Hélas, quand ce même homme traversait des périodes de désœuvrement, quand il se lamentait de ne pas avoir sur le métier une affaire suffisamment entortillée que pour défier ses phénoménales aptitudes de logicien criminologue, il adoptait alors certains comportements licencieux qui auraient fait pâlir d’envie le pire des débauchés.
— Il va de soi, reprit-il, qu’aussi fantastique que soit cette affaire, si vous en publiez le moindre mot, non seulement nos policiers seront la risée du monde entier mais de surcroît, le scandale politique qu’elle provoquera à coup sûr risque de faire tomber un nombre de têtes prestigieuses bien plus important encore que celles qui se mettront à tomber dès demain. D’un autre côté, je vous avouerai qu’à titre personnel, je considèrerai toujours mon enquête à moi comme le plus cuisant échec de toute ma carrière !
— Je vous trouve bien sévère envers vous-même, cher ami, car je suis quand même bien placé pour attester que vous êtes brillamment parvenu à percer tout seul un mystère sur lequel une armée de détectives et de policiers sont encore en train de se casser les dents en ce moment même.
Plus je l'écoutais raconter son histoire, et plus je comprenais qu'il avait de bonne raisons de s'inquiéter. Il commença par me raconter qu'il avait travailler pour Sotheby's pendant plus de dix ans, qu'il avait très souvent pris part à des pratiques immorales et illicite, et qu'il était en possession d'une énorme quantité de documents prouvant que ces irrégularités étaient chroniques et systématiques.
Sotheby's pensait peut-être que le marchand génois se doutait que la Sekhmet était un faux, ce qui expliquait pourquoi le Génois avait préféré agir comme dans un roman d'espionnage, afin que Sotheby's ait l'impression de faire une affaire et n'examine pas la statue de trop près.
Mon pouls s'accéléra. C'était un gros volume de deux cents cinquante pages et, plutôt que de la feuilleter, je consultais l'index des peintres classés par ordre alphabétique à la fin de l'ouvrage: deux pages, cinq colonnes de noms, deux cent cinquante mentions au total...
Cette opération marquait l'aboutissement de plusieurs années d'investigations qui avaient commencé quand un ancien employé de cette maison m'avait remis une pile de documents tendant à prouver les multiples infractions commises.
peindre à l'eau. L'aquarelle. Seuls, les anglais fonnt ça superbement. Les français ont essayés au XVIIIème siècle mais cela ne donnait rien plus que l'huile, en plus pale. Puis les américains ont tenté l'aventure au XIXème siècle mais n'ont jamais fait preuve delà moindre originalité. Les japonais s'y adonnent, sans que leurs aquarelles se différencient de toutes les autres productions. Non, dans le domaine de l'aquarelle les anglais sont uniques, par le choix des sujets, la technique et la qualité
quels peintres préfères tu restaurer.
les vénitiens les plus difficiles. ils mélangeaient leur couleurs sur la toile, contrairement aux florentins qui les composaient sur la palette avant de les appliquer au pinceau.
On qualifie toujours les anglais d'intellectuels froids et sans passion. C'est faux. les couleurs de leurs aquarelles sont chaleureuses.
Regardez Turner ou constable. Tout est suggéré rien n'est souligné. les formes n'ont pas de contours distincts;