de chercher quelqu'un pour remplacer Mary Higgins Clark, et il faut dire que pendant un moment, je me suis rabattue sur cette auteure.
Petite soeur est un roman plutôt court, qui sort un peu des histoires auxquelles Patricia McDonald m'avait habituée.
Beth retourne dans sa ville natale après le décès de son père. Elle y retrouve sa jeune soeur, Francie, âgée de 14 ans. Les retrouvailles sont assez distantes, car après tout, les deux soeurs ne s'étaient pas vues depuis des années. Francie, est non seulement une adolescente dans toute sa splendeur, mais elle est aussi pourvue d'un petit ami, Andrew qui en plus d'avoir 21 ans, semble un peu particulier.
Au fur et à mesure qu'évoluent les rapports entre les deux soeurs, la véritable personnalité d'Andrew se révèle, bien plus inquiétante que prévue.
Dans cette histoire courte mais relativement efficace, pas d'enquête, mais un suspense et un rythme qui vont crescendo…

Challenge Mauvais Genres 2022
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Court, efficace, percutant.

Beth a réussi dans la vie, elle a un amoureux, Mike, qui l'adore, et vient de lancer sa propre affaire. Malheureusement, la mort de son père l'amène à repartir sur les lieux de son enfance pour les cérémonies funèbres et pour régler la succession. Elle y retrouvera sa tante et son oncle, mais aussi sa jeune soeur, Francie, 14 ans. Entre les deux soeurs, il y a de la friture sur la ligne, c'est le moins qu'on puisse dire, mais les liens du sang sont puissants... Et puis rien de tel que de frôler la mort ensemble pour resserrer les liens !

Dans le prologue, on est confronté à une scène d'une violence assez inouïe : au cours d'une scène de ménage particulièrement virulente, l'enfant du couple, presque un bébé encore, s'empare d'une arme et tire... Qui est cet enfant ? A-t-il tué un de ses parents, et si oui, lequel ? Ces interrogations vont se lever assez vite dans l'intrigue à vrai dire. On voit assez rapidement où le bât blesse, et c'est ce qui est à la fois horrible et très réussi : on ne peut rien faire pour aider les héroïnes ! On assiste, impuissant, aux événements qui se succèdent, et... aucun moyen de les avertir que non, faut pas faire ça, faut plutôt réagir comme ça !!!

Bref, un thriller court mais très efficace, beaucoup de suspense et de magnifiques retrouvailles familiales malgré les fantômes du passé...

Une première rencontre très réussie avec Mme MacDonald pour ma part !
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Beth a quitté le domicile de ses parents depuis longtemps, laissant derrière elle son père, veuf, et sa jeune soeur Francie. A la mort de son père, elle revient dans cette maison en pensant renvoyer sa soeur dans le foyer de leur oncle et tante, s'occuper des papiers et reprendre tranquillement sa vie auprès de Mike. Mais tout ce complique à l'arrivée du petit copain de Francie qui est beaucoup plus âgé qu'elle et qui a derrière lui un passé bien sombre. Aucun suspens, nul de bout en bout.
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J'ai été surprise, ce roman sort un peu du genre habituel de Patricia Macdonald. L'histoire ne tourne pas autour d'une enquête, un meurtre ou une disparition. En fait, c'est plutôt l'histoire d'une famille, de leurs drames et de Beth qui retrouve sa soeur, Francie, perdue dans les difficultés de l'adolescence et victime de la mauvaise influence de son petit ami.
Ce n'était pas ce à quoi je m'attendais mais ce roman en reste plaisant et lire l'auteur dans un autre style ne m'a pas déçue.
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" Sur la dernière marche de l'escalier, se tenait un petit enfant. Vêtu d'un pyjama pilou orné de lapins et de poussins jaunes. Il braquait un révolvert sur ses parents en dispute. le coup retentit dans la maison silencieuse. L'homme se mit à gémir. La femme poussa un hurlement. le sang gigla comme jaillit la boue de la montagne avant l'éboulement. "

Beth revient à Philadelphie pour l'enterrement de son père. Elle y retrouve sa petite soeur Francie âgée de quatorze ans, qu'elle n'a pas revue depuis huit ans. La tension entre les deux soeurs est palpable. Beth a toujours tenue Francie responsable du décès de leur mère lors d'un accident de la route. Autant dire que les retrouvailles sont, on ne peut plus tendues. Si Beth a su monter les échelons de la vie sociale, Francie de son côté, sans camarades de son âge, élevée par un père absent, s'est trouvé un petit ami en la personne de l'inquiétant Andrew. Espérant rentrer chez elle au plus vite pour y retrouver son compagnon et son confort, Beth va devoir tenter de convaincre Francie de quitter Andrew qui n'est plus à un crime près.

Patricia MacDonald nous embarque dans une intrigue palpitante. Un récit bien ficelé, qui nous plonge dans une course-poursuite entre Beth pour tenter de secourir sa jeune soeur prise dans les filets d'un malade mental au passé sulfureux, prêt à tuer père et mère pour atteindre son seul objectif: fuir avec Francie qu'il considère comme sa propriété absolue.

Petit regret : une fin trop brutale qui ôte une certaine force à l'intrigue. Dommage...
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Francie se tourna vers sa sœur, les yeux légèrement agrandis. Andrew inclina la tête sur le côté, les paupières plissées.
« C’est pas grave, dit-il.
- Ce sont des moments difficiles, ajouta Beth, consciente de son attitude affectée, mais incapable de trouver les mots justes.
- ouais, dit-il. Bien sûr. C’est sans importance.
- Sans rancune, alors ? »
Elle n’attendit pas sa réponse, fit demi-tour et reprit le chemin de la maison. Elle les entendit chuchoter derrière elle.
C’est mieux comme ça, pensa-t-elle en pénétrant à nouveau à l’intérieur. Elle accrocha son manteau et se souvint brusquement que Cindy avait quelque chose à lui dire. Elle chercha dans toutes les pièces, examina l’assistance, et conclut que Cindy était déjà partie.
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Francie se trouvait-elle auprès de tante May quand celle-ci avait téléphoné ? Sûrement, pensa-t-elle. Où aurait-elle pu être ? Beth jeta un coup d’œil à la pendule ancienne dorée sur la cheminée. Il était trop tard pour téléphoner. D’ailleurs qu’aurait-elle dit ? Il était trop tard.
« Il est mort, maintenant », dit-elle à voix haute. « C’est trop tard. »
Elle se mit à claquer des dents, comme si ces mâchoires étaient prises de spasmes incontrôlables. Des frissons la secouaient de la tête aux pieds. « J’ai froid », murmura-t-elle avec stupeur, et ses dents s’entrechoquèrent. Un peu de sang coula sur ses lèvres. Elle voulut l’essuyer, mais fut incapable de détacher ses doigts du châle.
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L’image du visage de sa mère surgit avec netteté devant elle, en dépit des années écoulées depuis sa mort. Image sans voix, car le souvenir s’en était éteint avec le temps. Mais les yeux doux et pensifs étaient là, débordant de tendresse. Pendant une minute, Beth cessa de trembler. Peu à peu, les traits de son père vinrent se superposer à ceux de sa mère, le visage sombre de l’homme sur lequel sa mère, il y a longtemps avait fondé ses espoirs de bonheur. Beth poussa une exclamation de dégoût et se blottit dans les plis du châle, le serrant autour d’elle de ses doigts raides et glacés. Elle se rendit compte qu’elle n’avait même pas parlé à sa sœur.
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Comment deux personnes aussi différentes pouvaient-elles s'accorder aussi rapidement ? Il s'avancait librement dans la vie, considérait leur amour comme une chose merveilleuse, certes mais naturelle. Je suis moins s˚re de moi, songea-t-élle. Je ne peux m'empêcher de douter de mes sentiments. Et pourtant, nous nous accordons pleinement. Une expression de bonheur se répandit sur son visage.
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L’air lui parut soudain étouffant dans la maison et elle se laissa tomber sur une chaise, enviant Francie, serrée contre son petit ami. Une profonde tristesse l’envahit, une impression de solitude, l’envie de revoir Mike. Elle aurait aimé pouvoir lui téléphoner, lui parler. Plus tard, se dit-elle en fermant les yeux. On chuchotait autour d’elle, des bribes de conversation lui passaient au-dessus de la tête, mais elle resta sans bouger, appuyée contre le dossier de sa chaise. Il lui semblait que respirer lui prenait toute son énergie.
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