Paula Hawkins

« Un bijou de polar psychologique » dixit Le Figaro… Énième fois que je tombe dans le piège des critiques figurant sur les quatrièmes de couverture. J’ai surement dû rater le fameux « train ».



L’intrigue en elle-même n’est pas mauvaise, mais qu’on le vende comme le thriller de l’année est une supercherie affligeante. Alors oui ça se lit facilement, on est pris par le (relatif) suspens, on a envie de savoir ce qui arrive à notre trio de femmes alcoolo maniaco dépressives.



Par contre sur la forme, je peux dresser tout un répertoire (au moins aussi long que le livre) d’erreurs accablantes avec en tête de liste l’impression que les trois narratrices sont les mêmes : même profil (au chômage, alcooliques, changent d’avis comme de chemise d’une façon tellement niaiseuse, etc…) et surtout des journaux intimes écrits exactement de la même manière sans aucune différentiation de style de narration et j’en passe.



D’ailleurs, ce roman aurait tout aussi bien pu être écrit par « Gillian Flynn » ou « S.J. Watson » que je n’y aurais vu que du feu. Maline la « Paula Hawkins ». A qui le tour ?

Eh bien! Je termine mes vacances par une lecture des plus palpitantes! La fille du train est un thriller exceptionnel qui met en scène Rachel, jeune femme de 34 ans qui chaque jour, prend le train pour Londres à 8h04, et revient chez elle par celui de 17h56.

La découverte de ce personnage m'a ,d'emblée, surprise car je ne m'attendais pas à...comment dire...rencontrer quelqu'un d'aussi mal en point!

Chaque jour, donc, elle fait le même trajet tout en observant les maisons qui longent les rails, inventant une vie idyllique à l'un des couples qui vit là et qu'elle aperçoit régulièrement. Or, quand la jeune femme, qu'elle a décidé d'appeler Jess, disparaît et fait la Une des journaux, tout va basculer car Rachel va mettre le pied dans un engrenage infernal.

Ce qui peut rendre ce livre addictif ce sont en partie les chapitres qui alternent les points de vue des 3 protagonistes principales (eh oui, il s'agit de 3 femmes!) autour desquelles gravitent d'autres personnages aussi intrigants que glaçants.

Ces chapitres sont rédigés comme des journaux intimes et c'est là que je vais chipoter un chouillas: comment Megan est-elle capable de faire part de ce qui lui arrive dans le dernier chapitre qui porte son nom?

Bon...passons là-dessus! Tout se resserre comme un étau; l'ambiance, lourde et opprimante, accompagne une intrigue magistralement bien menée.

Les éditions Sonatine, dont c'est le deuxième livre que je lis (le premier étant "Le monde Caché d'Axton House") prouvent ici qu'ils sont de vrais dénicheurs de talents!

Non, je n’ai pas un train de retard ! Ce thriller psychologique glaçant, je l’avais déjà lu il y a longtemps dans la version de Sonatine. Or, lorsque j’ai vu que les membres du club des lecteurs de ma médiathèque proposaient ce titre, je n’ai pas hésité à le relire et à voir le film pour comparer. Même si je connaissais le dénouement (que je trouve finalement un peu facile…), j’ai pris plaisir à suivre les péripéties de Rachel. Cette dernière est vraiment un personnage principal aussi intéressant que complexe. Grâce à une narration semblable à celle d’un journal intime, on va découvrir son quotidien, ses peines et sa dépression. Suite à des blessures du passé, la jeune femme s’est enfermée dans la solitude, le désespoir, l’alcool et l’imagination. Elle est complètement perdue et à bout. Elle raconte ce qu’elle traverse et fait régulièrement allusion à des flashs de son passé. Or, à cause de la boisson, on ignore si ce qu’elle a vécu s’est réellement déroulé de la sorte. Paula Hawkins joue subtilement avec son lecteur : Rachel semble perdre la tête, avoir commis l’irréparable et paraît incapable de s’en souvenir. On ignore ce qui est le fruit de son imagination (ex : la vie et les noms qu’elle donne au couple qu’elle aperçoit depuis son train) et la réalité. Ce côté brouillon, trouble, ambigu, sombre et malsain est volontaire. On nage en eau trouble et, régulièrement, on va se heurter à des fausses pistes. L’auteure nous ballade avec habileté, non rendant alors aussi paranoïaque et tendu que l’héroïne borderline dont on a du mal à s’attacher.



En plus de sa forme semblable à un journal, la narration va voleter d’une femme à une autre. On aura donc le point de vue de Rachel, Megan et Anna. Très vite, on va constater que ces trois personnages sont loin d’être innocents ou parfaits. De gros mystères planent. Grâce à l’ambiance et la narration alternée, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de rythme. C’est très addictif. On a envie de découvrir la vérité ! En revanche, malgré ma relecture, j’ai toujours autant de mal avec la quantité de personnages. Il y a beaucoup de noms à retenir. On se perd ! Déjà que l’auteure joue avec la démence et l’alcoolisme de son personnage principal, c’était difficile de garder la tête hors de l’eau avec ces nombreux personnages. Heureusement, on finit par s’y faire et on assiste, avec impatience et émoi, à un final pour le moins explosif ! Le film, bien qu’il possède des défauts, retrace assez bien l’intrigue. De plus, j’ai trouvé que l’atmosphère du roman était respectée. D’ailleurs, cela ne m’a pas dérangée de le revoir même si je connaissais l’histoire originale… Un bon thriller psychologique à trois voix que je recommande et qui mérite son succès…
Lien : https://lespagesquitournent...

Comme j'ai un voyage en train de prévu, je m'étais réservé "la fille du train' à lire :-)) mais je l'ai ouvert pour lire quelques pages et je ne l'ai refermé que lu et terminé !!!

oui, une lectrice de plus qui s'est laissé embarquer dans l'histoire.Je suis toujours un peu réticente face à ces livres qui connaissent un tapage médiatique mais je dois avouer que j'ai passé un bon moment.

Ce livre ne révolutionne pas le genre, c'est sûr, mais il sait capter notre attention et je comprends qu'il connaisse un grand succès. Il se lit vite, facilement et nous emporte aisément dans Blenheim road qui devient pour quelques heures la rue de tous les dangers et de toute notre curiosité...

« La fille du train », un grand succès 2015 qui n'est pas volé du tout à mon avis. C'est un très bon thriller particulièrement bien construit, redoutablement efficace.



Rachel est " La fille du train", elle y voyage chaque jour, matin et soir, entre sa banlieue et Londres. Selon l'auteure, pour tromper l'ennui chaque banlieusard devient un peu voyeur et observe la vie des autres derrière les fenêtres qui défilent. Rachel, elle, observe les maisons de son ancienne rue. Au numéro 23 habite toujours son ex-mari, avec sa nouvelle femme et leur bébé. Mais en fait elle est surtout fascinée, voire obsédée, par un autre couple quelques maisons plus loin. Elle leur donne même un prénom, ils sont Jess et Jason, leur invente une vie merveilleuse. Ils sont le couple parfait : beaux, amoureux, heureux... Ils sont tout ce que Rachel a perdu. Un jour l'illusion se brise, elle « surprend » Jess avec un autre homme, puis quelques jours plus tard Jess, sous son véritable prénom Megan, fait la une de tous les journaux, elle est portée disparue. Forte de ses observations, Rachel décide de s'en mêler sauf qu'elle n'est pas un témoin fiable pour la police car elle est alcoolique et oublie, mélange tout... Difficile de démêler la réalité de ses délires alcoolisés, sans compter son imagination fertile de femme délaissée.



L'auteure alterne les chapitres contant la vie de Rachel, celle de Megan, puis celle d'Anna (la nouvelle femme de son ex-mari), au présent pour Rachel mais en débutant une année auparavant pour Megan. Évidemment les choses ne sont pas aussi idylliques que dans l'imagination de Rachel et le petit couple du numéro 15 n'est pas parfait. Et là est le machiavélique secret du livre : si Rachel n'est pas un témoin fiable, aucun autre protagoniste n'est ce qu'il devrait être non plus. Tout est faussé et pas seulement par l'alcoolisme de Rachel. À chaque page tournée une nouvelle interrogation :

Le mari de Megan n'est-il pas un peu inquiétant, un peu trop violent ?

Que dire de l'ex-mari de Rachel ? De sa nouvelle épouse ? Juste un gentil couple victime d'une ex-femme tellement envahissante qu'elle en devient flippante ?

Quant à Megan, est-elle une douce épouse amoureuse ou une infidèle cachant de sombres secrets ?

Qui est qui ? Qui a fait quoi ? Tout le monde ment-il ? Mais ont-ils tous un squelette dans leur placard ? La spirale infernale est en marche, je soupçonne chaque personnage, tour à tour, à la fin je ne sais plus de quoi d'ailleurs. De tout. De rien. De n'importe quoi. Jusqu'aux dernières pages du livre.



«La fille du train » est un premier roman. Je trouve que Paula Hawkins maîtrise drôlement bien la narration et la construction de chaque personnage. Je suis même impressionnée. Voilà je recommande ce livre tout simplement !! Courez vite chez votre libraire, il est grand temps d'aller épier ce qui se trame au 15 Blenheim Road . Le train part à 8h04 de la gare de Ashbury.



Un grand merci à ma sœurette pour ce jouissif cadeau de Noël. Bon pour tout vous dire, avant lui, j'étais prudente, attentive, maintenant je suis paranoïaque, un peu flippée je crois. Au fait, euh... je vous ai parlé de mon nouveau voisin ? Non ? L'autre jour en promenant mon toutou le long de la voie verte, je l'ai vu derrière la vitre de son salon, il...

Cette lecture est addictive, méfiez vous!

Rachel prend le train deux fois par jour et observe une maison habitée par un couple qui semble très amoureux... Elle est d'autant plus attirée par l'image de ce couple qu'elle s'est elle-même séparée de son mari il y a quelques années, avant qu'il ne "refasse sa vie" .

Au cours d'un de ses voyages, Rachel remarque qu'un autre homme est présent dans la vie de la jeune femme. Elle s'interroge, jusqu'à ce que le journal révèle la photo de celle-ci: Elle a disparu!

La vie de Rachel, femme abandonnée et déchue, ressemble à un cauchemar: elle a perdu son travail, elle s'alcoolise, elle accumule les mensonges. Au cours de certaines soirées, elle perd le contrôle, elle perd la mémoire...

J'ai apprécié l'écriture de ce roman, l'intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout.

Trois femmes sont mêlées à la résolution d’un meurtre : celui de Daniel, un jeune homme qui habitait une péniche. Ces femmes connaissaient Daniel : Carla, la tante, Laura, avec qui il a passé sa dernière nuit et Miriam, sa voisine.



Chacune d’elle ont un passé lourd car ce sont trois femmes que la vie n'a pas épargnées, qui ont souffert et souvent un peu toutes brisées.



Au fur et à mesure que l'intrigue se noue et se dénoue le lecteur découvre leurs secrets, leurs pires défauts et leurs rancœurs enfouies .



Pour les amoureux de « La fille de train » , vous allez être servis.



Paula Hawkins, revient en force et en forme avec Celle qui brûle, son nouveau thriller doté d'une intrigue extrêmement bien ficelée.



Le récit est parfaitement ciselé et la psychologie des personnages bien travaillée . Le lecteur est constamment à la recherche du vrai et du faux et aura du mal à trouver le fin de mot de l'histoire .




Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Un wagon d'étoiles !



Très belle oeuvre adaptée divinement au cinéma.



Le livre est troublant. Très bien ficelé. Je n'ai rien vu venir....



Des détails qui ont leur importance.



On se forme les personnages dans son interieur. Pour mieux les vivre au fil des chapitres. Mais ils se modifient au fur et à mesure du livre......



Rachel peut nous faire vivre un cocktail d'émotions .



Tantôt agressive. Tantôt drôle. .. tantôt pénible. ...



Elle agace.

Elle irrité.

Elle fait peine .

Elle trouble.

Elle questionne.



Infidélité. Meurtre. Sexe pouvoir . Haine. Bébé. Fàmille. Amour. Jalousie. ...



Un bel opus...

Un titre et une couverture des plus cinématographiques !!!!

Voilà comment on prend connaissance de ce roman.

Autant le dire de suite, c’est du très très bon !!!!!

Cela commence d’une manière tranquille, dans la routine quotidienne de Rachel .Mais très vite, on bascule dans une atmosphère de doute, de manipulation, d’oubli et de souvenirs.

On dévore les pages et on suit l’héroïne dans sa quête pour découvrir la réalité.

Un personnage principal qui doit se battre pour vivre entre une rupture, une maladie et ses propres mensonges.

Bref un livre qui oscille entre thriller et polar noir. Un livre qui se lit très vite .Un livre qui nous parle à tous…

Un thriller psychologique fascinant à l'ambiance hypnotique et à l'intrigue ingénieuse.

Le point de départ est alléchant : Rachel, jeune femme désoeuvrée, imagine la vie des gens qu'elle voit derrière la vitre du train qu'elle prend tous les jours, et lorsqu'une femme qu'elle voyait régulièrement disparaît, c'est le début d'une enquête pour les policiers mais également pour Rachel.

Les personnages principaux sont imparfaits et torturés, parfois pathétiques ou machiavéliques, mais c'est précisément cela qui les rend vivants et réalistes.

Le récit est dynamique et alterne entre les points de vue des trois narratrices Rachel, Megan et Anna, et le rythme ne faiblit à aucun moment.

Le côté thriller psychologique est bien amené, notamment via le personnage de Rachel qui a de nombreuses difficultés avec l'alcool et avec sa mémoire.

Le tout est bien équilibré et le doute est présent quasiment de bout en bout.

Je ne suis pas déçue de ma lecture de ce livre qui mérite à mon sens son succès, je pense maintenant regarder le film avec plaisir...

Tard hier-soir ou très tôt ce matin, j'ai terminé la lecture de la fille du train.

J' ai quitté ces pages, avec les images qui se bousculent dans la tête et ces personnages prisonniers de leurs démons intérieurs.

Le récit à trois voix m' a bien emmené, bien bercé dans le concert des apparences et de mornes existences.

Ah non, Rachel n'est pas une de ces héroïne positive à laquelle on peut s'identifier: Alcoolique, dépressive, rêveuse style fleur bleue. Elle a tout foutu en l'air: boulot, mariage, relations sociales... Elle est au fond du trou. Son mari, à bout, s'est barré pour épouser sa maîtresse avec qui il occupe toujours la même maison et a eu un enfant que Rachel ne pouvait avoir.

Les trous noirs, provoqués par les cuites monumentales de Rachel, vont quand même la pousser dans les retranchements d'une mémoire brouillée, éclatée en forme de puzzle.

Megan, la femme qui disparaît, et Scott son mari représentent le paradis perdu de Rachel: un joli couple si bien assorti.

Pour Anna, femme de l'ex-mari de Rachel, tout irait au mieux sans cette grosse vache de Rachel qui menace la quiétude de sa petite famille en les harcelant.

Et les flics?...après-tout, nous nous trouvons dans un roman à composante policière, non?... Eux aussi, et on peut les comprendre, n'ont aucune once de sympathie pour Rachel (pensez-vous, une alcoolique...) et se perdent en fausses pistes...

Ah, et puis il y , Scott, Tom et le psy de l'histoire, l'homme blond-roux aussi...

Tous habilement mis en scène dans un roman passionnant plus que captivant. Un récit à trois chants, d' une Paula Hawkins heureusement inspirée des maîtres William Irish ou Boileau-Narcejac (entre autres).

Un roman qui a le bon goût de traîner un peu, au début, comme une grasse matinée ou une gueule de bois carabinée;

Un roman (policier?) qui m'a fait découvrir une auteure prometteuse.



Pour certains, le succès rencontré par ce livre très vite adapté au cinéma semble suspect voire immérité.

Bien sûr, le packaging du livre et le déploiement médiatique employé peut paraître disproportionné, exagéré.

Je dois dire que, en 2015, je n'ai nullement prêté attention à ce livre acquis

l' an dernier. C'est le titre et la quatrième de couv (heureuses quatrièmes de couv!) qui m'a fait acheter l'édition de poche et la poser au milieu des innombrables ouvrage que j' ai à lire.

Et je me dis qu'il eut été malheureux que je ne lise pas ce bouquin.

C'est peut-être ce que l'on se dit quand on vient de refermer un roman qui vous a passionné?

Entre trois voix de femmes, Paula Hawkins nous concocte un agréable moment de lecture. Ça cogne fort dans la tête, dans les boyaux, dans le ventre, dans les nerfs, les mots ont l'air d'avoir d'abord été mâchés, ensuite recrachés, bien que les phrases ne fassent pas montre d'une recherche aussi percutante mais il y'a de la musicalité, du rythme, de la respiration, la lecture devient une espèce de danse qui s'exécute sous le coup de souffle des personnages. En tout cas, cette danse nous saisit pendant une bonne partie du livre...ensuite il y a que ces trois personnages dansent dans le même rythme si bien qu'en dehors de leur nom, on ne les distingue vraiment pas, l'atmosphère se tasse un peu avec ce sentiment de culpabilité qui agite l'air un peu trop, ça fait qu'on tombe dans des reprises...mais n'empêche qu'on se régale de La fille su train!

Ce que j’ai ressenti:



Vivre avec un traumatisme, une colère, un remords, c’est possible. À force de persévérance et de volonté, on y arrive. Mais vivre avec le feu et les regrets, ça, c’est le plus difficile. Presque impossible…Et pourtant, il faudra vivre avec, jusqu’à la fin. Mais est-ce que c’est vraiment vivre? Est-ce que ça ne serait pas plutôt, survivre, surnager, brûler de l’intérieur? Telle est la question que je me pose quand je finis cette lecture, mais une chose est sûre, je vous conseille ce roman, pour l’élan d’amours et de feux…Parce qu’en définitive, la vie ça n’est que ça! Ça, et des histoires qui palpitent de cela…



Trois femmes se retrouvent au milieu d’une enquête pour meurtre. Rien ne va plus. Leurs équilibres déjà instables, est sur le point d’exploser. Littéralement. Qui de la tante, de la voisine, de l’amante est celle qui a vacillé aux flammes de la vengeance? Il vous faudra pour le découvrir explorer les pages de ce nouveau thriller incandescent signé Paula Hawkins. Avec Celle qui brûle, nous sommes dans un espace restreint, sur des péniches, à Londres. Carla, Miriam, Laura, sont des femmes abîmées par la vie. Peu à peu, elles dévoilent leurs secrets, leurs défauts, leurs quotidiens. Tour à tour, nous prenons l’ampleur de leurs culpabilités, de leurs difficultés, de leurs amours, et de leurs haines…Et le feu se ramène dans le dedans, ne laissant que du sang. Des tonnes de sang. Mais votre imagination saura-t-elle aller jusque là?



Je suis toujours impatiente de lire les romans de Paula Hawkins, parce qu’elle met en scène, des femmes. Des femmes fortes, atypiques, avec des fêlures. Des femmes vulnérables mais aussi des femmes puissantes, quand elles se relèvent…J’aime découvrir ces histoires complexes où des personnes ont subi des traumatismes importants, et qui se remettent plus ou moins de cette blessure. Paula Hawkins a la particularité d’écrire des thrillers psychologiques qui explorent les failles de l’esprit, de fouiller dans le dedans de chacune de ses héroïnes, d’aller chercher le résidu de braise qui a définitivement changé la personne. Et c’est cet aspect, entre défaillance et résilience que j’admire, quand elle nous façonne ses personnages. Trois fois déjà, que je me laisse prendre à ses jeux de pistes, à ces indices distillés ça et là, que je regarde ce que l’amour peut donner de force, et de drames en ricochet. Et par trois fois, se laisser surprendre à être encore admirative et surprise. Celle qui brûle, c’est la joie de retrouver une autrice qui sait manipuler les tensions et nous bluffer à tous les coups!



🔥« Foutre le feu à des trucs. Foutre le feu. Foutre le feu foutre le feu foutre le feu. »🔥




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J'ai offert ce bouquin à quelqu'un qui l'avait déjà lu et que, de ce fait, me l'a rendu. Je l'ai donc lu mais avec beaucoup de méfiance car l'offrir à un accro de ce genre de bouquin est une chose, le lire en est une autre. D'autant que le battage autour de "près de 20 millions de lecteurs déjà conquis" n'est jamais bon signe.

Pour ce qui me concerne je n'ai pas été conquis, loin s'en faut. J'ai trouvé ce livre lourd, répétitif, maladroit et peu réaliste. Lourd car à force de chercher à reconquérir son ex-mari, Rachel, devient un poids dans la vie du nouveau couple dont Anna fait partie. Qui accepterait de voir une personne dans son jardin qui plus est avec son enfant dans les bras ? Rachel boit, vomit, puis boit à nouveau et vomit de nouveau, nettoie le vomi ou oublie de le nettoyer, se fait virer de sa chambre par son amie, puis revient, est de nouveau copine, promet de ne plus boire mais boit à nouveau et ce dans un bon nombre de pages. Train le matin, train le soir, arrêt au feu rouge, un petit coup d'oeil chez les voisins en passant ni vu ni connu qui suffit pour échafauder un scénario digne de Bollywood. Entre nous qui habite aussi près de la voie ferrée ne doit pas manquer de nuisances sonores, non ? Considérer ces maisons comme des havres de paix c'est avoir de l'imagination. Vous aurez remarqué que la Megan a écrit son journal jusqu'à sa mort, vrai vous l'aviez remarqué ? Vous me direz qu'en littérature on en a vu d'autres, certes mais quand même c'est gros, d'autant qu'arrivé au moment où Megan termine son récit le lecteur (moi) sait depuis pas mal de temps qui est l'assassin. Ce qui n'est pas mon rôle de savoir, c'est l'auteur qui sait et qui nous délivre la vérité à la toute fin. Ce n'est pas une règle absolue, sauf dans ce genre de bouquin à tiroir.

On l'aura compris j'ai mal digéré la prose de Madame Hawkins. Je ne lui en tient pas rigueur.
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Je termine cette lecture un peu déçue car je n'ai pas compris les raisons de l'immense succès de ce livre et de la publicité qui lui a été faite.

Certes, c'est un honnête thriller plutôt bien mené et reposant sur une idée de départ originale et séduisante, mais je ne l'ai pas trouvé exceptionnel. Par exemple, dans le genre thriller psychologique raconté à plusieurs voix, j'ai nettement préféré Les apparences de Gillian Flynn.

Mon problème vient sans doute aussi du fait que je l'ai lu de façon relativement hâchée, car je n'avais tout simplement pas envie de retrouver les personnages le soir. Difficile de rentrer dans un roman quand on ne trouve pas le moindre personnage sympathique ou attachant....

Rachel prend le train, des verres de vin, des kilos et des vessies pour des lanternes.



Elle est un vrai boulet pour Cathy qui l'héberge, pour Tom son ex, sa femme Anna et leur bébé. Une petite famille sans histoires.



Des histoires, justement Rachel en invente et elle en fait.



Mais bientôt la fiction et la réalité se mettent à flirter dangereusement entre elles. Jesse, son héroïne disparaît. On retrouve son cadavre. En fait elle s'appelle Megan.



Rachel se met en tête de devenir un témoin digne de foi. Elle est un vrai boulet pour tous les protagonistes du drame et pour la police.



Elle est désolée.



Moi aussi: ce polar laborieux et répétitif m'a pesé d'un bout à l'autre.



Plus ennuyeux que Avant d'aller dormir, pas du tout aussi brillant que

La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil, auxquels il m'a fait penser, La fille du train m'a laissée ... à quai.



Désolée, les amis ( c'est le mot qui revient le plus souvent dans le récit), vraiment désolée de ne pas partager votre enthousiasme...

Ça vous est forcément arrivé un jour ou l’autre non ? Mais si, ce sentiment de faire partie des exclus d’un phénomène littéraire de grande envergure. Vous savez le sentiment d’ajouter une voix discordante aux louanges faites à propos d’un ouvrage. Ce sentiment d’être le vilain lecteur qui n’a pas compris le roman, est passé tellement à coté que ça en est choquant. Ce sentiment désagréable d’être le paria de l’histoire qui aurait tellement aimé faire partie du groupe, animal grégaire s’il en est. Je suis au regret de vous dire que j’en fais partie et j’en suis bien désolée.



Pourtant, La fille du train est LE thriller de l’année 2015. Impossible de passer à côté (ou alors faudrait vivre sur Mars ou Saturne). Il est partout, se lit partout, pas un jour dans mon RER d’amour sans voir un lecteur compulsivement scotché à ce roman, dévorant les pages comme moi les chocolats le jour de Pâques. Bon, mais comme je suis du genre cynique/sceptique/je vais pas courir l’acheter je suis pas comme tout le monde, j’ai attendu et attendu, patiemment. Et puis un jour ma sœur me tend l’ouvrage, apparition digne du Saint Graal. Dieu tout puissant, enfin le voilà, là entre mes mains. Je pourrais enfin me faire une opinion sur ce best seller. Mais déjà ma sœur me dit : « C’est pas mal, moui. » Oy c’est pas bon ça. Non, non. Je sens ma sœur qui essaye de fuir mon regard, de ne pas me communiquer le fameux doute raisonnable qui peut orienter une lecture. Et là, face à mon désarroi et en bonne grande sœur qui se respecte, elle tente de me rassurer : « Non mais si c’est vraiment pas mal. C’est que j’ai lu tellement de thrillers tu sais… ». La sentence est prononcée. C’est donc fébrile que votre serviteur a entamé La fille du train.



Au bout de 100 pages je suis foutue. Vous savez pourquoi ? Parce que j’ai deviné l’intrigue, j’ai tout pigé, c’était évident, sous mes yeux. J’ai compris et j’ai su que je ne me trompais pas. Et je ne me suis pas trompée. Du coup, comment entrer dans un suspense qui n’en est plus un ? Il n’y a plu qu’à prendre son mal en patience, souffrir aux côtés de notre héroïne alcoolique Rachel, bien déterminée à résoudre cette histoires de meurtre mais que personne ne croit ni ne prend au sérieux, qui doute, prend cher. Niveau empathie par contre, Paula Hawkins a réussi son pari : j’avais envie de prendre Rachel dans mes bras et de lui murmurer : « tout doux Rachel, moi je te crois. »



Peut-être que je lis trop de thrillers et que les bonnes vieilles ficelles, je les connais. En fin limier, je suis devenue une superpro des intrigues en tout genre, on me l’a fait plus (oui je m’enflamme un brin je le concède). Je suis certaine que La fille du train est un honnête roman et je comprends qu’on puisse être addict. Mais pas de bol pour moi ça n’a pas fonctionné. Inutile de m’étendre sur le sujet. Je n’ai pas aimé. Fin de cette chronique.
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Bonjour amis lecteurs ,

Voici « Angle mort » de Paula Hawkins. Nous suivons une femme dont le mari vient d’être assassiné. Les soupçons se portent alors sur le meilleur ami du couple. Voici un thriller psychologique très court qui ne m’a pas totalement convaincue. L’intrigue est prévisible et les personnages peu attachants auraient mérité une description moins superficielle. Les dialogues sonnent faux et manquent d’à propos. Des incohérences m’ont gênée au fil d’une lecture très facile au demeurant mais qui ne restera pas gravée dans ma mémoire. J’avais aimé les livres précédents de l’auteure, celui-ci est une véritable déception, cela n’engage que moi bien évidemment.

Un bon moment de détente que ce thriller psychologique,j'ai aimé l'ambiance et l'atmosphère qui s'en dégagent. Et chaque chapitre consacré à un des personnages de cette histoire fait croître le suspense au furet à mesure de la lecture,une chute que je n'ai pas vue venir et pour le moins inattendue .Assez addictif,car on veut savoir et surprenant lorsque tout se dévoile à la fin. A recommander. ⭐⭐⭐⭐

Après le succès ahurissant de La fille du train, Paula Hawkins était attendue au tournant. On la retrouve le long d’un bras de rivière, penchée au bord de la falaise. Métaphoriquement, peut-être a t-elle eu cette impression au moment de négocier ce virage.



Ceux qui ont encensé son premier roman, tout comme ceux qui aiment les thrillers psychologiques et prennent le train en marche, doivent avoir l’eau à la bouche à l’idée de baigner dans ce dense récit.



Une histoire dans laquelle on ne plonge pas tête la première, mais où on s’immerge pas à pas, en sentant le froid s’insinuer petit à petit. Pas le genre de thriller tourbillonnant, mais une ambiance tout en subtilité qui fait naviguer le lecteur en eau trouble.



Il faut une certaine concentration pour garder le cap, au gré des nombreux personnages qui composent cette intrigue. Une petite communauté où tout le monde se côtoie, entourée de secrets, de non-dits, d’incompréhensions. Au sein du village de Beckford, rien ne coule de source. Chacun sa vérité.



Je vais amener de l’eau au moulin de ceux qui pensent du bien de Paula Hawkins. Elle n’a rien inventé, mais sait modeler des personnages forts, crédibles, complexes et humains. Elle a le don de la patience, la volonté de créer une ambiance avant tout, sans tomber dans les failles de la facilité.



La torpeur de l’atmosphère et une certaine lenteur assumée peuvent ne pas convenir à tous. Les personnages prennent des trombes d’eau sur la tête tout au long du récit, et le lecteur en sort rincé. Il faut apprécier de s’enfoncer lentement dans les eaux glaciales d’une intrigue sobre mais prenante.



Paula Hawkins n’est pas du genre à noyer le poisson. Au travers de ces très beaux portraits de femmes, les sujets abordés sont difficiles. Elle amène les choses en douceur. La subtilité ne l’empêche pas de parler de sujet lourds comme la dépression ou le suicide.



Au fond de l’eau est une lecture prenante par son ambiance pesante (voire déprimante), quoi qu’un peu lente parfois, où il faut se méfier de l’eau qui dort. Poignante aussi, grâce à ses personnages et leurs fêlures. Même s’il ne révolutionne rien, ce deuxième roman de Paula Hawkins est loin d’être un coup d’épée dans l’eau et confirme que c’est une auteure qui sait créer un univers immersif.
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