Un loup est un loup, tome 1 (BD)

Fervente lectrice et admiratrice de Michel Folco, un loup est un loup est un des rares romans que j'ai lu plusieurs fois pour le plaisir du texte. Qui n'aime pas l'humour noir fuira à plusieurs lieues de cet écrit diabolique ! C'est sans doute pour cela que je me j'aime à fréquenter Charlemagne, Clodomir et sa clique. Aussi, n'aurais-je aucune difficulté à chroniquer ici la version bande dessinée sur laquelle je me suis jetée dès que j'ai eu connaissance de son existence.

Nous sommes donc en1763, et dans le village de Racleterre... Une femme accouche... de quintuplés, quatre garçons et une garce (En français de l'époque dans le texte !) : Charlemagne, Clodomir, Pépin, Dagobert et Clotilde. Quatre inséparables, complices, une mini société avec ses propres règles, on le découvrira, et avec une langue commune : le « Lenou » dont l'auteur nous offre quelques extraits.



Dans ce premier tome, on pourra prendre connaissance de trois événements principaux bien présents dans le roman : la naissance des quintuplés, dits « les épateurs » et tout le remous que cela provoque dans la bourgade, le duel auquel est convié Clovis Tricotin, le père, pour avoir envoyé une pierre dans la fenêtre du maître d'armes qui l'avait compissé alors qu'il venait chercher l'engendreuse, et l'épisode de la rage provoqué par la morsure de Clarabelle, la vache laitière, qui causera bien du soucis à Clovis et aux habitants des environs.

Je n'ai pas encore lu le deuxième tome, mais je me pose tout de même quelques questions : si le premier volet renferme trois épisodes correspondant au début de ce pavé de plus de 500 pages, comment les auteurs feront-ils passer la suite et la fin dans un malheureux deuxième tome ? Surtout que ce deuxième tome date de 2015, on en reparlera prochainement, lorsque j'aurai lu ce deuxième tome.

Par ailleurs, si j'ai apprécié cette bande dessinée, c'est parce que dans ma tête, j'avais un contexte, celui du pavé, or je ne retrouve pas vraiment ce contexte, ni toutes les répliques et passages qui font le comique de l'histoire.

Les dessins sont superbes, certes, mais le personnage de Clovis apparaît bien sérieux et grave, j'imaginais un personnage plus fantaisiste, de même que les quintuplés semblent très réfléchis, et ils le sont pour se retrouver à l'origine des situations cocasses auxquelles nous assistons, toutefois, mais leur expression est celle d'adultes.

Je n'ai pas retrouvé les scènes du roman dont certaines étaient propres à me faire hurler de rire, plus c'était noir, plus c'était drôle, dans la BD, on voit bien qu'ils sont complices et s'organisent pour molester voire réduire à néant tout gêneur, le tout en pratiquant le « Lenou », mais il me semble difficile pour le lecteur qui découvre l'oeuvre d'apprécier l'amplitude des actions des quintuplés, à défaut on constatera les dégâts générés par nos épateurs.

Ceci écrit, je persiste à prendre de bons moments de plaisir dans cette bande dessinée qui me rappelle les heures de délice passée en compagnie de la famille tricotin et plus tard, tous ses descendants.

Lisez cette bande dessinée, peut-être vous donnera-t-elle envie d'aller voir du côté de l'oeuvre de Michele Folco si vous aimez l'humour noir.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..

Honte à moi qui n'avais jamais entendu parler de cet ouvrage de Michel Folco "Un loup est un loup" mais heureusement qu'avant de quitter ma précieuse "médiathèque", j'ai eu le temps d'emporter avec moi cette adaptation en bande-dessinée en deux tome (il sera toujours temps pou moi de me rattraper plus tard avec le roman original, si j'arrive à mettre la main dessus mais cela est une autre histoire). Ici, nous nous trouvons dans la petite bourgade de Racleterre en l'an de grâce 1763. Clovis Fricotin est aux anges quand sa femme met au monde leur premier enfant - un garçon pour commencer-, qui sera suivi immédiatement de quatre autres bambins parmi lesquels une fille. Des quintuplés,cela fait vite parler les mauvaises langues qui ne considère pas un tel accouchement pour une femme d'un très bon oeil pour les plus malveillants.
Cependant, pour la famille Fricotin, les préoccupations sont tout autre : cinq enfants, cela veut dire cinq bouches de plus à nourrir, cinq fois plus de travail. Heureusement que les présents (qui une chèvre ou qui une vache) vont permettre à la famille de pouvoir sustenter toute cette petite marmaille.

En parallèle et ce, le lecteur le découvre en tout début d'ouvrage, le trafic de loup est chose courante dans la forêt. Ces précieuses dents de loup se vendent notamment à prix d'or et notamment pour un nourrisson, lui assurant, selon les dires de l'époque , une bonne dentition. Sabotier de métier, Clovis Fricotin est un homme respectable et respecté qui a pour ainsi dire tout pour être heureux et sa paisible vie auprès de sa femme et de ses cinq enfants aurait ou se poursuivre ainsi très longtemps si il n'y avait pas eu ce terrible accident...

Un étrange sentiment de mal-être à la fin de cet ouvrage étrangement lié avec ce que nous vivons actuellement mais pour ne pas vous affoler ou vous freiner avant que vous n'ayez commencé vous-mêmes cette lecture, permettez-moi de ne pas m'attarder sur le sujet (qui lira verra).

Un graphisme extrêmement bien travaillé et un scénario qui s'annonce extrêmement prometteur pour la suite ! A découvrir !

Dommaaaaage.

Une belle couv' assortie d'une quatrième plutôt alléchante ne font pas tout.

Première impression, le graphisme réaliste claque. le visuel séduit d'emblée. le moment s'annonce des plus sympathiques.
Dernière impression, comme le sentiment de s'être fait enflé par un emballage tout en cherchant encore le cadeau.
Vingt planches pour narrer la naissance des quintuplés, bon, pourquoi pas.
Puis d'enquiller, suite à un vilain coup de sang, sur une sombre histoire de duel pour finir par une sale morsure de Clarabelle, la vache qui porte ici bien son pédigrée, possible porteuse du fléau, le tout s'apparente à une suite d'évènements, sans véritable lien, déroulés pour alimenter un scénario à la limite de l'abonné absent.
Le langage d'époque usité n'étant qu'une moindre valeur ajoutée, il ne suffira pas à faire passer cette pilule décidément bien amère, Michel.

Bref, autant les rétines s'en seront mis ras la gueule, autant le cortex en ressortit méchamment chafouin.

Tomber par hasard sur l'adaptation en bande dessinée d'un de mes romans favoris fut une belle surprise. Autant vous dire que je n'ai pas résisté longtemps devant la bouille des quintuplés Tricotin, présents sur la première page de couverture.
Gueules d'ange à la moue réprobatrice et aux sourcils arqués, ces cinq là vous toisent d'un regard d'acier qui pourrait bien décourager toute tentative d'approche.
Bah ! Même pas peur ! C'est pas comme si je ne les connaissais pas les quintuplés de Racleterre. Je peux même vous réciter leurs prénoms sans me tromper ; pas forcément par leur ordre d'arrivée mais tout de même...
Clodomir, Pépin, Dagobert, Clotilde et … le plus enragé des cinq : Charlemagne, le petit dernier.

Petit aperçu vers la quatrième de couverture où on nous promet « un destin cauchemardesque émaillé de périodes parfois lumineuses et drôles. »
Chouette ! Je vais retrouver le ton truculent et savoureux de Folco à travers l'histoire de ces cinq chenapans que rien ne peut séparer.

Oui...enfin..après lecture de ce premier opus, me voilà un peu déçue. A défaut de l'histoire de Charlemagne et de son inséparable fratrie, c'est surtout de ses parents dont il sera question et en particulier de leur père malchanceux..
Voilà une entrée en matière bien trop frugale pour la grosse fringale que j'avais à la découverte de cette BD, d'autant plus que les dialogues - même si on y retrouve le langage fleuri à couper au couteau de Folco - sont loin d'être aussi époustouflants que dans le roman.

Reste une bande dessinée, somme toute assez classique, mais non dénuée de qualités. Sa force tient dans la représentation fort réaliste des personnages, animaux, lieux, costumes..mais aussi dans l'exagération des expressions humaines. On frôle parfois la caricature, ce qui n'est pas sans évoquer le goût de Michel Folco pour la cocasserie.

Cette adaptation est fort honorable tout de même. On imagine bien que ce n'est pas si simple de caser dans des petites vignettes la prose formidable de Michel Folco et il convient de saluer bien bas cette initiative !


Et si vous n'avez jamais lu « Un loup est un loup » et que la critique de cette BD ne vous tente pas, j'espère au moins qu'elle vous aura donné l'envie de lire le roman !

Toujours eu envie de lire le roman de Michel Folco, sans jamais le faire. Plus facile avec cette B.D. dont le dessin m'a attirée. Heureux parents qui se retrouvent avec des quintuplés (4 garçons et une fille). Seulement une épidémie changera le cours des choses. Pas évident parfois de comprendre le vieux français. Belle colorisation.