Citations de Pauline Bilisari (119)
C'est difficile
d'apprendre à dire non
dire non aux attentes
accepter de décevoir, parfois
mais apprendre à dire non
pour soi
pour s'écouter
pour guérir
ou simplement
par besoin de temps
ou par manque d'envie
ça demande de la force
Avez-vous déjà ressenti cette sensation ? La sensation d’un instant qui se stoppe dans l’espace-temps ? Un instant si intense que le monde alentour s’amenuise peu à peu, jusqu’à complètement disparaître. C’est si bon. Alors plus rien n’existe autour, plus rien ne compte. Comme dans un rêve. Et on n’a pas envie de se réveiller.
j'étais dans le noir
le visage et les pensées embués de larmes
de peur
de haine
et de douleur
j'étais dans le noir
tard dans la nuit
tôt dans la vie
j'écrivais ou je hurlais
personne n'aurait su dire
page 97
j’ai l’impression
de n’être
qu’une pâle copie
de la personne
que je voudrais
vraiment être
connais-tu
cette impression
cette sensation
de perdre pied
sans arrêt ?
« mon anxiété
est un vêtement
bien trop lourd
à porter
quotidiennement
un pull noir
velouté
trop étriqué
qui m’empêche
de respirer »
mais moi je ne sais pas vivre, je ne sais pas être sans souffrir, existe-t-il un monde où rêver soit synonyme de réalité ?
elle est si belle, cette fille qui ignore à quel point elle l’est
Et si je veux survivre dans ce monde de douleur, si je veux vivre, il va falloir lutter. Lutter jour et nuit. Me battre chaque seconde de ma vie. Et cela commence par surmonter le premier obstacle sur ma route. Si je m’arrête à chaque fois, je n’y arriverai pas, car il est encore long l’interminable chemin menant au bonheur.
Arrête-toi, la prochaine fois que tu te croiseras au détour d'un miroir, et souris-toi.
Parce que tu es une belle personne.
Parce que tu mérites de t'aimer.
Tes larmes, tu les caches comme si elles étaient le pire des crimes alors qu'elles sont la plus belle preuve de ton humanité.
Mais mon esprit est un nuage orageux dont plus rien ne peut disperser la noirceur.
Les ruines de mon cœur sont ensevelies sous les barricades de mon âme.
Elle avait dans les yeux cette douceur, cette douleur significative des âmes qui avaient un jour été brisées.
Finalement, ce n'est pas tant la raison pour laquelle la vague nous a engloutis qui importe, mais la volonté dont on fait preuve pour ne pas se noyer.
comment ton silence
peut-être faire plus de bruit
que les mots que tu n’as
jamais prononcés
non, ça ne va pas
je ne guéris pas
je ne m’aime toujours pas
j’ai toujours ce trou à la place du cœur
cette horreur douce-amère
et cette haine immense
envers moi-même
on prendra le temps qu’il faut
pour guérir
ajuster
recoudre
et rafistoler
on prendra le temps qu’il faut
on apprendra à se l’accorder
à s’écouter mieux
encore
et on se relèvera
une nouvelle fois
on prendra le temps qu’il faut
j’y envie d’y croire
et demain
le soleil reviendra.
Je résiste
je tiens bon
je persiste
je survis
tout cela et plus encore
mais à quel prix ?