De Paul-Jacques Bonzon, je connaissais la série des "Six compagnons", publiée dans la Bibliothèque Verte.
Dans ma bibliothèque je possède déjà quelques petits livres de la collection Minirose, de la bibliothèque Rose, en particulier des Oui-Oui. J'ai découvert tout à fait par hasard dans une ressourcerie, Diabolo et la fleur-qui-sourit de Paul-Jacques Bonzon. Un auteur jeunesse que j'aime bien - la collection Minirose à l'origine avait pour avantage de pouvoir être lue à haute voix.
Diabolo, petit chat noir, souhaite trouver la fleur-qui-sourit, celle qui permettrait à sa Sylvia, sa petite maîtresse, de ne plus faire de mauvais rêves. Où trouver cette drôle de fleur ?
Personne ne le sait - mais Diabolo pense avoir trouvé la réponse - elle se trouve dans un lieu appeé l'Eldorado. Qu'à cela ne tienne - embarquement en avion pour une destination ensoleillée, Diabolo partage le panier d'un petit chien appelé Ping-Pong.
Diabolo et Ping-Pong vont traverser la forêt vierge, trouver sur leur chemin des animaux qu'ils ne connaissent pas - un dromadaire, un crocodile, un ouistiti... découvrir également une multitude de fleurs, dont les fleurs qui endorment, et celles qui donnent soif... Et pour finir, la fleur-qui-sourit.
J'aime les illustrations en noir et blanc de Pierre Dessons, qui mettent en valeur le texte de Paul-Jacques Bonzon.
Une touche d'exotisme, beaucoup de poésie, et pour la lectrice que je suis aujourd'hui, une pointe de nostalgie - il s'agit d'un roman jeunesse publié en 1974, peut-être écrit plus tôt.
Nostalgie qui s'estompe quand je reprends la lecture à haute voix pour mon mini auditoire de 2021 : "Diabolo est un petit chat tout noir, d'un beau noir luisant comme la soie......"
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J'adorais pourtant cette série quand j'étais enfant. Le petit chat courageux qui surmonte tous les obstacles, de façon parfois inattendue, et qui parvient à réaliser son rêve de devenir pompier, pour faire plaisir à sa maîtresse et sauver des gens... je l'ai relu de nombreuses fois.
Et puis, maintenant, la magie n'agit plus sur moi. Le fait que certaines de ces quêtes trouvent une résolution tout à fait prosaïque alors que certaines entrent totalement dans le surnaturel enlève toute crédibilité, même à l'échelle des livres pour enfants. Certaines choses à la solution somme toutes faciles apparaissent comme insurmontables, alors que les points les plus importants pour lesquels un chat ne pourrait pas vraiment aider les pompiers ne sont même pas évoquées. Je vois toujours comment j'ai trouvé ça charmant, mais je n'y rentre plus.
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Une merveilleuse aventure, dont P.-J. Bonzon fait le récit en des pages pleines de couleur et de vibrante émotion.
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Un chef-d'oeuvre de littérature enfantine : l'éventail de Séville et la ballerine de Majorque (du même auteur) m'ont fait verser des torrents de larme et découvrir des mondes insoupçonnés. Et visiblement ça vieillit bien puisque mes 3 filles l'ont également lu et ont adoré...
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J'ai adore cette histoire et a l'époque cela m'a ouvert les yeux et le coeur sur les gitans
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Tout comme l'écrit LITOLFF c'est un chef-d'oeuvre de littérature enfantine. Je me souviens parfaitement quand j'ai lu ce livre, c'était en 1985 à 13 ans, j'étais hospitalisée pour une opération du rachis à Palavas les flots. Donc, comme à chaque fois que j'étais malade ou alitée : lecture. Et ce roman était magnifique, ce que je me souviens c'était la chaleur écrasante de l'Espagne, la pauvreté, une histoire d'amour entre deux enfants. Je me souviens surtout de la fin terrible : le jeune garçon meurt écrasé par un véhicule en traversant la route pour aller porter une rose à sa bien aimée, qu'est-ce que j'ai pu pleurer ! Quel dommage que les romans de Paul-Jacques Bonzon ne soient plus éditer mais peut être que les jeunes lecteurs d'aujourd'hui préfèrent plutôt les Harry Potter ou les vampires.
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C'est le premier roman que j'ai lu lorsque j'étais petite qui m'a fait verser des larmes.
En fait, il m'a donné le goût de la lecture!
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Bonzon représentait les 6 compagnons, alors je n'avais pas hésité plus jeune à accepter de lire celui-ci, prêté par ma grand-mère. Le monde des gitans était assez exotique pour au moins éveiller la curiosité, mais quelle histoire larmoyante à l'arrivée, jusqu'à la fin (attention, spoiler) au sens propre du héros qui donne sa vie pour sauver sa belle ou presque.
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L'éventail de Séville, Ma mère m'achetait toujours des livres qui me plaisaient beaucoup. Ce qui m'avait subjuguée c'est la détermination de ce jeune garçon, je devais avoir sept ou huit ans et je comprenais mal son histoire d'amour. La tristesse du récit me faisait peur.
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Avoir un but dans ce monde, vivre pour le réaliser , mourir en le réalisant, c'est parmi les choses les plus nobles dans cette vie.
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J’ai retrouvé Pablo. J’ai retrouvé le personnage de fiction qui a marqué mon enfance. Je devais être en CE1 ou CE2 lorsqu’avec lui j’ai découvert Séville, Grenade, Malaga, les Canaries, Cadix, les Espagnols, leur parler, leur façon d’être. Et je me disais alors « un jour, j’irai à Séville pour retrouver Pablo ». Ce voyage, je l’ai accompli bien des années après et Séville m’a éblouie. Était-ce vraiment la ville elle-même qui m’a marquée ou bien les souvenirs de lecture et de Pablo que j’y ai perçus qui ont rendu ce voyage inoubliable ? Je ne sais pas, mais ce fut un voyage-bonheur.
Et pourtant l’histoire de Pablo est d’une infinie tristesse, mais d’une infinie pureté aussi. C’est celle d’un amour plus grand que tout et désintéressé. C’est un roman où les qualités humaines sont mises en avant, telles que la solidarité et l’entraide. Un roman jeunesse dans lequel les minots pouvaient puiser de belles leçons de vie.
Sous le soleil torride de Séville, Pablo, jeune orphelin, essaie de gagner sa vie en vendant de l’horchata (boisson) aux touristes et autres promeneurs. Sur la place, près de la fameuse Giralda, se trouve aussi Juanita qui, elle, vend des éventails andalous. Pablo est attirée par la petite marchande et essaie d’entrer en contact avec elle. Mais celle-ci semble plutôt inquiète de ce rapprochement. Elle finit pourtant à avouer à son nouvel ami que les gens chez qui elle vit et pour qui elle travaille ne sont pas ses parents, et qu’elle aimerait les retrouver.
Pablo, accompagné de son ami Lazarillo, vont alors tout faire pour retrouver la vraie famille de Juanita.
Et le lecteur embarquera avec eux pour une suite d’aventures mouvementées et riches de rencontres dans le sud de l’Espagne et jusqu’aux îles Canaries.
Ha les vide-greniers, de vrais trésors emplis de souvenirs ! Un livre que j’ai cherché pendant des années et enfin retrouvé :))
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c'est gràce à ce livre que j'ai découvert qu'on pouvait voyager à travers les livres, ce livre est une pure merveille qui à bercé mon enfance que j'ai lu et relu sans fin...... et que j'ai gardé précieusement et aujourdh'ui je nai hate que d'une seule chose le lire à ma petite fille!
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Le second livre sans image de ma petite enfance (après Fifi Brindacier), il me donnait envie d'apprendre à danser ( stupide illusion ) , de porter des espadrilles (cela n'existait pas dans ma région) , et bien sûr d'avoir un âne (je réfléchis encore à la questions plus de 6 décennies plus tard, lol). Un bibliothèque rose bien "genré" petites-filles, mais bon, sans stupidités ni mièvrerie: à garder dans une liste: faire aimer la lecture ...
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Un des merveilleux romans qui ont bercé mon enfance et qui m'a décidé à aller visiter l'Espagne, quand je l'ai refermé. Jean-Paul Bonzon avait le don de transmettre une émotion intense, une ambiance, des odeurs, dont je me souviens encore 40 ans plus tard...
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Ce livre là m’accompagne depuis plusieurs décennies. Je l’ai lu quand j’étais petite et que je dévorais les histoires des bibliothèques Rose, Verte ainsi que Rouge & Or. Et c’est l’un des rares que j’ai toujours gardés dans MA bibliothèque, sur l’étagère aux vieux souvenirs. Il m’arrive de le sortir de son rayonnage et de le parcourir, avec attendrissement.
C’est que bien que s’adressant à un jeune public, il est bien fait ce livre. Et je me souviens qu’il m’a beaucoup fait rêver autrefois. Alors non, l’histoire de la danse, le combat de l’héroïne pour devenir danseuse, ça ne m’a jamais fait fantasmer. Non, moi je rêvais d’aller tous les jours au marché avec mon âne ! D’ailleurs si je me souviens bien (et même si je n’ai jamais eu d’âne), c’est à cause de ce roman qu’à l’époque je suis allée chaque mois au marché aux puces. Pas pour acheter : pour vendre. Eh oui, c’était une autre époque. Une pré-ado pouvait passer un samedi matin à tenir seule un étal au marché aux puces. Passons.
Je me souviens aussi avoir été un peu amoureuse du courageux Miguel (en plus, j’ai toujours eu un faible pour les personnages tragiques). Mais surtout, ce livre m’a fait rêver pendant des années de l’Espagne, décrite ici dans tous ses détails de façon totalement immersive. On ressent la brûlure du soleil, on entend les rires et les voix aiguës, on parcourt les ruelles étroites de Valence et on admire les avenues de Madrid. On voit se côtoyer richesse et pauvreté. On sent même l’odeur de la friture. Roman jeune public OK, mais cochant toutes les cases du cahier des charges qu’on demande à un roman.
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Lu en 1985 juste après "L'éventail de Séville". J'ai beaucoup aimé également mais je ne me souviens plus de l'histoire.
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Encore une belle histoire d'amitié de Paul-Jacques Bonzon qui se passe dans les Alpes.
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