AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Patrick de Carolis (78)


Les souvenirs, c'est comme la braise. Il suffit d'un souffle pour en faire du feu, et le feu, ça brûle.
Commenter  J’apprécie          510
Nous, femmes, sommes là uniquement pour procréer, comme l'indique notre sainte mère l'Eglise. Cela signifie que les maris peuvent, doivent même chercher le plaisir avec les autres femmes. L'amour pur et chaste que chantent nos troubadours n'est que la dentelle qui cache la luxure.
Commenter  J’apprécie          423
- Que disent de Néron les partisans de Britannicus... s'il en reste ?
- Du mal, bien sûr ! Ils rappellent qu'il porte le poids d'une lourde ascendance paternelle : "Bouche de fer et cœur de plomb" était le surnom d'un de ses aïeux. Son grand-père, qui a connu les honneurs du triomphe après la guerre de Germanie, forçait les magistrats à se ranger sur son passage ; consul, il a obligé les chevaliers et les matrones à jouer des pantomimes sur scène, et organisé des des combats de bêtes et de gladiateurs si sauvages qu'Auguste lui en a fait la remontrance. Le père de Néron a été pire. Il a tué son affranchi qui avait refusé de boire autant de vin qu'il le lui avait ordonné, il a écrasé un enfant sur la Voie Appienne sous les sabots de ses chevaux, et arraché un œil à un chevalier romain qui osait le contredire en plein Forum. Sa mauvaise foi se doublait de malhonnêteté, il conservait, par exemple, les récompenses dues aux vainqueurs des courses de char ! Et pour finir, il a été accusé de lèse-majesté, d'adultère et d'inceste avec sa sœur Lepida.
Étourdie par ce florilège nauséabond, Paulina s'empresse de répéter à Sénèque la réflexion de son élève :
- C'est tout Néron ! A la fois timide et provocateur , sensuel et pudique.
Commenter  J’apprécie          10
Nous, femmes, sommes là uniquement pour procréer, comme l'indique notre sainte mère l'Eglise. Cela signifie que les maris peuvent, doivent même chercher le plaisir avec les autres femmes. L'amour pur et chaste que chantent nos troubadours n'est que la dentelle qui cache la luxure.
Commenter  J’apprécie          10
Ce qui leur reste à vivre ne saurait être qu'une promenade plus ou moins agréable dans un monde qui se passera d'elles en attendant l'appel de Dieu.
Commenter  J’apprécie          10
« Rien de plus inégal que la destinée. Le terme de chaque vie est fixé d’avance et rien ne peut le modifier. »
Sénèque, Consolation à Marcia.
Commenter  J’apprécie          130
- On n’emprisonne pas un jeune homme, surtout Néron qui est bien capable de faire sauter tous les verrous.
- Alors, que faut-il faire ? demande Paulina.
- Aucune digue ne peut empêcher un torrent de couler. Il faut le canaliser et dompter son énergie, non la réprimer.
Commenter  J’apprécie          50
Sénèque aime à dire que l’éloquence permet d’assurer la liberté de ses opinions.
Commenter  J’apprécie          100
Le jour qui se lève n’est pas un jour de plus
Il est la partie manquante de son être
Commenter  J’apprécie          20
(Après deux pages de description des rites autour de l'accouchement) … A cette occasion, il (le nouveau né) reçoit de son père un cognomen (en italique), un troisième nom.
-Ce sera Balbus, décide Taurus en lui passant autour du cou un cordon auquel est attachée un bulle en or, à la fois amulette protectrice et symbole de virilité guerrière, ainsi qu'une petite clochette de bronze dont le son est censé éloigner les fantômes et les démons malfaisants.
Commenter  J’apprécie          20
I


Extrait 4

Quel est son avenir ?
Quel est son rivage ?

Quels bras ouverts l'attendent
sur le ponton introuvable de la résurrection ?

Lui, l'homme desséché au cœur assoiffé d'amour
ne refuse pas les larmes qui s'invitent.

p.19
Commenter  J’apprécie          00
I


Extrait 3

Le silence s'est accru.
Personne ne devine où il va.
Lui-même ne sait où il traîne.
Il a perdu son alphabet.
Il coud et découd
les unes après les autres
les lettres de son histoire.
Ligne après ligne
il tente de retrouver l'accès à sa mémoire
le mot de passe, la martingale gagnante.

Il marche au pas machinal d'une musique intérieure
sans songer à sortir de la répétition de ce geste immuable.

Le ciel s'est alourdi de nuages.

Il aimerait tant écarter la pluie
comme on tire les rideaux
dans un geste décidé
pour laisser pénétrer la lumière.
Les flaques d'eau sont des lacs sans fond.
Les pieds n'épousent plus le sol.
Seule une respiration imperceptible et fragile
permet la flottaison.
Ce corps de plume vogue sans voile ni gouvernail.

p.18
Commenter  J’apprécie          00
I


Extrait 2

Dans la chambre le lit reste à demi vide.
Sa main caresse le drap.
Regain des jours heureux.
Il cherche la trace de son corps
l'empreinte de sa nuque sur l'oreiller.
Personne.
Solitude de l'éclopé.
Sommeil agité.
Avis de tempête force 9.
Nuit à n'en plus finir.
Ressac de la mémoire.
Résurgence des souvenirs.

Écorché son cœur d'épines.
Torturé son cœur de sang.
Trahi son cœur de pierre.

Au petit matin le vent a rendu l'âme.
Dérive affective.
Silence du naufragé.
Puis espérance de l'aube.
Mais l'horizon n'est qu'une ligne brisée.
Le jour a la couleur de la pluie.

Se lever tout de même.
L'effort est pénible.
C'est lent, c'est lourd
le poids de la tristesse.

p.11-12
Commenter  J’apprécie          00
I


Extrait 1

Arrivée tardive.
Il fait froid, glacial même.
Bar de l'hôtel.
Incandescence du soir.
Réminiscence des heures chaudes.
Il pense à elle.
Il pense à ce bonheur brisé
pilé comme de la glace.
Un verre puis deux.
Mojito, cigare
Mojito encore
Bourbon Sour ensuite.
Un dernier puis un autre.
Convalescence de l'amour.

Surtout ne pas passer pour un client oublié
au fond d'un bar.
Oublié comme un objet désuet.
Savoir se retirer à temps.

p.11
Commenter  J’apprécie          00
Sire, en public je vous traite avec tout le respect possible car je suis votre sujette, mais en particulier je suis votre mère et vous êtes mon fils. Aussi, quand vous dites je veux, moi je réponds je ne veux pas !
Commenter  J’apprécie          250
j'aimais choquer mes visiteurs, du temps de ma splendeur, quand ils venaient faire leur cour en mon hôtel particulier et qu'ils se montraient trop obséquieux, en leur disant que personne n'avait giflé autant de rois et de reines que moi !
Commenter  J’apprécie          112
Les haines fratricides sont les plus tragiques : elles ne connaissent aucun pardon, aucune compassion.
Commenter  J’apprécie          100
Les hommes sont ainsi faits, notre faiblesse les rassure quant à leur virilité.
Commenter  J’apprécie          80
Les peuples sont souvent victimes des aléas de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          60
Tomber n'est rien quand on finit avec noblesse. Tomber est tout quand on finit avec lâcheté.
Commenter  J’apprécie          100



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick de Carolis (1065)Voir plus


{* *}