AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Pete Fromm (611)


Après tout ce que mes parents avaient dit sur sa mère, et même sur lui, ce « On t’aime, Luce » semblait être la seule chose qui lui ait vraiment fait mal
Commenter  J’apprécie          00
- Ou si on fonde notre propre entreprise.
Je me tourne pour le regarder.
- Qui ça ? Nous ?
Il baisse les yeux.
- Je sais pas. Ce serait quand même mieux que passer nos journées à bosser pour quelqu'un d'autre.
- Ce serait surtout beaucoup plus de boulot. Moins de temps sur la rivière.
- Seulement si ça marchait vraiment. On pourrait s'arrêter juste avant.
Commenter  J’apprécie          10
Au lieu d'échanger des alliances qui, en plus d'être des symboles de possession archaïques, selon Dalton, sont également à l'origine des innombrables mines d'or à ciel ouvert qui éventrent nos montagnes et empoisonnent nos rivières, nous allons tremper nos mains dans l'eau et la laisser couler entre nos doigts mêles, nous unissant dans un voyage aussi long que celui du courant, un cycle plus grand et plus éternel que n’importe quel anneau.
Commenter  J’apprécie          40
Mais ce matin-là, nous étions tous les deux si forts que le Wyoming n'était qu'une toile de fond, et nos pensées ne s'étendaient pas plus loin que la friction des pagaies contre nos paumes, le grondement de la rivière sous nos pieds.
Commenter  J’apprécie          10
Si on attend un beau jour, on attend toujours
Commenter  J’apprécie          20
À l'époque, j'étais sûr que Maman et Papa savouraient ces quelques instants de tranquillité, la petite goutte, les fauteuils de camping, l'odeur de la fumée de bois pendant que leurs enfants sauvages batofilaient sur l'eau. A présent, je me dis que nous étions peut-être la seule chose qui les liait encore. En grandissant, nous les avons laissés en tête à tête, avec nulle autre occupation que de regarder se creuser les fissures qui étaient apparues entre eux.
Commenter  J’apprécie          00
Peut-être est-ce la faute aux étoiles qui, aussi belles soient-elles, vous donnent le sentiment d'être insignifiant. Ce vaste univers qui se fiche éperdument de vous, de la glace qui risque de vous piéger, des bourrasques arctiques prêtes à vous transpercer, de la neige qui menace de vous ensevelir, de la troupe de boy-scouts qui pourraient débarquer sur la plage une fois l'été venu pour trouver deux tentes en lambeaux, trois cadavres grisâtres en état de décomposition avancée.
Commenter  J’apprécie          00
"Une aventure ?" Comme Papa, à la Gandalf. "Une quête ?" Hilares, on s'est demandé à quoi ressemblerait un mois dans un canoë en sa compagnie. Si Al paraissait dubitative, nous étions tous deux grisés à l'idée d'être à nouveau réunis. Nous avons voulu compter les années écoulées depuis nos dernières retrouvailles puis nous avons laissé tomber - peut-être valait-il mieux ne pas savoir.
Commenter  J’apprécie          00
J’étais venu ici pour avoir une histoire à raconter, mais il se passa un certain temps avant que je ne trouve quelque chose à dire
Commenter  J’apprécie          00
Pendant tout ce temps passé à regretter ce que je manquais dans l’autre monde, jamais je ne m’étais rendu compte de ce que je manquerais en quittant Indian Creek
Commenter  J’apprécie          20
Je la sens me dévisager.
- ça fait quoi de vivre dans le vortex ? D'imaginer toujours le pire ?
- Je réfléchis, Al, c'est tout. J'anticipe.
- Tu anticipes quoi ? On se lève la nuit, on pagaye comme des fous jusqu'à ce qu'il fasse nuit à nouveau. On dort, on se réveille, on recommence. Il n'y a rien à anticiper.
Commenter  J’apprécie          180
J'alimente le feu sans discontinuer. A ce rythme, je serai bientôt obligé de ramasser d'autres branches. Je n'ai toujours pas éteint ma lampe frontale - je ne distingue rien au-delà de son faisceau - et je n'ai encore appelé personne à l'aide. Que pouvons nous faire de toute façon ? Le jour ne s'est pas encore levé. Aucune visibilité. Les ours sont ils nyctalopes, où s'orientent ils grâce à l'odorat ? Si c'est le cas, comment se fait il qu'un ours ne sois pas assis sous le sapin en ce moment même, occupé à fouiller nos provisions ou à se curer les dents avec un piquet de tente ?
Commenter  J’apprécie          160
(p. 122 - devant une aurore boréale)
Alors que nous admirons le spectacle, je pense à nos ancêtres, comment rationalisaient ils ce genre de visions ? Les éclipses me font le même effet : comment les hommes sont ils parvenus à mettre de côté la peur et la superstition, à échapper au vortex tourbillonnant, pour prouver que ces phénomènes n'auguraient pas la fin du monde ? Puis, comme toujours, je me dis que les explications scientifiques importent peu. Ce n'est pas la fin du monde, juste la planète qui la ramène, histoire de nous montrer ce dont elle est capable, au lieu de se contenter d'exister, ainsi qu'elle le fait d'habitude, une petite rodomontade au crépuscule pour nous rappeler que nous ne sommes pas le centre de la Terre, mais un détail mineur condamné à errer à sa surface.
Commenter  J’apprécie          20
Sans être portés par le vent, les flocons humides et lourds tombaient au hasard, plus silencieusement qu'on puisse l'imaginer, assourdissant le fracas du monde.
Commenter  J’apprécie          30
Je pensais à Abilene, transformée en aimant, à la danse furieuse de toutes nos boussoles.
Commenter  J’apprécie          40
Trouble bipolaire, dit elle. [... ] Je suis un genre d'aimant, Austin. Avec moi, les boussoles perdent le nord.
Commenter  J’apprécie          70
Je repense à nos voeux, à la manière dont j'ai laissé Dalton décider de chaque phrase. Au lieu de promettre de s'aimer toute notre vie, un serment ridicule selon Dalt, considérant tout ce qui risquait de nous arriver, tous les imprévus qui nous attendaient, nous avons déclaré à notre pseudo-prêtresse : "C'est mon désir le plus ardent". Je demande :

- C'est ton désir le plus ardent ? Me prendre dans tes bras pour franchir quelque chose ?

Il sourit et glisse un bras sous mes épaules, commence à me soulever.

- Oh que oui. Pour franchir tous les obstacles.

- Mon désir le plus ardent, je répète, secouant la tête. C'est pathétique, non ? Il y a deux secondes, mon désir le plus ardent était d'attraper un poisson qui ridiculiserait le tien et ferait de moi la reine de ce raft. Et maintenant ton désir le plus ardent, c'est de franchir un vieux morceau de bois flotté en me portant, "une bonne chose de faite".
Commenter  J’apprécie          30
J’avais déjà appris qu’il ne fallait pas me laisser aller à l’oisiveté, surtout en cas de déprime. Et si je réussissais quelque chose de nouveau, la griserie du succès me ferait passer les moments difficiles, pour un temps en tout cas.
Commenter  J’apprécie          20
Aussi discrètement que possible, je feins de ne pas voir la main tendue d'Iz. Je baisse les yeux sur la mienne,burinée et durcie par le labeur,inutile maintenant ,sinon pour balancer un marteau,attraper une planche,je contemple les dernières traces de Mad qui s'y accrochent encore,incrustées dans les plus profonds de ma chair,et pour le moment ,je ne tiens pas à laisser quiconque ,pas même Izzy ,les effacer.Non.Pas encore.( Page 284).
Commenter  J’apprécie          30
Être témoin de son choc,voir son front plissé quand mes tremblements finirent par lui extirper mon téton de la bouche ,voilà ce qui pulvérisa mon monde,le fit voler en miettes.C'était si pertubant .J'en eus un haut-le-cœur. Je dus me pencher en avant,ce qui éloigna un peu plus Izzy de moi,ce qui la fit hurler,ce qui planta un premier pic à glace dans ma tempe,faisant monter mes larmes,bloquant ma respiration.J'enfonçais les ongles dans les accoudoirs du fauteuil m'y accrochant de toutes mes forces,pliée au - dessus d'Issy,avant de la passer dans l'autre bras et de fermer les yeux,chuchotant "pitié" tout en me retenant de vomir,pas sur mon bébé.
Puis Atty ,avec plus de coffre que je ne pensais et,je le crains, plus de peur aussi,cria:
" --Papa! Maman est malade!.(Page 142).
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pete Fromm Voir plus

Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3703 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}