Peter James

On dit parfois qu’un ami est quelqu’un qui sait tout sur l’autre, et qui l’aime envers et contre tout. Je ne suis pas sûr que l’amitié soit inconditionnelle.

- "J'ai entendu dire qu'à partir d'un certain âge, on a besoin de moins de sommeil. Ce qui n'est pas plus mal puisque, de toute façon, tu passes la moitié de la nuit à aller pisser."

On ne s’immole pas par le feu quand on a deux enfants en bas âge.

Aucun des enfants ayant grandi ici ne posera de bombe dans un pub de Londres, aucun ne commettra d'attentat à la voiture piégée dans un marché fréquenté par des femmes et des enfants. Vous voulez que ce grand n'importe quoi, cette prétendue "civilisation" continue pour toujours ? Le monde n'a fait que passer entre les mains de despotes. Néron, Attila, Napoléon, Staline, Hitler, Hirohito, Ben Laden, Mugabe... Comment tout cela va-t-il se terminer ? Par une grande fête avec ballons et pétards, où tout le monde se serrera la main en disant : "Écoutez, les gars, désolés, les deux mille dernières années n'ont pas été terribles, réconcilions-nous pour que nos enfants puissent avoir un bel avenir ? " Je ne pense pas.

Autrefois, les gens qui perdaient leurs dents ne survivaient pas, car ils ne pouvaient plus manger. Ceux qui avaient une mauvaise vue se faisaient attaquer par des animaux sauvages ou leurs ennemis. Ce n'était plus le cas. Aujourd'hui, les hommes survivaient malgré leurs faiblesses et les transmettaient à leur descendance. Ceux qui naissaient avec des organes défaillants ou des maladies chroniques se reproduisaient. Chaque année, de plus en plus de gens venaient au monde avec des déficiences. La science était, malgré elle, en train de fausser les principes de sélection naturelle.

Quand il lui avait demandé s'il savait ce qu'était un crime parfait , son supérieur lui avait répondu " C'est celui dont on n'entend jamais parler."

Tu as eu de la chance. Mais ça ne change rien. La prochaine fois , c'est moi qui aurai de la chance. Où que tu ailles , je t'aurai.

« Ce ne sont pas les morts, qui font souffrir, Roy. Ce sont les vivants. »

Si tu veux vraiment faire du mal à quelqu'un, ne le tue pas, car cela ne fait mal qu'un court instant. Mieux vaut tuer ce qu'il aime. Cela lui fera mal pour toujours.

Le monde est entrain de changer, et les gens n'aiment pas le changement. Très peu d'entre eux ont la faculté d'anticiper. Un bon joueur d'échecs peut prévoir les cinq, voire les dix coups suivants. Mais que peuvent prévoir M. et Mme Tout-le-monde ? Notre espèce n'est pas douée pour regarder vers l'avenir. Beaucoup plus pour analyser le passé. Nous pouvons modifier les moments qui ne nous ont pas plu, nous pouvons nous réinventer. Mais rien dans l'avenir ne peut être modifié ou réinventé. La plupart des gens sont prisonniers de l'avenir, comme ils sont prisonniers de leurs gènes.

Quelle fable?

Celle du scorpion qui demande à la tortue de l'aider à traverser une rivière.
La tortue répond: "Je ne peux pas, tu pourrais me piquer et me tuer."
Le scorpion dit: écoute, je ne suis pas bête. Si tu me portes et si je te pique, on mourra tous les deux. Toi empoisonnée et moi noyé".
Ce à quoi la tortue répond: "C'est logique"! Ils entreprennent alors de traverser la rivière et, au beau milieu, le scorpion pique la tortue. La tortue, agonisante, commence à couler. Elle se tourne vers le scorpion et lui demande: "Pourquoi as-tu fais ça? On va mourir tous les deux". Et le scorpion de répliquer: "Je sais, je suis désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher, c’est dans ma nature ».

Il aurait pu vendre de la neige à un Esquimau, du sable à un Bédouin ou un maillot de bain à un poisson.

"Aucune vie n'était insignifiante."

"Il y avait des fous partout. Des fanatiques qui détestaient le progrès, et pour qui seule leur méthode était recevable. Des scientifiques irresponsables, qui prenaient le monde pour leur terrain de jeu, qui pensaient avoir le droit de faire exploser des atolls dans le Pacifique, de concevoir des armes biologiques toujours plus sophistiques, de jouer avec les gamètes de l'espèce humaine au nom du progrès. Et, au beau milieu, il y avait veux qui voulaient simplement vivre leur vie."

Elle sentit une profonde tristesse l'envahir pour cette femme frêle qui avait pris soin d'elle pendant toutes ces années sans ménager ses efforts et se voyait récompensée par la maladie d'Alsheimer.

Prends une bière et détends-toi un peu. Ou plutôt, prends deux bières. Une pour toi et une pour ton ego.

Mais, comme tout dans la vie, rien n’était immuable, et les malfrats à l’ancienne, avec lesquels les flics malins arrivaient à discuter, développer une relation de confiance autour d’un verre et glaner de précieuses informations, ceux-là étaient en voie d’extinction. Ils étaient remplacés par une espèce beaucoup plus vicieuse et bien moins sociable de jeunes délinquants.

Pendant le séminaire, ils lui avaient appris un vieux proverbe chinois : « Si tu veux te venger, commence par creuser deux tombes. » Il creuserait autant de tombes que nécessaire. Il acceptait l’idée que l’une d’elles soit pour lui. Il n’aurait aucun problème à trouver une pelle. Et, de toute façon, il ne lui restait pas très longtemps à vivre.

L'odeur d'herbe brûlée, de caoutchoic, depeinture d'essence, de plastique et de corps carbonisé lui avait donnée de nombreux haut-le-coeur. Certains effluves sont insupportables. L'expérience n'y change rien. Certaines visions aussi. Le cadavre noirci, décharné,n'était pas beau à voir.

Caché dans le dressing, il l'entendit appeler son chat. C'est le moment qu'il choisit pour enfiler sa cagoule. Il l'entendit monter l'escalier. Son corps se raidit d'excitation. D'impatience.