AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Patrick de Carolis (78)


- On n’emprisonne pas un jeune homme, surtout Néron qui est bien capable de faire sauter tous les verrous.
- Alors, que faut-il faire ? demande Paulina.
- Aucune digue ne peut empêcher un torrent de couler. Il faut le canaliser et dompter son énergie, non la réprimer.
Commenter  J’apprécie          50
...A la veille de Noël, Marguerite est soudain l'objet d'attentions exceptionnelles de sa mère et des caméristes, prélude à des noces que chacun au château, croit prochaines....
Commenter  J’apprécie          50
Sénèque est plutôt grand et maigre. Il a le visage hâlé, les joues creuses, les pommettes saillantes, et sur un front ridé des mèches assez longues qui grisonnent comme sa barbe.

Son sourire est un peu triste mais ses yeux noirs brillent et sa voix grave se fait chaleureuse quand il invite Paulina à entrer en son "palais", s'excusant de n'avoir à lui offrir qu'une chaise en bois un peu branlante. p 162
Commenter  J’apprécie          50
Tu as lu assez de mes écrits pour savoir ce que je pense de la vie et de la mort ! Tout homme de bien doit apprendre à se livrer au destin qui, dès la première heure d'une vie, en détermine la durée. Rien dans l'existence d'un homme n'est assuré ni stable, j'ai donc appris à m'attendre à tout, même à la mort, et que représente la mort sinon un instant fugitif et trop bref pour qu'on puisse en avoir conscience ?
Commenter  J’apprécie          50
Rien de plus inégal que la destinée. Le terme de chaque vie est fixé d’avance et rien ne peut le modifier. (Sénèque)
Commenter  J’apprécie          40
... à quel point la vie est brève, que le temps est précieux et qu'il convient de l'employer autrement qu'à s'épuiser pour une charge dont on ne t'est même pas redevable.
Commenter  J’apprécie          40
Il est vrai que la sagesse ne peut s'emprunter ni s'acheter.
Commenter  J’apprécie          40
Ne pleurez pas, mes enfants. Vous allez connaître des épreuves bien plus terribles dans votre vie. Il vous faudra les affronter avec courage et dignité, mais jamais, non jamais, vous ne devrez céder ni accepter la défaite.
Commenter  J’apprécie          40
Tout ce qu'éclaire le soleil levant ou le soleil couchant, tout ce qui baigne dans les eaux de l'océan, rien n'échappe au temps ... Et lorsque la mort met un terme à cette course rapide, il n'est plus aucun désir, aucune angoisse, aucune espérance, aucune crainte !
Commenter  J’apprécie          40
Veux-tu savoir à quel point tu dois haïr ? Alors rappelle-toi à quel point tu as aimé.
Commenter  J’apprécie          40
Ne sais-tu pas que la mort est le non-être, le néant ? Il en sera donc de moi, de nous tous, d'ailleurs, ce qu'il en était avant notre naissance. Nous sommes des chandelles qu'on allume, puis qu'on éteint. Alors qu'importe de ne pas commencer ou de finir ? Le problème est de résister aux souffrances entre ces deux moments ...
Commenter  J’apprécie          40
Existe-t-il une toute-puissance qui ne soit pas menacée d'effondrement et des violences d'un maître ou d'un bourreau ? ... En une heure de temps, on peut passer du trône aux pieds d'un vainqueur ... Garde en tête que toute condition est exposée à des revirement et que tout ce qui affecte autrui est susceptible de t'atteindre.
Commenter  J’apprécie          40
Le comte, qui commence à s'en soucier, se tourne vers Romée de Villeneuve, l'homme sans l'avis duquel il ne prend plus aucune décision importante. Qui d'autre mieux que le « Pèlerin » pourrait le conseiller pour transformer en une arme politique et diplomatique le désavantage de n'avoir que des filles ?

A la suite de sa conversation avec la comtesse, il est allé sur le chemin de ronde du château pour y réfléchir, contempler ses terres, en humer les odeurs, et jouir du sentiment de domination que ce panorama lui inspire. C'est là que quelques jours plus tard il convoque Romée.

- Comme tu le sais, lui dit-il, l'espoir d'un héritier vient à nouveau de sombrer.

- La comtesse est encore en âge...

- Non ! coupe le comte. On ne compose une musique qu'avec les sons dont on dispose.

- Votre musique peut être somptueuse, mon seigneur, à condition de savoir la moduler.

- Explique-toi !

- Notre Provence est un joyau trop séduisant, trop bien situé, pour ne pas attirer toutes les convoitises. En outre, nombreux sont ceux qui, dans le voisinage et ici même, vous reprochent d'avoir pris le parti du pape et du capétien contre les hérétiques d'Albi, voire contre le Raimondin, et malgré ce que certains croient, contre l'empereur.

- Je n'en changerai pas !

- Vous savez que je vous approuve, mais notre intégrité et notre indépendance exigent que nous cherchions à contrebalancer cette hostilité latente ou déclarée. Vous devez faire de votre Provence une étoile dont le rayonnement s'étendra aux quatre points cardinaux...

Romée, soulignant son propos d'un geste, ouvre sa main gauche comme pour lui donner la forme d'une fleur à quatre pétales, et de l'index de sa main droite dessine un cercle.

- Au centre, la Provence, autour d'elle la ronde des prédateurs : à l'ouest, il y a Toulouse, et plus loin l'Aragon et l'Aquitaine des Plantagenêt. Au Nord, il y a la France des Capétiens, à l'est la Lombardie, et au-delà la papauté, l'Empire. Au sud, la mer... Il faudra faire en sorte qu'en ces quatre directions retentisse le chant de nos cigales afin qu'à l'exemple de la parole de l’Évangile, il charme l'ami, et désarme l'ennemi. Avec l'aide de Dieu, vos filles sauront le faire entendre pour assurer votre gloire, mon seigneur !
Commenter  J’apprécie          40
Nul n’ignore la cruauté de Néron. Que reste-t-il à celui qui a assassiné son frère et sa mère, sinon à se faire le bourreau du maître qui l’a instruit ?
Commenter  J’apprécie          30
Rome est un théâtre où l’on peut jouer toutes les pièces et se livrer aux pires folies, déclare Sénèque.
Commenter  J’apprécie          30
La vie ressemble à une roue qui roule, un jour dans l’herbe tendre, un autre dans le sable, un autre dans le marais. L’essentiel est qu’elle ne se brise ou ne s’enlise pas.
Commenter  J’apprécie          30
Qui se souvient, en cette année 1830, des 18 et 19 brumaire ? Les journalistes, les écrivains ? Comme ce François René de Chateaubriand que mon fils avait remarqué en son temps et nommé secrétaire d'ambassade à Rome auprès du cardinal Fesch. Lui n'a pas oublié ! Il s'est opposé à l'Empereur mais a écrit de si belles phrases sur sa mort ! N'a-t-il pas rédigé cette épitaphe sublime que mon frère Joseph m'a lue récemment : "Le 5 mai 1821, à six heures moins onze du matin, au milieu des vents, de la pluie et du fracas des flots, Bonaparte rendit à Dieu le plus puissant souffle de vie qui jamais anima l'argile humaine." ?
Commenter  J’apprécie          30
Les souvenirs, c'est comme la braise. Il suffit d'un souffle pour en faire du feu, et le feu, ça brûle.
Commenter  J’apprécie          30
La rebuffade du roi meurtrit la reine Marguerite. Bien que depuis Chypre et surtout Damiette, il la tienne au courant de ses projets et des affaires d'Orient, il n'aime guère qu'elle intervienne dans ses décisions.
Commenter  J’apprécie          30
Comment ne pas voir une allusion teintée d'une certaine amertume à sa situation lorsqu'il écrit : "N'ouvrons pas un champ trop étendu à nos désirs, renonçons à l'impossible où à ce qui est trop ample à construire ... Gardons-nous d'envier les situations les plus hautes, car une cime peut n'être que le bord d'un gouffre" ?
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick de Carolis (1065)Voir plus

Quiz Voir plus

Le mystère de la chambre jaune

Qui raconte l'histoire?

Monsieur Sainclair
Joseph Rouletabille
Frederic Larsan
Robert Darzac

6 questions
195 lecteurs ont répondu
Thème : Le mystère de la chambre jaune de Gaston LerouxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}