Pierre Makyo

Album de mise en place du décor, des personnages et de l'histoire. Et bien le tout est savamment tissé par Makyo qui nous offre à travers cet album une excellente mise en bouche. Album liminaire d'une série de quatre ce premier tome nous fait voyager dans l'espace et le temps. Nous accompagnons deux jeunes gens issus de deux castes opposees que le destin va réunir comme les deux doigts de la main. Nous les suivons dans un palais asiatique qui pourrait se situer au Népal coeur de l'Asie himalayenne dans leur quête pour comprendre le mystère du roi et de celle qui doit devenir son épouse: celle que personne ne doit voir sous peine de perdre la vue à tout jamais.

Une épopée digne des plus belles légendes mythologiques.

La princesse Nimesha dont nous apercevons les délicates courbes en première de couverture est l'héroïne incontestable de ce deuxième tome.

Haraksan, jeune homme appartenant au clan du Petit Nombre engage une relation amicale avec Angha,moins bien né car issu du clan du Grand Nombre, celui des paysans. Malgré l'opposition farouche des deux familles, les deux jeunes gens consolident leur lien autour d'une tierce personne la princesse Nimesha. Cette dernière fait l'objet de toutes les curiosités car elle doit en s'unissant à son frère donner naissance à un nouveau souverain, telles les unions incestueuses des pharaons égyptiens.

En fouinant aux abords du palais ils parviennent à entrer en relation avec la princesse, jeu bien dangereux pour qui connaît les pouvoirs de la jeune fille...Mais il en faut plus pour effrayer ces intrépides!

À la fin de ce tome, les dés seront jetés et nous connaîtrons enfin les règles du jeu de Pourpre, un jeu où l'on peut perdre son bien le plus précieux: la VIE...

Un deuxième tome qui fait la part belle au héros de Michel Folco, Charlemagne , le dernier né des quintuplés Tricotin. Et c'est tant mieux !

Le premier album adapté du roman "Un loup est un loup" m'avait un peu déçue ; je n'y avais pas retrouvé le côté picaresque et truculent du roman.

C'est chose faite avec ce deuxième opus !

Ah la la !! Sacré Charlemagne !! (Non, non, rien à voir avec la chanson.. !) Ce p'tit bout d'homme à la bouille angélique et frondeuse, doté de surcroit d'un charmant zozotement, est épatant !

Dans ce deuxième tome, les quintuplés, devenus orphelins,sont séparés et Charlemagne est placé au château. Un avenir des plus radieux s'offre à lui mais Charlemagne s'en moque bien. Ce qu'il veut, c'est retrouver ses frères et sœur et c'est grâce à la complicité des animaux avec lesquels il a le don de communiquer qu'il fuira ce destin que les hommes lui ont réservé.

Caramba ! Quelle aventure !



C'est un réel plaisir de retrouver l'un de mes personnages favoris en bande dessinée. Le trait, expressif et réaliste est réussi, les couleurs bien choisies, les personnages principaux comme secondaires bien croqués.

Quant au scénario, cette fois-ci, il m'a tout à fait ravie !

Bien sûr, la bande dessinée n'a pas la saveur du roman...mais bon, je n'en attendais pas autant !

Le Maître de Peinture, nous emmène en Pologne dans les années 20.On y fait la connaissance de trois personnages principaux : Adam Zinguleski, un peintre célèbre ainsi que sa jeune et jolie femme, Eliza, et enfin Frédéric Cyprian, un jeune peintre qui mène une vie faite de duel et d'arme a feu.



Ce premier tome est la pour installer l'intrigue, nous faire découvrir les personnages mais est aussi fort prometteur. Niveau intrigue, j'ai de suite accroché et est vite envie de découvrir la suite.



Les dessins m'ont eu aussi beaucoup plu, les couleurs sont bien choisies et l'ensemble se marie tres bien.



Bref, c'est une bonne découverte, et il me tarde de lire les deux tomes suivants.
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La princesse Nimesha refuse le destin qui avait été tracé pour elle: épouser son frère et donner naissance au Taarmuki le souverain tout puissant.

En effet, le coeur de la princesse est épris des deux jeunes gens qui luttent contre l'ordre établi: Angha et Haraksan. Dans le décor somptueux des plus hautes cimes terrestres, un drame se noue et le lecteur n'a qu'une hâte: en connaître le dernier acte.

Un beau Jules et Jim à la sauce himalayenne!

"Pourtant que la montagne est belle comment peut on s’imaginer" que parfois la nature reprend ses droits et devienne si cruelle.



Nina, six ans, rit aux éclats devant l’objectif de sa mère et c’est la photo de trop. Une avalanche vient tout balayer et puis plus rien, le désespoir glaçant, une page blanche comme neige.



2010, Nina de Beaumont a 26 ans. Elle est devenue une belle jeune femme mais elle est anhédonique. Incapable de ressentir la moindre émotion positive ou plaisante depuis la mort accidentelle de sa mère, le bonheur l’insupporte. Une certaine culpabilité l’habite, elle refuse d’être heureuse allant jusqu’à faire des choses qu’elle déteste le plus, comme pour se punir d’un acte, d’un rire. Son père, Antoine, ne sait plus quoi faire pour sauver Nina de cette dépression et vit dans la l’angoisse de perdre sa fille unique, syndrome de l’enfant précieux. Mais le destin va mettre José sur son chemin.



José Alcano, neurologue, amateur de voiture de collection tient une agence matrimoniale d’un nouveau genre «Les rencontres du 21e ciel», avec une méthode révolutionnaire pour former les couples. Il dissèque les mécanismes névrotiques de l’amour. Pour lui, le coup de foudre, n’est qu’une question d’impact hormonal et de probabilité. Il vient justement d’écrire un livre : Roméo + Juliette La farce hormonale. Alors, quand il a un accident de voiture sur la voie ferrée et que le PDG de la SNCF lui demande une compensation pour les dégâts causés et que ce PDG n’est autre qu’Antoine de Beaumont, le père de Nina, un pacte va s’imposer à eux comme une évidence : Sauver Nina et alors Antoine effacera sa dette.



Mais parfois les probabilités sont trompeuses surtout quand il s’agit de l’amour. Les sentiments sont parfois capricieux, aimer ne se commande pas.



Cette comédie sentimentale m’a embarqué dès la première bulle. Le personnage de José est très attachant et m’a beaucoup amusé. Très joli album servi par de belles couleurs pastel et de jolis dialogues. Un petit coup de fraicheur à lire au bord de la piscine pour passer un moment agréable.



Tout sauf l’amour… et si c'était, Rien, sinon l’Amour…


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« T'as pas vu celle que j'cherche? », telle est la question que pose Léonard à tous ceux qui croisent sa route. Balayeur dans un théâtre, tenu par Karim, le régisseur, ce simple d'esprit émeut les gens de son quartier par sa gentillesse et son humanisme. C'est au café du coin, tenu par Mika, qu'il retrouve ses amis:René, le bougon, Antoine, le postier et Franck, scénariste en mal d'inspiration que l'histoire de Léonard interpelle. Il se demande, en effet, si celle qu'il recherche n'existerait pas réellement. Il décide de mener son enquête et part sur les routes de la Sarthe, en quête d'éléments pouvant expliquer le comportement de Léonard...



Cet album est tout simplement humain, attendrissant et vraiment touchant. Le personnage de Léonard nous intrigue et nous-mêmes aimerions pouvoir l'aider.

Sur un scénario original et ambitieux, Exauce-nous ne nous laisse pas indifférent. On passe par toutes formes de sentiments: la compassion, l'amitié, l'amour, l'attachement...

Le graphisme de Bihel colle totalement avec le scénario: des couleurs éblouissantes, un jeu de palette travaillé suivant les émotions, des dessins expressifs et humains.



Exauce-nous... si seulement...

Tomber par hasard sur l'adaptation en bande dessinée d'un de mes romans favoris fut une belle surprise. Autant vous dire que je n'ai pas résisté longtemps devant la bouille des quintuplés Tricotin, présents sur la première page de couverture.

Gueules d'ange à la moue réprobatrice et aux sourcils arqués, ces cinq là vous toisent d'un regard d'acier qui pourrait bien décourager toute tentative d'approche.

Bah ! Même pas peur ! C'est pas comme si je ne les connaissais pas les quintuplés de Racleterre. Je peux même vous réciter leurs prénoms sans me tromper ; pas forcément par leur ordre d'arrivée mais tout de même...

Clodomir, Pépin, Dagobert, Clotilde et … le plus enragé des cinq : Charlemagne, le petit dernier.



Petit aperçu vers la quatrième de couverture où on nous promet « un destin cauchemardesque émaillé de périodes parfois lumineuses et drôles. »

Chouette ! Je vais retrouver le ton truculent et savoureux de Folco à travers l'histoire de ces cinq chenapans que rien ne peut séparer.



Oui...enfin..après lecture de ce premier opus, me voilà un peu déçue. A défaut de l'histoire de Charlemagne et de son inséparable fratrie, c'est surtout de ses parents dont il sera question et en particulier de leur père malchanceux..

Voilà une entrée en matière bien trop frugale pour la grosse fringale que j'avais à la découverte de cette BD, d'autant plus que les dialogues - même si on y retrouve le langage fleuri à couper au couteau de Folco - sont loin d'être aussi époustouflants que dans le roman.



Reste une bande dessinée, somme toute assez classique, mais non dénuée de qualités. Sa force tient dans la représentation fort réaliste des personnages, animaux, lieux, costumes..mais aussi dans l'exagération des expressions humaines. On frôle parfois la caricature, ce qui n'est pas sans évoquer le goût de Michel Folco pour la cocasserie.



Cette adaptation est fort honorable tout de même. On imagine bien que ce n'est pas si simple de caser dans des petites vignettes la prose formidable de Michel Folco et il convient de saluer bien bas cette initiative !





Et si vous n'avez jamais lu « Un loup est un loup » et que la critique de cette BD ne vous tente pas, j'espère au moins qu'elle vous aura donné l'envie de lire le roman !

Je remercie les éditions Kennes pour l'envoi, via net galley, de la bande dessinée : Obie Koul, tome 1 : Un week-end sur deux chez mon père de Pierre Makyo.

Mia vit sur terre, Elzeki est extraterrestre. Mia a été enlevée par Elzeki lors d’une mission d’exploration. Ils se sont aimés, puis séparés. De leur amour hétéroplanétaire est né un fils, Obie.

À 12 ans, l’adolescent ne sait toujours rien des origines de son père. Lorsque ses parents lui expliquent enfin la vérité, il n’en revient pas.

Dorénavant, il va devoir passer un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires sur une autre planète… Trop cool !

Un week-end sur deux chez mon père est le tome un des aventures du jeune Obie Koul. Le jeune garçon a une particularité : une couleur de sang différente du notre... Normal, il est à moitié extra-terrestre comme il va le découvrir quand ses parents vont enfin lui révéler la vérité sur ses origines. Il va se faire ennuyer dans sa nouvelle école, ce ne sera pas évident tous les jours mais heureusement il est aimé par son entourage. Et il va apprendre à mieux connaitre son père, en allant chez lui pendant les vacances et les week-end.

J'ai trouvé cette bande dessinée très sympathique, parfaite pour petits et grands dès 12 ans. Il y a de l'humour, l'histoire est simple mais bien trouvée et plaira aux jeunes lecteurs. Cela leur donnera envie d'être à moitié extraterrestre pour aller de temps en temps sur une autre planète ;)

Le langage est parfois un peu familier, mais ça va, j'ai lu pire. Les illustrations sont très jolies, et l'ensemble donne une bonne bande dessinée jeunesse.

C'est avec plaisir que je mets quatre étoiles.

Une intégrale (diptyque) que, d’avance, je me réjouissais de lire et qui m’a finalement déçue.

Le sujet des agroglyphes (ou Cercles dans les champs de blé) m’intéressait beaucoup mais le scénariste (Makyo), bien que nous présentant des personnages féminins forts et bien caractérisés et ayant étayé son scénario de faits scientifiques et théoriques, oriente finalement l’histoire vers une prédiction d’illuminé utopiste, à laquelle je n’ai pas adhéré.

Les dessins (même si pas exceptionnels) que j’ai su apprécier au départ, deviennent de plus en plus imparfaits, voir brouillons, au fur et à mesure qu’on avance dans l’album, comme si le dessinateur (Laval) avait hâte d’en finir...

Dans cette petite ville de province il y a Karim, le régisseur du théâtre, Frank, le scénariste en mal d’inspiration, Ernest le luthier, Phil, le vendeur de cailloux, Macha, René, Victorine et bien d’autres encore. Mais il y aussi et surtout Léonard. Léonard le simple d’esprit. Léonard qui demande à ceux qu’il croise s’ils n’ont pas vus celle qu’il cherche en vain depuis des lustres. Léonard que tout le monde apprécie mais dont personne ne semble connaître l’histoire. Frank le scénariste va se pencher sur son passé. Il va comprendre qu’un drame épouvantable est la source de ses maux. Mais il va aussi découvrir que Léonard possède un don, qu’il peut accomplir des miracles...



Exauce-nous est une petite douceur, un bonbon doux et sucré avec une petite pointe acidulée. Quelque chose de délicat et de croquant mais garanti sans guimauve. C’est une histoire qui fait du bien, qui met du baume au cœur. Des petites vies, des petites gens de province pour qui la fraternité n’est pas un vain mot. On passe avec plaisir du temps ensemble, au troquet ou ailleurs, on se soutient, on s’intéresse les uns aux autres en toute sincérité. Au cœur de cette chronique attachante, il y a bien sûr Léonard. Avec lui, « ça se passe ». Son innocence, sa simplicité désarmante, sa bonté permanente irradie à chaque page. C'est un personnage lumineux, il fait partie de ceux (rares) qu’un lecteur ne pourra jamais oublier.



Pour couronner le tout, l’alchimie entre le dessin et le récit est parfaite. Le trait réaliste de Frédéric Bihel est d’une grande élégance et les couleurs sont somptueuses.



Un album remarquable, apaisant et, je me répète, qui fait du bien. Vraiment.
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Voulant dépasser mon a priori sur les bandes dessinées, j'ai choisi ce magnifique livre, et je ne le regrette pas.

Jean Malaurie est un humaniste, explorateur, éditeur, écrivain, géologue (et j'en passe) bien connu. Ceci est le récit, images (et quelques photos) à l'appui, d'une de ses expéditions dans le grand nord arctique, en 1951.

Les dessins et les couleurs pastels sont superbes et représentent parfaitement le paysage polaire, l'histoire a de quoi nous faire réfléchir à ce que la civilisation occidentale de l'homme blanc a détruit, en particulier à la fin. Les paroles des Inuit de l'époque sont empreintes de sagesse et d'ironie mêlées.

Le récit est complété par une liste des œuvres et une biographie de Jean Malaurie.

Premier tome de la trilogie éponyme. Elsa est une petite fille d'à peine dix ans, surdouée en dessin. Depuis la disparition inexplicable de sa mère, cette enfant prodige peint. Elle peint ses rêves, ses peurs. Les mots lui font mal alors elle les enferme dans un sac et les remplace par des images.

Cette maman qu'est-elle devenue ? Des papillons noirs l'ont-ils enlevée comme dans les rêves d'Elsa ?

C'est dans un univers étrange à la fois poétique, sensible et sombre que Pierre Makyo nous entraîne. Une oeuvre au graphisme envoûtant.

C'est l'histoire de trois adolescentes, en mal de vivre, lycéennes, un peu perdues dans la vie et qui ont en plus ce point commun d'avoir tenté de se suicider.

Elles, ce sont Anna, Julie et Manu. Entre des parents oppressants pour Julie qui veulent à tout prix sa réussite, un père avec des mains baladeuses pour Anna dès que sa maman a le dos tourné ou encore la mort de ses parents pour Manu, ces trois jeunes filles sont à bout...Elles décident alors de fuguer et d'aller se réfugier dans la maison forestière abandonnée du grand-père de Manu. Se cachant d'abord dans la cave pour ne pas attirer l'attention du voisinage et des gendarmes, elles vont découvrir une porte censée donner accès à l'au-delà...



Un premier tome prometteur qui nous laisse forcément sur notre faim...

Sur fond de légendes celtiques, de croyances en l'au-delà, cet album mystérieux est très original. Avec un début innocent et nonchalant, on est très vite intrigué, surpris et étonné par le déroulement de l'histoire et l'apparition progressive des voisins, tous plus ou moins inquiétants et inquisiteurs.

Le graphisme est au plus proche du réel, les couleurs séduisantes, au ton pastel, ajoutent une certaine douceur et les dessins sont précis.



La porte au ciel, une fenêtre grande ouverte sur l'imaginaire...

Avec cette seconde partie, nous entrons directement dans la partie policière de cette BD. Une intrigue qui se tient, qui nous prend, bref on dévore cette BD pour en connaitre l'issue.



Les graphismes sont toujours d'un incroyable réalisme et c'est un véritable régal.



Un final en apothéose pour cette BD qui mérite d'etre découverte par le plus grand nombre.

David et sa famille sont funambules ; Un soir , à un représentation , sa mère et sa soeur ratent leur numéro et trouvent la mort .

Cette mort va déchencher la haine de David envers la statue de la Vierge que sa mère avait l'habitude d'aller prier avant son spectacle .

Fou de douleur , il va briser la statue qui n'a pas pu protéger sa famille .

Son frère seul poursuivra la route tracée , il exercera le métier de funambule , David va suivre une autre voie et deviendra sculpteur de statues gigantesques .

Premier tome d'une trilogie , prédictions c'est ce que fait Mélodie , une psychotique gravement atteinte , au corps aussi immense que les sculptures de David , Mélodie qui prédit la mort de ses compagnes , compagnons de l'asile où la femme de David , elle- même est internée .

Dès ce premier tome , nous entrons dans le monde psychiatrique mais aussi dans celui du paranormal .

C'est sans doute ce côté que j'ai peu apprécié , note moyenne pour cette lecture qui m'a déçu .

Nathan, jeune informaticien, est autiste Asperger. Il aime également dessiner et c'est aux cours de dessins qu'il rencontre Mathilda et ses amies. Il a du mal à cacher à Mathilda qu'elle lui plait mais il ne veut pas s'engager dans une relation car son hypersensibilité lui fait avoir des funèbres prédictions.

C'est le sujet de l'autisme qui m'a attiré dans cette BD. C'est une particularité que je connais bien et j'aime lire tout ce qui s'en rapporte. Ici, il est assez original puisque Nathan a une sensibilité qui sorte du naturel et le récit part un peu dans un registre différent. On découvre son quotidien, les relations difficiles et les jugements que les autres peuvent avoir sur lui. Sa visite avec un psychiatre est assez déconcertante. Quand on compare son comportement avec celui des autres, peut-on dire lequel est normal ou pas ? Une très belle histoire même si j'ai eu du mal avec les personnages, nombreux et parfois ressemblants qui m'a parfois un peu perdue.

#Unhommenormal #NetGalleyFrance

Effet Miroir…le titre et la jolie couverture m’ont suffisamment intrigué pour me plonger dans les presque 90 pages de cette bande dessinée. Les graphismes et couleurs sont séduisants, le scénario très cinématographique, très rythmé manque quant à lui un peu de profondeur…

Toujours eu envie de lire le roman de Michel Folco, sans jamais le faire. Plus facile avec cette B.D. dont le dessin m’a attirée. Heureux parents qui se retrouvent avec des quintuplés (4 garçons et une fille). Seulement une épidémie changera le cours des choses. Pas évident parfois de comprendre le vieux français. Belle colorisation.

Guilhem, le sans mémoire, suit l'enseignement de maitre Emeric pour apprendre à soigner. Mais il va bientot découvrir un don surnaturel pour guérir, ce qui va de nouveau lui faire poser la question de son origine, de ce qui s'est passé et d’où il tire cet incroyable pouvoir. Serait-il cathare?



L'histoire se déroule à la fin de la terrible histoire des cathares, à cette époque ou l'inquisition va traquer les derniers "bons hommes" afin d'anéantir définitivement leur foi jugé hérétique.

Ce premier tome se concentre sur notre personnage central, Guilhem, qui va progressivement retrouver la mémoire. Son ancienne vie le rattrape et va se mêler à ce qu'il est maintenant : un cathare.

C'est plutot intéressant, il y a de l'action. Un premier tome qui donne envie de voir la suite.

Le dessin est réussi. Il est très détaillé et précis.