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Critiques de Philippe Gauckler (59)
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Kebek, tome 1 : L'éternité

Dans cette BD, les ouvriers d’une mine dans le nord québécois découvrent après un effondrement de terrain une sphère noire parfaite de plusieurs dizaines de tonnes, recouverte de diamant noir. Une masse incroyable qui a bouleversé le paysage autour. Comment la nature a t-elle pu générer une telle masse ? S’agit-il d’une météorite extra-terrestre ?

Roy Koks, après une brillante carrière de hockeyeur professionnel, est l’ingénieur de l’exploitation. Il se rapproche de la belle indienne cri Natane, qui participe en tant que scientifique aux recherches sur l’origine de cette boule noire, qui s’avère creuse et contenant … de l’eau.

La curiosité autour de cette découverte est mondiale. Et pas désintéressée puisque la coque de diamant vaut des centaines de millions de dollars. Le peuple cri se sent lésé par cette découverte qui lui échappe. Ce n’est que là que le début des problèmes...



Gauckler réussit à distiller une ambiance faite de glace et d’étrange. Les parties correspondant à une suite qu’on devine dramatique, type post-apocalyptique, rajoutent dans le côté angoissant. Roy, dit Kebek, aura sans nul doute de multiples surprises passé ce premier tome qui monte bien la tension.

Les dessins collent à ces décors froids et industriels, avec la mine, les engins de chantier, les installations scientifiques pour analyser la sphère… Quelques dessins sur doubles pages apportent de belles pauses dans le récit.

L’ambiance est là, la tension aussi, reste à Gauckler de convaincre sur le fond dans les épisodes qui suivront.
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Kebek, tome 1 : L'éternité

Philippe Gauckler nous revient avec le premier tome d’un diptyque, Kebek, qu’il réalise seul en étant scénariste et dessinateur, chez l’éditeur Daniel Maghen.



Un artefact au fond d’une mine

Province québécoise, dans un monde qui ressemble fortement au nôtre, on découvre au fin fond d’une mine, à l’occasion d’un énième forage et d’un séisme qui s’en suivit, une étrange sphère. Cet artefact aux dimensions parfaitement régulières intrigue dès sa découverte : que fait-il là ? d’où vient-il ? de la Terre ou d’ailleurs ? La multinationale qui gère la mine en fait presque aussitôt la publicité et décide d’en organiser l’extraction en accord avec le gouvernement. Les médias se pressent pour voir la sphère et pour savoir ce qu’elle recèle ; chaque citoyen a son avis sur la question, sur l’évidence même qu’elle recèle un secret d’importance. Mais cela n’est rien à côté de l’extraordinaire profit qu’entend récupérer cette entreprise en exploitant cette mine devenue unique au monde. Tout semble être médiatisé afin de favoriser la transparence, mais bien au contraire plus il y a d’acteurs en compétition, plus les appétits s’aiguisent.



Une histoire d’amour contrarié

Le cœur de l’intrigue réside finalement dans un récit assez commun : le difficile amour entre Roy Koks, un des chefs de la mine et en l’occurrence ancienne star internationale et charismatique de hockey sur glace (on est au Canada, rappelons-le), et Natane, géologue très attirante qui est issue d’une des tribus « natives » de la région. L’un et l’autre se jaugent depuis quelques temps quand l’histoire commence et les événements ne font que les rapprocher, d’autant que Roy semble hanter dans ses rêves par une présence féminine. Comme très souvent dans les bandes dessinées chez les éditions Daniel Maghen, le dessin et l’album en lui-même est magnifique, le tout étant complété par huit pages d’ébauches et de travail graphique pour expliquer un peu le processus de création. Cela prend surtout « corps » dans les scènes mettant en lumière les corps enchevêtrés. Toutefois, leur rapprochement est contrarié non seulement par l’actualité de la mine et de ses découvertes, mais aussi et surtout par leurs choix respectifs qui risquent de s’opposer. À l’image de cette histoire d’amour contrarié, la construction narrative est loin d’être linéaire, cela complexifie le récit mais si on s’en tient à ce premier tome, il nous manque un certain nombre de données pour accrocher tous les faits ensemble et saisir ce qui fait basculer ce monde.



Un fond consistant mais encore un peu lointain

On découvre au fur et à mesure que la narration est entremêlée entre le fond de l’intrigue (c’est-à-dire la découverte de l’artefact), le moment où Roy Koks raconte cette découverte à un haut responsable (donc mise en abîme du récit) et la scène d’ouverture qui semble ajouter encore un autre problème là-dessus (sachant que la fin de ce premier tome ne raccroche pas les wagons avec cette première scène). Il y a donc plusieurs visions sur l’ « événement », à plusieurs moments différents, nous laissant entrevoir un changement profond de la société une fois les secrets de l’artefact mieux compris (ce qui n’est pas encore le cas pour nous). En filigrane de cette découverte, Philippe Gauckler aborde différentes formes de domination, trois principalement : l’usage à outrance des ressources de notre planète, allant le plus souvent vers une destruction totale de tout ce qui peut être transformé pour faire du profit ; la négation des droits de certaines populations installées ici depuis bien plus longtemps, mais qui devraient s’effacer, elles aussi, devant le profit financier de l’opération ; l’emballement médiatique sur des événements que personne ne comprend au départ et qui deviennent fruit d’un imaginaire tel qu’ils peuvent bouleverser des sociétés entières. Ces derniers aspects sont bien présents, mais plutôt esquissés en arrière-plan du récit fait par Roy Koks de la découverte tant attendue ; l’auteur préfère prendre son temps pour bien détailler ses deux personnages principaux.



L’éternité est donc un premier tome intéressant, qui pose une quantité de questions en nous en faisant miroiter les réponses dans la suite, le tout agrémenté d’un dessin réaliste parfois flamboyant.



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Kebek, tome 1 : L'éternité

Une BD surprenante.

On passe une bonne partie de la lecture à se questionner sur de quoi il s'agit dans cette histoire, où ça va nous emmener, qu'est-ce que ça raconte vraiment, si c'est de la science-fiction, puis qu'Est-ce qu'il s'est passé, à quel moment Roy est mort... Ca nous tient en haleine tout le long de ce premier tome, on ne trouve aucune réponse à ces questions. C'est palpitant. Et déboussolant.

Il y a aussi la découverte et tout ce qui tourne autour. On retrouve la curiosité de tous, la défense des différents points de vue, l'attrait de l'argent... Je n'ai pas accroché à tout notamment toutes les explications plus ou moins scientifiques.

Les personnages sont aussi énigmatiques. Ils sont intéressants, paraissent un peu froids par moment par contre. Même Roy. On voit les relations se faire en sachant que ça va évoluer.

Tout ça donne vraiment envie de découvrir la suite.

Les dessins sont sublimes. Un beau rendu grâce à la colorisation dans tes teintes bleues et avec un beau jeu de lumière. Ce premier tome nous offre de très belles double pages.
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Kebek, tome 1 : L'éternité

Roy Koks a été le témoin privilégié d'une fabuleuse découverte. Alors qu'il travaillait dans une exploitation minière, un effondrement de terrain a mis au jour une énorme sphère de diamant noire des plus mystérieuses.



Kebek est une bd de science-fiction qui nous tient en haleine pendant 90 pages.

Le récit alterne entre présent où le personnage central évolue dans un monde en proie au chaos et le passé alors qu'il découvre la sphère. Il y a beaucoup de mystère et de suspense, c'est vraiment prenant bien que de nombreux points sont encore flous et bizarres. On se pose énormément de questions et nous n'auront pas les réponses avant le prochain tome.

Le scénario incorpore beaucoup d'éléments et certains sont plus ou moins bien exploités. Mais leur importance peut ne se révèler que par la suite. Difficile de se faire une idée précise mais cest un premier tome réussi et prometteur.

Les dessins sont très beaux. La colorisation dans les teintes bleutées nous plongent à merveille dans l'ambiance.
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Kebek, tome 2 : Adamante

Roy a ouvert l'étrange sarcophage de la mystérieuse sphère et à l'intérieur se trouve la femme qui hantait ses rêves depuis plusieurs nuits. Elle respire. Elle est vivante. Et cette découverte va ébranler le monde.



L'univers, entre onirisme et science-fiction, le tout saupoudré du froid Québec, est assez fascinant. Rehaussé par ce dessin particulièrement léché qui offre par moment de magnifiques pages aux tons bleus glaçants, il en résulte une attirance aussi mystérieuse que les rêves de Roy.

Malheureusement je trouve que la fin est un peu précipitée. Entre les phénomènes étranges et les actions inexpliquées, on finit par ne pas tout comprendre. Malgré les 90 pages, il manque pas mal d'explications. On nous laisse extrapoler sur l'origine du chaos qui règne au Québec, on nous laisse imaginer les motivations étranges d'Adamante et on ne comprend pas bien sa disparition.

Un diptyque envoûtant au dessin particulièrement soigné, comme sa magnifique couverture, mais un scénario qui ne tiens pas toutes ses promesses sur la fin.
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Koralovski, tome 2 : Dans l'ombre du monde

Cette série BD prend pour personnage principal un oligarque russe, ex-propriétaire du plus important consortium pétrolier de Russie, condamné à quatorze ans de camps par le régime en place dirigé par un ex du KGB Vladimir Khanine. Évidemment tout cela ressemble à s'y méprendre à l'histoire de Mikhaïl Khodorkovski.



Le premier tome courrait plusieurs lièvres à la fois. le deuxième tourne à la confusion. Des méchants espions, poursuivis par de gentils espions, des milliardaires russes plutôt bonhommes, un espion avec une puce implantée sous sa peau poursuivi par tous...



Même dans des décors bien léchés, avec un graphisme adapté, cette histoire accumule trop de retournements, pour vraiment apprécier les courses poursuites.

Il manque juste un gros détail : un scénario clair...

Quant à la géopolitique expliquée par Gauckler, cela fait rire...
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Koralovski, tome 1 : L'Oligarque

Cette série BD prend pour personnage principal un oligarque russe, ex-propriétaire du plus important consortium pétrolier de Russie, condamné à quatorze ans de camps par le régime en place dirigé par un ex du KGB : Vladimir Khanine. Évidemment tout cela ressemble à s'y méprendre à l'histoire de Mikhaïl Khodorkovski.



Dans ce premier tome Koralovski, détenu dans une centrale sécurisée en Carélie, parvient à s'échapper dans la confusion d'un assaut para-militaire sur sa prison. Dans le même temps, un agent américain est récupéré par son service en très mauvais état en plein centre de Berlin.



L'idée de départ parait bonne, le dessin tient la route, l'ambiance espionnage lorgnant vers Jason Bourne est là. Mais au niveau du fond, l'intrigue déçoit. Gauckler lance des théories sur le pétrole, imagine une organisation secrète infiltrée dans les services secrets. le lecteur se demande où il veut en venir.
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Kebek, tome 1 : L'éternité

Première étape : le dessin. Il y a quelque chose de très fluide, de mouvant dans ce dessin. Une impression renforcée par les couleurs aux teintes soigneusement choisies qui plaquent différentes ambiances de manière très efficace.

Puis le ton, partagé entre la rigueur professionnelle du principal protagoniste et une dimension mystique qui se développe légèrement en sous main.

Beaucoup de mystère posés, ne serait ce que par le système narratif. Et ça fonctionne ! Les 90 pages de l'album sont loins d'être suffisantes pour épancher toutes mes interrogations !

Reste que ce premier volume est à aborder de manière concentrée, ce n'est pas la lecture sf du dimanche matin avec la radio en fond, j'espère ne pas me tromper en vous disant que la suite piochera sans doute allègrement dans des contenus pas forcément mis en lumière dans ce tome.

En Somme, une bonne entrée en matière, mais difficile de juger sans avoir la suite !
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Kebek, tome 1 : L'éternité

C'est l'histoire d'une sphère parfaite composée de diamants noirs découverte suite à un effondrement de terrain prés d'une mine de diamant.

Très rapidement les souhaits des uns et des autres vont se heurter de plus en plus durement : entre les Cris qui souhaitent que la sphère reste où elle est sans qu'on y touche et ceux qui s'occupent de la recherche et qui souhaitent la disséquer totalement, la tension va monter fatalement. Entre eux Roy, ingénieur à la mine, ex gloire du hockey et Natane, géologue et crie.

Le dessin adossé à une très belle mise en couleur est magnifique. L'histoire n'est pas nouvelle et s'inspire - au loin - de Barjavel, ce qui est revendiqué par l'auteur. Très beau premier tome.

A suivre avec impatience.
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Koralovski, tome 3 : Des Horizons de feu

Cette série BD prend pour personnage principal un oligarque russe, ex-propriétaire du plus important consortium pétrolier de Russie, condamné à quatorze ans de camps par le régime en place, dirigé par un ex du KGB, Vladimir Khanine. Évidemment tout cela ressemble à s'y méprendre à l'histoire de Mikhaïl Khodorkovski.



Fin de ce cycle en trois tomes. L'action part dans tous les sens, multiplie les moyens de transport en route : avion, hélico et même ekranoplane (hydravion géant volant au ras de l'eau). Les milliardaires, dont Koralovski n'ont pas froid aux yeux, et vont sauver le monde. Oui, oui, je dis bien sauver le monde, rien que cela.



Dommage qu'une bonne qualité de dessin et un bon choix de décors et de moyens de transport soit gâché par un scénario aussi tordu. A croire que Gauckler avait trouvé des ingrédients et qu'il a essayé de les mettre bout à bout n'importe comment.
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Koralovski, tome 1 : L'Oligarque

J’adore la collection troisième vague de chez le lombard, alors quand Koralovski est sorti, je me suis en quelques sortes jeté dessus…

Philippe Gauckler nous plonge ainsi dans un thriller politique contemporain centré sur le terrorisme, le pétrole, l’espionnage et les manipulations financières, très largement inspiré de ce qui s’est passé pour l’homme d’affaire Russe Mikhaïl Khodorkovski, d’ailleurs le nom du héros en est proche.



Le dessin, le style :



Philippe Gauckler propose un style caractéristique de la collection Troisième Vague, type ligne claire moderne, semi-réaliste. Le trait est régulier, fin et détaillé, dense mais restant simple et efficace !

Les perspectives sont maitrisées (j’adore les scènes avec les hélicoptères par exemple…) sans trop de défaut de proportions, les effets sont peu nombreux et bien placés au point qu’on n’y fait pas particulièrement attention. Les mises en scènes sont variées avec des gros plans, des plans d’ensemble en semi perspective etc…

Mais ce qui m’a le plus frappé sur ce tome 1, ce sont certainement les couleurs de Scarlett Smulkowski, relativement froides et à l’ambiance hivernale. J’ai eu froid presque tout le long de l’album avec cette présence en masse de la neige (notamment en début d’album évidement) et des tons sombres des nuits glaciales. Cette poudre blanche est donc omniprésente, ce qui est relativement marrant car elle contraste sacrément avec la couleur d’un des objets principaux de la bd: le pétrole (et notamment la théorie du pétrole abiotique)…

Ma petite déception est venu du fait que la narration est dense et prend parfois trop de place en regard du dessin…



Le scénario, le découpage :



L’auteur a beaucoup de chose à dire pour bien mettre en place le contexte et expliquer les rouages politiques, mais cela devient parfois trop complexe, ce qui peut rebuter à la lecture.

Mais en contrepartie, ce qui est génial, c’est que Philippe Gauckler ne laisse pas grand-chose au hasard et propose un scénario dense, hyper documenté et structuré. Mêlant ainsi actions, suspens, actualités, politique, finances, et la Russie, etc…

Donc ce scénario, à l’inverse de la fraicheur de la neige du dessin, donne matière à se réchauffer les neurones pour suivre l’intrigue (j’avoue que je m’y suis pris à plusieurs reprises pour comprendre par moment les situations et les contextes…).

Le découpage est particulièrement dense, avec en moyenne 8 à 10 cases par planche, mouvementé mais sans grandes fantaisies, classique et rigoureux.



Ce thriller est donc une merveille pour qui attend de l’information variée, des intrigues géopolitiques complexes, une vision industrielle à la pointe du progrès, des techniques d’espionnage etc…

Une bonne lecture pour les soirées froides !
Lien : http://www.7bd.fr/2016/12/ko..
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Koralovski, tome 1 : L'Oligarque

Les BD directement inspirées de l'actualité ne sont pas nombreuses. L'exercice est complexe, risqué. Comme on dit, la réalité dépasse souvent la fiction, et la BD peut se faire tackler par le réel.



Ici, on a un oligarque dans une prison russe, un président omnipotent appelé Khanine, du pétrole, des spetznaz, bref à part le nom du président russe, on a l'impression d'ouvrir un quotidien.



Pour le lecteur que je suis, cette BD a des relents de XIII, de Largo Winch. La barre est haute, donc. Et même si la BD se défend bien, elle est en retrait.



L'auteur maîtrise bien son sujet, pourtant. Le pétrole, les marchés, l'économie de la rareté, les services secrets, la technologie, etc. mais les phylactères sont parfois un peu longs, envahissants, car il faut tellement expliquer... et il ajoute sa touche personnelle, un grain de SF, pour se distancier de l'actualité.



Niveau dessin, c'est chouette, mais parfois un peu flou, manquant de détail. On sent la marge de progression.



Une BD en devenir, que je me réjouis de suivre, en craignant que le sujet ne s'épuise trop vite.
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Métal Hurlant, n°04 : L'homme est bien petit

Je me suis laissé tenter une seconde fois par la nouvelle mouture de Métal Hurlant, et encore une fois, je suis comblé.

Le principe est le suivant : A chaque numéro, on alterne la nouvelle génération puis les précurseurs

Dans ce numéro, on nous ressort donc les "vieux" sur presque 300 pages.

Mais attention, c'est du lourd,du pointu, du grandiose : Druillet, Moebius, Alexis, Bilal, Margerin, Gimenez...

J'ai découvert avec plaisir également Michio Hisauchi, Paringaux, Palacios, Chaland, Claveloux, Keleck, Nicollet...qui font aussi preuve d'une grande créativité artistique.

Chaque histoire se déguste comme une friandise.

Elle est accompagnée d'un petit texte qui nous parle du contexte, nous présente l'auteur, ses connexions avec Métal, Dionnet et les autres.

Encore un très bon numéro.

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Kebek, tome 1 : L'éternité

Une lecture un peu au hasard.

Je suis allée de surprise en surprise. Pour commencé les premières planches ne collait pas avec, l'image de couverture.

Puis le mode de récit, plus romancé que BDisé.

Et les dessins finalement très sympathique.

Voilà, je me suis laissée embarquée, et il me tarde que le tome 2 arrive à la médiathèque.

C'est intrigué, un peu inquiétant aussi
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Kebek, tome 1 : L'éternité

Je suis Quebecois et fier de l'etre! Voila, c'est dit. Alors cela ne vous surprendra pas de lire que cette BD (KEBEK) est un incroyable homage a mon pays natal. C'est simplement la plus incroyable BD que j'ai lu depuis 5 ans. J'avoue, j'ai 52 ans et Je m'ennuyais du vieux Gauckler du temps des Humano! Il est de retour et franchement ca valait le detour. La chaleure (ou la froideur) en couleur est fantastique. Juste la couverture dit tout. Le traitement du Quebec jusqu'au plus petit detail est une transportation dans mon pays natal. Je sais pas quoi dire. Un seul mot du fond du coeur: Merci!
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Métal Hurlant, n°04 : L'homme est bien petit

Je continue dans ma découverte de cette fameuse revue « Métal Hurlant », avec le numéro 4 d'août 2022 intitulé « L’homme est bien petit ».



Ce numéro est une compilation de planches de bandes dessinées extraites des mythiques numéros de la première version de la revue parus dans les années fin 70 et 80 mais pas que.



Chaque bande dessinée est présentée dans un article approfondi d’une page revenant sur sa genèse et sur le parcours de son ou ses auteurs. Nous retrouvons ainsi de grands auteurs de cette période, de Enki Bilal à Nicole Claveloux en passant par Moebius, Frank Margerin, Beb-Deum ou Carlos Gimenez pour n’en citer que quelques-uns parmi les 33 auteurs présents.



Le revue présente également 2 articles complets, le premier sur l’histoire de cette revue et le second sur une auteure inspiratrice de Druillet : Catherine Lucille Moore ; et, 2 interviews de Philippe Druillet et Jean-Michel Nicollet.



J’ai adoré la découverte et la lecture de cette revue. J’ai découvert des auteurs que je ne connaissais que de réputation et ai pu rencontrer d’autres auteurs que je ne connaissais pas du tout. J’ai notamment adoré la proposition de Nicole Claveloux, son dessin si fort illustrant une histoire des plus macabres. J’ai pu approcher Jean-Michel Nicollet, j’ai adoré sa façon de dessiner, son univers et son propos : un auteur d’un talent fou dont je vais dès à présent rechercher les différentes productions tellement il m’a fascinée.



Une revue terriblement addictive, passionnante, riche que je ne peux que vous recommander chaleureusement.

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Kebek, tome 1 : L'éternité

Cette aventure se passe au Québec, d’où le titre qui tombe assez bien. Mis à part ce jeu de mot, on va avoir droit à une entrée en matière comme le film Premier contact du québécois Denis Villeneuve. Il faut dire qu’il y a une inspiration qui se ressent jusque dans le scénario avec l’exploration d’une mystérieuse sphère noire d’origine extraterrestre mais avec beaucoup de maladresses en l’espèce.



Je vais être sévère dans ma notation car nous avions un très bon sujet mais qui a été exploité de façon presque catastrophique. Je vais donner un exemple précis pour illustrer mon propos. Notre héros se comporte comme tel allant jusqu’au mépris de la prudence scientifique. Il avait promis à contrecœur de jouer un match de hockey avec ses collègues. Il tiendra promesse tout juste après une journée d’hospitalisation. Je pourrais multiplier aisément ce type d’incohérences. Bref, rien n’est crédible dans la mise en scène.



Pourtant, la forme est particulièrement soignée avec de grandes doubles pages qui sont un émerveillement graphique. Il faut dire que l’éditeur a mis les moyens pour produire dans la plus grande qualité. Cependant, à bien y regarder, le dessin manque parfois de profondeur.



C’est malheureusement un grand ratage comme il peut en arriver. Tiens, cela me fait penser au film Waterworld avec le célèbre Kevin Costner. Bref, on peut avoir de grands moyens pour la réalisation et se planter royalement. C’est bien le cas de Kébek.
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Koralovski, tome 2 : Dans l'ombre du monde

Autant j'avais été séduit par le premier tome, autant celui-ci m'a laissé dubitatif et peu convaincu.



En fait, il ne se passe rien... on trouve des ogives nucléaires, puison découvre qu'elles ne contiennent pas de charge. On a des agents doubles. Une chancelière allemande qui ne se fie pas à ses propres troupes. Les ge s agissent n'importe comment...



Les dialogues sont assez plats. Et le dessin est de la même eau.



S'il ne se passe rien, on suppose que c'est parce que les auteurs tissent leur toile, préparent la suite, mais c'est très frustrant. Et au final, on perd tout à fait le fil de l'histoire.



Bof.
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Kebek, tome 2 : Adamante

bien joué !! Après le tome 1, ce second tome, celui des révélations risquait fort d’être décevant. Mais c’est bien joué, le scénario révèle un certain nombre de piste, peut-être des mensonges, peut-être une réécriture de l’histoire, et aux moins deux versions sont présentées, partiellement compatibles.

on a toujours un très beau dessin, et une image magnifique en ce qui concerne l’autre civilisation.

Franchement, niveau scénario, c’est du grand art d’en révéler suffisamment pour susciter l’imagination du lecteur et de laisser ce qu’il faut de frustration pour que l’imagination tente de compenser les trois… Bravo.
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Kebek, tome 1 : L'éternité

Sens du merveilleux : 5/5

Beauté du dessin 5/5

Scénario mystérieux 5/5

BD ramenée par Xavier Du festival de BD de Solies-ville.

La beauté des paysages hivernaux du Québec, la qualité du dessin des personnes, la découverte d’une sphère mystérieuse racontée en flash-back par le personnage principal qui se fait évacuer au milieu d’une insurrection probablement provoquée par l’exploration de la sphère… Des dessins indigènes très anciens sur le mur de la grotte, une tribu locale qui se sent spoliée, il y a aussi de l’empathie dans cette BD. C’est simple, je suis tellement enchanté que je n’ose pas ouvrir le tome 2 de peur d’être déçu par la suite… suspense…
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