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Citations de Patrick de Carolis (78)


Personne ne te restituera tes années perdues, personne ne te rendra à toi-même sinon toi. Pour rentrer paisiblement au port, n'attends pas que toute ta vie ait essuyé la tempête ..."
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[...] je crois avoir compris qu'il est mauvais pour la santé de l'âme de vouer toute son existence au negotium, aux affaires.
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Le jour qui se lève n’est pas un jour de plus
Il est la partie manquante de son être
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(Après deux pages de description des rites autour de l'accouchement) … A cette occasion, il (le nouveau né) reçoit de son père un cognomen (en italique), un troisième nom.
-Ce sera Balbus, décide Taurus en lui passant autour du cou un cordon auquel est attachée un bulle en or, à la fois amulette protectrice et symbole de virilité guerrière, ainsi qu'une petite clochette de bronze dont le son est censé éloigner les fantômes et les démons malfaisants.
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Si les hommes imposent des lois absurdes, les dieux autorisent les passions sincères.
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D'Agrippine et de moi (le père de Néron) ne peut naître qu'un être détestable et funeste au bien public.
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Et Agrippine aurait déclaré : "Peu importe qu'il me tue ! Pourvu qu'il règne !"
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Ne sais-tu pas que la mort est le non-être, le néant? Il en sera donc de moi, de nous tous, d'ailleurs, ce qu'il en était avant notre naissance. Nous sommes des chandelles qu'on allume, puis qu'on éteint. Alors qu'importe de ne pas commencer ou de finir? Le problème est de résister aux souffrances entre ces deux moments...
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L'amour pur et chaste que chantent nos troubadours n'est que la dentelle qui cache la luxure.
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Pas un ne se demande s'il vit bien, mais s'il aura longtemps à vivre. Cependant tout le monde est maître de bien vivre, nul, de vivre longtemps.
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- Je trouve terrible qu'elle sacrifie tout, vertu, honneur, fidélité conjugale à une passion qui l'entraîne dans le mal, cela me révulse, tout en ...
Elle s'interrompt, comme pour chercher ses mots :
- ... tout en me troublant, surtout lorsque Electre se demande s'il y a un supplice plus cruel que la mort et qu'Egisthe répond : "La vie pour celui qui décide de mourir."
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Depuis que le nom de Néron circule sur toutes les collines de Rome, les rumeurs vont bon train à propos de celui que certains voient déjà comme le futur César. On dit qu'il est né d'Apollon parce que au moment même de sa naissance, le soleil s'est levé sur la mer et l'a éclairé. On dit que l'astrologue Babillus aurait commenté ce prétendu prodige en déclarant que les dieux vouaient l'enfant à la souveraineté suprême et à être le meurtrier de sa mère. Et Agrippine aurait déclaré : "Peu m'importe qu'il me tue ! Pourvu qu'il règne !"
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- Que disent de Néron les partisans de Britannicus... s'il en reste ?
- Du mal, bien sûr ! Ils rappellent qu'il porte le poids d'une lourde ascendance paternelle : "Bouche de fer et cœur de plomb" était le surnom d'un de ses aïeux. Son grand-père, qui a connu les honneurs du triomphe après la guerre de Germanie, forçait les magistrats à se ranger sur son passage ; consul, il a obligé les chevaliers et les matrones à jouer des pantomimes sur scène, et organisé des des combats de bêtes et de gladiateurs si sauvages qu'Auguste lui en a fait la remontrance. Le père de Néron a été pire. Il a tué son affranchi qui avait refusé de boire autant de vin qu'il le lui avait ordonné, il a écrasé un enfant sur la Voie Appienne sous les sabots de ses chevaux, et arraché un œil à un chevalier romain qui osait le contredire en plein Forum. Sa mauvaise foi se doublait de malhonnêteté, il conservait, par exemple, les récompenses dues aux vainqueurs des courses de char ! Et pour finir, il a été accusé de lèse-majesté, d'adultère et d'inceste avec sa sœur Lepida.
Étourdie par ce florilège nauséabond, Paulina s'empresse de répéter à Sénèque la réflexion de son élève :
- C'est tout Néron ! A la fois timide et provocateur , sensuel et pudique.
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Nous, femmes, sommes là uniquement pour procréer, comme l'indique notre sainte mère l'Eglise. Cela signifie que les maris peuvent, doivent même chercher le plaisir avec les autres femmes. L'amour pur et chaste que chantent nos troubadours n'est que la dentelle qui cache la luxure.
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Ce qui leur reste à vivre ne saurait être qu'une promenade plus ou moins agréable dans un monde qui se passera d'elles en attendant l'appel de Dieu.
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Un silence chargé d'ondes vaporeuses s'étire sans qu'aucun de nous cherche à le briser. Ces instants de grâce sont trop rares. Il faut savoir les apprécier comme on déguste un vin de qualité.
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Ma destinée peut paraître exceptionnelle au regard de la modestie de mes origines, mais la fulgurante ascension dont j'ai pu profiter ne m'appartient pas. Je n'étais qu'un rouage de cette extraordinaire machine à conquérir le monde.
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Le malheur épargne celui qui ne se laisse pas griser par la prospérité ou l'opulence. Le dénuement n'est pas un mal si l'on a appris à se préserver de ces fléaux destructeurs que sont le luxe, la cupidité, et les extravagances qu'ils inspirent.
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La règle est que l'épouse obéisse au mari, mais sache que, dans notre peuple, les femmes ne s'inclinent jamais.
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Sénèque dit : "Ecoute, Paulina ! Il est conforme à la nature de regretter de pleurer un proche que l'on a perdu, mais c'est une faiblesse de se livrer à une douleur sans fin. Dans "Consolation", je me proposais à Marcia de comparer deux attitudes, celles de deux femmes remarquables de notre passé.

L'une est Octavia, la soeur du divin Auguste, l'autre est Livia, son épouse. Toutes deux ont vu mourir un fils dans la fleur de l'âge, fils qu'elles espéraient voir un jour régner. Octavia s'est vouée tout entière à son deuil, ne cessant de" se lamenter, prenant en aversion toutes les mères, se retranchant du monde des vivants...

Livia, elle a laissé son chagrin partir avec son fils, dans la tombe..N'imagine pas que le chagrin de Livia était léger. A en croire les témoignages, il était vif mais digne. La douleur se doit être modeste. C'est folie de se punir, d'aggraver ses peines, et absurdité de vivre dans la seule pensée d'un fils défun, alors qu'un jour ou l'autre on le rejoindra.

Livia a su trouver le courage de surmonter la douleur du deuil. On ne s'afflige des misères qui s'abattent sur nous, on ne s'en indigne que par ignorance de la nature et de la condition humaine. p165
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