Pierre Boisserie

A l’ombre des Lumières



Pierre Boisserie et Eric Lambert nous entraînent dans la France pré-révolutionnaire pour un polar historique ciselé et savamment orchestré…



Lui-même initié à la Franc-Maçonnerie, Louis XVI charge le Chevalier Arthus de Senissone d’infiltrer la loge des Neufs Sœurs qui initia jadis Voltaire pour tenter de démasquer des agitateurs qui diffuse les dangereuses idées des lumières… Mais sa mission va en faire le témoin d’un meurtre inspiré de la symbolique maçonnique qui pourrait impliquer de haut dignitaires…



Le scénario joliment charpenté de ce septième tome de l’Epopée de la Franc-Maçonnerie est portée par un dessin réaliste rehaussé par les couleurs délicates d’Angélique Césano… Neuf Sœurs et trois Frères est sans doute à ce jour l’un des meilleurs opus de cette passionnante série qui nous entraîne dans les coulisses de cet société discrète de sa création à nos jours…
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A partir d'un fait historique, Pierre Boisserie et Philippe Guillaume arrivent à nous faire rire malgré un sujet sérieux. 1940, les Nazis veulent s'emparer de la réserve d'or de la Belgique mais celle-ci a anticipé et envoyé 200 tonnes d'or pur vers l'Afrique… Un Royal Marine, un ex-officier français, un mécano alcoolique et un indépendantiste ivoirien engagent alors une course poursuite pour récupérer l'Or des Belges. Une BD rythmée qui m'a fait penser à un bon western puis à un film de guerre. Un peu destabilisée par les dessins et le trait, j'ai cependant été séduite par le récit trépidant et drôle. Un tome 1 prometteur pour ce dyptique. #LordesBelges #NetGalleyFrance

Une équipée basée sur des faits réels : comment l'or de la Banque de Belgique confié à la France pour être préservé des allemands, attira des chefs de guerre (De Gaulle, Churchill, Hitler) tout comme des mercenaires moins connus qui chercherent à s'emparer de ce trésor réclamé à corps et à cri par le gouverneur allemand de la Belgique. Ai final nous suivons dans ce diptyque une troupe hétéroclite chargée de récupérer les lingots désirés.

Scènes d'actions et humour, cela ressemble à une série B des années 60 (style un taxi pour Tobrouk) avec des dialogues d'un cynisme réjouissant.

Seul bémol, le démarrage est un peu lent.

A suivre.

Les événements qui se sont déroulés  lors de la seconde guerre mondiale ont souvent été décrits sous forme de bd, romans ou films. L'histoire évoquée dans cette bd m'était jusqu'à ce jour totalement inconnue. Bien que romancée pour donner du piment au récit, celle-ci est très intéressante car les enjeux contés par Philippe Guillaume et Pierre Boisserie ont été très importants. En effet, les nazis avaient absolument besoin d'or pour financer la guerre. L'or des belge aux mains des français est donc une bonne occasion de récupérer quelques tonnes du précieux métal ! 

Graphiquement, à part sur les visages représentés en arrière plan (pourquoi ne sont-ils pas dessinés ?) Stéphane Brangier fait du bon boulot. Sobre mais efficace ! 

Enfin, pour joindre la fiction à la réalité, une annexe est jointe à la bd afin de nous donner envie d'en connaître plus et donc de lire la suite dans le tome 2. 



#LordesBelges #NetGalleyFrance !

Je viens de lire L’or des Belges, de Pierre Boisserie, Guillaume Philippe et Stéphane Branger, chez Dargaud.

Le titre, la couverture et le résumé de cette BD m’ont interpellé, dès que je l’ai vu sur le site de NetgalleyFrance, car c’est un événement de la seconde guerre que je ne connaissais pas. Je remercie les éditions Dargaud et NetgalleyFrance, pour m’avoir permis de la découvrir avant sa sortie.

La situation historique et les faits de guerre sont décrits clairement et simplement et on ne se perd pas dans trop de détails. L’histoire imaginée par les auteurs se conjugue, à merveille avec la réalité historique, décrite dans le dossier annexe en fin d’ouvrage. Les personnages sont très bien décrit et celui qui arrive à la dernière page m’a laissé sur ma fin…… Je veux savoir la suite !!

J’ai beaucoup aimé cette BD, le seul regret que j’ai c’est d’avoir dû la lire sur mon téléphone et de ne pas avoir pu apprécier à sa juste valeur ce très bel ouvrage.

Attirée par la recommandation du magazine Historia et par le nom de Gilles Chaillet, dont j'avais adoré le dessin dans "Vinci, l'ange brisé", que j'avais à l'occasion identifié être l'auteur de l'incroyable somme "Dans la Rome des Césars" de laquelle je ne suis toujours pas remise dix-sept ans après, je me suis saisie de ce premier tome de Roma les yeux fermés et... j'ai été quelque peu surprise. Si j'avais lu la quatrième de couverture, j'aurais pourtant été prévenue !



Pour ce qui est du cadre "historique" (forcément relatif quand l'intrigue se situe en 1250 avant JC), je m'y suis retrouvée sans problème. Je trouve que la cité de Troie est bien représentée, elle est vraiment rendue vivante, et les costumes, armures et compagnie collent avec les connaissances que l'on a de l'époque. Bel accomplissement du dessin et de la couleur ! Franchement, on y croit !



Pour ce qui est de l'intrigue, je suis plus mesurée, mais par goût personnel, parce que le scénario est globalement bien construit (j'ai bien aimé les dialogues !), les idées tout à fait en phase avec la mythologie, la religion etc. de l'Antiquité dans l'esprit. Les auteurs imaginent une malédiction, jouant donc avec des forces occultes, qui s'abat sur deux Troyens et sur leur descendance, qui va accompagner Énée dans sa quête de la Nouvelle Troie

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On y retrouve Enée bien sûr, ainsi que Cassandre, on aperçoit Priam, Ajax, Ulysse, Agamemnon une fois ou deux chacun et ça s'arrête là pour les Classiques. Les auteurs ajoutent et donnent la place centrale à de nouveaux personnages et à une nouvelle intrigue par rapport à celle bien connue de Virgile et consorts, tout en retombant sur leurs pattes puisque les grandes étapes en sont malgré tout les mêmes. En fait, les deux histoires (la Classique et celle des auteurs) se suivent en parallèle et par moments s'entrecroisent.

Bon, je ne suis pas vraiment convaincue, je vais quand même lire le deuxième pour voir vu que je l'ai sous la main.

Une bonne bande dessinée qui lie la réalité et la fiction.

L’époque, en plein bouleversement dans Paris, où ceux qui ont le bras longs, chassent les petites gens de leur habitation, par la force, évidemment, afin de construire les Grands Boulevards des riches que l’on connaît aujourd’hui.

Les personnages, suite de la guerre de famille de Saint-Hubert, où ceux que l’on a connu dans les tomes précédents ont vieillis et où l’on rencontre leur descendance, qui se battent pour l’honneur de la famille.

Ce tome est vraiment intéressant et mérite d’être lu, rien que pour se rendre compte de l’atrocité induite par l’argent…

Ok, j’ai dévoré ce tome. Excellente bande dessinée, autant dans le fond que la forme.

Le scénario est très intéressant, plein de rebondissements, l’action s’enchaîne, on ne s’ennuie pas, les planches sont magnifiques.

J’ai adoré ce cycle du tigre. Vraiment prenant.

Le prochain cycle, vite!!

Conclusion du cycle du Loup par ce tome.

Grâce à lui, on commence à vraiment comprendre l’histoire d’Etienne, cet aspect chamanique de sa personnalité ainsi que l’histoire et l’utilité de « la croix de Cazenac ».

Le scénario est précis, de bons rebondissements, le suspense est présent, le tout dans un fond de première guerre mondiale où les américains seraient sur le point d’entrer en guerre.

L’aspect service secret avec Henri et Louise sont également abordé dans ce tome.

Une très bonne lecture, il ne faut toutefois pas perdre le fil des tomes précédents au risque de se perdre dans l’histoire.

Et voilà ce fameux treizième tome qui vient conclure cette série blockbuster de Glénat. Après des cycles respectivement dédiés au Futur, au Présent et au Passé, voici donc enfin la conclusion de cette grande aventure spatio-temporelle, constituée de 3 cycles de 4 tomes et d’un épilogue.



Après un cycle du Passé finalement assez dispensable malgré des aventures indépendantes plutôt divertissantes, ce tome « Omega » apporte enfin toutes les explications manquantes et clôture brillamment cette saga. Le lecteur découvre non seulement ce qu’il est advenu de Clara après s’être fait tirée dessus à la fin du cycle consacré au Présent, mais trouve également une réponse à toutes les autres questions laissées en suspens. Du sort de Lili à l’histoire de Markovic, en passant par ce dernier voyage que Vedder doit encore effectuer afin de compléter l’album photo de sa vie, ce tome referme toutes les boucles avec maestria et propose également quelques retrouvailles émouvantes.



Au niveau du graphisme, après deux cycles respectivement dessinés par Eric Stalner et par Marc Bourgne, et quatre tomes des mains de Lucien Rollin, Siro, Eric Lambert et Eric Liberge, c’est Juanjo Guarnido (« Blacksad ») qui se charge d’illustrer cet ultime album. Après avoir dessiné toutes les couvertures, le virtuose espagnol s’attaque donc à l’épilogue de la série. Et là, gros étonnement, car Guarnido ne semble apparemment pas avoir lu le cahier des charges de cette série. Son style tranche énormément avec le classicisme et le réalisme de ses prédécesseurs et la ressemblance au niveau des personnages n’est pas vraiment au rendez-vous. Si le talent de l’artiste n’est plus à prouver, ce manque d’unité au niveau du graphisme est tout de même un peu regrettable, surtout qu’au niveau du scénario, ce tome répond bel et bien aux attentes.



Une conclusion très satisfaisante, qui vient d’être nominée au Festival d’Angoulême 2012.



Retrouvez d’ailleurs cet album dans mon Best of du Festival d’Angoulême.
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Comme le titre de cette série laisse présager, cette saga est (tout comme "La vengeance du comte Skarbek") inspirée du célèbre roman d’Alexandre Dumas : le Comte de Monte-Cristo.



Cette histoire de vengeance a cependant l’originalité de se dérouler dans le milieu de la finance. Dans la lignée de série telles que "Largo Winch", "I.R.$." ou "Secrets Bancaires" l’histoire se déroule là où les grosses sommes d’argent transitent.



Le premier volet de ce thriller financier met en place les différents protagonistes de cette machination financière et nous permet de découvrir le héros de cette série : un personnage qui, à l’inverse de Largo Winch, n’a rien d’un beau gosse infaillible ... bien au contraire. L’identité de Dantès est par contre un élément qui ne sera pas dévoilé et qui incitera certainement les lecteurs à lire la suite de cette très bonne mise en bouche.



Malgré le fait que l’intrigue repose sur des mécanismes et termes boursiers, le tout reste assez accessible et compréhensible. L’apport technique de Philippe Guillaume, directeur du service financier des Echos, en tant que coscénariste de Pierre Boisserie n’y est certainement pas étranger. Le graphisme est quant à lui assez conventionnel et offre une grande lisibilité au récit.



Avec sept tomes de prévu, ce premier volet laisse déjà présager de bien bonnes choses et je vous conseillerais donc de prendre une option sur ce titre.

Fin de l'histoire de Simone et d'Agnès, qui ont connu des trajectoires différentes mais qui se sont unis dans ce dernier tome pour faire tomber Bacchelli, qui chercher à se maintenir grace au chantage qu'il exerce sur certains hommes politiques.

Dessin classique et anguleux, sans doute le coté un peu faible de cette histoire . Scénario riche en faits historiques. Simone est un décalque d'une partie de la vie de Françoise Giroud.

Très bien fait et instructif.

Pour solde de tous comptes



Pierre Boisserie et Didier Convard nous entraînent dans la France des Trente Glorieuse pour un thriller politique orchestré de main de maître…



Ce quatrième opus marque l’ultime confrontation entre les différents protagonistes. Gravitant désormais dans les coulisses du pouvoir gaulliste, Agnès Laborde est fermement décidée à apurer ses comptes avec le sinistre Bacchelli qui n’est pas homme à se laisser faire… Pourtant bien enfoui, le passé commence à refaire surface, pour le meilleur et pour le pire, et les évènements de mai 1968 qui allaient bouleverser en profondeur la société vont servir de catalyseur au dernier acte de ce récit mêlant avec art petite et grande histoire…



Porté par le dessin anguleux et nerveux de Stéphane Douay, les quatre tomes des Années Rouge & Noir s’avèrent être une remarquable adaptation du roman éponyme de Gérard Deltei tout en étant une formidable leçon d’histoire…




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ce troisième et dernier tome éclaire la relation entre Sauveterre et Scipio et explique le premier tome. la petite histoire s'inscrit dans la grande ... J'ai bien aimé cette série !

Une adaptation en bande dessinée des aventures de Robin des Bois et de ses camarades. L’angle choisi est de commencer par nous raconter l’enfance des trois « bâtards » : Robin, Petit-Jean et Will, avant d’entrer véritablement dans le récit classique de la résistance de la bande de Sherwood contre les abus du Shérif de Nottingham et du Prince Jean. C’est plutôt plaisant à lire, surtout pour moi qui ai toujours adoré la figure de Robin des Bois.

Alexandre est démasqué. Et il apprend à quelle fin l'argent de la banque avait été détourné. Une bonne dose de suspense, avec le complot politique en toile de fond. J'aime toujours autant cette série, dommage que tous les personnages se ressemblent autant.

Autant les premiers tomes sur le sujet de l'espionnage m'avaient plu, autant je n'accroche pas du tout sur celui ci, où le fond de l'histoire est un peu trop ésotérique à mon goût.

J'ai l'impression de suivre deux histoires parallèles, celle du frère espion et celle du frère chamane, malheureusement l'histoire de l'espion et de moins en moins crédible.

Je crains me pire pour la suite de la série

La gueule ouverte

Quand la cloche « Marie » de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois sonne à toute volée le tocsin dans la nuit du 23 au 24 août 1572, la Saint-Barthélemy devient pour les siècles à venir et les futures consciences dépassées, un déferlement de haine sanguinaire et de sauvagerie aveugle, une guerre civile brève, d’une intensité inouïe, menée tambour battant contre les protestants emmurés dans Paris. Viols, massacres, pillages constituent le credo d’une population étriquée, frustrée et débridée.

Le second volume de la trilogie consacrée à la sinistre nuit parisienne débute sur une harangue nocturne apte à galvaniser les badauds amassés et lancée par un homme d’église illuminé. Les massacres s’ensuivent et s’enfilent au long des ruelles et des épées. Les morts dénudés et entassés deviennent plus « becquetés que dés à coudre ». Au Louvre, Charles IX se lamente de la tournure démente prise à partir de sa décision consistant à ne s’en prendre qu’aux chefs militaires protestants. Il ne voulait pas une telle tuerie mais sa mère Catherine de Médicis, son frère cadet Henri, duc d’Anjou envisagent déjà les bénéfices politiques qu’ils pourront extraire de cet enfer. Pour le huguenot Elie Sauveterre, la rue pavée de sang va être longue et rude jusqu’à Henri de Navarre tenu au Louvre dans la chambre de Marguerite de France, future reine Margot.

Alors que le 1er tome était porté par un souffle épique haletant, le second volume semble marquer le pas quand bien même la fureur explose à chaque case. Peut-être est-ce dû à la répétition de trognes vociférant, bouches baveuses grandes ouvertes, yeux exorbités ou encore au déroulement du récit manquant de fluidité (qui fait quoi et pourquoi) ? Nonobstant ces remarques, le dessin d’Eric Stalner, au diapason des couleurs de Florence Fantini, est beau et expressif, les décors reconstitués sont fouillés et les mises en page multiplient les angles de vue avec brio.

J'ai hésité à acheter ce deuxième tome, parce qu'avec le temps le premier ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Il faut dire que ce n'est pas ma période historique préférée, mais bon, j'aime bien lire de tout.



Je ne suis pas vraiment rentrée dans ce tome, qui montre tout du long la folie de l'homme, ce côté bestial dans la destruction et le meurtre.

Quand cela fait un moment qu'on a lu le tome 1, et qu'on ne se souvient plus bien des personnages, le scénario semble flou et on se perd un peu.



Je trouve aussi que le lecteur n'est pas vraiment remis dans le contexte de l'époque, et pour certaines scènes, cela manque. Quelques pages sur l'entente / les relations avec les pays voisins pourraient aider.



J'ai mis du temps avant d'ouvrir ce deuxième tome, et cette fois que pense que je vais m'arrêter là.

Le concile des arbres est une histoire complète en un volume qui nous embarque dans un univers gothique à la Tim Burton. J'avoue avoir un peu de mal à vous en parler car si j'ai beaucoup apprécié les dessins, je suis restée un peu sur ma faim côté intrigue... Peut-être le format du volume unique ne me convient-il pas au final car il ne permet pas au scénariste de développer certains aspects... Mais en même temps, sur cette histoire précisément, je ne vois pas ce qui aurait pu être creusé.



Le duo d'enquêteurs est assez classique dans sa relation (ils se détestent, bien évidemment) mais original dans sa personnalité (notamment la jeune femme). Ils s'embarquent dans une enquête qui fera appel à des mythologies que je ne vous citerai pas pour conserver un peu de suspense à la lecture.



Côté dessin, comme je vous le disais, un trait que j'ai beaucoup apprécié, direct, vif, qui m'a fait pensé à des dessins animés, et une ambiance glauque et sombre assez bien retranscrite.



Bref, une chronique courte pour une histoire qui se lit vite mais qui risque d'être assez vite oublié, sauf pour son dessin !
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