Pierre Boisserie

Ce premier tome est assez compliqué à suivre. On se retrouve au milieu d’un Paris du futur coupé en deux entre une zone hyper contrôlée et l’autre laissée à l’abandon. C’est dans ce monde qui subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique que l’on retrouve deux enfants échappés d’une expérience de laboratoire de la Fondation Markovic, le dirigeant de Granparis…

Bref, c’est un synopsis qui paraît simple mais le récit est plus qu’énigmatique avec ce personnage central de Vedder qui apparaît, disparaît et est sur toutes les bouches comme le Messie. Il faut dire que les récits à base de voyages temporels sont toujours assez difficile à suivre.

En tout cas, c’est seulement à la lecture des albums suivants que je pourrais véritablement me faire une idée précise de la qualité de cette BD. Pour l’instant, je suis assez perplexe…

Une bande dessinée historique, qui raconte l'histoire économique au 19ème siècle. Cette énorme histoire de corruption, d'arnaque, de fourberie, des riches qui ne veulent que s'enrichir à tout prix... au détriment des autres, évidemment. Toujours la même rengaine.

L'histoire aussi d'un fils de riche, qui a décidé de basculer de l'autre côté, et aider son prochain. Au détour de retrouvailles d'une personne du passé, tout va changer, et la révolution est en marche.

Une bande dessinée intéressante, même si j'ai trouvé tout ses tournants bien trop rapide à mon goût, sans dévoiler l'histoire.

Le contexte historique sur les fondements de Paris à cette époque a attisé ma curiosité.

Le sujet des finances reste complexe, le sujet se dégageant reste l'histoire de la famille de Saint-Hubert.

Une excellente trilogie sur les missions des agents secrets israéliens, le Mossad, un vrai thriller, un vrai régal pour ceux qui aiment les bandes dessinées historiques avec de l'action et du suspense sur fond de Moyen Orient ! J'ai adoré !

L'or des Belges est le premier tome d'une série qui retrace une histoire peu connue: 200 tonnes d'or belge qui ont quitté la Belgique pour échapper aux Allemands.



J'ai vraiment aimé découvrir cette partie de l'Histoire et lire l'organisation des différents acteurs de cette guerre. Au niveau scénaristique, il y a parfois des raccourcis qui demandent de revenir en arrière; cela dynamise le récit mais je n'ai pas trouvé ça agréable. Les dessins sont atypiques, on aime ou on n'aime pas.



Je trouve le projet vraiment intéressant.

Ce troisième tome se consacre plus particulièrement au destin d’Élie, son frère Clément et sa sœur Loïse ainsi que Scipio. D’ailleurs, on comprends la relation entre ses 4 personnages avec un flashback 20 ans plus tôt.

Dans un Paris encore ravagé par les crimes et les massacres, Élie tente de rejoindre son Roi. Dans le même temps, Guise conspire pour obtenir le pouvoir à un Charles de plus en plus désabusé ; mais surtout il veut à tout prix se débarrasser d’Élie et d’Henri de Navarre pour éliminer toutes traces de protestants dans le royaume…

Un tome encore très intéressant qui dévoile des informations qui nous permettent de comprendre les agissements des uns et des autres. Les complots et les conspirations vont bon train dans cette série qui a su alterner vérité historique, soupçons sur la réalité et une histoire romancée pour englober le tout.

C’est très bien fait et on ressort de cette lecture enrichit de connaissances historiques et d’une histoire rondement menée et passionnante.

Dans ce second tome nous entrons dans la sauvagerie d’un massacre qui n’épargne ni les femmes ni les enfants. La folie s’empare des parisiens qui tuent les protestants mais aussi s’en prennent aux plus faibles.

Derrière ce massacre, les querelles politiques vont bon train.

Je trouve que la BD expose très justement les détails de cet événement : les atermoiements du Roi, les massacres justifiés même des enfants huguenots, les affaires politiques et les alliances, le jeu politique de Guise… bref, une BD qui restitue assez fidèlement l’histoire de cet événement (du moins pour ce que l’on sait car il reste pas mal de zones d’ombre).

Un album particulièrement violent et sanglant !

Tous en Seine !



A l'heure où certains s'approprient l'histoire de France en la mariant de force au catholicisme tandis que d'autres s'abritent derrière la notion de peuple tout aussi incertaine et démagogique que leur programme, ce deuxième volume de Saint-Barthélemy poursuit dans l'excellente veine du premier.

Le tocsin a sonné ce 24 août 1572, signal du déchaînement meurtrier de fanatiques, d'opportunistes et de "braves gens", tous prêts à passer au fil de l'épée ceux qui portent l'habit noir de la Réforme. La Seine charrie les cadavres, les ruelles boueuses boivent le sang.

Boisserie et Stalner au scénario, Stalner au dessin et Florence Fantini pour la mise en couleurs réussissent largement leur suite, explorant sur les traces d'Elie de Sauveterre,les événements de ce jour funeste où le faible Charles IX, ballotté entre les fanatiques conduits par le duc de Guise, le duc d'Anjou frère du roi et les calculs hasardeux de Catherine de Médicis, laisse faire.



Si le récit est solide, le dessin n'est pas en reste, même si pour ce qui concerne le découpage, j'ai trouvé dommage que certaines cases en fin de pages arrêtent l’œil dans sa lecture et l'empêchent de s'échapper.

Mais c'est du détail et ça ne change rien à la qualité globale de l'ouvrage.

Imagine t-on situation plus désolante que des illuminés s'étripant, non pas pour des motifs sérieux comme le rock ou le foot, mais pour savoir qui de leur Dieu a la plus longue ? (sachant par ailleurs qu'ils ont le même !)



Ce troisième tome de Saint-Barthélémy conclut la série.

Dans Paris, le 24 août 1572, les rues connaissaient des embouteillages hors saison. Les massacres de la Saint-Barthélémy jouent les prolongations, mais les principales intrigues sont nouées et ce volume se consacre surtout aux révélations concernant la fratrie Elie, Clément et Loïse de Sauveterre. De ce fait, même si ce volume est indispensable pour clore la trilogie, il est un peu moins intéressant à mon avis.



Comme les deux épisodes précédents, le travail de Boisserie et Stalner au scénario, Stalner au dessin et Florence Fantini pour la mise en couleurs, est remarquable, en dépit de quelques découpages que j'ai trouvés un peu bancals et des mains parfois anatomiquement suspectes. J'ai aussi regretté que la fin soit aussi abrupte.



Les auteurs sont toutefois parvenus à apporter le maximum d'éclairage sur cette période complexe, où Guise, Coligny, Anjou et Médicis ont joué aux apprentis sorciers.



Au passage, on pourra se réjouir de constater que les temps ont bien changé. Aujourd'hui, on ne risquerait pas de voir à la tête de pays disposant du feu nucléaire, des psychopathes à l’ornementation capillaire contrariée.

Ce premier tome est le premier du cycle de l’aigle.

L’action se déroule 10 ans après la fin du cycle du tigre.

On retrouve Etienne et Azouz aux Etats-Unis, 10 ans plus vieux, ce qui est plutôt interessant, ils font partis du FBI et enquête sur une mystérieuse tombe au milieu des terres Navajos, ils sont en quête de la mère d’Etienne, et de La Croix de l’Aigle.

Ce tome est plutôt intéressant, l’environnement est plutôt sympathique, la transition est forte, comme l’avait été pour les anciens tome avec l’Egypte mais non sans intérêt.

Le récit nous tient bien en haleine, et nous oblige à lire le tome suivant pour dénouer tout cela.

Une bande dessinée très intéressante.

Nous voici, avec ce tome, au début d’un nouveau cycle, celui du tigre.

L’intrigue est beaucoup plus ciblé sur le contre-espionnage que le chamanisme, même si un personnage des précédents tome lié à Etienne, réapparaît.

Le scénario est bien écrit, les dessins sont sublimes, comme toujours, l’intrigue se passe au Moyen Orient, les couleurs sont superbes et cela relance l’histoire générale de La Croix de Cazenac.

Un bon moment passé avec cette bande dessinée, vivement la suite.

Les années d'après guerre, la France se reconstruit. En politique, c'est la confrontation entre les communistes et le gouvernement majoritairement à droite. Ces années sont marquées par la guerre d'Indochine et les grèves menées par les syndicats. Et malgré que la guerre soit finie, la violence est encore bien présente...

Flamenco politique



Inspirée du roman éponyme de Gérard Deltei, Les Années Rouge & Noire est une série captivante qui entraîne le lecteur dans une époque troublée, alors que les blessures de l’occupation sont bien loin d’être cicatrisées.



Solidement documenté et porté par des personnages en clair-obscur, ce troisième tome nous emmène au cœur des années 50 en mettant en lumière les sombres manigances, malversation et manipulation du sinistre Bacchelli qui fait danser tout le monde avec ses fiches de renseignements…



Pierre Boisserie et Didier Convard signe un nouvel opus en tous points captivant d’autant qu’il est mis en image par les crayons de Stéphane Douay qui nous avait enchanté avec son Don Quichotte (avec Denis Leroux) ou son remarquable Commandant Achab (avec Stéphane Piatzszek)…



Plus qu’un tome pour conclure cette saga historico-politique qui met en lumière les zones d’ombre des Trente Glorieuse.




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L'argent gagné sur le dos d'Alexandre a servi à financer la campagne du parti fasciste de Salers. Alors que ce dernier retient en otage les deux proches de Dantès, Christopher va devoir jouer des coudes pour l'affrontement final. Une très bonne lecture au rythme effréné.

Le massacre qui a succédé aux noces d’Henri de Navarre et de Marguerite de Valois est loin de s’éteindre dans les esprits. Toujours en proie à des angoisses, Elie se sait traqué. Les menaces naissent de partout. S’il éprouve de la joie d’avoir retrouvé sa sœur, il n’oublie pas que son frère, fanatisé, cherche à l’occire. Dans ce troisième et dernier volet d’une saga au goût de fer et de sang, Boisserie et Stalner font preuve de toute leur maîtrise pour se coller aux pas d’un jeune homme qui a vécu l’horreur et qui aspire à retrouver la sérénité d’autrefois. Le lecteur se doute que les différends devront être aplanis et que certains comptes devront être réglés. A nouveau, un parfum de violence traverse ces planches qui mêlent la grande Histoire à l’intime et qui, depuis la fin du tome 1, prennent de plus en plus de libertés par rapport aux faits tragiques qui ont ensanglanté Paris durant la nuit du 23 au 24 août 1572. Cadrages cinématographiques, mise en page dynamique et tension palpable, tout est mis au service du récit. Cet album nous vaut quelques images fiévreuses, interprétées autant comme une réflexion sur l’intégrisme de certains croyants que sur la barbarie des hommes. Edifiant !

Je fini la lecture de ce second cycle de la série, assez déçue. Je trouve que l'histoire est beaucoup trop prévisible, malgré les divers retournement de situation et toutes les intrigues cachées qui ne sont révélées au lecteurs que plus tard… elles ne sont pas assez cachées apparemment.

L'avantage de ce second cycle c'est que j'en ai appris un tout petit peu plus sur la partie ésotérique de l'histoire….

Mais, maintenant je vais devoir attendre que le tome 7 se libère à la médiathèque pour poursuivre ma lecture : qui n'est pas franchement passionnée.

Cette BD n'avait pas grand chose pour me plaire à priori : un style de dessin que je n'apprécie guère, trop lisse et impersonnel à mon goût et un sujet qui aurait tendance à me faire fuir : le monde des traders et des manipulations financières... De plus, les personnages semblent d'emblée assez caricaturaux, les événements assez prévisibles. Pourtant, je me rends compte que si je tombais sur la suite, je la lirais sans doute promptement. C'est bien que l'histoire ne m'a pas laissée complètement indifférente... En bref, il faut sûrement lire la suite pour se faire une idée plus aboutie, ce premier tome semblant juste poser les bases de l'intrigue.

Dernier épisode de la série "Saint-Barthélemy", "Ainsi se fera l'histoire..." débute vingt ans avant les événements relatés dans les deux premiers albums. On découvre ainsi les liens qui unissent la famille Sauveterre à Lorenzo Scipio, le conseiller de Catherine de Médicis.

Dans ce troisième tome (un peu) moins violent et sanglant que les précédents, la grande Histoire continue son fil : le roi Charles IX sombre de plus en plus dans la folie, sa mère Catherine de Médicis intrigue avec son quatrième fils le futur Henri III pour pousser sur le devant de la scène les ultra-catholiques fanatisés de Henri Ier de Guise tout en gardant sous le coude son gendre protestant le futur Henri IV.

Pendant ce temps-là, Elie de Sauveterre, déprimé par les massacres qu'il a rencontrés dans sa traversée des rues de Paris, essaye de rejoindre le Louvre où il sait son roi Henri d'Angoulême à l'abri...



La qualité d'ensemble est toujours aussi élevée que pour les deux précédents albums, avec, en bémol pour moi, ma difficulté à reconnaître les personnages (Charles IX, Henri III et Henri IV). Sinon, c'est une très bonne série historique afin de comprendre le massacre de la Saint-Barthélemy et les conflits qu'engendre le fanatisme religieux.

J'avais dit que je ne me plongerais pas dans ce troisième tome à la fin du second, mais bon, quand on vous le donne, autant le lire...



Je termine cette trilogie sur une note un peu plus positive que si je m'étais arrêtée au tome précédent. Nous avons enfin les explications du passé des personnages principaux, et en particulier Scipio et Sauveterre. Avoir des réponses aide à apprécier davantage la lecture.

Ce tome apporte aussi une conclusion à l'histoire même s'il aurait été agréable d'avoir un résumé de la situation politique après la Saint Barthélémy, plutôt que de se concentrer sur Sauveterre et ses retrouvailles avec sa soeur... Quitte à faire une bande-dessinée historique, autant le faire jusqu'au bout. .



Cependant, ce n'est toujours pas un coup de cœur pour moi, les personnes se ressemblent et il est parfois difficile de les différencier. Je ne suis pas une grande fan de ce coup de crayon, mais c'est vraiment un goût personnel.



Une trilogie que je ne garderai pas en mémoire très longtemps.

Deuxième vie pour cette série, dont le tome 6 semblait être une véritable fin.

Et la suite ne mérite pas le détour. On se demande pourquoi les héros se retrouvent dans cette affaire et tout ne semble être qu'incohérences.

Alors oui on retrouve les personnages, l'ambiance scandalo-économico-politique, mais tout celà semble fabriqué et n'emballe guère.

« Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris,

Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris,

Le fils assassiné sur le corps de son père,

Le frère avec la sœur, la fille avec la mère,

Les époux expirant sous leurs toits embrasés,

Les enfants au berceau sur la pierre écrasés :

Des fureurs des humains c’est ce qu’on doit attendre.

Mais ce que l’avenir aura peine à comprendre,

Ce que vous-même encore à peine vous croirez,

Ces monstres furieux, de carnage altérés,

Excités par la voix des prêtres sanguinaires,

Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères ;

Et, le bras tout souillé du sang des innocents,

Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens ».



C’est ainsi que Voltaire a décrit le massacre de la Saint-Barthélemy dans le 2e chant de La Henriade (1723), auquel les éditions Les Arènes consacrent une magnifique bande dessinée. Après un premier opus réussi, le second ne fait pas pâle figure, tant s’en faut ! Encore une fois, Pierre Boisserie et Éric Stalner en sont respectivement le scénariste et le dessinateur. La réussite est au rendez-vous !



Le nouveau volume débute là où le premier s’était clos, c’est-à-dire… en pleine tuerie... Tenue (voire… entretenue dans la misère par ses maîtres), Paris n’en finit plus de s’embraser sous les harangues des fanatiques : les catholiques pillent, violent et exécutent sommairement. C’est un véritable carnage. Le tableau est macabre, quoique le roi s’efforce (sans y arriver) à reprendre la main sur le duc de Guise. La reine mère est atterrée par la situation et le jeune protestant Élie Sauveterre tente de rejoindre Henri de Navarre, son roi et futur Henri IV. Les choses ne sont, néanmoins, pas aisées : le chaos le plus insupportable règne, mais l’espoir renaît…



La bande dessinée est un grand succès ! Grâce au dynamique éditeur Les Arènes, l'histoire est portée à la connaissance de tous !


Lien : http://www.arenes.fr/livre/s..