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Critiques de Paule du Bouchet (166)
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

J'ai lu ce roman parce que ma fille qui est en troisième devait le lire pendant les vacances.

J'ai adoré m'immerger dans cette première guerre mondiale sous l'œil de cette adolescente.



Un roman très agréable, qui se lit vite, et qui va a l'essentiel.

Les horreurs de la guerre sont décrites simplement, peut être un peu de trop d'ailleurs. Je ne suis pas sûre que notre jeunesse se rende bien compte de ce qu'était réellement cette guerre. Maïs l'auteure n'épargne rien, ni la joie d'une lettre, ni la peine du départ des soldats, ni la mort des êtres aimés.



J'ai apprécié l'innocence d'Adèle, qui grandit au fils des ans, des pages et qui se construit doucement et parfois douloureusement.



Néanmoins dans le cadre du travail de ma fille, son professeur de français lui demande une approche liée à l'autobiographie...je cherche encore ou est le lien, l'auteure étant née en 1951. Je finis par me demander si ce prof n'est pas un peu taquin. Enfin on verra. A moins que l'un d'entre vous ai la réponse.



Ce roman devrait être lu par nos jeunes, et mériterait a être plus connu.

J'avoue qu'à sans ce travail, je ne me serais jamais penchée sur ce roman.

Et j'ai franchement beaucoup aimé, même si il ne faut pas oublier que le public visé reste notre jeunesse.
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

Je suis de loin une adepte des romans concernant la guerre mais bon, vu que c'est un journal intime, j'ai tenté. Je ne suis pas déçue de l'avoir lu, ce roman est poignant et crie la vérité. C'est Adèle, qui au départ a 13 ans quand elle écrit son journal intime. On voit sa vie défiler et évoluer d'années en années. Elle décidera d'arrêter d'écrire, de laisser son passé de côté à l'âge de 18 ans. Son journal (bien-entendu écrit lors de la 1ère G.M) lui servira de confident : elle y racontera sa vie à l'arrière et la vie au front (grâce aux lettres que son frère Paul lui enverra). Elle nous confira ses peurs, ses joies, ou encore ses colères, ses difficultés du quotidien et aussi ses amours. C'est un très bon livre, qu'il faut lire au moins une fois dans sa vie, on se sent un peu plus à la place d'Adèle vu que c'est un journal intime et qu'elle emploie donc la première personne. On voudrait l'aider, la soutenir et pourtant on ne peut que lire ce qu'elle nous raconte. Ce livre mérite plus de lecteurs et nous en dit plus sur les douleurs liées à la Guerre. J'ai bien aimé.
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

Wouaw !



Émouvant, triste ou joyeux ?



Ce livre est les trois à la fois.



Posons les bases :

Adèle est une jeune fille de 13 ans et demi lorsque la guerre commence. Elle rêve de devenir institutrice lorsqu'elle sera plus grande, c'est un beau rêve pour une fille de paysans. Évidemment, ses parents sont contre ce choix. Alors elle décide d'écrire, de commencer son journal le 30 juillet 1914 pour "parler et dire ce qui se passe autour d'elle et surtout à l'intérieur d'elle".



Adèle Hervé a trois frères, Julien, Paul et Eugène. Le 3 août 1914 débute la Première Guerre Mondiale. Adèle voit alors partir ses 2 frères aînés pour les combats. Elle est gentille, volontaire et généreuse. Lorsque la guerre commence, Adèle pense comme tout le monde, que cette guerre sera courte, passagère, mais elle se trompe. Pendant cette guerre, Adèle va restituer l'intégralité des évènements dans son journal pour pouvoir parler à quelqu'un de ce qui s'est passé, ici, nous le lecteur.



Adèle arrive à résister à la guerre et participe à la motivation des soldats en leur envoyant des colis et des lettres, bref, elle assure un véritable rôle à l'arrière des combats.



Dans son journal, Adèle va retranscrire ses sentiments, ressentis et des témoignages de soldats afin de laisser une trace de ce qui s'est passé, afin de ne pas oublier ces 4 longues années de souffrance.



J'ai bien apprécié ce journal qui n'est pas une forme de lecture très facile, puisque les évènements s’enchaînent toujours. Heureusement pour moi, le livre était court donc pas besoin de relire ce que j'avais lu la veille pour me souvenir. L'histoire est très bien écrite que je me demande vraiment si ce n'est pas une histoire vraie ... (si vous savez, dites le moi en MP ou en commentaires s'il vous plaît !!)

J'ai trouvé ce récit très émouvant par les sentiments très détaillés.

On rentre bien dans l'histoire avec Adèle et l'histoire est donc tourné de façon à ce que ce fait se passe avec la plupart des lecteurs dont moi. J'aime beaucoup que Paule du Bouchet parle des adieux des soldats à leurs proches. Ces moments sont émouvants et j'avoue en avoir eu les larmes aux yeux certaines fois tellement ces parties étaient déchirantes : les hommes qui partent au combat savent qu'ils ne reviendront sûrement pas, qu'ils y laisseront leur peau et qu'ils ne reverront plus jamais leur famille (enfants femme parents) imaginez moi ça !!! Je ne suis pas marié et je n'ai pas d'enfant, mais ça me fait mal au cœur pour tous ces soldats...



Alors je veux donc que vous pensiez aux milliers de morts, d'humains qui ont laissé la vie au combat pour la France, pensez-y et puis lisez ensuite ce livre, en hommage pour eux.



Peace and love ;-)



Bonne lecture et 144 critiques !
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

Il s'agit du journal intime (fictif) d'une jeune fille de treize ans qui grandit durant la première guerre mondiale. De 1914 à 1919, elle décrit le quotidien du petit village où elle vit, la mobilisation de ses frères, puis de son père, les nouvelles qu'ils reçoivent, l'horreur et l'évolution de la guerre, mais aussi ses sentiments, joies et peines. Les chapitres sont courts et clairs, faciles à lire pour les lecteurs adolescents auxquels le livre est destiné.
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

Le journal d'Adèle de Paule du Bouchet, Folio junior

Adèle commence son journal le jour de son anniversaire, nous sommes en 1914, et la vie tranquille d'Adèle va être bouleversée par le début de la première guerre mondiale. Elle va alors voir partir ses frères, son père, et tous les hommes du village à la guerre. Redoutant chaque jour de voir arriver le maire, en tenue de deuil, venant annoncer un mort de plus...

C'est une peinture très simple et touchante de la guerre qui est donnée dans ce journal. Adèle ne décrit jamais les combats puisqu'elle n'y assiste pas, mais simplement l'attente. Attente marquée par les travaux des champs, le travail à l'école, l'envoie de paquets à ses frères, et à ce soldat trop loin de sa famille pour en recevoir.

Malgré tout, cela reste très anecdotique comme lecture, et j'ai malheureusement eu l'impression d'avoir déjà lu cent fois cette histoire. J'essaierai bien quand même de l'étudier avec des 3èmes...
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68 : Année zéro

A la bibliothèque, j'ai emprunté 68 année zéro de Paule du Bouchet.

En ce début de 1968, Maud a seize ans, et elle est loin de se douter que sa nouvelle vie a commencé.

À la fin de l'année scolaire, le bac l'attend. Si tout va bien...

Mais dans les rues, la soif de changement est là. La colère des étudiants explose.

Alors que le Quartier latin est à feu et à sang, que les barricades se montent sous les fenêtres, la jeune fille écoute les Beatles, voudrait se coiffer comme la chanteuse Sylvie Vartan, fantasme sur la photo d'un certain Dany le Rouge et rêve de descendre dans la rue...

J'ai emprunté 68 année zéro car je me suis rendue compte que je n'avais quasiment jamais lu de roman se déroulant en mai 68.

Je connais mai 68 de nom, comme tout le monde, mais je n'étais pas née et je n'ai donc pas vécue ce mois particulier.

J'était donc très curieuse de découvrir le point de vue de Maud, 16 ans, qui allait passer son bac quand les événements de mai 1968 ont éclatés.

Les événements sont relatés avec clarté, avec une certaine naïveté de la part de la narratrice.

On sent que ce mois ci a réellement été vécu par l'auteure et qu'il y a une part d'autobiographie dans ce roman, ce qui le rend encore plus réussi.

Comme je connais mal cette période, je l'ai découvert avec intérêt et j'ai trouvé certains passages haletants. C'est bien écrit, bien décrit et je trouve ce roman passionnant.

Il n'y a aucune longueurs, j'ai pris plaisir à me plonger avec Maud en mai 68, dans les rues de Paris.

Je suis vraiment ravie de ma lecture, ce fût une très bonne surprise et je mets un très joli cinq étoiles :)
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Mon amie, Sophie Scholl



Publié en 2009, "Mon amie, Sophie Scholl" est un roman de l'écrivaine française Paule du Bouchet, également auteure du "Journal d'Adèle".



Durant quelques mois de l'année 1943, Elisa rédige un journal dans lequel elle évoque à rebours la montée en puissance du régime nazi, la disparition de son oncle et de son fiancé juif, l'engagement de son frère, de sa meilleure amie Sophie et de cette bande d'amis qui, ayant rejoint La Rose Blanche, distribuent des tracts attestant de leur opposition au pouvoir en place.

Le 18 février 1943, Sophie et son frère Hans sont arrêtés et interrogés par la Gestapo pour être finalement guillotinés quelques jours plus tard.



Autour de la figure de Sophie Scholl, véritable héroïne de la résistance hitlérienne, l'auteure a imaginé le personnage d'Elisa, une jeune femme qui à l'inverse de Sophie et de leurs camarades de la Rose Blanche ne se sent pas l'âme d'une révolutionnaire, trop effrayée à l'idée de prendre des risques inconsidérés au nom de la liberté.

Toutes les nuits, alors qu'elle attend et s'inquiète pour ses amis partis distribuer des tracts au péril de leurs vies, elle retrace dans son journal la progression insidieuse d'Hitler, figure admirée puis redoutée lorsque surviennent les premières interdictions à l'égard des juifs, la synagogue incendiée, les vitrines brisées lors de la Nuit de Cristal, les arrestations massives, les déportations, la mystérieuse disparition de son oncle et le départ forcé de Leo, son premier amour.

Bien sûr, Elisa a bien conscience de ce qui se passe. Mais les choses s'arrêtent là, malgré la culpabilité éprouvée. Peu vaillante et défaitiste, elle fait partie de ces citoyens allemands qui, mus par un instinct de survie, ont préféré rester dans l'ombre, s'abstenant de se compromettre en adhérant ou en s'opposant au régime nazi.



Allez savoir pourquoi, alors qu'était rendu il y a quelques jours le jugement à l'égard de 3 membres des Pussy Riot, j'ai subitement voulu sortir ce roman de ma PAL...

Le point de vue envisagé par l'auteure par le biais du journal de sa narratrice est plutôt original tant il est rare me semble-t-il de donner la parole à cette partie de la population allemande qui en ayant pleine conscience de ce qui se jouait dans son pays, a choisi...de ne pas choisir.

Si Elisa ne participe pas activement aux actions menées par ses amis, il existe toutefois entre elle et eux une franche amitié, une solidarité de coeur qui tient une grande place tout au long du roman.

S'agissant des horreurs que l'on connaît, l'auteure a pris soin de ne pas trop rentrer les détails, privilégiant surtout l'esprit de camaraderie et la défense des idéaux anti-nazis au travers d'un récit fait de phrases courtes au vocabulaire relativement peu élaboré.

Un roman que je recommanderais donc plutôt aux jeunes lecteurs qu'aux adultes qui, habitués à bien pire sur le sujet, risqueraient comme moi de le trouver un peu trop édulcoré.
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

Ce livre jeunesse, conseillé à partir de 11 ans, évoque avec force les tourments de cette Grande Guerre et les conséquences terribles sur la population. Du haut de ses 13 ans et demi, Adèle couche sur le papier ses espoirs mais aussi ses peurs les plus profondes. Ce besoin impérieux de parler, de dire ce qui se passe autour d'elle et surtout à l'intérieur d'elle, est renforcé par l'inquiétude grandissante qu'elle peut lire sur le visage de ses parents. Car dans son village de Crécy, la tension monte. Beaucoup pensent que la guerre va éclater.

"Cette inquiétude est très lourde et, justement il faut être fort, garder ses soucis pour soi, pour ne pas augmenter l'inquiétude des autres."

Grâce à ces quelques lignes, on peut deviner le caractère d'Adèle : douce, rêveuse, affectueuse, intelligente, cultivée, ambitieuse, courageuse mais au combien attentive au monde qui l'entoure. Ecrire pour soulager ses angoisses, écrire pour avoir moins peur.

Mais lorsque la déclaration de guerre devient officielle, c'est tout le monde de l'enfance qui éclate en mille morceaux. Adèle regarde, impuissante, ses frères Eugène et Paul partir pour le front. Puis vient le tour de son père. Il n'est alors plus question d'école, la terre a besoin de ses bras : saison des labours, des moissons, des vendanges. Les saisons s'enchaînent, la liste des morts pour la patrie s'allonge, les rêves se ternissent.

"15 ans aujourd'hui. Et mes espoirs envolés. Ou plutôt cachés comme par un gros nuage. La guerre, c'est le temps de la vie qui s'arrête."

Tout au long de son journal, Adèle n'aura de cesse de décrire les conditions de vie extrême à la ville, à la campagne comme au front. Le froid, la faim, la peur, le manque de sommeil, l'absence de rêves et de rire remplacée par les trop nombreuses larmes versées.

Mais comme le présage l'alouette survolant les cratères de Verdun, le printemps finit par arriver. Un printemps porteur d'espoir, car Adèle en est certaine, cette année 1918 sera l'année de la paix et elle pourra à nouveau entendre les cloches de Crécy carillonner.

Un roman magnifique, tout en finesse et en tendresse. Drapée dans sa dignité, Adèle quittera le monde de l'enfance et de l'innocence mais gardera, tapi au fond du coeur, le fol espoir d'un avenir meilleur.
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Je vous écrirai

Malia est une jeune fille brillante venue d'un milieu populaire dont elle a honte. Lorsqu'elle a la possibilité d'aller étudier à Paris, un nouvel horizon s'ouvre à elle, fait d'intellectuels, de politique, de théâtre russe et de cinéma. Le fossé avec sa famille ne fera que s'accroître, d'autant plus que des secrets vont être déterrés...

Malia est une adolescente ambitieuse, qui n'a qu'un seul but : échapper à sa condition sociale par son travail et elle se donne les moyens d'y arriver.

Sa correspondance avec son entourage, et en particulier avec sa mère, permet à l'auteure d'explorer la psychologie des personnages et de mettre beaucoup d'émotions dans ce récit.

Mais même si ce roman dépeint à merveille la vie parisienne des années 50 avec son foisonnement intellectuel, artistique et politique, je dois cependant avouer que j'ai trouvé que ce roman manquait parfois de rythme et que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout, dommage !
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Je vous écrirai

Malia quitte sa famille pour aller s'installer à Paris pour ses études après avoir promis d'écrire tous les jours. C'est à travers sa correspondance avec sa mère et ses amis que l'on suit l'émerveillement de la jeune fille qui découvre le théâtre, l'engagement politique et se sent de plus en plus étrangère à son milieu d'origine...

Cette histoire se déroule dans les années 50 avec le foisonnement artistique de l'après-guerre et les emportements politiques communistes.

Un roman que j'ai adoré lire. L'alternance correspondance / récit est judicieux et donne de la profondeur aux personnages. La seule interrogation est pour son classement en livre jeunesse que je ne comprends pas trop, je pense qu'il convient mieux à des adultes....
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

Ce qui se passe à l’intérieur de soi et ce qui se passe à l’extérieur de soi. Le consigner dans un journal à la première personne. Dans la tourmente de la première guerre mondiale, les tourments de soi quand il n’y a plus de frontière entre les pays, pas plus qu’entre le dehors et le dedans. Toutes les frontières sont chèrement défendues, sont méchamment abattues, disparaissent dans la violence des tourments, heure par heure, jour par jour.



Dans la ferraille et le plomb ; la pluie et les pleurs, la peur et puis…Les hommes, les vrais, non plus les chevaux morts, mal au ventre. Paul qui s’est tu. Les soldats se sont tués. Verdun. Les gaz de combat. Les trous, la boue et les oiseaux qui continuent de chanter au-dessus des champs de bataille.



Quelles formes ont les nuages là au-dessus ? Et puis l’école. Apprendre encore à écrire. Après la folie de la guerre, la folie du 11 novembre 1918 et ensuite le mariage, la folie du mariage, le jour du printemps.



Fin du journal d’Adèle. Fin. Et après ?




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J'ai rencontré l'enfant sauvage

Avez-vous déjà entendu parler du docteur Itard? Non? Et de Victor de l'Aveyron? Toujours pas? Alors si je vous dis "l'enfant sauvage"?... Ah, je vois que ça vous dit vaguement quelque chose... A vrai dire, j'ai dû entendre parler de lui deux fois dans ma vie: la première fois en cours de philo en terminale, la deuxième en master des métiers de l'enseignement, extrait du film de François Truffaut à l'appui. Alors, quand j'ai découvert ce livre de Paule du Bouchet dans le catalogue de la médiathèque, et que j'ai vu qu'il n'y avait aucune critique sur Babelio, j'ai décidé de le lire afin d'y remédier, surtout qu'on ne peut pas dire que je suis très assidue au niveau de mes chroniques.



J'ai rencontré l'enfant sauvage est un court ouvrage dédié à la jeunesse. Il s'agit (excepté le prologue et l'épilogue) du journal fictif de Julie, la fille de Mme Guérin, gouvernante qui s'est occupée de Victor de son arrivée à l'institut des jeunes sourds jusqu'à sa mort.

Un garçon, âgé d'une dizaine d'années, aurait vécu dans la forêt à l'état sauvage pendant plusieurs années avant d'avoir été capturé, puis mené à l'institut des jeunes sourds. A travers les yeux de Julie, nous assistons à son éducation par le docteur Itard qui veut le socialiser et lui apprendre, entre autres, à parler. Dans son journal, la jeune fille nous fait part de ses observations, de ses pensées tout au long du cheminement de l'éducation de Victor, ainsi que des sentiments complexes qu'elle nourrit à son égard, du dégoût à la fascination, en passant par l'agacement, la pitié et l'affection.

Ce livre est très intéressant pour les adolescents. Non seulement il relate des faits historiques méconnus, mais aussi il propose des pistes de réflexion intéressantes sur l'humanité, l'identité, la différence, les expériences menées sur des êtres vivants au nom de la science, le choix entre la liberté et le confort. Rien que pour cela, je conseille ce roman.

Cependant, je pense que si l'on veut approfondir nos connaissances sur le sujet, il est nécessaire de consulter d'autres ouvrages, sachant que la vie sauvage de Victor semble controversée. Je suis loin d'être experte en la matière, mais en faisant quelques recherches rapide, j'ai trouvé quelques informations contradictoires concernant Victor. Et j'aurais aimé avoir une bibliographie à la fin du livre.

Ceci dit, j'ai bien conscience que cet ouvrage n'a pas vocation d'être un livre d'histoire, et qu'il est là pour faire découvrir aux jeunes, de façon romancée, Victor de l'Aveyron et le docteur Itard, ainsi que Mme Guérin, qui ont contribué aux progrès dans la pédagogie.
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A la vie à la mort

Avec ce recueil de nouvelles, le lecteur passe d'une guerre à l'autre, de la 1ère Guerre mondiale à la 2ème Guerre mondiale.

Sept nouvelles chargées d'émotions sur les thèmes de l'amour, l'amitié, la séparation, la famille, la mort.

Ces nouvelles s'intitulent:

- Le noyer

- Initiales

- Père et fils

- A la vie à la mort

- Rose

- La cabane

- Brouillard de neige



A titre personnel, ma préférée est "Initiales": Avril 1918. Le soldat est beau comme une photo. Il a dit qu'il était américain. Qu'il repartait pour le front et qu'il voulait offrir un cadeau à une femme. Juliette l'a conseillé au mieux, elle y a mis tout son coeur. Un poudrier. Il a dit qu'il voulait y faire graver des initiales... La chute est tout simplement magnifique...

J'en ai encore des frissons dans tout le corps rien quand y pensant...

Car se sont des récits mais peut-être se sont- ils vraiment déroulés et c'est ce doute qui me bouleverse...



Dans ce livre, j'ai vraiment apprécié la douceur de l'écriture et des mots qui glisse comme une caresse sur la peau pour apaiser les horreurs de la guerre.



Un livre pour adolescents mais que je conseille fortement aux adultes car c'est une vraie bouffée d'émotions et une ode à la vie.
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L'annonce

Lecture audio



Une histoire d'amitié, celle qui lie la narratrice et Miette dont elle vient d'apprendre le décès. Elle retrace ce qui les liait, comment elles étaient différentes et pourtant très unies mais au fil de la narration plane un mystère.

Une amitié narrée de façon très succincte mais qui reflète les personnalités de chacune et les sentiments de la narratrice face à Miette.

Une centaine de pages qui évoquent donc une amitié mais également une époque, des milieux sociaux avec un dénouement rapide qui m'a surprise.
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

30 Juillet 1914, Adèle va sur ses quatorze ans. Elle est la troisième d’une famille de quatre enfants, et la seule fille. La Première guerre mondiale est imminente et Adèle ressent le besoin de se confier à quelqu’un. C’est comme ça qu’elle décide de commencer à écrire un journal.



Il y a d’abord eu l’annonce de la guerre vécue comme une fête, puis la mobilisation des hommes, toutes les familles voyaient partir un fils, un époux, un fiancé… commence alors l’attente, l’inquiétude… la réquisition des chevaux… l’attente, l’annonce des premiers morts, le deuil et l’attente encore… perquisition du blé, du vin, des boeufs… et toujours cette attente gorgée d’espoir, puis la mobilisation des hommes plus âgés, encore assez valides pour aller au combat. Parfois un évènement heureux: l’annonce d’un mariage, une naissance apporte une alcamie et un peu de bonheur, mais très vite l’horreur de la guerre reprend le dessus menant inéxorablement vers la mort; et enfin l’annonce de la fin de la guerre dont chacun se réjouit même si les blessures restente présentes dans les coeurs et les esprits, même si chaque famille porte le deuil…



Roman épistolaire sur fond de première guerre mondiale, on suit Adèle et sa famille, ses amis, et les habitants de son village, Crécy en Bourgogne, pendant les quatre longues années que durera la guerre. Au travers de cette jeune fille, Paule du Bouchet relate la vie de ceux qui n’étaient pas sur le front, les femmes en premier lieu, mais également les enfants et les vieillards. Son récit est d’une justesse touchante, presque pudique, emprunte d’une émotion douloureuse qui m’a bouleversé d’un bout à l’autre du roman.
Lien : http://sirthisandladythat.wo..
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Voyage autour du monde

Un très beau voyage autour du monde, avec des détails de chaque ville visitée, une rue, la place du marcher, les habitudes des habitants. Un gros plus pour les superbes illustrations.



Une belle invitation aux voyages.
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Emportée

Dans l’introduction de de son récit, Paule du Bouchet nous informe du but qu’elle s’est fixé, à savoir, faire le portrait de sa mère, Tina Jolas, qui vient de mourir, femme « emportée » par sa passion pour le poète René Char très jeune, mariée et mère de deux enfants, origine de sa blessure de petite fille pour toujours marquée par la souffrance de l’abandon. A la fin de l’introduction, elle ajoute qu’elle vient de trouver « par hasard » des lettres de sa mère à une amie proche, parlant de cette passion, et qu’elle a décidé d’en semer des extraits entre les paragraphes de son récit.

Tout est là : la première intention, un portrait de mère, pour dire ce qu’elle fut, lui rendre justice aussi puisqu’elle fut une « maîtresse », et l’on sent bien que pour sa fille cela veut dire souvent bafouée, mais au fil de la lecture, c’est un autre portrait qui se dessine. Celui d’une fille qui tente de comprendre ce qu’est la passion amoureuse, dont elle a été témoin et victime collatérale, comment cette passion de mère a brisé ses rêves d’enfant, détruit sa vie d’adolescente et perturbé sa vie de femme. L’intention augurale est manichéenne, et puis, en une centaine de pages, la vengeance de la fille envers la mère traitresse, le méchant poète, le père absent et faible, se délite peu à peu. Mettant des mots sur ses maux, Paule du Bouchet ressent de l’empathie pour sa mère, et, encore plus incroyable pour elle, s’aperçoit qu’elle lui ressemble. Les faiblesses du livre en font tout l’intérêt. J’ai trouvé que souvent l’auteur tourne en rond, ressasse les mêmes choses, et même assez joliment écrit, c’est ennuyeux. Le texte s’articule en petits paragraphes, pensées un peu confuses, un peu vaines… et puis survient le « hasard », les extraits de lettres en italique de la mère amoureuse, et en un sens l’histoire recommence : ces courts extraits sont d’une beauté fulgurante, d’une poésie incandescente. L’autoportrait en correspondance de la mère devient mille fois plus réussi que la tentative de portrait par sa fille. Les quelques lignes balaient tous les arguments moraux, les doutes, devant la passion amoureuse. Tout juste peut-on se dire qu’il aurait mieux fallu en effet que Tina n’ait pas d’enfant. Outre la passion amoureuse, il y a l’appel de la création artistique, plus nécessaire que la création maternelle. C’est cruel mais c’est ainsi, criant de vérité.

Alors, il est vrai que l’on devine ci et là nombre souffrances pour celle qui ne vivra jamais au quotidien avec son amour. De courts séjours dans le Vaucluse, pour se « rapprocher ». Mais l’évidence est là quand ils sont ensemble et Tina ne regrettera jamais rien, dans ce que l’on peut considérer comme un égoïsme monstrueux, quand sa famille passera toujours après sa passion. Rien à ajouter qui ne serait superflu. Paule a longtemps eu du ressentiment pour René, poète génial (vite préoccupé par l’image qu’il laissera à la postérité) mais homme comme les autres avec ses petites lâchetés, ses mensonges et surtout sa trahison finale, sans doute parce qu’elle s’est interdite longtemps d’en avoir pour son père, le vrai mystère du livre.

« Fureur et Mystère » est un recueil de René Char. Plus que « Les dentelles de Montmirail », écrit pour Tina, ce titre colle à la passion de la femme emportée. Fureur de la passion, et Mystère d’une vie pour celle qui, à la fin de son existence, demandera : « L’ai-je vraiment vécue » ?

Ce livre joliment raté est une déclaration d’amour d’une fille à sa mère qui ne répare rien, mais l’a sans doute un peu pacifiée.

Paule du Bouchet, outre la musique qu’elle pratique avec talent, écrit des livres pour enfants.


Lien : http://parures-de-petitebijo..
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

Touchant!





En octobre, 1995, Paule du Bouchet publie Le journal d'Adèle, un roman touchant au paysage inspiré de son enfance. En effet, il est inspiré par «une nostalgie infinie pour un certain monde rural qui a disparu aujourd'hui, dont elle a connu les dernières années pendant son enfance» (p126)



Dans le roman, nous suivons Adèle, la narratrice, qui vit en Bourgogne. Jeudi 30 juillet 1914, c'est le jour où Adèle commence son journal. Elle nous raconte comment vit son petit village à Crécy: les travaux des champs, les nouvelles du front... Adèle voit les soldats défigurés, amputés revenir au village. La narratrice nous raconte aussi son rêve de devenir institutrice.



J'ai apprécié la lecture de ce roman pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, Paule du Bouchet nous fait entrer dans les coulisses de la Première Guerre Mondiale. Ainsi, elle ne nous donne pas à voir le quotidien des Poilus dans les tranchées mais nous met en contact «avec l'arrière» à Crécy. Cela nous montre donc comment les conditions de vie sont dures aussi pour les villageois. En effet, les habitants sont affamés, car ils sont rationnés et envoient des colis de nourriture à leurs soldats: « Les boucheries sont obligées de fermées le lundi et le mardi»(p94) c'est ça le rationnement.

Ensuite, je trouve que ce livre est correctement écrit et il y a peu de personnages ce qui empêche la confusion. J’apprécie que ce roman soit écrit sous forme de journal. Cependant, je trouve que certains passages mériteraient plus de détails: «1septembre: rien»(p19)



Pour conclure, nous pouvons dire que le journal d'Adèle de Paule du Bouchet fait preuve de reconnaissance envers les soldats bien sûr, mais surtout envers les familles des soldats dont la vie pendant la guerre n'a pas été simple non plus.
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Le journal d'Adèle (1914-1918)

Ce livre est vraiment super! Il raconte la vie d'une adolescente nommé Adèle, nous sommes en 1914, la guerre au Allemands est déclarée.

Eugène et Paul, les frères d'Adèle sont appelés au front. La famille d'Adèle vie avec la peur au ventre, qu'un jour un des deux frère meurt.

Le 30 Juillet 1914, elle commence a écrire son journal, c'est la où elle raconte tout. Adèle est une très bonne élève et plus tard elle voudrait être institutrice, mais depuis que la guerre a commencée son père ne veut plus qu'elle aille étudier, ça la rend vraiment triste, mais comme son grand père lui a dit, elle sait qu'un jour elle y retournera.

Eugène mourra d'une pneumonie à l'hôpital du camp. Son père a Adèle a état appelé au front, il mourra a son tour.

Adèle avait une meilleure amie qui s'apellait Alette. Alette était folle amoureuse de Etienne, ils se marièrent le 29 novembre 1916, le jour des 18 ans d'Etienne.

1er Janvier 1917 comme prévue Etienne est appelé au front.

Alette qui est enceinte est très malheureuse du départ d'Etienne.

Le bébé d'Alette mourra dans son ventre et Alette aussi, en aprennant cela Etienne était fou de rage et fesait tous pour se faire tuer lors de la guerre, il réussit..

Adèle reprenna ses études

Paul, lui fut définitivement retirer de la guerre et pu se re fillancer avec Louise, mais il a perdu une jambe.

Lucien est le filleule d'Adèle, ils tombèrent vite amoureux. La guerre fut finie le 11 Novembre 1919 tous le monde fut heureux et Adèle et Lucien et se marièrent le 21 Mars 1919!



Je conseil ce livre a tous le monde, c'est très émouvant !
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Chante, Luna

Un roman plus que bouleversant. On ne peut qu être toucher par le courage de cette jeune fille qui pendant la seconde guerre mondiale à du survivre et combattre contre les atrocités qu'ont commises les nazis contre les juifs. Cette histoire est émouvante et une bonne leçon de vie. J'ai beaucoup apprecié cette lecture.
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