AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Philippa Pearce (95)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le jardin de minuit

Un grand merci à Babelio et aux éditions Noctambule pour cette balade nocturne...



Son petit frère, Peter, a attrapé la rougeole. Alors, pour éviter que Tom ne l'attrape aussi, il va passer quelques jours chez son oncle Allan et sa tante Gwen. Les vacances commencent bien mal ! C'est dans cette maison d'appartements, dépourvue de jardin, qu'il est accueilli par sa tante. Au rez-de-chaussée, la grande horloge de Mme Bartholomée, qui habite en haut, intrigue le jeune garçon ainsi que les barreaux aux fenêtres de sa chambre. À peine arrivé, il s'empresse d'écrire à son petit frère pour lui dire combien il s'ennuie ici, que le temps passe lentement et qu'il lui tarde de rentrer. Il doit en plus se coucher de bonne heure pour avoir ses dix heures de sommeil. Alors que le sommeil peine à venir, il compte les coups de l'horloge qui sonne.... onze, douze... treize !? Étonné, il décide d'aller voir quelle heure elle pouvait indiquer. Il faisait trop sombre dans l'entrée, seule la lune éclairait à travers la vitre de la porte du fond. Il ouvre alors la porte et découvre, stupéfait, un immense et magnifique jardin alors que son oncle et sa tante lui avait dit qu'il n'y avait ici une cour exiguë. Il s'empresse aussitôt d'aller s'y promener...



Librement adapté du roman de Philippa Pearce, "Tom's Midnight Garden", Edith nous emmène par-delà cette porte et nous fait découvrir ce qui s'y cache. Et l'on prend un certain plaisir à déambuler dans les allées de ce magnifique jardin en compagnie de Tom et de sa nouvelle amie, Hatty. Tout en poésie et avec une infinie délicatesse, Edith nous offre un album qui ravira petits et grands. Entre rêves et réalité, l'on suit le jeune garçon dans cette Angleterre du XXème siècle, confiné chez son oncle et sa tante qui, à l'instar du lecteur, s'impatiente d'entendre le treizième coup d'horloge. L'ambiance entre ces deux mondes est fortement marquée par le choix des couleurs: vives et éclatantes lors des balades dans le jardin, sombres pendant la journée. le dessin, un brin suranné, siée parfaitement à cette ambiance très british.



Un autre petit tour dans le jardin de minuit...
Commenter  J’apprécie          650
Le jardin de minuit

♬ C'est un jardin... ♬ extraordinaire... ♬♬. On pourrait croire que Charles Trenet s'est inspiré de l'histoire dont je vais vous parler...

Il nous arrive parfois l'envie grisante de pousser une porte que l'on croyait close et de passer de l'autre côté, derrière l'envers du décor. Franchir cette porte et entrer dans le jardin, comme dans un rêve fugitif et fulgurant, un rêve éveillé qui ressemblerait à l'enfance. Venir pieds nus et épouser la fraîcheur des herbes folles. Tendre les bras comme si nous marchions sur le fil ténu de la vie, revenir ainsi sur nos pas comme si nous marchions en arrière, fermer les yeux et sentir dans nos doigts fragiles le temps qui glisse comme du sable fin.

Le jardin de minuit est un merveilleux conte fantastique, qui nous invite à ce voyage onirique, sous la forme d'un roman graphique dessiné par Édith, qui adapte ici avec réussite un classique de la littérature jeunesse anglaise, de Philippa Pearce, Tom's Midnight Garden.

Nous sommes dans l'Angleterre du début du XXème siècle, c'est l'été. Le jeune Tom est obligé d'aller passer ses vacances chez son oncle Allan et sa tante Gwen, car son petit frère Peter a la rougeole. Ce qui l'attend là-bas, c'est un grand immeuble austère, rempli d'appartements. Il n'y a même pas de jardin pour aller jouer. Et au dernier étage, il y a une très vieille dame, Madame Bartholomée, qu'il ne faut surtout pas déranger. Alors c'est dans un profond ennui que s'installe le séjour de Tom...

Au rez-de-chaussée, la grande horloge de Mme Bartholomée intrigue le jeune garçon. Et voilà qu'au cours de cette première nuit, celle-ci se met à frapper treize coups. Étonné, Tom descend voir. Il y a un rai de lumière qui apparait sous la porte du fond. C'est la lune qui se glisse comme pour venir inviter Tom à ouvrir cette porte. C'est ce qu'il fait et alors, à sa grande stupéfaction, au lieu de l'arrière-cour grise qui aurait dû apparaître, c'est un jardin magnifique et intrigant qui s'offre à lui. Tom décide de s'y aventurer... A partir de là, tout devient possible...

Dans cette merveilleuse histoire, le temps devient presque le personnage principal. Je ne sais pas si on peut parler d'un allié car il se joue de tout le monde, dans un espace-temps distordu. Mais une inscription cachée à l'intérieur de l'horloge indique « Il n'y a plus de temps ». Dans cette réminiscence d'un temps qui revient, Tom avance dans ce jardin merveilleux et imaginaire un peu à tâtons. Il croise des fantômes. Ainsi il rencontre Hatty, une petite fille de son âge, espiègle et insolente. Il y a aussi ses cousins. Mais qui sont les vrais fantômes dans cette histoire aux mille facettes ? Eux ou bien Tom ?

On ne rappellera jamais assez l'importance des rêves d'enfant. Sans doute les lieux où nous grandissons fixent le temps dans nos mémoires fragiles. Les couleurs, les odeurs, les bruits de ces endroits reviennent à nous comme des échos lancinants et posent leur empreinte à jamais indélébile.  Souvent cette phrase revient dans le livre comme un écho : « il n'y a plus de temps ». Cette BD admirable nous permet de retrouver cette enfance qu'on croyait perdue.

Le trait du dessin d'Édith est délicat, rond et doux. Il participe à cette candeur touchante qui nous envahit dès les premières pages, et aussi à l'empathie immédiate que nous avons pour les personnages.

Les saisons se succèdent et le contraste des couleurs nous les rend plus palpables. L'émotion monte alors peu à peu. Hatty grandit à chaque nuit où Tom franchit la porte secrète pour la rejoindre. le jardin n'est plus simplement un terrain de jeu, mais devient un territoire où le temps déroule son rouleau implacable. Il y a une scène presque douloureuse, lorsqu'Hatty devenue jeune fille semble ne plus apercevoir son petit compagnon de jeu qui est pourtant là devant elle. Celui pense que la magie du jardin n'opère plus. Mais non, c'est simplement la vie qui est là, avec ses joies et ses petites cruautés, et puis c'est tout simplement à cause de la présence d'un jeune homme dont Hatty devient amoureuse, oubliant brusquement la présence de Tom...

Nous voudrions rejoindre Tom, l'aider, ouvrir la vieille horloge du rez-de-chaussée et arrêter l'inlassable course des aiguilles... Mais voilà...

J'ai adoré cette BD qui s'adresse autant aux petits comme aux grands. D'ailleurs en l'écrivant je m'aperçois que c'est parfois bien stupide de vouloir marquer cette différence puisque voici un conte qui se joue de tous les âges, dans une temporalité totalement transformée.

Attention ! Cette nuit, guettez bien le treizième coup de l'horloge, il se pourrait qu'un jardin empli de chimères vous attende quelque part au bord de l'enfance...
Commenter  J’apprécie          3410
Tom et le jardin de minuit

Roman fantastique, magique, merveilleux, où l‘on retrouve une part d enfance, on se laisse bercer par l’imaginaire, dans un temps révolu où la nature n’a pas encore cédé sa place aux villes encombrées.



L’enfance représente la douleur de la séparation, la solitude, l’ennui, l’incompréhension du monde adulte. Mais aussi l’amitié, l’imaginaire, l’insouciance, la puissance des rêves.



L’histoire relate le passage d’une époque à l’autre grâce à une horloge qui égrène des heures qui n’existent pas dans la réalité, et à la porte du fond de l’immeuble qui ouvre sur un jardin merveilleux, dans un temps révolu de l’Angleterre victorienne.



Le jardin ressemble à une sorte de paradis perdu, un lieu où l’enfance ne peut s’échapper, où on ne grandit pas. Pourtant là aussi le temps est compté. Les saisons passent . La chronologie des évènements dépend d’un élément essentiel dévoilé à la fin de l’histoire.



L’enfance est éphémère et précieuse. Le retour de Tom chez ses parents, la reprise de l’école, sonneront le début des heures qui le rapprochent de l’adolescence puis de l’âge adulte.



Sa rencontre avec la vieille Me Bartholomée, propriétaire de l’immeuble, évoque le temps qui passe, le temps d’une vie, bien que l’enfance aie laissé ses marques et demeure à jamais au fond de nous, dans nos souvenirs, dans notre imaginaire.

Commenter  J’apprécie          340
Les enfants de Charlecote

Il m’a fallut un temps fou pour retrouver le titre de ce bouquin. Encore l’un de ces livres étiqueté enfants, et mais qui ne déparerait guère la bibliothèque d’un adulte… Il faut dire qu’il s’agit un peu d’une version anglaise du ‘Grand Meaulne’. Même époque presque, même mélancolie prégnante… A la différence près qu’il se déroule dans un château.



Mais la vie dans les châteaux n’a pas toujours été rose, surtout en ces temps où les éducations à la dur étaient privilégiées dans la haute société – avec souvent des résultats calamiteux, comme vous le dirait Rodolphe de Habsbourg. Les enfants sont quatre, mais leur père est dur et avar, et leur mère ne se soucie pas d’eux. Ils souffrent de la faim, du froid. Débrouillards, ils se lèvent à l’auber pour chaparder les fruits dans le verger, les restes de repas dans la cuisine, les œufs dans le poulailler. Une solidarité sans faille les lie les uns aux autres. Mais un jour viendra où les plus âgés quitteront la maison ; et du reste les nuages de la guerre s’amassent…



A lire ces lignes, on dirait une histoire type « petits enfants riches malheureux » bien banale. Mais elle s’inspire de faits réels – l’auteur est un descendant, mais difficile de dire jusqu’où il romance. Et il est difficile de rendre l’atmosphère de mélancolie qui habite l’immense bâtisse glacée, réchauffée seulement par les rire des enfants. En cela il rappelle les rues et la petite école de Sainte-Agathe, et la nostalgie d’une enfance dure mais qui avait ses moments de joie fait le reste.
Commenter  J’apprécie          310
Le jardin de minuit

Edith nous propose ici une très jolie adaptation d'un classique de la littérature anglaise, Tom et le jardin de minuit de Philippa Pearce, que je ne connaissais pas avant de découvrir cette bande-dessinée.

L'histoire, qui est avant tout destinée aux enfants, brouille les frontières entre réalité et rêve (ou souvenirs, ou voyage dans le temps...) : le jeune héros ne parvient pas à comprendre ce qu'il se passe exactement.

J'ai trouvé la dernière scène avec Tom et Mme Bartholomée très touchante : le temps semble à nouveau aboli alors qu'on est sans aucun doute dans le réel cette fois.

Les dessins d'Edith sont chaleureux avec des couleurs douces qui tirent vers le sépia. Par contre, l'esthétique des personnages ne m'a pas trop plu...

Commenter  J’apprécie          290
Le jardin de minuit

Ce sont les critiques de babéliotes charmés par cette B.D qui m’ont donnée envie de la lire. Je rejoins tout à fait le concert de louanges des lecteurs de ce « jardin de minuit ». Ce titre m’a fait passer un très joli moment de lecture.



Je ne connais pas du tout le roman dont est adapté cette B.D, je ne peux donc pas comparer ni juger de la qualité d’adaptation. Quoi qu’il en soit, le scénario est très réussi. C’est une belle histoire qui tourne autour d’une sorte de voyage temporel. La tonalité est très poétique, très délicate tout en jouant pas mal sur le mystère. Le dénouement ne m’a pas surprise, je m’y attendais depuis plusieurs pages mais ça ne m’a pas dérangée. De toute façon, je ne pense pas que le but était de surprendre. Il s’agissait simplement de raconter une jolie histoire de façon simple et subtile et de la mener jusqu’à cette fin très touchante et en même temps emplie de joie.



Le dessin est lui aussi une belle réussite. Comme le scénario, le dessin est à la fois simple et subtil. Le trait et la colorisation sont assez épurés mais il y a des jeux d’ombre très intéressants.



Après l’avoir lu, je l’ai proposé à mes enfants. Mon fils de 14 ans et ma fille de 9 ans ont tous deux beaucoup aimé. « Le jardin de minuit » est vraiment une très belle B.D qui peut séduire tous les âges.

Commenter  J’apprécie          240
Le jardin de minuit

Un enfant forcé de passer les vacances chez son oncle et sa tante s'ennuie, il s'ennuie et trouve le temps vraiment très long. Jusqu'à ce qu'il découvre une horloge qui sonne une treizième heure,...



Un schéma narratif ultra classique, encore plus pour une histoire anglaise pour la jeunesse. Mais une fois qu'on connait le Monde de Narnia et le Jardin Secret, l'histoire semble trop cousue de fil blanc. Et le format bande dessinée n'y change pas grand chose, pire, il accentue la lenteur du récit...

Pas d'émerveillement ou d'enthousiasme particulier pour moi.
Commenter  J’apprécie          220
Le jardin de minuit

Tom commence mal ses vacances d’été. Son frère a la rougeole. Pour éviter de l’attraper, Tom est envoyé chez son oncle et sa tante. Mais arrivé là-bas, tout lui est interdit. Pourtant, un soir, il entend l’horloge sonner treize coups. Il descend voir, ouvre la porte de la cour et se retrouve dans un jardin, en plein jour. Quelle est cette bizarrerie ?



Il n’est jamais facile d’adapter un livre. Faut-il en conserver la substantifique moelle ou bien l’adapter au plus près ? Edith est partie sur la première solution. Elle a enlevé ce qui la gênait, elle a dépoussiéré le livre, ciblé les personnages… Faut-il y voir une simplification à l’extrême de Tom et Le Jardin de Minuit ? Certainement pas ! Edith s’empare de ce récit pour en faire un roman graphique de 96 pages.

On suit Tom qui découvre cette étrange faculté de la maison. Au treizième coup de minuit, s’il ouvre la porte de la cour, il bascule dans un autre monde. Les personnes qui y habitent ne le voient pas, sauf Hatty, une jeune fille. Le temps n’obéit à aucune logique. Les deux enfants vont devenir amis et partager… Les joies (et les craintes) de l’enfance. Sur le plan émotionnel ou psychologique, la réflexion des enfants est superbement retranscrite. Que ce soit Tom ou Hatty, ils essayent d’expliquer aux grandes personnes ce qu’ils voient, ce qu’ils vivent dans le jardin, avec leurs mots. Le Jardin de Minuit est un condensé de l’enfance. Les souvenirs qu’on en a, les aventures (imaginaires ?) qu’on a vécu et cette attitude des adultes qui cherche à nous faire grandir (c’est en partie raté pour ma part). On est loin d’un récit nostalgique ou qui voudrait expliquer le pourquoi du comment. Si les enfants ne comprennent pas comment fonctionne ce monde, ce n’est pas grave. L’album est construit comme un récit épistolaire et ce que vit Tom. Le résultat se mélange agréablement au point qu’on ne distingue plus l’un et l’autre.

Si le trait d’Edith est reconnaissable, son travail sur les ambiances est radical. Le présent est froid, lourd, dénué d’atmosphère ludique pour tout enfant. Le monde du jardin est luxuriant, rieur, mystérieux. C’est un véritable plaisir de tourner les pages.



Contrairement aux apparences, Noctambule n’est pas une collection d’adaptation littéraire, mais une passerelle entre bande dessinée et littérature. On y trouve des objets, des récits originaux, mais quand il est question d’adaptation, il y a ce déclic. Les différentes créations du catalogue sont magnifiques (L’Île aux trente Cercueils, Le Loup des Mers, Le Club du Suicide, etc.). Le nom de « passerelle » est largement mérité. Une fois l’album terminé, on a envie de (re)lire l’original !



Avec Le Jardin de Minuit, on assiste aux premières fois d’Edith. C’est sa première participation à la collection, mais aussi son premier livre comme auteure complet. Un sacré challenge qu’elle relève haut la main !
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
Commenter  J’apprécie          180
Le jardin de minuit

Quelle belle surprise !

Le dessin est presque naïf, les personnages ont des tête d'albums pour enfants, mais les regards sont présenté avec une belle délicatesse, les yeux rond de l’enfant curieux, le regard vide de l’oncle pragmatique et pas très drôle, celui plus doux, souvent fermé de la tante… Le trait est brut, plus ou moins fouillé suivant les situations, sous cette apparente spontanéité du trait, il y a un superbe raffinement de la lumière presque impressionniste, elle est découpée selon les éclairages de feuillages dans le jardin, des barreaux de fenêtre dans la chambre, les ombres sont très justement posées, elles apportent une ambiance particulière à chaque moments de l’histoire.

Et quelle histoire…

Une histoire de voyage dans le temps… Pas de machine, de technologie, ça tient plus du fantastique que de la science-fiction, il y a juste une étrange horloge dont on ne saura pas grand-chose. Ce qu’il faut retenir, c’est cette relation entre Hatty, la petite fille du passé et Tom, du présent, où faudrait-il dire Hatty du présent et Tom du futur. Les personnages sont touchants, cette étrange relation à travers les époques est vraiment bien maîtrisée par les auteurs, dans chaque détail, dans chaque instant, servi par le graphisme qui lui sied parfaitement, le temps semble s’étirer, celui du monde réel de Tom s’efface au dépend de celui du jardin de ses rêves, j’ai aimé ce faux rythme, on se laisse bercer par la relation entre les deux enfants et comme Tom, on en oublie de temps de la réalité, et on se fait surprendre. Il s’agit d’une adaptation, je tâcherai un jour de lire le roman de Philippa Pearce. Cette histoire qui ne semblait pas payer de mine au départ monte en puissance pour nous prendre au dépourvu. Le thème du voyage dans le temps est utilisé non pas dans l’optique spectaculaire classique, dans la revisite de l’Histoire, ici, c’est un récit tout en délicatesse , en sentiment, un récit sensible et poétique. Pour ne rien gâcher, je trouve le final très réussi, il ne fait pas de concession avec la simplicité, et laisse une porte ouverte, juste entrebâillée, ce qu’il faut pour laisser l’émerveillement se prolonger. C’est une œuvre destinée à un public jeune, facilement abordable et en même temps, riche et sensible, tout public y trouvera son compte.

J’ai adoré.
Commenter  J’apprécie          161
Le jardin de minuit

Tom Long est allé chez son oncle Allan et sa tante Gwen pour éviter qu'il n’attrape la rougeole de son frère Peter. Là bas le temps lui paraît bien long jusqu'à qu'une nuit d'insomnie il descende au rez de chaussée où une pendule sonne 13 coups. intrigué il pousse la porte de derrière et découvre un mystérieux jardin. Il va chercher à l'explorer et va faire la connaissance d'une fillette Hatty qui est la seule à le voir dans ce monde secret. Le lendemain quand il se réveille il est à nouveau chez son oncle. Tom confie ses aventures à son frère et avec Hatty ils passent du temps à jouer ensemble. Tom n'a pas envie de rentrer chez lui, il obtient quelques jours de plus chez son oncle et cherche une solution pour rester prisonnier du jardin secret. Mais hélas son stratagème échoue et il revient toujours au présent avec grande tristesse. Il va faire la connaissance de Mme Bartholomée à qui appartient la mystérieuse horloge et il réalise avec incrédulité qu'Hatty et elle ne sont qu'une seule personne et que le temps n'est pas passé à la même vitesse pour eux deux.

Cette BD fantastique gagnée dans le cadre de Masse Critique de Babelio m'a beaucoup plu, merci beaucoup ! Je remercie également les éditions Noctambule pour m'avoir permis de la découvrir. On rentre dans un univers fantastique et onirique à travers cette BD et comme le personnage, le lecteur fait des sauts dans le temps. Il y a beaucoup de magie dans cette histoire. A mon avis elle s'adresse plus à des adultes qu'à des adolescents par exemple, car elle est malgré tout un peu complexe en raison des changements de temporalité. J'ai eu plaisir à la découvrir et à me laisser porter par le côté magique de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          160
Tom et le jardin de minuit

L'horloge sonne treize coups... et Tom entre dans un autre univers.

Le petit garçon passe ses congés chez son oncle et sa tante et il est privé de jardin.

Mais lorsque l'horloge sonne la treizième heure, la porte de derrière s'ouvre sur un merveilleux jardin. Un monde hors du temps où il joue avec une petite fille, Hatty, à explorer ce jardin et les alentours et à créer des arcs et des flèches...

le Temps n'est plus linéaire dans le récit: ainsi, l'arbre foudroyé une nuit est vivant le lendemain. Hatty n'a pas toujours le même âge d'une nuit sur l'autre...



Un livre mystérieux hanté par des personnages du passé, qui ne le voient pas (ou très rarement) et qui continuent de hanter ce lieu où vit Tom et sa famille.



Un livre où l'horloge, la gardienne du temps, semble détenir un secret...

et où le rêve prend le pas sur la réalité.



Un livre qui a fait les délices de mon enfance.
Commenter  J’apprécie          157
Le jardin de minuit

Pendant les vacances d'été, Tom est obligé d'aller chez son oncle Allan et sa tante Gwen, car son petit frère a attrapé la rougeole. Il habite une grande bâtisse qui a été transformé en immeuble avec appartement, avec une petite cour à arrière. Tom, n'ayant pas le droit de sortir, s'ennuie fermement la journée même si son oncle et sa tante sont attentionnés. Il écrit tous les jours à son frère malade pour lui raconter ses journées. Un soir, alors qu'il n'arrive pas à dormir, il entend l'horloge de l'entrée sonnée 13 coups ! Intrigué, il descend voir et découvre que la petite cour s'est transformé en un magnifique jardin.

Une adaptation réussie d'un classique de la littérature jeunesse anglaise. Le trait simple et faussement naïf d'Edith retranscrit parfaitement l'enfance et la vie champêtre. Cette BD nous interroge sur le temps, nos souvenirs, nos rêves et notre imaginaire. Un très beau moment de lecture, et qui fait joliment écho au Jardin secret de Frances Hodgson Burnett.
Commenter  J’apprécie          150
Le jardin de minuit

Edith adapte le roman jeunesse de Philippa Pearce "Tom et le jardin de minuit" en bande-dessinée.



C'est une BD jeunesse originale, aux illustrations travaillées envoutantes qui m'ont parfois fait penser à des tableaux. L'histoire évoque les souvenirs, l'amitié, le passage du temps, parfois trop rapide, parfois trop lent.

Ça se lit tout seul et, malgré une fin facile, c'est une histoire qui m'a touchée. A découvrir.

Commenter  J’apprécie          130
Le jardin de minuit

Une jolie histoire de souvenirs, de mémoire, de rêves et de voyage dans le temps. Dans un jardin merveilleux, Tom rencontre Hatty et se promène dans ce jardin mystérieux qui n'existe qu'une fois minuit sonné (ou plutôt treize coups). Le temps est un mystère insondable. Mais tout mystère si insondable soit-il a sa solution...

Des graphismes aux détails soignés, aux couleurs remarquablement choisies pour accompagner cette adaptation en bande-dessinée, une histoire d'enfance empreinte des parfums nostalgiques d'après-midi champêtres.
Commenter  J’apprécie          130
Tom et le jardin de minuit

Déniché par hasard comme toujours dans une brocante, je trouve ce conte pour enfants autant divertissant pour les adultes car on se retrouve tous à travers le temps et les souvenirs d'une vie, une belle découverte qui vient de paraître en bandes dessinées (que du hasard !) : à lire par tous.



Commenter  J’apprécie          130
Le jardin de minuit

Tom est en quarantaine chez son soncle et sa tante dans un petit appartement. Sa chambre a des barreaux aux fenêtres, il ne peut pas sortir, ces vacances ressemblent donc à un séjour en prison. surtout qu'il n'y a même pas de jardin où s'amuser. Ou alors... Uniquement quand l'horloge du rez-de-chaussée sonne treize coups...



Cette bande dessinée est une adpatation du roman de Philippa Pearce. Que je n'ai pas lu donc cela m'évitera les comparaisons!

C'est l'histoire d'un petit garçon et d'un jardin extraordinaire, que l'on visite comme dans un rêve. Il n'y a pas vraiment d'histoire ou de fil conducteur. On se laisse uniquement bercer par les découvertes du petit garçon. Ses aventures dans le jardins, et son amitié avec la petite fille qui y habite, Hatty, a quelque chose de doux et poétique.

J'ai beaucoup moins apprécié les passages où Tom discutaient avec son oncle et sa tante. Ces dialogues sont plutot ennuyants et manquent cruellement d'intérêt.



Enfin j'ai beaucoup de mal avec ce genre de dessins. Je sais que c'est uniquement une appréciation personnelle. Les couleurs sont plutot jolies et les ambiances du jardin plutot réussies mais j'ai du mal avec l'allure des personnages, les détails griffonés ou le manque de relief.
Commenter  J’apprécie          120
Le jardin de minuit

Tic tac, le temps de l'enfance alimenté par l'ennui invite à la découverte, à la recherche du temps perdu ou oublié du passé. Quand deux histoire se rencontre dans un espace historique différent.

C'est doux et poétique, un brin surréaliste comme bande dessinée, tirée d'un roman anglais.

Commenter  J’apprécie          110
Tom et le jardin de minuit

Tom, un jeune garçon, doit partir en vacances chez sa tante et son oncle. Il veut vite rentrer chez lui car il n’y a pas de jardin là-bas. Une nuit, vers minuit, une vieille horloge l’intrigue : elle a sonné treize coups. Il descend et ouvre la porte qui donne sur une ruelle sale, afin de voir l’horloge avec la clarté de la lune. Mais derrière la porte, il n’y a pas une ruelle sale, avec des sacs poubelles partout ; il y a un grand jardin merveilleux. Tom y rencontra Hatty, une petite fille qui rêve d’avoir un compagnon avec qui jouer.



Cette histoire est magique, mais j’ai trouvé que certains passages se répétaient.

Commenter  J’apprécie          110
Le jardin de minuit

Voici une charmante histoire, gentiment fantastique à la croisée entre Le monde de Narnia et Le jardin secret.

J'ai passé un très agréable moment de lecture et je pense que je l'aurais aimée encore d'avantage si j'avais quelques années de moins. En effet, les mécanismes utilisés sont assez classiques et la fin est très prévisible mais cela n'enlève pas grand chose au charme qui émane de cette jolie histoire, pleine de bons sentiments et d'une nostalgie très touchante.

Le travail de Edith sur le dessin est magnifique. J'aime beaucoup son travail servi par une mise en couleurs remarquable et fort à propos.

Une belle lecture, avec laquelle on aime se replonger dans les rêves d'enfants.

J'ai très envie de trouver la version roman de cette oeuvre pour la faire découvrir à ma fille.

Commenter  J’apprécie          100
Le jardin de minuit

Je découvre grâce à cette jolie BD l’existence de ce roman apparemment très connu en Angleterre (et qui est publié en France par Gallimard Jeunesse).



Inutile d’en dire beaucoup plus que la présentation de l’éditeur sur le site des éditions Soleil. Si le roman et la BD s’adressent à un jeune public (je dirais à partir de 9-10 ans) il propose derrière son histoire d’horloge mystérieuse, de jardin enchanté, de personnages fantomatiques, de rêves éveillés et de confusion entre les saisons et les époques, une jolie réflexion sur le temps qui passe, sur le poids des rêves, sur la nostalgie de l’enfance et la vieillesse.



Le dessin d’Edith est vraiment charmant, espiègle comme Tom et Hatty dans le jardin de minuit et ses couleurs s’adaptent vraiment aux différentes atmosphères de l’histoire : des couleurs assez ternes dans l’appartement de l’oncle et de la tante de Tom, assez conventionnels et peu adaptés à l’univers et à l’imagination de Tom, des couleurs très sombres, un peu effrayantes pour un enfant qui ose se promener en pleine nuit et bien sûr, des couleurs vives et fraîches dans le jardin. Le trait est fin et sensible, il rend vraiment service à cette jolie histoire.



A noter aussi la touchante correspondance et les confidences entre les deux frères éloignés par la rougeole.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Philippa Pearce (372)Voir plus

Quiz Voir plus

La rivière à l'envers, tome 1

Que Tomek sort-il de son placard ?

Une image de kangourou
Une peluche
Un appareil photo
Un livre

18 questions
1201 lecteurs ont répondu
Thème : La Rivière à l'envers, tome 1 : Tomek de Jean-Claude MourlevatCréer un quiz sur cet auteur

{* *}