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Critiques de Paula Hawkins (2281)
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La Fille du train

Je tiens d'abord à remercier Audiolib et plus particulièrement Morgane, pour sa gentillesse et pour l'envoi de ce livre audio qui m'a tenu en haleine 3 jours.



La fille du train est un excellent thriller. D'abord pour son intrigue au suspense présent, de la première à la dernière page. Étant mauvaise détective, j'ai d'ailleurs encore une fois soupçonnée la mauvaise personne et je suis restée scotchée à la fin quand j'ai enfin connu le meurtrier que je n'avais pas soupçonnée un seul instant.



Le roman est habillement construit, à trois voix, lu par trois excellentes donneuses de voix : Valérie Marchant, Joséphine de Renesse et Julie Basecqz.

Trois femmes tourmentés : d'abord Rachel, alcoolique, qui ne se remet pas de son divorce avec Tom, Anna, la nouvelle femme de Tom, jeune maman et puis Megan, qui va être sauvagement assassinée.

Rachel a un lien particulier avec Megan, elles ne se connaissent pourtant pas, mais chaque matin ainsi que chaque soir, Rachel prend le train et depuis la vitre, voit Megan chez elle, avec son mari. A sa mort, Rachel va enquêter à sa façon, mais elle ne sera pas toujours prise au sérieux à cause de son addiction et de ses problèmes. C'est un personnage que j'ai adoré, qui m'a touché et auquel je me suis attachée.



Je suis passée à deux doigts du coup de cœur, mais les trois derniers chapitres m'ont un peu déçu. Après le choc de la révélation du meurtrier, j'ai trouvé cette fin peu crédible, un peu dingue... Mais je ne peux vous en dire plus pour ne pas vous gâcher le suspense.



Cela reste malgré tout un excellent roman que je suis ravie d'avoir découvert et que je ne peux que vous recommander.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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La Fille du train

Voici un roman dont on entend parler depuis plusieurs mois, et en grande majorité en bien, et j'ai surpris un certain nombre de gens en train de le lire dans les transports en commun. Il faut dire que "La fille du train", premier ouvrage de Paula Hawkins fait figure de révélation de l'année d'abord dans les pays anglo-saxon puis maintenant en France. Une adaptation cinématographique est même déjà en cours, les droits ayant été achetés par Spielberg lui-même pour une intrigue qui devriat quitter Londres pour New York.



A la lecture du roman, qu'on lit en une traite, on imagine tout à fait l'oeuvre cinématographique en germe. Il faut dire que la Fille du train fait pas mal penser aux apparences de Gylian Flin tant ce thriller psychologique au pouvoir addictif imparable se propose de disséquer l'intérieur d'un couple a priori parfait aux yeux des autres



Et comme dans les apparences Le récit (toujours à la première personne) alterne plusieurs point de vue, mais ici toujours féminins, en offrant au lecteur de beaux portraits de femmes, complexes, changeants.



On s'attache totalement au personnage principal de Rachel, une parfaite anti héroine, plus souvent proche du coma étylique que de l'étincelle d'intelligence et, et même si on devine un peu trop vite le dénouement, sa tentative de reconstruction touche forcément le lecteur, grâce à une plume langue accrocheuse, à la fois très littéraire"Les manques dans ma vie seront éternels. Il faut grandir autour d'eux, comme les racines d'un arbre autour d'un bloc de béton; on se façonne malgré les creux." et parfois plus familière.



Même si ce roman est écrit par une femme, qu'on est dans la tête de trois femmes différentes, et que l'image des hommes- violents, lâches, manipulateurs- en prend un petit coup au passage, ce thriller est captivant pour tout le monde, filles et garçons compris!!



Bref, un polar peut - être pas aussi épatant qu'on l'a dit ici et là mais du bien beau ouvrage cependant, à n'en pas douter..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Au fond de l'eau

J'ai un peu traîné et exploré d'autres auteurs, avant de lire le deuxième roman de Paula Hawkins. Pas pressé, Horusfonck...

Et puis, avec l'étrange Jules, je suis allé faire le touriste du mystère à Beckford!

Beckford, sa communauté, sa rivière et son Bassin aux noyées!

Que d'eau froide, pour des morts suspectes en différentes époques.

Et voilà , en chapitré-court, qu'on passe d'un personnage à l'autre, d'une histoire à l'autre dans des fils qui tissent, se cassent, se raccommodent.

On prend le temps de faire connaissance avec les uns et les autres, et c'est bien comme ça.

Ici, à Beckford (Les Bains? Gag, fin de l'effet.), la rivière est synonyme de mort... Mais on est pas dans Délivrance!

Surtout pour les femmes, noyées contemporaines et d'un passé sinistre, l'eau est une mise à mort commode.

Alors, Jules va essayer de comprendre ce qui est arrivé à sa sœur. Sûr qu'elle n'en sortira pas indemne, mais avec quelques douloureux éclaircissements.... Il faut dire que l'enfance et l'adolescence de Jules (pourquoi, Jules?) n'a pas été fort agréable, loin de là!.. Il y a un gros-gros malaise dans la relation entre les deux sœurs! Et après la mort de Nel, c'est trop tard.

Au fond de l'eau est addictif, mais différent de La fille du train. C'est perturbant, un peu, mais j'ai eu le sentiment d'aller plus loin avec Paula Hawkins, dans d'autres registres moins spectaculaires mais parfois plus effrayants.

J'espère que le troisième opus de Paula Hawkins saura m'emmener comme les deux premiers. C'est mon souhait.

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La Fille du train

Name of a pipe !

Ceci n'est pas ma tasse de thé. Je dis. ^^ (1)



Une descente, et quelle descente ! dans le cerveau d'une alcoolique patentée -ou trop souvent, justement-. Jusqu'à l'écoeurement. Chutes, excuses, rechutes s'enchaînent. Comme dans la vraie vie on boucle, lassant n'est-il pas ? C'est pourtant probablement là que se trouve l'aspect psychologique le plus travaillé. Mme Hawkins doit avoir côtoyé de près un(e) alcoolique profond(e) pour fournir un portrait aussi criant de vérité, l'Angleterre avec ses pubs, ses clubs, ses bières, ses whisky et gins offre il est vrai l'environnement propice à en trouver dans un entourage proche.





Sinon trois femmes hystériques - nous n'en sommes pas à un pléonasme près, sommes-nous ?- se disputent dans les faubourgs de Londres le grand prix de la connerie. L'alcool ne peut excuser toutes les erreurs de jugement. Dites-moi pas les filles que vous n'êtes pas toutes comme cela. C'est Mme Hawkins qui ..., beaucoup de clichés dignes des tabloïds qui font recette dans le pays. A noter une très belle trouvaille (so british), la narratrice principale Rachel garde le nom de son ex tout au long de sa petite enquête : Watson. Hélas à l'inverse du célèbre docteur, c'est elle qui doit consulter urgemment.





Le récit tient malgré tout debout et en haleine sans jamais s'essouffler. A l'instar de l'héroïne jouant depuis le train avec ses petits personnages fantasmés, je me suis pris à imaginer… Pour du bien sordide le bébé aurait pu être la victime. C'est bon cela, mais déjà usé, si je m'en réfère à certaines critiques passées sur le site pour un livre qui m'attire peu. Donc j'ai pensé à mieux : le bébé comme meurtrier ! Alors oui, j'aurais applaudi des deux mains, crié au génie et encensé avec cinq étoiles.^^





Reste une lecture facile, un bon polar pour passer agréablement le temps, ce qui n'est jamais à dédaigner. En refermant ce livre je demeure avec cette énigme existentielle : Que peuvent-elles bien imaginer les vaches qui regardent paisiblement passer les trains et les filles dedans ?



Sur le coup, je m'attendais à Meuh sans vouloir être vache.





(1)Double hommage à Magritte et Astérix chez les Bretons maniant finement ces effets de langage d'où réflexion, rire, admiration à l'inverse de l'exaspération provoquée par la tournure alambiquée de certains dialogues dans La fille du train.

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La Fille du train



Rachel, trentenaire divorcée et alcoolique prend le train matin et soir pour se rendre à Londres et en revenir. C'est une vieille voie ferrée qui s'arrête systématiquement à un feu rouge et immobilise le train durant quelques minutes. Songeant dans un 1er temps que c'est dans une de ces maisons qu'elle habitait lorsque son mari l'a larguée pour une autre femme qu'il a installée dans son ancien "chez "eux", le coeur douloureux et meurtri, elle aime encore son mari et ne cesse de le harceler de son amour mais entre-temps, elle profite de l'arrêt du train pour observer un autre couple à quelques maisons de l'endroit où elle habitait auparavant avec son mari.



Ils sont beaux, jeunes et semblent terriblement épris l'un de l'autre et surtout ... heureux comme elle l'était étant mariée. Elle ne peut s'empêcher de rapprocher leur histoire de celle du couple qu'elle découvre et auquel elle va même inventer des prénoms : Jason et Jess. Dans sa solitude, son alcoolisme et son désespoir, elle projette sur eux ce qui lui semble la vie de rêve qu'elle a perdue. Puis, un jour, c'est le choc : elle découvre un autre homme que Jason qui embrasse Jess et elle ne pardonne pas cette trahison à celle-ci.



Quelques jours plus tard, elle découvre dans le journal que Jess qui s'appelle en fait Megan, a disparu. Une enquête est menée et continue puisque les jours s'égrènent sans que "Jess-Megan" ne réapparaisse ou donne le moindre signe de vie. Elle décide de contacter "Jason-Scott"pour lui ,faire part du fait que sa femme avait un amant car Scott est soupçonné par la police comme tous les maris dans cette présente situation.



Le roman est écrit à 3 voix, 3 voix de femmes : Rachel, Anna ( la nouvelle épouse de son ex mari) et Megan, la disparue et au fil du temps les recoupements entre les uns et les autres protagonistes se révèlent comme un fil conducteur dans un écheveau emmêlé mais il faut du temps et de la patience car non seulement, il faut arriver à assimiler les différents personnages, leur vie et leur état d'esprit mais encore on passe d'une année à l'autre selon le locuteur. Au fur et à mesure, les anciens témoignages se rejoignent tous au présent. Le seul bémol en ce qui me concerne, c'est cette confusion qui oblige souvent à revenir un peu en arrière pour savoir qui parle et quand.



Le suspense est implacable et Rachel, alcoolique qui oublie en permanence ses actes lorsqu'elle est trop imbibée est une personne très attachante.



Un bon livre. Merci Madame Hawkins.





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Au fond de l'eau

Ce que j’ai ressenti:…Et au fond de l’eau, le Coup de Cœur…



Le bassin aux noyées, Stelphique



(Texte inédit)



Paula Hawkins s’est admirée dans le reflet de mon eau. Elle s’est tellement penchée qu’elle s’est retrouvée, immergée… La rivière de Beckford a ceci de mystérieux, c’est qu’elle s’est nourrie du sang de ces femmes, celles qui ont perdues la vie, celles qui se sont vues rappelées par le néant…Et qui mieux qu’une femme peut ressentir le flux des eaux, et entendre le cri de ses désespérées?



Je suis Le bassin aux noyées, et j’ai murmuré à cette auteure, la légende…



Je lui ai fait voir la beauté de ses lieux, avec son Vieux Moulin à proximité…Entendre le clapotis de la berge. Sentir le vertige de la falaise. Goûter son eau rafraîchissante. Toucher les algues douces…



Mais Paula Hawkins est tombée Au fond de l’eau…Elle raconte donc dans ce thriller choral, une version plus intime, plus profonde, plus sombre…Je suis tellement fier qu’elle est fait ressortir de ses pages, l’attraction de mon site, au delà même de son panorama, elle m’a rendu fascinant…En racontant sa version, elle a fait naître la peur, dissimulé l’endroit idyllique en traquenard mortel, restitué l’honneur de ses femmes…



Je suis Le bassin aux noyées, et j’ai dans mon flot, les âmes piégées de ces malheureuses…



Retenue le temps de ses 400 pages, vous aurez l’histoire de ma tragédie…Paula Hawkins a eu l’intuition, ou peut être même a t-elle entendue les voix d’outre-tombe, mais elle rend dans ses lignes avec brio, une atmosphère intrigante, les jeux de pulsion/répulsion qui régissent ce monde, la cruauté des hommes…Je lui ai donné de mon pouvoir, pour s’infiltrer dans les interstices de ces esprits tordus, devenir torrent pour attester de votre vigilance, prendre des tournants inattendus pour nourrir son intrigue, et je l’ai laissée se reposer, sur une plage de vérités…



Je suis Le bassin aux noyées, et vous allez connaître ma malédiction…



Pourrez-vous remonter à la surface?



Epilogue de Stelphique.



« Il est des personnes qui sont attirées par l’eau, des personnes qui entretiennent avec elle un rapport presque primal. Je crois en faire partie.p47 »



Avec cette lecture, je me suis laissée prendre au piège, de ses mots, de ces eaux…Entre souffle coupé, vertige et apnée, ce roman m’aura totalement imprégnée…J’ai plongé dans ce Bassin aux noyées avec délectation, me régalant des remous psychologiques et du savant coup de maître de l’auteure d’allier le jeu des mensonges et l’atmosphère vaseuse. J’ai nagé avec ses sœurs de détresse, me laissant conter leurs douleurs incommensurables…J’ai pleuré avec elles, tellement que j’en ai perdu mes moyens, et la surface m’a engloutie…Dans les eaux sombres, j’ai pourtant ressenti les rapports glaciaux entre ses personnes, vu les ombres de ses corps abandonnés au silence, saisi toutes les subtilités posées comme des galets blancs dans les profondeurs obscures du bassin…Et juste avant que le dernier souffle de mes lèvres couleur hématome me quitte, je vous crie le grand Coup de Cœur que j’ai trouvé Au fond de l’eau…



Ma note Plaisir de Lecture 10/10


Lien : https://fairystelphique.word..
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Au fond de l'eau

Beckford, le village d'enfance de Julia et Nel, est un endroit très spécial, j'ai presqu'envie de dire, hanté par une rivière où vont se noyer mystérieusement des femmes depuis le Moyen Age et le temps de la chasse aux sorcières.

Nel s'intéressait à l'histoire des noyées et écrivait un livre à ce sujet.

Elle avait tenté d'appeler plusieurs fois sa sœur Julia mais celle-ci, en raison d'une agressivité de Nel à son égard depuis l'enfance, n'avait pas répondu.

Nel est retrouvée morte dans la rivière. Julia se rend dans sa maison pour aider sa nièce Lena, une adolescente très difficile, qui a perdu dans les mêmes circonstances son amie Katie quelques mois auparavant.

Meutre ou suicide? Là est la question.

C'est dans un imbroglio de personnages qui s'expriment à tour de rôle et dont les destins s'entremêlent que nous avancerons tout doucement dans cette histoire quasiment aussi hypnotique que le premier roman de Paula Hawkins "La fille du train".

J'ai apprécié la lecture, l'ambiance mystérieuse, le questionnement tout au long du livre.

Je notais les personnages au fur et à mesure sur mon carton aide-mémoire.

Heureusement, car ils étaient nombreux et j'ai lu le roman en plusieurs étapes.

Quand on lit la fin, elle est extrêmement logique par rapport au fil de l'histoire.

Un bon thriller avec une ambiance mystérieuse anglaise comme je les aime.



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La Fille du train

Trois femmes, trois hommes, mariages et infidélités.



La fille du train, c'est Rachel, alcoolique, empâtée, stérile, larguée par son mari et par son job, ceci expliquant cela ...ou l'inverse.

Pétrie de solitude et de beuveries, ne lui reste que l'obsession d'un bonheur en couple. Mirage qu'elle recherche obstinément dans la nouvelle famille de son ex-mari, ou par le fantasme de la vie rêvée qu'elle attribue à un jeune couple d'amoureux, aperçu chaque jour fugitivement depuis la vitre de son train de banlieue.



Accrocheur d'emblée, il faut bien avouer. Le voyeurisme étant un travers très humain, on s'identifie facilement. Et la construction romanesque de personnages antipathiques est bien plus intéressante que la normalité. On en a pour son compte car ils sont nombreux à être détestables dans cette histoire de harcèlement et de manipulation. Plus que la résolution de l'enquête de disparition dans laquelle Rachel devient témoin, ce sont les addictions tristement banales qui ont la part belle: alcoolisme, voyeurisme, frustration de maternité, dépression maniaque, obsession sexuelle, violence.



Après un début prometteur, le livre prend un rythme de croisière un peu mou, il faut patienter pour le voir s'accélérer. C'est un peu trop redondant, on tourne souvent en rond dans les radotages de l'addiction de Rachel noyée dans les vapeurs d'alcool. On peut pourtant noter une habilité de construction dans les échelles de temps et dans les trois différentes perspectives de narration. Pour un premier roman, c'est d'une belle maturité littéraire.



Je suis néanmoins étonnée du battage médiatique et de l'engouement parfois excessif du public pour ce livre bien ficelé mais ... de là à être ensorcelée..(cf 4e de couverture)

Pas de quoi le mettre au firmament étoilé mais ça reste un honnête bouquin d'escapade ferroviaire.
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La Fille du train

Un matraquage publicitaire

Comme un bon nombre de lecteurs je me suis laissé prendre par la pub de ce roman. Dans le genre thriller il est assez mauvais car l’intrigue si on peut appeler cela une intrigue est très longue a ce mettre en place cousue de fils blanc. Je le classerais plus dans un roman sentimental avec son histoire de cocufiage. Rien d’exceptionnel. Si vous voulez lire un bon thriller passez votre chemin. Une grosse perte de temps et d’argent

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La Fille du train

Très bon thriller à 4 voix . Trois voix féminines, dont deux ont eu le même mari, deux habitent la même rue, deux consultent un psy.....et une voie de chemin de fer pour mener un train d'enfer à tout ce petit monde. ;-)

Bon moment de lecture autour de la piscine de Mandelieu la Napoule !!! 3 jours pour un livre de 380 pages, du suspens et de l'angoisse mais ça doit rester un plaisir.

Merci à Paula Hawkins, ça vaut bien les 10 millions de dollars touchés en 2015.......(voir sa biographie)
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La Fille du train

Le livre est raconté à travers les versions de :

- Rachel, femme quittée par son mari, devenue alcoolique et amnésique lors de ses ivresses répétées. Ce qui entretient le suspense.

- Anna la femme qui a remplacé Rachel dans la vie de Tom et lui a donné un enfant.

Elle et son mari sont harcelés par Rachel qui n'arrive pas à assumer l'échec de son mariage.

- Megan, la voisine de Tom et Rachel, mariée à Scott.

Ces deux derniers sont voisins des deux précédents et habitent le long de la voie ferrée.

Importante, cette voie ferrée car, chaque jour, du train qui relie Londres à la banlieue, Rachel va observer et idéaliser Megan et Scott jusqu'au jour où Megan disparaît...

Et là commence un beau thriller, avec une ambiance du tonnerre , des révélations inattendues sur les différents protagonistes et du suspense jusqu'au dernier paragraphe.



Challenge Paves 2015 2016



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La Fille du train

Lequel d’entre nous n’a jamais, même inconsciemment, regardé par la fenêtre qui s’offrait à son regard, assis confortablement dans le train ou dans sa voiture à l’arrêt devant un feu rouge ou dans les bouchons ? Un regard innocent.



Lors de ses trajets quotidiens en train pour aller travailler, Rachel observe tous les jours la même maison et ses occupants, et s’imagine leur vie parfaite…jusqu’au jour où un élément inattendu vient rompre cette vision de la famille modèle. Rachel, jusque là spectatrice passive, va se laisser entraîner par sa curiosité. Démarre alors un thriller psychologique bien ficelé et assez original.

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La Fille du train

Je ne ferai pas un long discours, ce livre qui a été encensé par beaucoup de critiques m’a déçue. Il y a de bonnes idées, notamment prendre en toile de fond le train dans lequel Rachel se rend au travail matin et soir, même quand elle a été licenciée ou la manière dont elle imagine la vie des gens qu’elle voit de sa place, dans son ancien quartier.



De même, raconter l’histoire en s’exprimant, alternativement, au nom des trois femmes qui sont au cœur de l’histoire est une approche intéressante.



L’intrigue est intéressante mais en voulant entretenir le suspense, l’atmosphère devient vite irrespirable, on se sent coincé dans le train mais aussi dans l’histoire, on ingurgite au passage des litres d’alcool…



Si l’intrigue policière m’a laissée sur ma faim, par contre, j’ai bien aimé la façon dont l’auteure aborde le problème de la stérilité, ou de l’infertilité, cette sensation de vide que rien ne viendra combler, la façon dont on envie celles qui ont des enfants, la détresse de se promener seule dans un parc conçu pour les familles, et le jugement de la société.



« Soyons francs, encore aujourd’hui la valeur d’une femme se mesure à deux choses : sa beauté ou son rôle de mère. Je ne suis pas belle et je ne peux pas avoir d’enfant, je ne vaux rien. »



Elle aborde aussi les ravages que cela peut entraîner dans un couple et la dérive vers l’alcoolisme et ses conséquences sociales et affectives, les troubles de la mémoire qui accompagnent les beuveries et que les tentatives de reconstruction de l’héroïne qui sent bien que quelque chose de grave s’est produit.



Là encore, l’auteure nous enferme dans ce schéma. Elle soulève des pistes intéressantes mais à force de répétitions, je me suis lassée. Je l’ai terminé mais je n’ai jamais éprouvé de sympathie pour les protagonistes…



Donc avis très mitigé…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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La Fille du train

C’est fou ce que l’on peut imaginer sur les sièges d’un train…..Laissez vous glisser dans l’esprit de Rachel, profiter du paysage et de ce bonheur tout rose qu’elle imagine pour le couple idéal dont elle s’est pris d’affection……..Et surtout, SURTOUT, dites vous bien que la vie n’est jamais telle qu’on l’imagine, encore moins un long fleuve tranquille, où les gens s’aiment et que des cœurs volent dans le ciel….C’est TOUT sauf ça…..Ce livre en est la preuve!



Un thriller efficace, qui commence, tout gentiment, on ne voit pas venir la grosse baffe psychologique qui se cache derrière les lignes. C’est cuisiné aux petits oignons, ça mijote, et ça laisse partir de temps en temps des effluves d’intrigues, mais si vous décidez de monter dans ce train, il est plus près de vous emmener vers l’enfer d’un huis clos oppressant, que vers une destination de rêve.



On n’a pas idée de ce qui se cache vraiment derrière les rideaux colorés d’une maison individuelle. Croyez moi sur parole, il fait parfois mieux rêver une vie idéale, que pousser certaines portes…Il n’empêche que si vous lisez ce livre, vous ne pourrez plus le lâcher!!!!Impossible de s’arrêter, on se prend au jeu des coïncidences, des liens qui se tissent et se dénouent….Plus on avance, plus on tombe vers un trou noir avec une légère odeur caractéristique de gnôle dans la bouche… C’est une sensation vertigineuse…



Parlons-en d’ailleurs de l’alcool, puisque c’est un des thèmes de ce livre, je trouve qu’il y a un merveilleux parallèle à mettre en évidence avec cette lecture. Au début, c’est bon, euphorisant même, et puis lentement la chute, le pouvoir de cette emprise devient beaucoup trop grand, ingérable, on en devient dépendant, et puis c’est l’horreur poisseuse qui vous englue. Un tourbillon dangereux en somme, mais si c’est en lecture ça prend de suite une autre tournure, un bonheur à lire tout simplement!



En bref, ce livre est à lire, que dis-je même, à ne pas manquer, rien que pour connaître le fin mot de cette histoire ensorcelante, et si jamais vous manquez encore de motivation, rien de moins que Stephen King et S.J Watson ont trouvé ce thriller exceptionnel, et même Spielberg en a acheté les droits.


Lien : https://fairystelphique.word..
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La Fille du train

J’ai choisi ce polar parce que je me déplace en train et Rachel une des héroïnes du livre est une habituée des trains. Comme moi son activité principale, à bord, est de regarder les maisons qui bordent la voie ferrée. J’adore faire ça, voler quelques bribes de vie, regarder des gens à l’abri chez eux, c’est réconfortant de les observer alors qu’on est dans un train sale qui sent mauvais. La comparaison s’arrête là. Rachel regardent des maisons bien précises de son ancien quartier. Les gens qu’elle observe et à qui elle a donné des noms, Jess et Jason, demeurent à quelques maisons de son ancien foyer. Maintenant son ex-mari y vit avec sa nouvelle femme, Anna. Rachel est alcoolique et dépressive. Son récit est souvent brumeux et confus.



Jess qui se prénomme Megan nous livre des moments de sa vie jusqu’à sa disparition. Ce n’est pas bien clair non plus mais pour d’autres raisons que l’alcool.



Anna nous livre aussi son point de vue sur tout ce petit monde. Elle est franche, jalouse et lucide. C’est la nouvelle femme de l’ex-mari de Rachel.



Vous suivez ? Le décor est en place. Venez avec moi les lecteurs, prendre ce train deux fois par jour et suivre cette enquête passionnante. Pour la première fois je n’ai pas essayé de découvrir qui était le responsable. J’ai juste suivi ces trois femmes avec leurs forces et leurs failles. Polar passionnant et presque addictif.
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La Fille du train

Ce livre n'était pas pour moi. Je le savais avant, il m'avait suffi de consulter la 4ème de couverture : "un suspense formidable... jusqu'au bout de la nuit! ", "préparez-vous à être ensorcelé, à devenir obsessionnel ". Mais en ouvrant ce blog où je réunis mes critiques de lecture, je m'étais promis d'être objectif, ouvert à tout, sans préjugé discriminant. J'ai donc lu La fille du train de bout en bout.



C'est un thriller, parait-il. Je n'ai pas spécialement "thrillé". C'est vrai, il y a un meurtre, et donc un assassin, qui n'est formellement dévoilé que dans les dernières pages. Mais avec les évidentes fausses pistes que l'auteur balance pendant 300 pages, on n'est pas vraiment surpris (en plus, on s'en fiche, c'est la fin du livre, ouf !).



Le livre se présente sous forme de monologues de trois personnages féminins. Dans ces monologues, qui s'enchaînent et s'entrecoupent, l'auteur fait dire à ces femmes, en intégralité et de façon répétitive, tout ce qu'elles font, tout ce qu'elles pensent, tout ce qu'elles ressentent ; et même quand elles cachent quelque chose, elles précisent bien qu'elles cachent quelque chose pour que le lecteur comprenne bien.

A les lire, les femmes sont toutes à la recherche d'un maître. Jalouses et enfermées dans leurs fantasmes, quand tout ne se passe pas comme elles veulent, elles pleurnichent et elles boivent. Quant aux hommes, ils sont évidemment violents, libidineux, menteurs et manipulateurs.



Dans ce livre, qui ne présente ni ligne directrice, ni finesse d'écriture, les radotages interminables de Rachel - la fille du train - sur l'alcool qu'elle ingurgite massivement, en conscience qu'elle ne devrait pas, ses pleurs, ses vomissements, ses saignements ont fini par me donner la nausée.
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Celle qui brûle

" celle qui brûle" ne va pas me laisser un souvenir impérissable. J'ai trouvé l'histoire un peu longue et l'intrigue ne m'a pas particulièrement passionnée.

Daniel, jeune homme, est retrouvé mort dans une péniche. Les premiers soupçons se portent sur une jeune fille , Laura, qui vient de passer la nuit avec. Ce meurtre va nous amener à faire la connaissance de trois autres femmes et de Theo l'ex mari de l'une d'elle.

Les personnages sont tous meurtris et vivent comme ils peuvent avec leurs blessures. Ils en deviennent tous des coupables potentiels et il n'est pas chose facile que d'identifier le véritable coupable mais ce qui est le plus intéressant pour moi, ici , c'est bien plus la plongée dans la psychologie, l'histoire intime de ces personnages. C'est bien plus un thriller psychologique qu'un policier, ce qui aurait dû me séduire mais ce n'est pas pour moi "un thriller redoutablement addictif" comme l'annonce la 4ème de couverture.

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La Fille du train

Roman de gare ou d'ailleurs.La seule originalité ,c' est de placer un témoin dans ce train ordinaire, et vraiment très lent , de situer l'intrigue dans le quotidien triste d' un trajet routinier. Pour le reste , c'est d'une banalité affligeante . Personnages ordinaires , histoires de couples classiques, aucun effort de style. On a tout de suite compris que toute l'histoire va se dérouler entre les quelques protagonistes.On espère un final extraordinaire.Raté.A réserver aux inconditionnels . Mais, côté polar , il y a nettement mieux.
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La Fille du train

Une histoire bien construite qui nous tient en haleine jusqu'au bout.

On s'attache aux personnages. Parfois ils nous exaspèrent. On ne sait si on peut les aimer ou pas...

Bravo à Paula Hawkins de nous faire passer par tous les sentiments et toutes les émotions.
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La Fille du train

offert par un ami, après sa propre lecture !

Quel bon choix : c'est vrai (d'après les précédentes critiques) que ce livre est addictif, et je n'avais pas envie qu'il se finisse....

Je me lasse assez facilement des polars et autres thrillers, mais là je n'ai pas lâché ce livre pendant une semaine !



Superbes descriptions de l'alcoolisme et des enchainements qu'il provoque.

Megan a réussi enfin à tout apprendre, surtout sur elle et sa vie.



enfin un thriller de femmes !

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