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Citations de Paul Desalmand (37)


Paul Desalmand
Une maison sans livres est une âme morte.
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La lecture comme l’amour est la pierre à aiguiser de l’âme.
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Le rêve : quand le ou la libraire fait notre éloge, introduit de l'humanité dans le commerce. Le livre n'est pas un produit comme un autre, on l'a dit et répété, mais la librairie non plus n'est pas un commerce comme un autre, du moins celle digne de ce nom. Ce qui s'en approche le plus une mercerie à l'ancienne.
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Devise de l'athée : AIME ET FAIS CE QUE TU VEUX
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... il ne manquait pas de lecteurs, il manquait seulement de bons libraires… le rôle de l’écrivain, de l’éditeur, du libraire, du livre qui est, tout simplement, d’apporter du bonheur.
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...Car large est la porte et spacieux le chemin qui mène à la perdition.......
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Pousser des cris d'orfraie
"Pousser des cris d'orfraie": se scandaliser avec tapage et d'une manière excessive par rapport à l'objet de la réprobation. L'orfraie est un aigle des mers. Ce rapace n'étant pas spécialement bruyant, plusieurs spécialistes se demandent s'il ne s'est pas produit une confusion avec l'"effraie" c'est-à-dire la "chouette effraie". Il arrive en effet que les cris stridents et répétitifs de cet oiseau effraient les personnes qui se promènent la nuit. Quant aux "cris d'orfèvre" c'est ce que l'on appelle un "cuir".
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"J'ai vécu avec suffisamment d'intensité pour que mon existence soit une vie. J'ai connu des petites souffrances. On a corné mes pages, détérioré ma couverture. Mais j'ai évité les grandes humiliations, les doigts poisseux de ces dévoreurs de cuisses de poulet quand j'ai vécu sous les ponts, ou ce traitement que D***, directeur des éditions A***, inflige aux livres, qu'ils viennent de sa maison ou d'ailleurs ; il arrache systématiquement les couvertures et il lui arrive d'arracher aussi les cahiers ou les pages qui lui plaisent pour les relire au restaurant ou en voiture. Quand la ruine m'a menacé, il s'est toujours trouvé une main amie pour me sauver du désastre (...)"
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Un roman doit commencer par une gifle et se terminer par un coup de poing, me dit un frère de papier. Pour un autre, il faut impérativement un cadavre dans le premier chapitre. Tous se méprennent sur mon projet. Je souhaite uniquement raconter ma vie de livre d’une façon linéaire. J’ai donc tout banalement commencé par l’entrepôt à la sortie des presses pour continuer par les librairies et les bibliothèques où j’ai vécu, qui furent le lieu de longues discussions entre compagnons de rayonnage. Je m’y étais même fait un ami. Plus que tout, mes lecteurs, puisque je ne vivais que par eux.
Je n’écris pas un roman mais seulement un témoignage sur les principaux événements de ma vie. All is true, comme disait ce pédant de Balzac. Mon existence a été mouvementée. Il n’empêche, si les pages qui suivent ont une quelconque valeur, elles ne le doivent qu’à leur véracité.
J’ai plus de vingt ans, ce qui n’est plus la première jeunesse pour un livre ayant beaucoup baroudé, mais je suis assez bien conservé. J’ai bénéficié d’un lifting il est vrai.
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Être dans les limbes

À l’origine, un mot latin, limbus, qui désigne un bandeau cousu en bordure d’une étoffe.

De là, on est passé à l’idée de zone intermédiaire. Le sens religieux est préfiguré dans l’ancien testament, mais le terme n’existe pas dans la bible. Pour les théologiens, les limbes étaient une région entre l’enfer et le paradis. On n’y ressentait ni les douleurs de l’enfers ni les joies du paradis. Ceux qui résidaient en furent libérés grâce à la redemption faisant suite au martyre du christ.

Les limbes étaient aussi le séjour des enfants morts sans baptême, une sorte de salle d’attente avant le jugement dernier. Le concept de « limbe » fut abandonné par la papauté en 2007.

Du sens religieux est venu le sens général de zone intermédiaire, marge, frange, avec l’idée d’une région mal définie. Le titre du roman de Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique (1967), joue sur le sens de ce mot. »
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Si l'on voulait caricaturer la société contemporaine, il serait possible de dire que l'homme moderne a deux interlocuteurs : un poste de télévision qui lui parle et auquel il ne peut pas répondre, un animal de compagnie à qui il parle et qui ne peut pas lui répondre. Ne simplifions pas à l'excès, mais l'animal domestique joue souvent le rôle d'un substitut. Son propriétaire en vient parfois à faire pour lui ce qu'il ne ferait pas pour un être humain.
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[Les arts martiaux]
Ce dieu a eu une grande postérité linguistique puisqu'il a donné son nom à une planète, un mois, un jour de la semaine (mardi) et même, on ne sait trop pourquoi, à une friandise.
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Elle [ la Carte de Tendre] décrit un lieu allégorique consacré à l'amour dont la capitale s'appelle Inclination, les fleuves Estime et Reconnaissance, les villages Jolis-Verts, Billets galants et Petits Soins. En s'égarant, on arrive aux lieux-dits Négligence, Légèreté, Oubli, et, plus avant, à Orgueil, Méchanceté, Perfidie, avant d'approcher, pour s'y noyer, de la Mer d'Inimitié. Cet itinéraire que connaissaient par coeur toutes les précieuses du Grand Siècle, mériterait d'être encore parcouru aujourd'hui.
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