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Critiques de Paula Hawkins (2281)
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La Fille du train

Près d’une voie ferrée, un meurtre et des femmes qui aiment trop.



À travers la fenêtre du train, tous les jours, une femme observe un couple heureux dans leur jolie maison. Elle leur invente des noms et leur imagine une personnalité, un travail et une vie.



Mais, un jour, tout bascule, un meurtre a été commis. La victime habitait la jolie maison heureuse près de la voie ferrée… La fille du train décide de faire sa propre enquête pour éclaircir le drame.



Mais cette fille du train est-elle bien ce qu’elle semble être ? Cette travailleuse qui fait la navette tous les jours vers sa banlieue ne cache-t-elle pas un penchant pour l’alcool ? N’est-elle pas perturbée par une déception amoureuse ? Avec son estime de soi inexistante est-elle aussi une victime ? À moins que…



Une recherche de la vérité avec du suspens et des portraits de femmes aux vies pas très roses.

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La Fille du train

J'ai un avis mitigé pour cette lecture, certes,nous avons là, un thriller, tout en finesse psychologique, sans enquêteur mais sous le regard de Rachel, la fille dans le train, celle qui invente la vie du couple qu'elle observe chaque matin , dans la petite maison aux bords des voies...



Rachel, très seule et très paumée, attachante en diable mais aussi Megan, la fille vue du train, sans oublier Anna, la voisine de Megan.

Trois portraits de femmes tissés serrés pour une intrigue qui se laisse lire avec plaisir mais pour ma part, je n'en garderai pas un grand souvenir.

J'ai trouvé que ce récit manquait d'originalité et le dénouement fut sans surprise.
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La Fille du train

C'est un livre qui se lit très rapidement, un vrai page turner.

J'ai vite été prise par l'histoire.

Mais rien ne m'a étonné, j'ai deviné le coupable. Tout était si évident.

Les personnages ne sont pas vraiment attachants.

Une lecture prenante certes, bien écrite mais… J'aurais voulu une fin plus : surprenante… moins de : « déjà vu ».

Je lirais d'autres livres de cette auteure, lorsque ma main croisera la route d'un de ses ouvrages…



Bonne lecture !

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Au fond de l'eau

Comme dans son premier polar, le très remarqué "La fille du train", l'auteure nous entraîne dans une sombre histoire avec de nombreux personnages féminins, des secrets inavouables, des tensions ...

Cette fois, on est dans un petit village et près d'une rivière, avec le mystérieux Bassin des noyées, lieu qui semble exercer une fascination/répulsion sur les habitants, et qui semble aimanter les noyades, suicides, crimes sordides.

Danielle dite Nel, est l'une des disparues. Sa mort est-elle liée à son "grand projet" de livre sur le Bassin des noyées ? Un an auparavant, la jeune Katie avait elle aussi trouvé la mort au même endroit. Et de nombreuses autres disparitions se sont passées sur ce même lieu. Coïncidence ? ou les morts sont-elles liées, comme le prétend Nickie la voyante, que tout le monde prend pour une vieille folle ?

Paula Hawkins prend encore une fois le temps d'instaurer une ambiance, un climat oppressant, très singulier, avec en plus une vieille haine entre Nel et sa soeur Julia. Lena la fille de Nel est aussi un personnage très intéressant.

Malgré quelques longueurs, un polar maîtrisé et de qualité.
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La Fille du train

Enfin, je l'ai lu!

Le livre dont tout le monde parle...

Le livre dont Spielberg a acheté les droits d'auteur. ..

Autant dire que j'attendais l'auteur au tournant.. Et bien, j'ai adoré ET j'ai été bluffée !

L'histoire est formidable, merveilleusement écrite , un travail d'orfèvre dont presque chaque phrase peut inspirer une citation "Babélio"(!), un travail sur la psychologie qui dénote une grande connaissance de l'âme humaine chez une jeune auteur .

Je m'attendais à une ressemblance (ou hommage) , avec" le train de 16h50 "d'Agatha Christie (un témoin dans un train assiste à meurtre perpétré dans un autre train). Bon, c'est pas ça du tout!

Alternant 3 voix féminines selon les chapitres, l'auteur fait grandir le suspens pour mieux reculer dans les informations, brouiller les pistes, C'est du grand art !

Rachel est alcoolique , depuis que son mari l'a quittée pour une autre femme, Anna . Chaque jour , elle part travailler, en train . Et chaque jour , elle passe devant la maison qui était la sienne et qui est maintenant occupée par son ex-mari et Anna. Chaque jour , elle observe également une maison voisine occupée par un gentil jeune couple à qui elle a même attribuée des prénoms( Jason et Jess ) ...Mais un jour, la jolie Jess disparaît , ça serait bien que Rachel raconte à la Police, qu'elle l'a vue avec son amant . Mais Rachel est alcoolique , Rachel n'est pas un témoin fiable...



TOUTE autre information de ma part nuirait à votre plaisir de lecture...



Excellent, envoûtant, les acteurs et actrices vont se battre pour avoir l'honneur et le plaisir de jouer dans la future adaptation cinématographique...



Flash info ! ... : sortie ciné prévue le 26 Oct , réal: Tate Taylor ; avec Emily Blunt, Haley Benett, Luke Ewans, et Justin Théroux .





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Celle qui brûle



Amateurs du Moyen-âge et de la guerre de cent ans, passez votre chemin.

Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, dans ces pages rien ne touche de près ou de loin à Jeanne d'Arc.

Littéralement, celui de la version anglaise aurait pu se traduire par "Un feu qui s'embrase lentement".



Après l'eau ( Au fond de l'eau ), Paula Hawkins s'intéresse donc à l'élément du feu, mais pas au sens propre puisqu'il est ici question de colère, de lutte pour obtenir réparation, de vies gâchées qui crient vengeance.

Le feu qui brûle - ou qui pèse - sur les épaules des principales protagonistes est celui d'un volcan qui après des années de silence et de douleur est entré en éruption.



Alors oui, j'ai lu et apprécié La fille du train, sans pour autant comprendre son succès interplanétaire. Il s'agissait d'un bon thriller psychologique, mais il y en a eu tellement d'autres qui sont restés dans l'ombre alors qu'ils étaient bien meilleurs !



Mais Celle qui brûle me marquera bien davantage. L'écriture est maîtrisée, la narration complexe et pourtant parfaitement compréhensible, les personnages terriblement vrais dans toute leur souffrance.



L'histoire nous parle majoritairement de la famille Myerson, réduite à peau de chagrin.

"Il y a déjà eu trop de gens détruits dans cette famille."

"Le poison. Il vient de moi. De ma famille."

Carla et son ex - mari Théo, écrivain, tentent encore de faire face au drame survenu quinze ans plus tôt qui les a séparé malgré leurs sentiments.

Angela, la soeur de Carla, a été une femme rongée par la culpabilité, rongée par l'alcool, et aujourd'hui rongée par les flammes durant son incinération. Jamais elle n'a pu se pardonner ... et jamais elle ne l'a été.

Enfin Daniel, le fils d'Angela, vingt-trois ans. De retour à Londres. Mauvais garçon. Retrouvé mort égorgé sur son insalubre péniche.



La résolution de son meurtre fera office de toile de fond à tout l'aspect policier du roman. Mais elle sera également un fil conducteur reliant les Myerson à d'autres personnages tout aussi abîmés. Tout aussi suspects. Des femmes au destin tragique et étrangement attachantes par leur fragilité, leur vulnérabilité.



C'est le cas de Miriam, surnommée la Hobbit. Grosse, moche et poilue. Célibataire et sans enfants. Elle habite à proximité de la péniche de Daniel et c'est elle qui découvrira le corps de la victime et préviendra les autorités. Son mal être est profond, le mot "victime" pourrait presque être tatoué sur son front. Bien plus jeune, elle a été enlevée par un tueur en série et elle n'en n'a réchappé que de justesse. Et aujourd'hui, c'est un homme qu'elle admirait et en qui elle avait toute confiance qui l'a trahi.



Un petit mot sur Irène également, voisine et amie d'Angela, avec laquelle elle partageait le goût des romans policiers. En dépit de ses huit décennies, vieillir lui fait peur et plus encore le fait d'être perçue comme telle, un poids pour la société, quelqu'un qui ne comprend rien à rien. Elle souffre de ces préjugés, de ses propres limites. Et à bien des occasions cette charmante dame âgée surprendra le lecteur justement par sa largesse d'esprit ... et ses talents de détective. Bien avant que l'auteure ne fasse la comparaison elle même en fin d'ouvrage, Irène me faisait déjà penser à une Miss Marple des temps modernes.



Mais la palme du personnage qui m'a le plus bouleversé revient à Laura Kilbride, directement impliquée puisqu'elle a couché avec la victime la nuit du meurtre.

Elle est totalement folle, son comportement est incompréhensible, elle pique des crises de colère ou rit aux larmes lors de ses interrogatoires aux moments les plus inopportuns.

Elle a été broyée, au sens propre comme au figuré. Une voiture l'a laissée pour morte quand elle avait dix ans après l'avoir percutée de plein fouet.

Coma, hôpital, chirurgie, rééducation mais lourdes séquelles tant d'ordre physique que psychologique. Ses liens avec ses parents qu'elle aime tant se sont délités. Seule Irène l'empêche de faire naufrage.

"Tu sais ce que c'est ton problème, Laura ! C'est que tu prends de mauvaises décisions."

Et elle admet elle-même être sujette aux troubles de la mémoire, à la dépression, à l'agressivité verbale. Des troubles maladifs sur lesquels elle n'a aucune maîtrise.

Elle a tout de la suspecte idéale.

Et elle a tout de la victime qui en a déjà bien assez bavé comme ça dans la vie. Qu'on a envie de choyer, de protéger, de défendre, parce qu'elle n'a pas les armes pour le faire.

Malgré les drames terribles qu'ont vécu Carla et Miriam, elles ont toujours conscience de leurs actes. Bien sûr le lecteur les plaint également, il est à la fois bouleversé et terrorisé par le cauchemar qu'elles ont vécu, mais personnellement, c'est pour Laura que j'ai ressenti le plus d'empathie, pris de regrets à chaque fois qu'elle agissait à contre-courant de ce qu'on attendait d'elle.





Un meurtre.

Deux intrigues entremêlées.

Trois femmes qui sont amenées à se croiser quand elles ne se connaissent pas déjà.

Des personnages sur lesquels la vie s'est souvent acharnée et qui n'ont fait que tomber de Charybde en Scylla.

Un peu de pathos mais totalement mis au service du suspense.



Celle qui brûle est bien un thriller psychologique mais qui ne fait pas que reproduire un schéma déjà archi rebattu.

Ses qualités ne se limitent pas à l'originalité de ses protagonistes abîmés, mais surtout à la façon dont on les découvre de plus en plus en profondeur.

Et c'est grâce à une façon de raconter millimétrée, quasi chirurgicale, que tous prennent vie sous nos yeux. Qu'on comprend mieux leurs histoires, leurs liens, leurs interactions.

L'étendue de leur souffrance.

Leurs désillusions.

Leurs colères si ardentes qu'elles pourraient provoquer des envies de meurtre.



"Pourquoi personne ne semblait plus en mesure de raconter clairement une histoire, du début à la fin ?"

C'est Carla qui prononce cette phrase, agacée par les sauts dans le temps surexploités dans les romans d'aujourd'hui. Mais c'est aussi je pense un clin d'oeil de Paula Hawkins à son propre roman qui n'a de cesse d'alterner présent et passé. Avec une place prépondérante d'ailleurs pour ce qui s'est déroulé avant le meurtre.

Des années en arrière, quelques jours plus tôt, peu importe : Elle maîtrise totalement la façon de faire glisser sa narration dans les souvenirs, et aime particulièrement s'interrompre après une révélation inattendue.

Quel est le lien avec le meurtre de Daniel ? Y en a-t-il seulement un ? En tout cas chaque nouvel élément fait apparaître de nouveaux points de vue, change en partie notre perspective, nos hypothèses.

Et même dans le cas contraire, le plaisir ici consiste tellement à relier les personnages entre eux et à comprendre leur traversée de l'enfer que l'assassinat passe facilement à l'arrière plan.



Et c'est tant mieux parce qu'il n'y a aucune surprise à attendre de ce côté. Enfin, on est dans du classique qui ne se démarque pas vraiment des autres romans du genre.

Mais au risque de me répéter toute la valeur, toute la richesse de Celle qui brûle s'inscrit tant dans la découverte et la description progressive de ces êtres blessés et souvent profondément attachants qui vivent dans le même quartier londonien. Ainsi que dans la structure ciselée d'apparence complexe, où les points de vue se succèdent, où alternent présent et passé, où un livre de semi fiction vient également parsemer ses extraits sans ordre ni logique apparente.

Le tout se lit pourtant avec une rare sensation de confort, et une impression d'inédit qui fait vraiment du bien dans un genre qui a besoin de se renouveler.



Le succès de La fille du train reste pour moi un sujet discutable. Cette fois Paula Hawkins prouve qu'elle fait bien partie des auteures de thrillers psychologiques les plus talentueuses.



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La Fille du train

Bien qu’elle ait perdu son emploi, Rachel, la trentaine, prend tous les jours le même train pour rejoindre Londres. Qui tous les jours s’arrête devant la même maison où elle observe un jeune couple. Deux êtres beaux et amoureux auxquels tout semble sourire…A quelques maisons de là vivent son ancien mari, sa nouvelle compagne et leur petite fille. La blessure que Rachel noie dans l’alcool, l’obsession de son amour perdu, de l’enfant qu’elle n’a pas eu, de l’épave qu’elle est devenue…



Un matin elle surprend la belle avec un autre homme. Quelques jours plus tard la photo de la jeune femme est dans les journaux : elle a mystérieusement disparu. Et revenant roder dans le quartier où elle a vécu, mêlant l’attirance morbide vers les causes de sa souffrance au désir d’aider un homme dont elle pense l’amant responsable de la disparition de sa femme, Rachel va être entrainée dans une affaire de plus en plus ténébreuse…Entre fausses pistes et vrais rebondissements les masques vont peu à peu tomber, les destins se croiser, le passé resurgir, les soupçons se déplacer, le suspense baignant jusqu’au bout cet envoutant thriller psychologique. La fille du train…à ne pas rater !

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Au fond de l'eau

« Quand quelqu'un meurt de cette manière, la question qu'on se pose, c'est toujours 'pourquoi'. Pourquoi a-t-elle fait ça ? Pourquoi mettre fin à ses jours (...) ? »

Avec cette question, vient celle de la 'responsabilité' des proches, accompagnée de leur sentiment de culpabilité - n'avoir rien senti, ne pas avoir été suffisamment présent.

Ils peuvent passer le reste de leur vie à chercher « quelque chose à quoi se rattacher, quelque chose qui puisse leur faire dire : Voilà, c'est à cause de ça. »



Mais Nel s'est-elle réellement suicidée ?

Et toutes ces femmes et jeunes filles qui sont mortes noyées, avant elle, à cet endroit de la rivière ? La petite ville de Beckford a un lourd passé, et on ne sait pas très bien si la rivière maudite agit comme un aimant sur les femmes désespérées, ou si ce coin est bien pratique pour se débarrasser de celles qui dérangent.



Il faudra beaucoup de temps aux enquêteurs pour démêler tous les liens qui relient les victimes à travers les siècles, afin d'y voir plus clair.

Les témoins et les proches des défuntes ont déjà bien du mal à s'y retrouver entre leurs impressions, illusions et mensonges (volontaires ou non).



J'avais déjà été séduite par 'La fille du train' de cette auteur.

Et malgré quelques longueurs ici sur la fin, j'ai aimé les réflexions pertinentes, qui bousculent notre bien-pensance sur la famille, les relations dans une fratrie, le couple et l'adultère, les cruautés adolescentes, le suicide...



• PS : j'ai eu du mal à m'y retrouver parmi les nombreux personnages (Nel/Daniella, Lena/Helena, Helen, Lauren, Robbie, Nickie).
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Au fond de l'eau



J'avais entrepris puis abandonné très vite la lecture de ce roman, je n'arrivais pas du tout à me concentrer: trop de noms, de versions. J'ai voulu y revenir car j'avais bien aimé" La fille du train" et je me suis dit qu'il fallait le temps de laisser s'installer l'intrigue.



Eh bien, je vais être à contre-courant de la plupart des critiques, je ne suis pas du tout convaincue par ce livre. Je me suis à nouveau noyée dans tous ces chapitres , chacun multipliant les points de vue. Quel meli-melo! Après la mort de Nel, noyée comme tant d'autres femmes dans la rivière de ce petit village tranquille en apparence , sa soeur Julia ( alias Jules, c'est comme cela qu'elle veut qu'on l'appelle) revient sur les lieux de son enfance, à contre-coeur, et n'est pas spécialement bien accueillie par sa nièce, Lena, 15 ans. Voilà le point de départ.



Ensuite, que de longueurs, de rappels répétitifs du passé, de remous! On fait du sur-place.



Pourtant, le thème de l'eau, ce bassin aux noyées avaient un côté attractif, original. Mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'eau, encore moins à en voir le fond... Ce n'est que mon ressenti. Tant mieux si d'autres ont aimé !
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La Fille du train

La fille du train, c’est Rachel. Chaque jour, dans le même train de banlieue, assise à la même place, elle observe la même maison et fantasme à loisir sur le couple qui l’habite. Elle leur a inventé des prénoms, une vie, elle les aime, elle les imagine, elle les juge un peu aussi. Un peu pathétique tout ça. Ben oui, mais elle n’a pas de vie, cette pauvre Rachel. Elle squatte dans une chambre minuscule qu’une vieille copine est bien gentille de lui prêter, elle picole à faire pâlir de jalousie un Polonais, elle pleure son mari parti pour une autre (tu m’étonnes). Alors, ce couple qu’elle voit heureux tous les jours, c’est son p’tit bonheur quotidien. Ce train-train aurait pu durer longtemps, sauf que dans les romans, ça ne se passe pas comme ça. Et heureusement. Megan, la jeune femme radieuse qui prend son petit déjeuner tous les matins sur la terrasse de sa maison disparaît. Et ça, ça va turlupiner notre Rachel qui va s’intéresser d’un peu trop près à cet événement qui vient bouleverser sa routine.



Tu veux un livre qui te fait frissonner les orteils et qui te fait oublier que toi aussi tu te tapes ton trajet quotidien dans un métro bondé. Alors fonce rejoindre La fille du train. Ce roman super addictif est d’une redoutable efficacité. Pas de temps mort, une écriture invisible (et c’est un compliment) au service du récit et une histoire palpitante et bien plus profonde que la simple intrigue policière. Parce que Paula Hawkins offre aussi le portrait de trois femmes riches de contradictions que tu apprends à aimer et à détester. Rachel qui se bagarre avec elle-même pour sortir de sa vie résolument merdique, Megan dont les secrets la réduisent à des comportements dangereux, Anna qui s’est installée dans les pantoufles de Rachel en lui piquant d’un coup son mec et sa maison. Trois voix, trois destins qui se croisent et qui ne se font pas que du bien. Un thriller psychologique inextricable. J’adore et tu vas adorer aussi.
Lien : http://lafleurdesmots.fr/fil..
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La Fille du train

Mon tout premier livre acheté uniquement parce que je me suis souvenue qu'il était bien noté sur Babelio… la prochaine fois je ferai plus attention !



Sachant qu'il y a 846 avis postés au sujet de ce roman, je vous épargne mon résumé !



Attirée par l'étiquette « Thriller psychologique », je me réservais cette lecture pour une petite pause entre deux livres de style plus classique. Bien m'en a pris, car de ce côté-là il fait tout à fait son office :

- Une héroïne, Rachel, à qui j'ai trouvé un petit côté Bridget Jones, principalement parce que le livre est construit comme un journal intime, mais aussi à cause de ses kilos en trop, sa vie amoureuse et professionnelle compliquée, sa tendance à abuser du gin tonic dès que l'occasion se présente… et puis à l'instar de Bridget, elle est anglaise !

- Un peu de suspense mais pas trop, histoire de faire mon petit dodo à une heure raisonnable ;

- Peu de personnages, ce qui évite bien des prises de tête ;

- Un style très simple, nous sommes censés nous trouver dans la tête de Rachel (beaucoup plus respirable que son foie…) et les mots sont imprimés tels qu'ils sortent. Point barre.

- Des petits apartés mystérieux qui nous emmènent cette fois dans les cerveaux de deux autres personnages, Anna et Megan, et qui relancent un peu l'intrigue mollassonne de temps en temps, Rachel ayant tendance à tourner en rond.



Tout est réuni pour que la sauce prenne facilement, et c'est le cas. de là à en faire un livre « palpitant », « succès de l'été », « obsédant », il y a un pas que je ne franchis pas.



Oui, la lecture est sympathique et distrayante mais je m'attendais à bien plus. Plus de suspense, plus de psychologie, plus de finesse, plus d'originalité scénaristique… enfin plus de quelque chose, quoi !

Ce qui me hérisse particulièrement le poil dans ce polar (et dans bien d'autres d'ailleurs) est cette façon qu'a l'auteur de jouer avec nos nerfs en faisant des mystères et en ménageant artificiellement l'effet de surprise. Savoir qu'un des personnages garde pour lui une information cruciale fait reposer le livre sur un fil très tenu, puisque le lecteur menant lui-même son enquête va logiquement s'engouffrer dans la brèche donnée par l'auteur et remplacer l'information manquante par toutes les possibilités qui s'offrent à lui. Sachant qu'il y a peu de possibilités dans ce livre… j'ai démasqué le coupable bien avant la fin officielle de l'histoire !



La fille du train m'a tout de même fait passer un bon moment de lecture mais ne restera pas un livre inoubliable.



Je suis donc preneuse de toute recommandation de lecture que vous pourriez faire pour satisfaire mes envies de thriller psychologique !!!

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La Fille du train

《La vie n'est pas un paragraphe et la mort n'est pas une parenthèse.》





Trahison, manipulation, addiction, paranoïa.





Ça faisait un bon moment que je voulais lire ce thriller, j'en avais tellement entendu parler à une époque ; c'est simple, il ne se passait pas un jour sans que je le voie sur le fil d'actualité de l'un ou l'autre groupes de lecture auxquels je suis abonnée... Les critiques étant souvent dithyrambiques, il ne me restait plus qu'à l'ajouter à ma déjà titanesque "liste de livres à lire ab-so-lu-ment".

Je dois avouer qu'il était sorti de ma mémoire depuis longtemps quand je suis tombée dessus par hasard, il y quelques jours de cela. En version poche, et donc pour une modique somme, je n'avais plus d'excuses pour enfin lire ce premier roman de Paula Hawkins - qui a par ailleurs fait l'objet d'une adaptation cinématographique sortant justement ce mois-ci, la vie fait parfois bien les choses.



Bref, revenons au sujet qui nous intéresse :



"Il me faut un bon moment avant de comprendre ce que je ressens à mon réveil. Une euphorie soudaine, tempérée par autre chose : un effroi sans nom. Je sais que nous ne sommes pas loin de découvrir la vérité. Mais je ne peux pas m'empêcher de pressentir que la vérité va être terrible."



Mais que dire, qui n'est déjà été, ne serait-ce souligné, dans l'une des nombreuses critiques existantes (plus de 500 rien que sur Babelio ^^) ?

Pas évident, cependant je vais quand-même essayer... Car il est des livres dont je ne peux m'empêcher de parler, et La fille du train en fait indéniablement partie - je ne ferai en revanche aucun résumé puisqu'on en trouve pléthore ici et sur la toile en général, ce ne serait que répétition.



"Il n'y a rien de plus douloureux, de plus destructeur que le doute."



Tout d'abord, il faut savoir que je ne m'attendais du tout pas à ça ; j'imaginais... plus d'animation, plus de sang, plus de... je ne sais pas vraiment plus de "quoi", mais pas ça.

Et pourtant, le récit est vivant - peut-être pas forcément comme on pourrait le penser de prime abord - quasi hypnotique et en tous les cas, singulièrement réaliste...

L'auteure réussit un incontestable tour de force à maintenir le lecteur en haleine, et ce tout au long de l'histoire, malgré cette notable absence d'action. Je n'ai personnellement pas pu décrocher avant la fin, et de plus, j'y pensais sans arrêt : je retournais l'histoire dans ma tête encore et encore, cherchant la vérité sans jamais mettre le doigt sur quelque chose de réellement concret ou définitif, car à chaque reprise de ma lecture, je me rendais compte que tout ce que j'avais pu subodorer jusque-là ne tenait en fait pas la route... C'était presque frustrant, mais surtout, et paradoxalement très jouissif parce que je comprenais que l'auteure avait réussi à me manipuler et j'aime beaucoup ça ^^

Je pense sincèrement que c'est ce qu'on est en droit d'attendre d'un bon livre, qui plus est d'un "bon polar", et de ce point de vue là, je n'ai pas été déçue une seconde.



J'ai personnellement dévoré ce bouquin en à peine quelques jours, preuve d'un réel intérêt. Le style et la construction sont efficaces - 3 voix féminines nous livrent leur vision, chacune avec ses qualités et ses défauts - ; on s'identifie au(x) personnage(s), aux différentes personnalités dont certaines particulièrement retors ; on se prend au jeu de l'enquête ; enfin, on se laisse embarquer dans ce sinueux trajet "peuplé de fausses pistes et de chausse-trapes" qui ne sera pas sans rappeler "un bon vieux Hitchcock" - pour reprendre les termes du Figaro Magazine...



"Et, dans la plaie, le couteau continue de remuer, encore et encore et encore."



Un voyage en première classe.

Mesdames et messieurs, je vous invite à prendre place à bord du train en partance pour une intrigue tordue à souhait, un premier roman qui a bien mérité son succès.



《Passe, passe, passera, la dernière y restera.》

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La Fille du train

La fille du train est présenté comme la nouvelle sensation du thriller psychologique, à embarquer dans le même wagon que Les apparences de Gillian Flynn.



Il n’est pas faux de lui trouver une filiation avec sa manière de brouiller les pistes. Mais nous sommes ici bien loin de l’ambiance américaine. Paula Hawkins est anglaise, et son style à la fois feutré et étouffant le rappelle bien.



Amateurs d’action et de rythme effréné, changez de quai et montez dans un TGV classique. Pourtant vous prendrez ici aussi un TGV : un Thriller de Grande Valeur, il prend son temps pour arriver à destination.



Une fois ferré, le lecteur devient vite obsédé par cette histoire qui le plonge dans une ambiance pesante et lui fait côtoyer des âmes à la dérive.



Obsessionnelle même, à l’image de ces personnages de femmes déboussolées, perdues dans le vide de leurs propres existences. Un train-train quotidien qui deraille pour un rien, comme la dépression et l’alcoolisme de la principale protagoniste qui rend son récit peu fiable (l’histoire est contée à la première personne, alternativement entre plusieurs personnages).



Une bonne accroche, mais un récit qui semble démarrer de manière un peu banale. Mais attention, un récit peut en cacher un autre ! L’auteure l’aiguille avec maestria, entre amour, folie, rapport à la maternité et excès des sentiments. Tel un bon mécano huile les engrenages à la perfection.



Très vite, le lecteur devient voyeur. Cette intelligente construction narrative sépare le matin du soir, jour après jour ; sorte de compte-rendu entre espérances et réalité.



Et quand il est difficile de faire confiance aux narrateurs, très vite la suspicion et les questions s’installent.



Paula Hawkins fait preuve d’une maîtrise hors-norme dans ce premier roman d’une justesse psychologique et d’une profondeur etonnantes. La mise en train peut sembler lente, mais elle mène son convoi sans jamais dévier de son objectif ; un faux train de sénateur qui s’emballera lors d’un final de toute beauté. Le genre de ligne d’arrivée qui vous laisse sans voix (voie ?).



Avec sa lenteur assumée, La fille du trainest un roman psychologique de première classe. A coup sûr, une destination qui laissera des traces dans les souvenirs des lecteurs qui iront au bout du voyage.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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La Fille du train

Parce que Rachel Watson n'ose pas avouer à sa colocatrice qu'elle a perdu son job depuis plusieurs mois, elle continue de prendre le train tous les jours, comme si de rien n'était. Matin et soir, elle passe devant la même maison où vit un couple qu'elle ne connait pas, mais dont elle imagine la vie. Elle les observe de loin, derrière la vitre du train, et leur a même donné des noms : Jason et Jess. Ils représentent son couple idéal. Mais sa vision s'effondre quand Rachel surprend Jess dans les bras d'un autre homme. Et quelques jours plus tard, Jess, qui s'appelle en réalité Megan Hipwell, fait la Une de tous les journaux : elle a mystérieusement disparu...



Je crois bien que c'est la première fois que je lis un roman dans lequel tous les personnages me sont insupportables. Rachel, la narratrice principale, est une dépressive alcoolique. Elle passe la moitié de son temps à se lamenter sur sa vie et l'autre à essayer de se souvenir ce qui lui est arrivé lorsqu'elle était bourrée. Les deux autres narrateurs (je ne dévoilerais pas leur identités) ne valent pas mieux. Eux aussi passent leur temps à se plaindre de leur problèmes... J'avais envie de coller des baffes à tout le monde.



L'intrigue est poussive. L'aura de mystère est entretenue à coup de comas éthyliques et les personnages ont des réactions et des motivations incohérentes. Que Rachel soit alcoolique arrange bien Paula Hawkins, en fait, car son personnage ne mêne pas d'enquête. Tout ce que Rachel découvre, c'est en se rappelant, aux moments où cela arrange l'autrice, des détails qu'elle avait oubliés lors de ses amnésies alcooliques. Sans ces grosses ficelles, l'histoire ne progresserait pas. Je trouve ça trop facile, voire carrément fainéant.



Les seuls réels moments de tensions n'arrivent qu'à la fin, quand on a déjà tout compris. C'est l'unique moment où j'ai eu l'impression de lire un thriller. Le reste du temps, j'étais sous anesthésie à cause de la déprime communicative des personnages. Mais, même si la fin est bien écrite, elle n'en est pas moins banale. Tout ça pour ça ?



Personnages antipathiques, facilités scénaristiques, dénouement décevant... Honnêtement, j'ai beaucoup de mal à comprendre le succès de ce roman. Pour moi, c'est juste un mauvais thriller.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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La Fille du train



Pratiquement tout a été dit sur ce livre : 719 critiques !!! le film est sorti, avant que je ne me décide enfin à acheter ce thriller psychologique qui a fait un « tabac » dans l'hexagone et partout ailleurs… Donc par réflexe, je me méfie…. Ça sent le roman de gare, le succès surfait… j'hésite longuement, n'ayant pas de retour super positif sur le film, puis enfin, je me lance !



Alors, ça commence plutôt mal, je suis un peu décontenancée. L'héroïne est complètement alcoolique et tourne en boucle sur ses obsessions : la rupture avec son mari, qu'elle n'arrive pas gérer et l'histoire qu'elle se « raconte » à propos d'un « couple » entraperçu depuis la fenêtre de son train qui l'emmène (et la ramène) quotidiennement depuis sa banlieue vers le centre de Londres.



Au finish, le récit est tellement bien mené qu'on se laisse prendre au jeu de cette fable inventée : Jason et Jess, c'est le nom qu'elle leur a donné, qui forment un couple parfait et heureux, font partie intégrante de sa vie, au point d'être devenus des « amis » presque intimes. Car elle sait tout d'eux (enfin c'est dont elle se persuade), leur vie, leur histoire, les qualités et leurs défauts …. Un délire comme un autre.



Cette héroïne-là, n'est pas la seule de ce roman ; en fait, elles forment un trinôme : Rachel, la fille du train, Megan-Jess, la femme parfaite que Rachel aperçoit tous les jours depuis la fenêtre de son train, qui ne tarde pas à être portée disparue et puis Anna, la nouvelle amie de son ex.



Et puis il y a Jason-Scott, le « mari-modèle », il y a Tom l'ex complaisant, il y Kamal le psy ambigu….



Et, finalement la vérité qu'elle découvrira à force d'opiniâtreté sera toute différente de celle qu'elle a imaginée au départ.

Le succès commercial rencontré est largement mérité ; l'écriture est simple, concise et fluide. On suit les tribulations de Rachel avec intérêt et le suspense reste entier jusqu'à la fin. Enfin presque jusqu'à la fin : on finit par se douter de la chute quand même avant, mais qu'importe ! Et même si la toute dernière fin semble un peu « too much », l'ultime détail étant peu crédible à mon sens, ça n'est pas si grave ! Bravo Miss Paula pour ce premier roman très réussi.

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La Fille du train



Plutôt étouffant ce récit !

Le lecteur se promène alternativement dans les pensées de trois trentenaires et les accompagne dans leurs errances , spectateur de la noyade de Rachel dans l'alcool et de celle de Megan et d' Anna dans l'ennui.



L'impression que j'ai eu en lisant ce livre , c'est de contempler un bocal où tournent des poissons rouges qui peu à peu se transforment en piranhas !

J'avoue avoir été souvent lassée par la pauvreté intellectuelle des personnages et par l'intrigue qui se traîne et se répète à l'image de la platitude du quotidien des protagonistes.

Petite touche pimentée quand même, une disparition !

Puis, grande place est faite aux éternelles questions sur la femme face à la maternité dans une société rétrograde qui promet un" bonheur "standardisé : couple, maison, enfant, conso... sinon, solitude, alcool, chômage...

De quoi relancer le débat dans les chaumières !

Donc, maman fait des gâteaux et va au parc tandis que papa va au travail et au sport .



L'histoire ne m'a ni "ensorcelée" ni " tenue en éveil " comme le promettait la quatrième de couverture !

Ce livre m'a davantage rappelé le théâtre de boulevard qu'un thriller !

Même pas peur !

Les personnages m'ont presque laissée indifférente quand ils ne m'ont pas agacée ou épuisée !



Mais, j'ai quand même mis 3 étoiles pour deux raisons.:

J'ai trouvé la forme intéressante.

Rachel qui semble faire corps avec ce train , le moteur (sans jeu de mots ) de sa vie.

Elle s'en sert pour exister ,établir des liens sociaux et pour tenter de s'évader .

Mais ce train, finit toujours par la ramener au point de départ.



Un moyen original, bien utilisé qui donne le rythme au récit tandis que les autres, elles, elles semblent clouées sur les bords de la voie ferrée.



L'autre raison, c'est une peinture assez juste de tout un pan d'une société appauvrie intellectuellement malgré elle , qui a pour principal souci de rester bien dans le moule, bien inhibée ,bien formatée.



Impression mitigée donc .

A mon goût, trop de clichés et un style très quelconque : "ses cheveux étaient emmêlés... sur sa tête "!!! ( où donc sinon ? ).

A défaut de grand suspense, on peut sourire !

Mais, ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable, pourtant, il a bonne presse.

Alors, c'est moi qui n'ai pas tout compris...



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La Fille du train

Un thriller très noir, très britannique. J'ai apprécié, mais je ne suis pas sûre d'avoir envie de voir aussi le film. Je sais qu'il y a beaucoup d'adaptations ciné de livres en ce moment, mais ce film-ci ne me tente pas particulièrement.

Trois voix, trois portraits de femmes tourmentées, des hommes bien mystérieux, à leurs côtés, dans leurs vies, dans leur passé oublié, dans leurs souvenirs troubles ... L'alcoolisme, la confusion, mais aussi la culpabilité rendent parfois le passé très flou, ce qui maintient un suspense jusqu'au dénouement dramatique.
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Au fond de l'eau

On m'avait dit qu'il était moins bien que son précèdent, assez moyen en somme. Pourtant( comme souvent avec un policier d'ailleurs) je l'ai lu vite et j'ai eu du mal à le lâcher . Franchement il n'y a pas de temps morts et j'ai trouvé toutes les histoires secondaires intéressantes, que ce soit celles des femmes noyées ou la relation entre les deux soeurs. . J'aime bien le fait que l'auteur creuse un peu ses personnages, qu'ils soient tous imparfaits et pas manichéens. C'est assez réaliste. On se laisse prendre par l'histoire et on s'attache aux personnages tout en se demandant combien de secrets vont encore être exhumés . La toute dernière page m'a surprise ,c'est une réussite pour moi !

Merci à Chabe37 pour cette pioche de juin !
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La Fille du train

Voici un roman très original dans sa façon de présenter les événements à travers une histoire à trois voix. La voix principale étant celle de Rachel qui passe quotidiennement dans le train, et observe la rue où elle a vécu avec un mari qu'elle aimait, qui a rompu avec elle et dont elle ne peut faire le deuil. Une femme disparaît, la police ne se montre pas très active, et Rachel, à sa façon et avec ses moyens appauvris par l'alcoolisme, motivée par une certaine curiosité et l'espoir de reconquérir ce mari perdu, livre ses réflexions, ses déductions, ses découvertes s'appuyant sur les articles de journaux et la télévision.



Les deux autres voix viennent confirmer, démentir les informations apportées par Rachel, ou apporter d'autres renseignements ou communiquer une vision des choses sous un autre angle.



L'intrigue et l'enquête sont très intéressantes et ce qui suscite l'intérêt chez le lecteur, c'est la description psychologique de chaque personnage, mais cela, je n'en parlerai pas de peur de livrer des renseignements aux personnes qui n'ont pas encore ouvert ce livre. Il faut malgré tout savoir que chacun se dévoile peu à peu, amenant le lecteur à tirer lui même certaines conclusions jusqu' au dénouement.



Un bon petit polar que je conseille vivement.
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Celle qui brûle

Pour mes longues promenades hivernales, j'ai adoré avoir dans les oreilles la voix accrocheuse de Cachou Kirsch pour me raconter cette histoire. Le récit des femmes de l'entourage de Daniel que l'on retrouve assassiné dans sa péniche est captivant. Laura, qui doit vivre avec les séquelles d'un grave accident à qui on s'attache et que l'on comprend et pour laquelle nous voudrions plus de justice. Angela, la mère de Daniel qu'on nous présente, paumée, alcoolique, larguée par presque tous, sa soeur Carla, mariée à un écrivain, qui a perdu son jeune enfant voilà 15 ans et qui peine à accepter, à pardonner. Puis Miriam, voisine de péniche de Daniel et qui clame un vol d'idées, de roman. Toutes ces femmes portent en elle une colère rentrée, mal exprimée, retenue...Et puis il y a la bienveillante Irène . Personnage en périphérie qui cherche à comprendre, à concilier . Humaine et indulgente, ai-je dit que c'était un personnage en périphérie ...? Hum en tout cas, cette vieille dame fera débouler bien des choses elle qui porte en elle tant d'amour. Bref, toutes, elles seront entrainées dans la résolution du meurtre de Daniel et toutes auront à expier , à exprimer, regrets, remords , reproches et chagrin.

Une intrigue bien ficelée, un récit superbement travaillé. Donc gros merci à #NetGalleyfr #Livreaudio #Cellequibrule
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