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Critiques de Paula McLain (140)
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L'aviatrice

"L'aviatrice" est une biographie romancée qui nous conte l'histoire de Beryl Markham, une héroïne hors du commun. Une femme aventureuse et non-conformiste, pleine d'audace et de cran, qui a toujours vécu sa vie selon ses propres règles et en a parfois (trop souvent) payé le prix. Trop naturelle. Trop moderne. Et surtout bien trop libre pour son époque.



Quel destin ! Le volet "aviatrice" n'est que l'aboutissement d'une existence remplie d'expériences incroyables, car avant cela elle aura vécu 100 autres vies : celle d'une petite sauvageonne intrépide courant pieds nus dans la savane au milieu des phacochères et des lions, celle d'une jeune lady coincée dans un mariage arrangé, celle d'une éleveuse de chevaux de grand talent, et également, celle d'une femme que l'amour n'aura jamais su rendre heureuse ni combler autant que les paysages majestueux du Kenya du début du 20ème siècle.



Quand on commence à lire ce roman, on y trouve des paysages, des aventures, et une atmosphère à la "Out of Africa". Et on ne croit pas si bien dire car au coeur de l'histoire, on croise Karen Blixen et Denys Finch Hatton, les 2 héros du célèbre film, ce qui nous permet de retrouver avec bonheur ces personnages (réels) et de les découvrir sous un autre jour.



Je terminerai en vous disant que j’ai trouvé que Paula McLain avait un talent de conteuse hors pair, réussissant à la fois à nous faire vivre les aventures de Beryl mais également à nous faire (res)sentir la nature environnante de ce pays enchanteur, au milieu de cette terre rouge de la savane ou du domaine de Green Hills. Et grâce à cette très belle écriture, c'est un aller simple pour le dépaysement que nous offre son auteure.



En bref, j'ai adoré.
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L'aviatrice

L'aviatrice est un roman qui me faisait très envie car il me semblait plein de promesses. J'ai effectivement découvert une belle histoire de femmes, dont une en particulier qui n'a pas un destin commun. Je n'avais d'ailleurs pas compris que ce livre est inspiré d'une histoire vraie. Un beau travail de la part de l'auteure pour ce roman enchanteur.



Dès le début de ma lecture j'ai été ravie de découvrir le style d'écriture de l'auteure. Il est très poétique et a su me charmer. Ajoutons à cela une histoire qui nous embarque et nous avons tous les éléments pour faire de ce livre un bon livre.



L'aviatrice est un roman d'amour, impossible malheureusement. Beryl qui est une jeune femme très libre, se marie tôt avec la mauvaise personne. Par la suite, ses choix s'en trouveront affectés car elle est d'une nature indépendante et elle ne souhaite pas avoir de nouveau une mauvaise expérience. Cette histoire d'amour, que l'on suit tout le long du livre, est impossible car Denys est en couple avec Karen, une amie en commun. Je dois avouer que ce que j'ai apprécié avec Beryl est sa force de caractère. Elle n'est jamais soumise. Elle est certes touchée par l'impossibilité de vivre son histoire avec Denys mais elle trouve la force de penser à elle et ne pas s'oublier. Les chevaux sont pendant longtemps sa priorité et sa grande passion. Puis, l'avion qui sera la cause de nombreuses tragédies dans sa vie.



L'auteure a su dépeindre et mettre en relief un personnage féminin, très riche. J'ai apprécié la suivre et en apprendre plus sur cette femme hors du commun. J'ai été, parfois , un peu déroutée par ses choix qui peuvent donner d'elle une image de quelqu'un d'égoïste. Cela tient à sa grande liberté évidemment.

De plus, j'ai appris de nombreuses choses sur l'Histoire, notamment la relation entre les colons et les tribus. L'Afrique est à ce moment-là synonyme d'exotisme pour ces riches anglais et aussi synonyme d'aventures. Des relations entre les hommes et les femmes également, qui sont libérées bien souvent. J'ai été un peu étonnée de voir à quel point les couples de façon générale se font et se défont. En bref, l'Aviatrice est un livre qui est très riche par bien des aspects avec en prime un style d'écriture magnifique.
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L'aviatrice

4.25/5 : J'aime énormément les portraits de femmes qui ont marqué l'histoire, de femmes fortes et charismatiques : des modèles de volonté !



Avec L'Aviatrice, Paula McLain nous livre un tel roman : Beryl Markham a une vie fascinante, passionnante et pleine de d'aventures ! Ce que j'aime par dessus tout c'est le fait de voir l'Histoire croiser l'histoire personnelle du protagoniste principal. On en apprend tout autant sur le cadre spatio-temporel que sur Beryl elle-même !



L'auteur nous plonge ainsi dans un pays enchanteur, plein de récit, riche d'une culture et d'une ambiance particulières. C'est dans le Kenya que la future aviatrice va grandir : une vie dure, spartiate mais qui permet à l'héroïne de se construire une personnalité incroyable et une force de caractère indéfectible. On ne peut qu'admirer cette opiniâtreté qui émane d'elle !



A côté de ce protagoniste hors norme et pourtant qui a vraiment existé, à côté de cette description authentique du paysage dans lequel elle a vécu, c'est l'histoire de la vie (vous pouvez mettre en fond sonore la chanson du Roi Lion si vous voulez :D) : l'amour, les dangers, les peines et les joies.



Cette femme n'est pas faite pour être attachée sur la terre alors qu'elle a connu presque toute sa vie un pays où la terre est ce qu'il a de plus précieux. Cette femme n'est pas faite pour être attachée à un homme, elle est indépendante, sa détermination provient de sa singularité et parfois même sa solitude. Si elle est tombée amoureuse ce n'était que pour s'en faire une force et aller au devant de son destin.



En définitive, j'ai adoré cette lecture qui m'a plongée dans un récit à l'échelle humaine qui au final nous emporte au-delà de la terre ferme : un envol littéraire !
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Madame Hemingway

Sujet intéressant, mais l'écriture est tellement médiocre. Surtout les dialogues : langage parlé contemporain. Il est difficile d'imaginer Madame et Monsieur Hemingway échanger de tels propos, parfois mièvres, fades.

C'est une autobiographie romancée....il y a une interprétation de l'écrivain. Mais l'image de l'Hemingway, amoureux, affectueux, volage malgré lui, ne cadre pas avec les connaissances que j'ai sur l'écrivain, ni avec la mentalité de l'époque.

Le narrateur est Madame Hemingway, se complet dans une position de femme soumise, en admiration devant un génie, prête à tout accepter, à tout faire pour une signe de lui. C'est une image un peu agaçante quoique plus vraisemblable pour l'époque que la consistance des dialogues.

Mais la critique est aisé.

Il est cependant assez savoureux de retrouver dans le récit, les épisodes de la vie de l'écrivain communément avérés : les années à Paris, la corrida, la rencontre avec Fitzgérald......et une anecdote sympathique : la perte d'une manuscrit d'Hemingway (jamais retrouvé), anecdote dont il est fait allusion dans le film "The words".
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Madame Hemingway

Le film Minuit à Paris de Woody Allen a véritablement su mettre en exergue le fait qu'un véritable mythe se soit créé autour des auteurs américains habitant le Paris des années 20 ; Francis Scott Fitzgerald, Gertrude Stein et Ernest Hemingway sont notamment quelques uns d'entre eux. Mais comme « derrière chaque grand homme il y a une femme », leurs épouses et leurs maîtresses font elles aussi partie de ce mythe. Madame Hemingway va dans ce sens puisque Paula McLain nous montre dans ce roman la vie de la première épouse d'Ernest Hemingway, Hadley Richardson. Si son enfance et sa vie familiale sont brièvement abordés dans ce roman, c'est surtout sa relation avec Ernest Hemingway qui est au cœur de celui-ci : leur rencontre, leur mariage, leur vie ensemble...



Qui est vraiment le héros de ce livre ? Est-ce Hadley ou Ernest Hemingway ? La question pourrait être pertinente étant donné la double contradiction qu'on trouve dans ce roman : d'un côté, en intitulant son livre Madame Hemingway, Paula McLain nous montre que l'existence d'Hadley dépend de celle d'Ernest : elle n'a pas de prénom, n'est que « la femme de » et semble n'être capable d'exister qu'à travers son mari. Pourtant, la narratrice du roman est bien Hadley : c'est à travers ses yeux à elle qu'on découvre Ernest Hemingway. En d'autres termes, Ernest Hemingway n'existerait pas sans le regard d'Hadley !

« C’est fou ce que nous étions naïfs, ce soir-là. Nous nous cramponnions l’un à l’autre, faisions des promesses impossibles à tenir et que nous n’aurions jamais dû faire. C’est cela aussi, l’amour, parfois. Je l’aimais déjà plus que je n’avais jamais aimé quiconque. Je savais qu’il avait terriblement besoin de moi et je voulais qu’il continue à avoir besoin de moi, pour toujours. » (p.119)

Très franchement, je n'ai pas trouvé la personnalité de Mme Hemingway très intéressante. Le côté Paris des années 20 donne à coup sur un côté très glamour et paillettes au livre et au caractère de Hadley, mais si on enlève l'époque et le lieu, Hadley apparaît en fait très ennuyante. En caricaturant un peu, on pourrait dire que c'est juste une vieille fille-femme d'expatriée-femme au foyer dans le pire sens du terme. Elle s'ennuie, souffre de la solitude dans laquelle la laisse souvent Ernest Hemingway et n'a donc pas grand chose à raconter hormis ses inquiétudes et son malaise. Ce qui était peut-être plus intéressant, c'était de découvrir Ernest Hemingway et son travail d'écrivain à travers les yeux de sa femme. Mais là encore, je n'ai pas vraiment trouvé qu'elle apportait un regard enrichissant sur cela : Hadley reste en effet très admirative et soumise au travail « sacré » de son mari, sans esprit critique.

« L’attente donne à l’œuvre le temps de mijoter jusqu’à être réduite à sa plus simple expression. Ce qui est essentiel, sans compter que la souffrance est utile à tout le processus. » p.205

Bien-sûr, la vie d'Hadley n'est pas facile : son mari est infidèle, ne partage pas les mêmes envies qu'elle et est souvent plus préoccupé par l'écriture de son roman que par elle ; mais là où le bat blesse, c'est que Hadley est incapable de quitter Ernest Hemingway. Comme elle le dit elle même, à l'inverse des autres femmes qui l'entourent, elle est incapable d'être moderne et ne peut pas vivre sans Ernest Hemingway. Elle s'accroche à sa conception traditionnelle de l'amour, même si elle en est malheureuse « J’étais censée avoir mes propres idées et ambitions, être terriblement avide d’expérience et de nouveautés de toutes sortes. Mais je n’étais pas avide ; j’étais satisfaite. » (p.280)



Dans une écriture claire et fluide, Paula McLain nous romance ainsi la vie de Hadley Hemingway. Son style est d'ailleurs le point fort du roman selon moi. Tout en simplicité, elle met quand même dans la vie du coupe Hemingway de la poésie, de l'émotion du charme et du clinquant, et c'est un peu ce que l'on recherche lorsque l'on lit la biographie romancée d'une femme d'écrivain : rêver. L'objectif n'est qu'à moitié réussi ici, dommage.
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Madame Hemingway

"Cette Madame Hemingway emporte le lecteur,avec et malgré elle, dans le sillage d'un géant des lettres et le tourbillon d'une époque."

Tout est dit dans ces quelques lignes, j'ai beaucoup aimé ce livre.



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Madame Hemingway

ivre lu il y a quelques semaines maintenant, et, comme à ma très bonne habitude, je le chronique plus tard.



Je me souviens m’être acharnée à le lire – il n’était pas question que je le rende à la bibliothèque sans l’avoir terminé. Pourtant, ce n’était pas une lecture désagréable, juste un peu pesante parfois.



Hadley Hemingway est la première femme d’Ernest, la moins connue. Mère de son fils aîné, elle et son fils apparaissent dans Paris est une fête. Ses petites-filles Margaux et Marielle furent actrices, Margaux eut un destin tragique. Hadley elle-même n’a pas eu une jeunesse facile. Son père s’est suicidé, sa soeur aînée, adorée, est morte dans ses circonstances tragiques. Hadley a pris soin de sa mère jusqu’à sa mort. Peu après, elle rencontre Ernest Hemingway.



Peut-on parler de coup de foudre ? Oui. En tout cas, cette histoire d’amour ne plaira pas à tout le monde : on se chargera de mettre en garde Hadley, on n’épouse pas ainsi, quand on est une jeune fille de 28 ans, un jeune homme plus jeune que soi qui a été bourligué ! Elle franchira le pas, pourtant.



La vie ne sera pas facile au côté d’Hemingway. Hadley est une "terrienne", c’est à dire une femme réaliste, qui comprend très vite qu’elle passera avant le désir d’écrire d’Ernest. Elle mettra tout en oeuvre pour l’aider, sans pour autant renoncer à ses désirs. Ernest ne voulait pas d’enfants, elle parviendra tout de même à avoir un petit garçon. Elle fait, grâce à Ernest, de nombreuses rencontres, notamment pendant leurs années à Paris. Fitzgerald et Zelda apparaissent, fugitivement – mais, si j’en crois Paris est une fête, leurs relations seront bien plus développées. Elle l’accompagne à Pampelume, où Ernest l’initie à la tauromachie – dois-je vous rappeler ce que je pense de cet "art" ? Hadley semble parfois "à la traîne" des désirs et des ambitions de son mari.



Elle est choquée, aussi, par la manière dont certains vivent. Trop conservatrice, la douce Hadley ? Non. Elle ne peut comprendre ceux qui se déchirent, se blessent, se trompent, sans penser aux dommages qu’ils causent autour d’eux, y compris sur leurs propres enfants, simple quantité négligeable à leurs yeux. Elle qui n’est pas artiste, qui n’a pas envie de suivre la mode (bien qu’elle se soit fait couper les cheveux, elle trouve très vite que cela ne lui convient pas), peut-elle résister dans cet entourage cosmopolite ? Les belles jeunes femmes, journalistes, écrivains en devenir, gravitent autour du couple. Le talent d’Hemingway commence à être reconnu – lui-même n’épargne personne pour parvenir à ses fins, pourquoi épargnerait-il Hadley ?



Madame Hemingway est un portrait doux et mélancolique de la femme qui fut au côté d’un grand homme à ses débuts, et fut oubliée au profit de compagnes plus flamboyantes.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Madame Hemingway

Journal imaginaire d'Hadley Richardson, la première Madame Hemingway, celle des débuts et des découvertes, ce livre empreint tour à tour de sérénité et d'intensité m'a séduite à plus d'un titre.



Bien sûr, il y a d'abord le plaisir de lire sur le Paris insouciant des Années 20, ses artistes célèbres, ses cafés qui le sont presque autant, ses fêtes, l'effervescence, les histoires de couple, de frime et d'alcool... Plaisir également de partir skier dans un petit paradis autrichien, d'assister aux corridas de Pampelune ou de bronzer sur la Côté d'Azur des millionnaires... Vraiment, avec eux, on ne s'embête pas !



Mais ce n'est pas là le plus intéressant à mes yeux. Non, le plus intéressant, c'est l'histoire d'amour vécue et racontée par Hadley, touchante de vérité du début à la fin. Spontanément, je dirais que c'est un amour de femme à l'ancienne, profond, sincère, oublieux de soi-même, très centré sur l'homme et la cellule familiale. Mais c'est bien l'homme qu'Hadley aime, pas l'écrivain, pas la belle image, et elle est prête à s'oublier pour l'aimer et le soutenir plus et mieux. C'est beau et tragique, surtout quand on voit comment elle est payée en retour... Je dois d'ailleurs avouer que j'ai eu un petit plaisir revanchard en lisant la postface et en voyant que Pauline n'a pas été mieux traitée qu'Hadley...



Ce que j'ai aimé aussi dans ce livre, c'est les visions de la vie qu'il présente : intensité, passion, création et ambition pour Hemingway contre sérénité, équilibre, douceur et simplicité pour Hadley. Ou l'union d'un feu-follet génial et d'une chatte domestique qui n'aspire qu'à ronronner... Pas étonnant qu'ils aient parfois eu du mal à s'accorder, alors même qu'ils ont à mon sens tous les deux raison, en partie. Très intéressant à lire, en tout cas.



Bref, Madame Hemingway a été pour moi une jolie rencontre et m'a convaincue de me mettre (enfin) à la lecture des œuvres de son géant de mari...
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Madame Hemingway

L’histoire , dont la narratrice est Hadley, la 1ère épouse d’Ernest Hemingway , raconte leurs années de vie de couple, principalement en Europe (Paris, la Suisse, l’Espagne …), leur cercle d’amis menant une existence oisive dans le Paris d’entre-deux guerres, qui est alors la ville phare des artistes « branchés », mais aussi la ville de tous les excès. Alcool, drogue, fascination pour la corrida, une bonne dose de machisme, Hemingway apparaît déjà en proie à ses démons qui le conduiront, bien plus tard, jusqu’au suicide. On ne parvient pas à sympathiser avec ces deux-là, tant Hadley semble s’accommoder de cette étrange vie de couple…
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Madame Hemingway

Histoire romancée de la vie conjugale d'Ernest Hemingway et de sa première femme, Hadley Richardson, parmi les 3 autres qui suivront.

Histoire d'amour captivante sur fond de fin de première guerre mondiale, entre Paris et les États-Unis, entre alcool et cocaïne.



Très bien écrit. Donne envie d'en savoir plus sur les écrivains de l'époque ...
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Madame Hemingway

La première épouse ou l'amour sacrifié au génie.



Hemingway a été un homme à femmes. Quatre épouses se sont succédées auprès de l'homme, passionné, survolté, excessif et torturé.

Hadley Richardson fut la première, celle des jeunes années de galère mais de liberté, où le futur écrivain se cherche et vit de petits cachets de journaliste, aux Etats Unis puis en Europe.

Des moments de bonheur dans le Paris des Années folles, au sein d'une société artistique joyeuse et stimulante.



Mais le tableau romantique se craquelle au fil des absences d'Ernest, de ses engagements politiques et de ses aventures amoureuses.

Epouse aimante, conciliante et attentive, son image semble abandonnée sur le bord du chemin. Lâchée par le rythme frénétique de son "grand homme", elle subit la solitude physique et intellectuelle dans le tourbillon d'une époque où tout semblait possible. Le mariage se délite, aussi irréversiblement que l'écrivain apparait.



On s'y attache à cette jolie Hadley! Bien qu'elle apparaisse assez effacée et sans projets propres aux cotés de l'excessif Ernest, elle apporte une note de douceur et de sérénité dans le décryptage d'un couple au fonctionnement atypique.



Et qu'en dit Hemingway, dans son "Paris est une fête"?

Je vais aller y jeter un coup d'oeil....

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Madame Hemingway

J’ai fais une erreur qui n’en est pas vraiment une…Pour savoir quelle tête avaient réellement les personnages du livre je suis allée voir leur photo sur internet et, bien sûr, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller lire un morceau de la biographie d’Ernest Hemingway sur wikipedia…

J’ai adoré le début du livre, le milieu m’a semblé long. Peut être parce que j’avais le moral à zéro et que j’avais l’impression qu’Hadley aussi. Cependant j’ai dévoré les dernières pages. Je connaissais la fin puisque je l’avais lu sur Wikipedia, et pourtant, j’espérais plus que tout qu’Hadley s’en sorte, que tout redevienne comme avant, que cette pauvre femme connaisse le bonheur, de nouveau, comme au tout début… Bien sûr, ça n’arrive pas, ça aurait été trop facile de l’espérer pour que cela se produise, et puis aurait-ce été un aussi bon livre ?!

Le livre est bien écrit, j’ai dévoré les 150 dernières pages en quelques heures. Il retrace les années d’entre-deux guerres à Paris. Le contexte historique est incroyable, on a l’impression que tout est possible et que les personnages n’ont aucune limite. Il faudra que quelqu’un m’explique comment ils réussissaient à survivre à autant d’alcool et de drogue réunis alors que je met une journée complète à me remettre d’une seule petite soirée entre amies…(?). Hadley est un personnage hors du temps, je ne sais pas si elle était réellement comme ça mais on ne peut pas ne pas s’y attacher et sa descente aux enfers au milieu des petites robes chanel en est d’autant plus dur.

Je conseille ce livre à tout le monde et j’espère que vous l’aimerez autant que moi.
Lien : http://bookyboop.wordpress.c..
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Madame Hemingway

Ce roman nous plonge dans les années 1920 aux Etats-Unis où nous allons suivre la vie d'Hadley Richardson et sa rencontre avec l'un des plus grands auteurs américains du XXème siècle: Ernest Hemingway. Paula McLain dépeint avec brio un portrait attachant de cette jeune femme qui va vivre une histoire d'amour aussi passionnelle que déstructrice à travers l'Europe et surtout Paris, ville de tous les possibles pour les auteurs de cette époque. Ainsi, le couple va rencontrer et cotoyer F. Scott Fitzgerald, James Joyce, Gertrude Stein... Le plus fascinant dans ce roman est de voir la naissance d'Hemingway en tant qu'écrivain. D'abord journaliste, il va jusqu'à se détruire ainsi que celle qu'il aime afin de se trouver en tant qu'auteur. On y découvre l'esprit torturé d'Ernest Hemingway, sa passion pour l'alcool et les femmes.

Une immersion dans l'époque des auteurs de "la génération perdue" remarquable.

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Madame Hemingway

S'il est toujours très difficile de cerner la personnalité d'un grand écrivain et d'une intelligence hors normes, il me semble que Paula McLain parvient très bien à nous rendre celle d'Hemingway à travers les yeux de sa première épouse, Hardley Richardson. cette biographie très vivante du grand homme nous le rend proche à travers ses débuts en littérature, son travail de journaliste, en quête d'une reconnaissance qui lui permettrait d'affirmer son identité et qu'il recherchera sans cesse à travers les femmes qui partageront sa vie, en vain semble-t-il, en dépit du soutien et du réconfort qu'elles lui prodigueront. Hardley en particulier l'aidera à devenir lui-même, partageant le meilleur et le pire de sa vie, pour finalement être délaissée au profit d'une autre au moment où le grand homme connaîtra ses premiers succès. Analysant finement les rapports d'un couple atypique, Paula McLain décrit également avec beaucoup de finesse les élans du coeur, ce qui se partage, ce qui ne parvient pas à se dire, ce qui, toujours en mouvement, échappe et ne peut être gardé. C'est tout cela, qui dépassant la simple biographie, rend ce livre si vivant et si authentique. Je l'ai lu comme j'aurai lu un véritable journal intime, proche d'une Mme Hemingway à la fois chaleureuse et aimante, mais aussi exigeante et humaine dans ses joies comme dans ses souffrances. Bref, un livre qui sonne fort et juste.
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Madame Hemingway

Présentation de l’éditeur



Madame Hemingway est la reconstitution imaginée des amours et du mariage de Ernest Hemingway avec sa première épouse (il en aura quatre), Hadley Richardson. Mariés en un éclair, follement amoureux, les Hemingway embarquent le 8 décembre 1921 à bord du Leopoldina pour Paris la trépidante où ils se retrouvent vite au cœur d’une « génération perdue » d’écrivains expatriés qui compte déjà Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, F. Scott et Zelda Fitzgerald.







Biographie :



Diplômée en poésie de l’université du Michigan, boursière du prestigieux national Endowment for the Arts, Paula McLain est l’auteur de deux recueils de poèmes, d’un essai et d’un premier roman, A Ticket to Ride, jamais traduit en français. Elle vit avec ses enfants à Cleveland, dans l’Ohio.



Mon avis : Plongée dans le milieu artistique des années 20 à Paris, ce livre est un beau portait de la femme d’un grand écrivain.



Madame Hemingway, qui est le narrateur de l’histoire, soutient son mari dans ses débuts difficiles. Ernest est torturé, extraverti mais surtout possède une très grande confiance dans son potentiel d’écrivain et veut percer à tout prix. Sa femme va tout faire pour l’aider, en dépensant ses économies pour faire vivre le ménage et en l’encourageant à chaque instant.



Leur vie est une fête incessante avec soirées alcoolisées et débridées. Tous leurs amis vivent sur ce rythme endiablé et la plupart sont riches contrairement au couple Hemingway . Hadley, notre héroïne est touchante, sensible et une muse parfaite pour son mari écrivain mais son couple va basculer et la troisième partie du livre nous présente une autre facette de leur vie; mais je n’en dirai pas plus …



Agréable à lire, ce livre m’a charmée et j’ai vécu dans les années 20 au cours de ces pages; j’avais du mal à abandonner les personnages quand je devais le poser.



Une belle lecture et un grand plaisir : je conseille.



Merci Mathilde (ma bibliothécaire préférée !) et mon club littéraire pour la recommandation de ce livre.







Pour prolonger l’immersion dans cette époque : «Paris est une fête » d’E. Hemingway qui retrace cette période de sa vie avec Hadley au début des années 20; il a été réédité en juin 2011.





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Madame Hemingway

Nous decouvrons le Paris des années 20 vu par la première epouse d Hémingway.

Elle nous decrit leur vie commune et les débuts difficiles de l écrivain.

Attachant
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Madame Hemingway

Il est des écrivains si célèbres qu’on pense tout connaître d’eux. Mais que sait-on de celles qui les ont accompagnés une partie de leur vie, leur moitié, celles avec qui ils formaient un nous ? Partons à la rencontre de Madame Hemingway …



Vivant toujours chez sa sœur dans le Missouri, Hadley Richardson a 28 ans lorsqu’elle rencontre Ernest Hemingway à Chicago. C’est lors d’une soirée où les jeunes gens écoutent du jazz et où l’alcool coule à flots que leurs regards se croisent pour la première fois. Ernest a 21 ans, il rentre juste de la guerre et fascine ses amis par ses récits vivants, réalistes, animés. Elle, si droite et juste, alliant la naïveté et une force à toute épreuve, et lui, jeune "chien fou" sentant croître ce besoin viscéral de coucher sur papier les récits qui le dévorent pour devenir un grand écrivain à l’image de son ami Sherwood Anderson, se complètent à merveille. Fraîchement mariés, ils emménagent à Paris, au son de l’accordéon d’un bal musette du 14 juillet 1922, dans une mansarde ouverte à tous les vents avec toilettes "à la turque" sur le palier. Ils n’ont pas un sou mais des rêves plein la tête et l’envie de vivre cette vie de bohème, de fréquenter les artistes au café autour d’un verre. Ils y rencontrent Ezra Pound, ses idées révolutionnaires et ses maîtresses, les Fitzgerald et leur conception jusqu’au-boutiste de l’amour libre, ainsi que Gertrude Stein et sa compagne – et avec elles le saphisme. Hadley et Ernest forment un couple uni, simple et solide aux yeux de ces amis dont la conception de l’amour est plutôt floue et dangereusement instable. Observant avec attention ces différents couples qui les entourent, Hadley s’interroge sur la place qui doit être la sienne au sein de son propre couple. Elle sait qu’Ernest a besoin d’elle et de son soutien pour continuer à avancer dans ses écrits. Mais lorsque celui-ci commence à acquérir une petite notoriété, attirant les regards, notamment ceux de jeunes femmes sveltes et bien habillées, Hadley se sent de plus en plus menacée.



Le roman de Paula McLain est un habile prolongement féminin au fameux roman d’Hemingway Paris est une fête. Tout y est : l'amour, les affres de la création, le tourbillon de fêtes, l'effervescence d'une époque où les écrivains anglo-saxons expatriés animaient les rues de la capitale. L’histoire se déroule donc essentiellement à Paris mais on suit aussi les Hemingway jusqu’en Espagne où Ernest se fascine pour les corridas, en Autriche où skier les émerveille, à Toronto pour la naissance de leur fils avant un retour en France et un séjour sur la côte méditerranéenne. L’auteur décrit avec finesse et passion ces années folles et rend sa place à Hadley Richardson, celle de la première épouse de l’écrivain, sa muse, sa complice, qui un jour choisit de s’effacer pour que Hemingway enfin paraisse. Un beau roman, touchant.

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Madame Hemingway

"J'ai eu beau essayer de guérir de Paris, il m'a bien fallu admettre un jour qu'on ne s'en remet pas. En partie à cause de la guerre. Le monde s'était déjà écroulé une fois, ça pouvait recommencer à tout moment. La guerre était arrivée et, en éclatant alors que tout le monde disait que cela n'arriverait pas, elle nous avait changés."



Octobre 1920: Hadley Richardson, une jeune Américaine de 29 ans, débarque à Chicago. Elle a répondu à l'invitation de Kate, son amie d'enfance et espère pouvoir oublier le dur été qu'elle vient de passer à assister à l'agonie de sa mère. Très vite, elles participent aux soirées arrosée d'un groupe d'amis. Hadley est invitée à danser par un inconnu.



"Ernest Hemingway n'était encore qu'un inconnu pour moi, mais on aurait dit qu'il faisait le bonheur partout où il allait. Je ne discernais pas la moindre peur en lui, rien que de l'intensité, de la vitalité. Il posait des yeux pétillants sur le monde entier, et aussi sur moi quand, se penchant en arrière sur ses talons, il me fit tournoyer vers lui. Il me plaqua contre sa poitrine, son souffle chaud dans mon cou et mes cheveux"



Après le retour d'Hadley à Saint-Louis, Ernest commence à lui écrire.



"J'ai tellement de projets d'écriture, et il y'a tant de choses que je veux voir, sentir, faire. Dites-moi, vous souvenez-vous du moment où vous jouiez du piano, avec vos cheveux flamboyants qui retombaient en masse."



Les deux jeunes gens se revoient, tombent amoureux et décident de se marier. Ils débutent leur vie conjugale dans "des conditions sordides" à Chicago. Ils dépendent du revenu annuel de 2000 dollars d'Hadley et des quelques articles rédigés par Ernest pour divers journaux. Ils caressent le rêve de partir à Rome pour qu'Ernest se consacre à l'écriture.



Un dîner avec l'écrivain Sherwood Anderson et un héritage soudain leur font changer de plan. Les voilà partis tous les deux pour Paris. Ils entament alors une vie de bohême et croisent toute la "génération perdue" d'écrivains anglo-saxons expatriés: Gertrude Stein, Francis Scott Fitzgerald...



Paula McLain est une auteure américaine. Après avoir publié deux recueils de poésie et un roman A ticket to ride, elle s'est attelée à cet ouvrage.



Très marquée par les pages émouvantes consacrées à Hadley dans Paris est une fête, elle a décidé d'aborder la vie d'Hemingway par le biais de sa première femme. Elle a donc parcouru de nombreuses biographies, lettres et romans (Le soleil se lève aussi, De nos jours...) avant de se lancer dans la rédaction de ce livre.



Dès les premières lignes, j'ai été bouleversée par Hadley Richardson. Elle nous laisse clairement entendre qu'elle ne s'est jamais complètement remise de sa vie avec Ernest et de leur séjour à Paris. Et elle nous invite à la suivre dans ce retour dans le passé.



Après ce prologue, on revient à un récit chronologique. Hadley nous raconte son histoire. Et très rarement, retentit la "voix" de son mari de l'époque. Ces ruptures narratives n'interviennent que pour mieux éclairer les événements dramatiques qui vont mener à la fin de leur vie conjugale.



Le roman se découpe en plusieurs parties distinctes: une première phase autour de la rencontre, de la correspondance et du mariage; une seconde sur le début de la vie à Paris et la période d'apprentissage d'Ernest et enfin, la dernière sur le délitement de l'union d'Ernest et Hadley.



Les chapitres autour de la rencontre des deux héros, de la phase de séduction et du mariage laissent entrevoir un Hemingway jeune, encore tendre. Un Hemingway passioné de boxe et déjà porté sur la bouteille et la fête. Un Hemingway qui rejette sa famille mais guette son assentiment. Un Hemingway qui aime la vie et qui est attiré par la force vitale d'Hadley.



"Avec Hadley, la plupart du temps, les choses semblaient simples. Elle était bonne, forte et vraie, et il pouvait compter sur elle"







ernest et adele.jpg



Puis, la vie conjugale débute. Hadley découvre de nouvelles facettes de son mari, telles que son besoin de se replier sur lui-même ou de s'éloigner pour écrire. Ernest s'impose une discipline quotidienne. Il part dans les cafés ou plus tard, à Paris, loue une chambre pour pouvoir se consacrer à son art.



La seconde partie située dans la Ville Lumière m'a également beaucoup intéressée. J'étais ravie de me retrouver immergée dans le Paris des années folles qui m'a toujours fascinée.



Les Hemingway rencontrent de nombreux expatriés anglo-saxons ou américains. Leurs chemins croisent ainsi Gertrude Stein, les Fitzgerald...Toute une foule d'artistes fascinants avec lesquels ils sympathisent.



De cette période date également la passion d'Ernest pour les tauromachies. Une passion à laquelle il initie Hadley à Pampelune et qu'on retrouvera plus tard dans Le soleil se lève aussi.



De plus, on assiste à l'éclosion d'un écrivain. Après de nombreuses péripéties plus ou moins dramatiques et au bout de nombreuses souffrances, Ernest parvient enfin à publier.



"Ce fut la fin du combat d'Ernest avec l'apprentissage et la fin d'autres choses également. Il ne serait plus jamais inconnu. Mais nous ne serions plus jamais aussi heureux."







Hemingway and Hadley.jpg



Et c'est là que commence la dernière partie. Une partie à la tonalité plus sombre, malgré les paysages ensoleillés de la Riviera. Une partie où on assiste au délitement de ce couple hors norme. Je n'expliciterai pas les raisons afin de vous laisser un peu de suspense.



Ce roman permet donc une très belle incursion dans la vie du grand auteur américain. Paula McLain parvient à maintenir le juste équilibre entre fiction et biographie. Je n'ai jamais eu l'impression qu'elle versait ni dans un côté trop didactique ni dans un aspect trop fantaisiste.



J'ai aussi beaucoup apprécié son style. Elle a conféré une très belle "voix" à Hadley. La première femme d'Hemingway m'est apparue lumineuse, tour à tour forte et affaiblie, profondément émouvante...



Bref, vous l'aurez compris: un roman passionnant qui nous fait assister aux débuts d'un grand écrivain et découvrir les "coulisses" de la publication d'un premier ouvrage. Le tout dans le Paris des années folles. Ce qui nous permet de croiser de nombreuses figures marquantes de l'époque.
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Madame Hemingway

Madame Hemingway est le roman de la première épouse du grand écrivain de la Génération Perdue, celle qu’il rencontra en 1920. Le roman commence par cette rencontre, même s’il revient ensuite sur les antécédents des deux jeunes gens. Hadley Richardson a vingt-huit ans lorsque, chez son amie Kate, elle rencontre ce beau garçon, « grand et mince, avec d’abondants cheveux bruns et, à la joue gauche, une fossette à tomber dedans ». Il est plus jeune qu’elle, à peine vingt ans, et il revient de la guerre où il a été blessé en Italie, et a connu son premier amour. Ernest lui propose, moins d’un an plus tard, le mariage, et de le suivre en Italie.

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Madame Hemingway

Hadley Richardson fut la première Madame Hemingway (il eût quatre épouses en tout) et celle qui le connut donc au tout début de sa carrière d'écrivain et de ses difficiles débuts, avant de connaître une fulgurante consécration qui changera radicalement l'homme. C'est une époque incroyable, celle des années 20, que décrit Paula McLain, dans ce milieu d'artistes expatriés à Paris (Francis Scott et Zelda Fitzgerald, James Joyce, Gertrude Stein...) qui cherchent à vivre leur vie à fond dans une apparente liberté, dans l'ivresse (littéralement) la plus totale et qui cache en réalité trahison et folie. Hadley est prête à beaucoup sacrifier pour que son homme d'écrivain réussisse, à changer de pays et de ville et d'amis et à tolérer énormément, en tirant simplement la satisfaction de se dire qu'il n'y arriverait pas sans elle. Jusqu'au ménage à trois qu'il lui imposera insidieusement et qui signera à la fois la fin de leur histoire et le début de la carrière d'un Hemingway dépeint comme un affreux égoïste imbu de lui-même. Même si l'histoire de leur couple semble en grande partie imaginée et reconstituée, voici un livre qui se lit avec grande facilité et beaucoup de plaisir.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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