Philippe Bouin

une façon bien agréable de découvrir ou re-découvrir l'histoire de France... Où l'on comprend que bien connaître son histoire permet de mieux comprendre le présent... Ou la politique passée n'est pas si passée que cela. En créant un personnage fictif mis en scène dans la "vrai" histoire de France, l'auteur comble les vides historiques. Il prend du plaisir à nous faire partager sa passion et réconcilie les cancre de l'histoire avec cette matière. Passionnant.



Au royaume ensoleillé de Louis-Dieudonné, dit Louis 14, un complot se prépare. Infester les perruques, accessoire de mode indispensable pour les grands du royaume, du virus de la peste. Heureusement , sous les ordres de Nicolas de La Reynie 1er Lieutenant de police de l'histoire, le séduisant Dieudonné Danglet accompagné de ses acolytes va déjouer les plans du partie des dévots...

Dans la Dombes plusieurs événements étranges provoquent l’émoi populaire. Tout d’abord un homme est égorgé selon un rite satanique puis un cimetière est profané et enfin un député est empoisonné. Heureusement dans la même région vivent une sœur ancienne inspectrice de police, une commissaire corse particulièrement efficace et enfin un célèbre journaliste très perspicace. Nos héros n’auront de cesse de démêler les fils de cette intrigue.Dans la première partie du livre l’intrigue fonctionne bien mais dans le dernier tiers, il y a des raccourcis un peu vite faits qui nuisent à l’histoire. Et surtout la toute fin du livre est particulièrement ratée. On a l’impression d’être devant un téléfilm de TF1. Un des protagonistes donne la solution d’un seul coup en bloc au cours d’un repas et tout est bien qui finit bien dans le meilleur des mondes possibles.

Un polar noir, dans lequel on entre doucement. L'auteur nous laisse le temps de nous y installer, de prendre nos marques.

Il nous entraîne en 1965, dans une petite ville de province. On y découvre toute une série de personnages aux caractères bien marqués avec leurs défauts, leurs faiblesses, qui forment la mosaïque de la société de l'époque.

Il y a le commissaire Gallois, pied-noir qui n'a pas accepté le rapatriement après l'indépendance de l'Algérie et qui ne rêve que de se venger de cette société qui l'a " arraché à sa terre natale ».

Des notables, près à tous les compromis pour arriver à leurs buts économiques et carriéristes.

Une journaliste qui veut informer, dire la vérité sans compromis.

Des " petites gens», qui aspirent à vivre tranquilles et à oublier leur passé trouble et tourmenté.

Des rancœurs, des rancunes, des secrets de famille.

Une atmosphère pesante dans laquelle va se dérouler une série de meurtres.

Sont-ils liés, comment, pourquoi ?

L'auteur nous dispense des indices et des rebondissements qui remettent en permanence en question la solution que l'on pensait avoir trouvé. Jusqu'à la révélation finale, inattendue.

Ce roman ne m'a pas captivé d'emblée, mais au fil de sa lecture, je me suis retrouvée prise au piège, avec l'envie de savoir.

Un bon polar, bien ficelé.

Je me suis un peu perdue avec les nombreux personnages mais l'ambiance de Lyon et la truculence de la langue m'ont plu.

J'adore Lyon(où j'ai fait une partie de mes études et où je vais encore souvent) alors forcément une enquête au coeur du vieux Lyon.... je m'y suis plongé avec plaisir.

Saint-Vincent-des-Vigne, petit village tranquille du Beaujolais. Enfin, ça, c’était avant que le cadavre du Maire, Joseph Marzot, ne soit découvert au sommet du mont Brouilly, entouré d’objets qui laissent penser à un crime rituel satanique. Archibald Sirauton, ancien juge d’instruction devenu viticulteur depuis qu’il a repris le domaine familial, est appelé sur les lieux. En effet, il a déjà eu à instruire une affaire similaire par le passé et son aide pourrait être précieuse. Et pour être précieuse, elle va l’être puisqu’en menant sa propre enquête, il va découvrir que cette affaire de meurtre peut cacher d’autres trafics bien plus terribles.



A travers cette première enquête d’Archibald Sirauton (a priori 5 à ce jour), nous découvrons un florilège de personnages plutôt attachants, à commencer par le héros, sorte de hippie, bien éloigné de l’image de juge, qui pratique l’humour à froid avec talent. Nous rencontrons également Bougonne, férue d’occultisme, le gendarme Fernandez et sa proportion à déformer (inventer) des mots, Tirbouchon, le chien d’Archibald, intelligent s’il en est, et quelques autres : Sylvain Fournier et Clovis Brandin qui ne peuvent se croiser sans se lancer dans une joute verbale, Filoche, Alouette...



Philippe Bouin nous entraîne à la suite d’Archibald avec beaucoup d’humour et je me suis surprise à plusieurs reprises à sourire, voire même à rire carrément. Mais on ne perd pas de vue l’enquête, même si, il faut le bien le dire, il est difficile de découvrir le coupable avant le dénouement tant le héros ne laisse rien percer de ses découvertes. Et au moment de la résolution de l’enquête, plus de trace d’humour et le contraste peut même apparaître « violent ».



Une belle découverte que cet auteur qui a écrit de nombreux polars et je me laisserais sans aucun doute tenter par la suite des enquêtes d’Archibald Sirauton.

Un bon roman policier sans fausse note qui se lit avec plaisir du début à la fin. Il y a tous les ingrédients pour un bon polar : des allers-retours (pas trop) dans le passé, une myriade de personnages (mais pas trop), de quoi se complaire dans la déduction ("Mais qui est donc le coupable ?"), un scénario bien emmené, pas de violence gratuite, pas de sexe, c'est parfait. Et en filigrane un peu d'Histoire de France... Une histoire contemporaine, mais quand même... J'ai vraiment bien aimé, je le conseille volontiers.
Lien : https://joy369.unblog.fr/

J'ai beaucoup aimé ce roman qui se passe à deux pas de Lyon, dans les petits villages des monts du Beaujolais. Lyonnaiseries et bons mots de Lyon à gogos.

Les premières pages sont vraiment très drôles.

Les personnages sont attachants. L'intrigue et le suspens assez bien mené.



Un très bon moment de lecture bien délassante.

Une histoire de vengeance comme je les aime. Un moteur qui permet les pires exactions. Une écriture très agréable et une très bonne idée de chapitrage que je vous laisserai découvrir.

Chaque chapitre commence par le nom d'un insecte. Au début, cela m'a paru déconcertant. Ensuite, j'attendais avec curiosité le pourquoi de chaque titre. On découvre des personnages singuliers et assez fouillés. La fin, après coup, aurait dû m'apparaître plus facilement, mais je me suis laissé surprendre.

Bon livre divertissant. Cependant le niveau de langage et l'intérêt du récit, y compris pour la partie historique, sont un cran en dessous des livres de Jean François Parrot.

Belle surprise que ce polar estampillé Terres de France. Il allie le sang des victimes à celui de la vigne, et même si le Beaujolais n'est pas ma région viticole favorite, disons que je ne la connais pas beaucoup, je suis plutôt sud-ouest (Madiran, ah un bon Madiran, ou un Irouléguy !) mais si un ou des viticulteurs passant par ici se trouvent fort dépourvus par ma méconnaissance de leur vignoble, je suis tout à fait prêt à recevoir et goûter de bonnes bouteilles (dans ce cas, je lâche très volontiers mes coordonnées), et promis, je reviendrai ici donner mes impressions de buveur (avec modération, évidemment). Par la même occasion, si d'autres vignerons d'autres régions veulent également faire partager leur travail, je ne suis pas sectaire, je goûterai tout avec grand plaisir (sur la droite de l'article cliquez sur "contact"). Bon, après cette parenthèse que j'espère fructueuse, revenons à nos raisins beaujolais. L'intrigue est assez alambiquée pour tenir jusqu'au bout, même si certains aspects sont très prévisibles. La belle surprise vient surtout du plaisir évident qu'a pris Philippe Bouin à écrire ce bouquin et celui qu'on prend à le lire : langage léger, décontracté, pas coincé ni du bulbe ni d'ailleurs ; un français fleuri mâtiné de patois beaujolais (glossaire en fin de volume dont on a à peine besoin, en fait, je ne l'ai pas consulté). Ajoutez à cela de belles réparties dans les dialogues, des jeux de mots, des blagues potaches. De beaux personnages, hauts-en-couleurs et en premier Archi, ex-juge costard-cravate-cheveu-court, devenu vigneron barbu-chevelu-baba-cool, sans oublier Bougonne la gouvernante du manoir et Tirbouchon, le chien doté d'un sens de l'observation peu commun et à qui colle parfaitement l'expression "Il ne lui manque que la parole" : il nous fait d'ailleurs les honneurs de la visite du manoir dès les premières pages. Je ne connaissais pas du tout Philippe Bouin, qui, ai-je appris a déjà écrit plusieurs romans policiers dont des enquêtes menées par Sœur Blandine et Dieudonné Danglet ; comme eux, je ne doute pas un instant qu'Archi revienne pour de nouvelles aventures joyeuses et policières.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/

Un peu plus actuel que les croix de pailles ce polar à le mérite d'être très bien écrit et de nous peindre une société avec tous les vices qu'elle peut nous cacher.C'est ce que j'apprécie d'un bon policier, l'enquête est le point de départ pour analyse la société dans laquelle évolue les personnages.

Du très bon polar historique

Un bon polar sympathique et dynamique.

Premier tome d’une série de romans policiers historiques plutôt bien écrits.

En 1667, à Paris, Nicolas de la Reynie devient le premier lieutenant de police de la capitale et il est placé à la tête d'un tout nouveau corps de police. En effet, à cette époque, l'incurie des services de police n'est plus à démontrer et les mécontents sont de plus en plus nombreux. Le fait le plus marquant est que Nicolas de la Reynie n'a pas acheté sa charge comme c'était l'usage alors pour les différents commissaires en charge des services de police. Il a été directement nommé par le roi Louis XIV. Le but du roi était d'organiser les différents services, de centraliser leurs informations, et de coordonner leurs actions.Le nouveau lieutenant de police va s'adjoindre les services de Dieudonné Danglet qui lui servira en quelque sorte d'agent secret. En effet, les commissaires déjà en place ne voient pas Nicolas de la Reynie d'un très bon oeil, et ce dernier n'aura pas vraiment toute liberté pour agir selon son plein gré.Leur première enquête va les mener à s'intéresser aux hautes sphères de la société, et en particulier au parti des dévots, ce qui ne sera pas sans risque.C'est un livre divertissant. L'intérêt de ce genre de livre policier est qu'il permet de passer un bon moment de lecture pour se détendre et en même temps d'apprendre quelques petites choses au sujet de l'époque dans laquelle il se déroule.

Bof !

Seule vraiment bien, on apprends le nom du méchant vraiment à la dernière ligne

Au Touquet, le 11 mai 2001. Chef d’entreprise âgé de 35 ans, Quentin Ayssèdre est découvert noyé après le naufrage de son voilier; mort accidentelle?

Il laisse une veuve Angélique, et deux enfants.

Février 2007. Gabriel Rampart, reporter télé de premier plan, revient au Touquet dont il est originaire, suite à l’appel d’Angélique, son amour de jeunesse. Elle risque aujourd’hui de graves ennuis, convaincue que le juge Mantoussin cherche à l’inculper du meurtre d'une allemande qui la harcelait au téléphone .Il faudra à Gabriel, rechercher dans le passé les raisons de ces morts et veiller à ne pas retomber dans les mêmes pièges.

Un roman noir dans la veine de Comptine en plomb, Prix Polar Cognac 2008. Après avoir stigmatisé la chape de plomb qui régnait dans les années 60, l'auteur s'attaque ici aux années 80, à la société du paraître - une atmosphère à la Chabrol, une description sans complaisance d'une certaine bourgeoisie de province, sûre d'elle-même et de ses privilèges.

Nouvelle enquête de soeur Blandine. Parler argotique, enquête rondement menée mais avec moi la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Pourtant l'écriture est sympa mais trop de rebondissements et trop de rebondissements tuent le rebondissement.